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Un huis clos tendu dans un paysage somptueux, enneigé et possiblement hostile, qui lorgne aussi bien vers la mythologie nordique et les sagas, que vers le drame shakespearien. C'est un peu "le songe d'une nuit d'hiver", le rite de passage de Stig vers l'âge adulte et sa quête d'un destin dont il ignore tout. Un roman entre poésie et rêve, magie et violence, qui prend parfois des airs de thriller.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Ce roman est un étrange huis-clos de fantasy dans une ambiance d'hiver et de chasse à l'homme. Si le début m'a beaucoup plu, avec ses mystères, son héros facilement attachant et accessible, j'ai pas été transcendée par la suite. Ce n'est pas mauvais, mais les espèces de prophétie et la tournure des événements ne laissent aucun mystère sur la suite. Tout est donc prévisible dans les morts des personnages et, s'il y a une frustration à voir partir des caractères sympathiques, ça se perd dans la vague de morts. J'ai donc trouvé que ça manquait d'enjeux et de rebondissements, malheureusement. Même s'il y a de l'action, c'est assez plat. Et je n'ai pas réussi à m'impliquer dans les relations que le héros tisse avec les personnages rencontrés lors de la cérémonie… Après tout, tout se passe en quelques jours et je ne suis pas fan des pseudo liens très forts qu'on tisse en quelques heures. À l'inverse, j'étais beaucoup plus happée par les relations familiales du héros et j'aurais aimé qu'on le voit plus évoluer avec son père et son frère car leur histoire commune est forte. C'était sympa aussi d'avoir un personnage principal avec un handicap et qui se transfère dans ses pouvoirs magiques (et qui n'est donc plus handicapé par "magie" une fois qu'il utilise ses capacités).
Pour ce qui est de l'ambiance, j'ai trouvé ça réussi. La toundra, l'espèce d'ambiance fantastico-horrifique, la solitude et la peur du héros, la mort qui monte et qui gronde… C'était prenant !
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Je tiens à préciser que je ne suis pas une experte en fantasy, et que je n'en lis que rarement. Cependant, ce roman m'a agréablement surprise, transportant plutôt le lecteur dans un conte féérique captivant. L'histoire se déroule dans un monde où quatre clans, chacun doté de pouvoirs particuliers et représentant les quatre points cardinaux, se rassemblent lors du solstice d'hiver. Au coeur de cette intrigue se trouve Stig, un jeune du clan des Feyren, marqué par un pied bot, qui est à la fois naïf et touchant. Rejeté par les siens en raison de son handicap, en particulier par son propre père, Stig n'aspire qu'à découvrir la vérité sur la mort de Conrad, le chef du clan des Dewe. Entre tragédies et complots « un fil du destin se brise. Un autre se renforce". Ce roman explore le thème du destin et du choix des hommes par rapport à celui-ci.
Ce récit m'a emportée grâce à la poésie qui imprègne le texte, à son style d'écriture captivant et à l'histoire qui m'a tenue en haleine du début à la fin. L'atmosphère glaciale et tendue du roman, qui se déroule dans un huis-clos hostile, est décrite de manière magistrale, faisant ressentir au lecteur le froid et la tension qui règnent. J'ai véritablement frissonné tout au long de ma lecture !
J'ai particulièrement apprécié la relation entre Stig et son frère, Ewald, ainsi que les personnages d'Umbre, Johan et Gaid, qui évoluent dans un monde à la fois impitoyable et magique, regorgeant de manipulations, de rivalités et de mystères.
Une très belle découverte.
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Je n'ai malheureusement pas vraiment accroché à l'ambiance très feutrée du récit, pourtant sa principale marque distinctive.

Pour le narrateur Stig, tout élément de décor se prête à une contemplation semi-poétique, toute activité humaine à une description distante, comme s'il observait de l'extérieur. Et c'est tout à fait pertinent puisqu'on assiste effectivement à la naissance en Stig d'un poète et conteur de son temps. Sauf que ça n'a pas pris chez moi.

Plusieurs petits défaut ont retardé mon entrée dans l'histoire.
Un goût de répétition pendant le premier tiers du roman d'abord, dans la forme (les mêmes tournures descriptives, ex la lune gibbeuse, que je trouve horrible et qui revient moult fois) et dans le fond (des éléments du récit sont répétés avec insistance).

Ensuite, la gestion du côté tragédie de l'histoire. L'objectif de l'auteur est double : montrer la difficulté de faire advenir d'autres possibles que ceux mis en place par le passé, tout en insistant sur l'idée que les hommes sont pourtant bien maîtres de leur destin à travers leurs choix. de mon point de vue, le numéro d'équilibriste délicat entre ces deux enjeux est un peu saboté par la passivité de Stig pendant la première moitié du récit, et par l'écriture un peu clichée des antagonistes dans la seconde ().

Dernier point : les personnages féminins. Les femmes de cet univers m'ont donné l'impression à la lecture d'être toutes des sorcières, des veuves éplorées qui sombrent dans la folie sans leurs maris, ou des jeunes femmes d'apparences "douces" (cet adjectif m'énerve :D), que Stig veut marier au bout de quelques jours.

Ces points négatifs illustrent les difficultés que j'ai eues à rentrer dans l'histoire pendant sa première moitié, mais la seconde s'intensifie très nettement et s'est révélée très prenante, avec quelques passages très forts pour le lecteur.

Le sentiment global est donc partagé, entre d'un côté ambiance, personnages et histoire pas tout le temps à mon goût, et de l'autre une grande efficacité dramatique dans la seconde moitié.
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Coucou mes Mystigris 😉

J'ai lu Que passe l'hiver de @davidbry . Merci beaucoup aux éditions @hsn pour ce partenariat et cet envoi 😊 j'ai lu ce livre en LC avec ma copine @lutinette

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Quatre clans se réunissant au solstice d'hiver sur le Wegg rocher des dieux où vit le roi d'hiver mi-dieu mi-homme afin de lui prêter serment. Pour la toute première fois, Stig accompagne son clan et assiste à la cérémonie mais celle-ci ne se passera pas comme il l'avait espéré. le roi si puissant qu'il soit, connaît son destin et celui de ses terres sans qu'il ne puisse rien faire, à part peut-être un jeune homme au pied bot.

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 C'est un gros coup de coeur pour l'ensemble du livre. Tout d'abord j'ai été attirée par la couverture sublime illustrée par Simon Goinard. Puis vient ensuite la plume envoûtante, mélancolique et poétique de David Bry. Toute cette histoire respire le mystère, la magie et les esprits. Un roman proche des animaux, de la nature, des légendes et des traditions ancestrales. J'ai trouvé très original que le livre soit découpé en strophes. Dès que l'intrigue se met en place il est impossible de lâcher le roman. le personnage de Stig Feyren est tellement attachant, j'ai aimé découvrir ses forces et ses faiblesses. Même s'il a peu confiance en lui due à son handicap, sa détermination à toutes épreuves est remarquable et force le respect.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 Un roman très beau et triste où l'intrigue est permanente. Une plume qui ne m'a pas laissé de marbre. Ce roman de fantasy est pour moi un petit bijou de poésie et de magie. Je suis conquise !
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Quête initiatique sur fond de contes et légendes nordiques à la plume poétique et tendue. C'est envoûtant et immersif ! Stig est un personnage que l'on prend plaisir à suivre et qui suscite de nombreuses émotions. J'aime beaucoup la relation qu'il a avec son frère, sa solitude malgré tout et son sens de l'observation, qui en font un enquêteur à l'esprit affuté et à l'instinct de survie affirmé.
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Poétique !
Déjà un grand merci aux éditions Pocket de m'avoir envoyé le livre, n'étant pas une grande fan de fantasy je ne l'aurai jamais lu sans cela.

Stig, 20 ans, va pour la première fois assister au solstice d'hiver. Là où les quatre clans prêtent serment au roi d'hiver, une nouvelle ère commence avec quelques complots... Une fin surprenante qui allie légende et magie sous une plume poétique. Un excellent romans de fantasy à dévrorer sans modération !
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Que passe l'hiver me faisait de l'oeil depuis 2019 sorti en Pocket dans la Collection Fantasy, intrigué par la beauté de la couverture et par l'annonce du « coup de coeur » des Imaginales 2019. Je me suis lancé dans ce roman pile-poil dans cette période hivernale dont l'histoire est parfaite pour la saison !

J'ai dévoré le roman tant l'univers magique ma clairement fait penser aux légendes nordiques et a leur mythologie que j'aime tant. L'écriture est fluide, on ne veut pas perdre une miette de cet envoûtement au coeur de l'hiver.

Ici, à l'âge de porter une épée, Stig est un jeune homme handicapé par son pied-bot et rêve de liberté pour son premier solstice. Avec son clan, ils se rendent sur le Wegg, c'est une montagne où réside leur souverain aux longs bois de cerf, qui est un être suprême mi-homme mi-dieu.

Chaque année, tous les clans viennent renouveler leur serment à ce roi de la Clairière, ils ont tous des particularités propre et magique : il y a ceux qui peuvent se transformer en animaux, ceux qui peuvent voir le destin se tisser, ceux qui peuvent traverser les ombres et ceux qui peuvent parler aux esprits.

Mais à peine son t'ils arrivé lors des premières réjouissances qu'un drame se produit. On part alors sur une enquête où les morts s'enchaînent à la games of throne: "tu aimais bien ce personnage ? C'est dommage ahah"
Enchevêtré dans les fils du destin, l'avenir se tisse, mais qui semble vraiment pouvoir prédire la finalité de l'histoire ?
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J'ai profité d'une promotion spéciale pour récupérer ce roman en format epub. J'avoue que j'y allais en totale exploration, ne sachant pas de quoi ça parle. Mais il y avait "hiver" dans le titre, et un corbeau sur la couverture.
Et je n'ai absolument pas regretté la lecture. Pour un peu, je regrette même de ne pas avoir payé plein peau pour soutenir l'auteur et l'Homme Sans Nom.

L'histoire commence doucement, avec un garçon capable de se transformer en corbeau, et un roi qui a laissé pousser des andouillers sur son crâne. le décor est planté, on veut en savoir plus.
On apprend que 4 clans doivent rejoindre le Wegg, une sorte de rocher plat gigantesque où se situe le palais du roi. A chaque solstice, les quatre clans se rejoignent pour faire la fête et prêter une nouvelle fois serment à leur souverain. Styg, le garçon corbeau, vient pour la première fois. Et il n'attend qu'une chose : profiter à fond de toutes les activités prévues.
C'est beau l'innocence.

Après cela, nous arrivons dans une tragédie en 5 actes, en huis-clos sur ce Wegg. Seuls Styg et son frère ignorent n'arriver qu'au milieu de l'acte IV. Les drames se multiplient et il n'y a bien qu'un pauvre garçon au pied tordu pour s'inquiéter de tout cela. Il va tenter de remonter la piste laissée par ces massacres, se faire des amis en dehors de son clan, et rencontrer le Roi pour qu'il l'aide. On est plongé au coeur de la tourmente et les scandales s'enchaînent sans que rien ne bouge. C'est que les fils du destin sont déjà tissés depuis longtemps. Mais par qui ?

Le roman est empreint de poésie, de magie, de contes, d'espoir et de deuil. On en sait à peine plus que le héros qui patauge dans le marasme de l'infirmité et de l'appitoiement. Plusieurs tentent de lui rappeler sa valeur, mais quand on est soi-même sourds à ses qualités, personne ne peut nous les montrer. Cette surdité, cet aveuglement, on le retrouve dans presque tous les personnages qui avancent tête la première pour prendre en main leur destinée, sans prendre en compte les gens autour d'eux. Et qui reprochent à leur dieu tout et son contraire. Ca a de quoi nous rappeler des choses...
C'est dur de dire de quoi parle vraiment ce livre, en mon sens, sans en révéler l'intrigue plus que de raison. Alors, ne lisez pas la phrase qui suit si jamais : on est plongé dans une réflexion très poussée et maîtrisée sur le libre arbitre, chacun peut y voir ce qu'il veut au début mais l'auteur arrive à nous mener petit à petit sur la seule conclusion qui s'impose. Ces romans, avec une réflexion aussi belle, je voudrais les défendre pour toujours !
La fin aussi m'a ébloui, notamment pour cette sensation douce-amère : tout ça pour ça ? On se bat jusqu'au bout, on déjoue tous les pièges et voilà notre récompense ? RAAAAH
Mais, quelle autre fin aurait-on pu avoir qui soit légitime ? Styg se bat pour son destin, mais il est lié aux destins de tous les autres et certains choix ne sont pas les siens.

Si je ne mets "que" quatre étoiles, c'est à cause de certains choix, certains oublis de relecture (très peu rassurez-vous), et surtout certaines formules que j'ai trouvées malheureuses. Les personnages sont réussis, la présentation du monde et de sa magie sont exactement à la dose qu'il faut, mais j'aurais aussi voulu un peu plus de choses. Et, personnellement, je n'aurais jamais deviné que le héros était un poète s'il n'avait pas été entouré de gens pour nous l'asséner toutes les 30 pages.
En dehors de cela : un must read ! Et c'est un must read français (cocoricoooo)
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Il est un peu difficile au début de réellement appréhender ce livre : la mythologie créée est très riche, et les personnages assez nombreux, car quatre clans sont représentés. Mais une fois les premiers fils maîtrisés, la lecture se fait impérieuse, haletante. La tension monte très rapidement, car des malheurs s'abattent sur les clans qui viennent renouveler leur serment au Roi de l'hiver, et on ne sait qui est à l'origine de toutes ces morts. C'est l'occasion de voir s'affronter deux visions, celle pour laquelle notre destin est déjà tracé face à celle qui considère que l'univers des possibles ne peut être infléchi que par nos propres décisions... Un beau discours sur le libre-arbitre, ainsi que de nombreux moments touchants m'ont émue. Une lecture très riche, que je retrouverai avec plaisir.
Toutefois, je rejoins également la critique de Kurukka : la place dévolue aux femmes et leur traitement m'a quelque peu gênée. J'y ai trouvé malheureusement des personnages féminins assez absents et/ou qui ne s'expriment réellement que par le biais d'un intérêt amoureux ou dans l'opposition au masculin... sans compter que l'image de la sorcière méchante en quête de pouvoir est un cliché éculé. J'ai aimé ce livre, mais j'aurais aimé voir les personnages féminins mis en avant de façon positive et forte, et sortir de ces schémas clichés...
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