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Je laisse rarement s'écouler plus de six mois avant de lire un Brussolo depuis que j'ai fait sa connaissance.
Lire un brussolo c'est l'assurance de partir à l'aventure, impossible de savoir à l'avance ce que l'on va trouver et c'est ce qui m'attire encore et toujours dans ces lectures.
Avec ce "Rempart des naufrageurs" j'ai signé pour une trilogie, celle du "Cycle des Ouragans".
Ce premier tome nous fait atterrir sur la planète Santäl où nous suivrons le périple de trois voyageurs aux motivations différentes, Saba est venue faire un pèlerinage, David est missionné par sa société qui veut évaluer la possibilité d'une implantation touristique, Judi quant à elle pense écouler un stock de produits aux vertus surprenantes avec un gros bénéfice à la clé.
Ce qui va pourtant nous intéresser c'est la planète Santäl qui a une particularité, celle d'être soumise en permanence et de façon erratique à des bourrasques monstrueuses et mortelles, ce qui rend les conditions de vie particulièrement problématiques, cela me fait un peu penser à Damasio et sa "Horde du contrevent", vingt ans avant ...
L'auteur va nous captiver avec un univers d'une belle richesse, l'inventivité et l'imagination de l'auteur n'étant plus à démontrer depuis longtemps.
Un Brussolo inspiré, des personnages bien dessinés, un contexte bien travaillé, une belle intrigue, bref, un premier tome de qualité qui m'invite à poursuivre l'aventure sans trop tarder.
Mon prochain Brussolo ne sera donc pas une surprise, ça va me faire drôle :)
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Autant j'avais été soufflé rapidement hors de l'histoire de la Horde du Contrevent, autant ici j'ai été, encore plus rapidement, happé par l'intrigue.

Serge Brussolo nous narre ici le premier épisode d'un planet opera époustouflant, une sorte de quête initiatique pour un trio de héros charismatiques.
Chacun possède ses propres raisons, mais chacun poursuit au final le même objectif, qui est de gagner l'épicentre de tout ce tumulte, à savoir le volcan sacré, surnommé le Rempart des naufrageurs, responsable des vents, bourrasques et tempêtes de force titanesque. Plus on s'en approche, et plus les forces soufflantes et aspirantes peuvent être destructrices. Et entre chacune des manifestations de cette colère volcanique, l'accalmie permet aux personnages de progresser.

Ils vont alors aller de surprise en surprise, car leurs étapes les amènent à decouvrir des peuplades bien différentes, certaines caractérisées même par la pratique d'un véritable culte envers une planète à qui l'on attribue une intelligence et une raison d'agir de la sorte.
Chaque peuple s'organise différemment pour survivre face à un environnement franchement hostile.
Et c'est là que l'auteur fait montre de tout son génie, car il possède une imagination juste hallucinante qu'il conjugue à un vocabulaire d'une grande richesse et un ton souvent railleur et humoristique. C'est agréable à lire, tout en nous offrant des aventures périlleuses et passionnantes. de plus, c'est extrêmement visuel, ce qui facilite l'immersion.

J'espère que la suite sera à la hauteur, car il n'y a pas de réelle fin à cet épisode. Donc un conseil, si vous vous lancez dans la lecture de ce roman, assurez-vous déjà de pouvoir vous procurer le tome 2 - La petite fille et le dobermann, ou bien tout simplement l'édition la plus récente qui propose la trilogie : La Planète des Ouragans.
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Je ne sais pas si ça vous arrive parfois, en cherchant un livre dans votre bibliothèque bordélique, vous tombez sur un autre livre, que vous ne cherchez absolument pas, vous ne vous en souvenez plus et vous l'ouvrez pour voir, vous lisez quelque lignes, puis tout le premier chapitre, dans le cagibi des livres, debout, avec la lumière électrique vacillante, et puis vous ne pouvez plus vous arrêter… Vous avez oublié le livre que vous étiez venu chercher à l'origine, mais peu importe, parce que celui-là est vraiment prenant. Et le soir vous éteindrez la lumière un peu trop tard, jusqu'à ce que les yeux ne puissent plus rester ouverts.
Un monde balayé par de terribles tempêtes, un journaliste de guide touristique pour amateurs de sensations fortes, une jeune fille réalisant un voyage initiatique et une représentante de commerce spécialisé dans les produits qui font grossir, ce trio disparate vient donc sur cette étrange planète pour leurs missions respectives. Ce qu'on y découvre est absolument fou, c'est bourré d'idées farfelues, d'inventions délirantes, on va y rencontrer les “pesants”, ceux qui prennent du poids pour résister aux vents, des “plantés” avec les pieds pris dans du béton, des chevaux aux sabots magnétiques, des moules géantes, une maison qui se déplace avec un parachute, comme un kyte surf, et des personnages très étranges tels pathétiques Sisyphes, des façons de penser à l'envers, des philosophies de vie structurées mais complètement folles, des dogmes religieux solidement construits sur cet univers, complètement cinglés et en même temps parfaitement justifiés. Il est question de rédemption, de destin. La quête, qui n'en est pas une au départ, prend une dimension de tragédie grecque, tout juste si je n'ai pas entendu les grandes orgues retentir. Les rencontres se font comme dans les vieux contes, où chaque nouveau personnage aborde de nouvelles façons de voir, de nouvelles problématiques et amènent les héros à évoluer. Saba et David traversent ce monde comme un Gulliver, un Candide ou un Usbek découvrant une société absurde aux dogmes étranges basés sur une cohérence différente, décalée. L'ambiance générale s'alourdit au fil des chapitres, c'est inquiétant et magnifique à la fois, il y a un côté baroque et grave. Et pour ne rien gâcher, la langue est riche, il y a des envolées lyrique qui alternent avec le trivial, c'est plein d'humour, ça m'a mis plein d'images dans la tête. C'est visuel, mais aussi sonore, olfactif, sensible et même spirituel. Serge Brussolo a réussi là, avec classe et panache, un mariage jubilatoire entre le “sublime et le grotesque”, un pur bonheur de lecture, une joyeuse farce qui prend une dimension de “Divine Comédie”. J'avoue que je ne m'attendais pas à une si bonne surprise.
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J'ai immédiatement été attiré par cette couverture au saveur post-apocalyptique. Toutefois j'ai été déçu à l'ouverture de m'apercevoir qu'il s'agissait d'une trilogie, rien ne le laissait présagé sur le résumé, au moins c'est le premier tome et elles peuvent être lu individuellement. Même si le livre nous laisse sans réponse sur certain aspect, je ne vais pas accourir chez le libraire pour faire l'acquisition de la suite, à moins de la trouver chez le bouquiniste usagé du coin.

Santäl est une planète inhospitalière, les vents y sont meurtriers, plus on s'en approche de son centre lieu où habite un volcan affamé plus le phénomène y est amplifié. Trois personnes prennent par à un expédition pour les menés en son point le plus dangereux. La zone faible de ce roman est la motivation qui mène chacun d'eux à mettre leur vie en de si mauvaise disposition.

Saba pour connaître son futur elle est la plus crédible, Judi pour ces raison mercantile ça passe encore, mais David lui me laisse perplexe. Donc la crédibilité des personnage n'est pas la force de ce roman. La description et la fantaisie de cette planète, les tribus hétéroclite qui se sont harmoniser à la tempête et surtout le stress constant de voir cette bête venteuse survenir ma fait apprécier ce roman. J'ai également aimé l'écriture de Serge Brussolo.
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Rempart des naufrageurs est le premier tome du cycle des Ouragans. Santäl est une planète inhospitalière. Des ouragans se déchaînent régulièrement et les populations doivent s'adapter pour survivre. Davis, Saba et Judi s'entêtent pour des raisons différentes à rester sur cette planète. Santäl rappelle la Horde du contrevent (ou l'Aude) pour ses vents violents. La visite touristique de cet univers est plaisante et Serge Brussolo montre une imagination débridée.
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J'ai dévoré pour la première fois un Brussolo alors que j'étais tout Bambin, je devais en effet avoir moins d'une douzaine d'année lors de ma rencontre avec Peggy Sue. Depuis, cet auteur a pour moi une place particulière et c'est sûrement celui qui est le plus représenté dans ma bibliothèque.

Le rempart des naufrageurs nous introduit à une trilogie (planète des ouragans) et au monde de Santal. Comme à son habitude, Brussolo deploit ici un monde sujet à une particularité violente et toutes les astuces que les races intelligentes mettent en place afin d'y survivre, pour le pire ou le moins mauvais.

Les personnages sont loufoque mais cohérents, ont un but à atteindre et des raisons de vivre tels qu'ils le font. Ils subissent des traumatismes ou leur culture et sont joliment façonné par leur caractère afin de symboliser tout un panel des comportements humains. Petit plus pour une demoiselle étant son propre destin masqué et une fillette entre révolte et fuite.

Le style est aisé, papillonant de descriptions acérées à réflexions introspectives sans non plus briller d'éclats poétiques. Il n'empêche que je suis resté accroché à cette histoire et soufflé par les multiples tableaux. D'ailleurs le rythme et le point de vue de ce premier tome sont justifiés dans un dialogue entre les personnages que je trouve particulièrement brillant.

Je finis un petit Paasilinna, et je me rue sur le deuxième tome !
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Le climat d'une planète se dérègle et des vents très violents la dévastent complètement , un volcan
semblant aspirer tout ce qui est arraché par le vent: maisons, arbres et jusqu'à l'herbe. On suit 3 personnages dans leur voyage vers ce volcan, l'une
pour vendre ses médicaments pour grossir(!?), l'autre pour s'y exposer au soleil pour révéler ses tatouages prédictifs et le dernier ne sait pas vraiment pourquoi (!). L'auteur, comme toujours, développe des idées plus loufoques et improbables les unes que les autres sur les humains qui essayent de s'adapter à cette situation : ceux qui deviennent obèses pour ne pas être emportés, ceux qui vivent sous terre comme des taupes, ceux qui se font couler dans du béton jusqu'aux genoux pour résister aux vents etc. Seul point faible du roman : il n'y a pas d'intrigue. Les motivations du voyage sont faibles, voire inexistantes pour un des personnages mais on prend plaisir à découvrir chaque nouvelle idée au fil des pages.
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Santal est une planète dominée par le vent permanent et mortel qui en a modelé la civilisation (c'est beaucoup dire car Brussolo va rarement au-delà du spectaculaire et du gadget ) . C'est un schéma qu'il affectionne en variant les éléments et qui sert de cadre à son habituelle surenchère d'horreurs . Si vous voulez voir ce que l'on peut faire avec ce thème si l'on est un (grand) écrivain voir Damasio et sa "Horde du contrevent" . Brussolo je m'en rends encore plus compte à la relecture ( 30 ans après) n'a jamais réussi à dépasser le stade de pisse-copie(je sais je suis un peu sévère et je m'en excuse auprès des fans de cet auteur , mais c'est mon avis , peut être parce que j'ai beaucoup attendu de lui...)
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babelio_id:Brussolo-Cycle-des-Ouragans-tome-1--Rempart-des-naufrageur/507639
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