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Batman - Detective Comics tome 1 sur 7
EAN : 9791026811428
176 pages
Urban Comics Editions (07/07/2017)
3.69/5   18 notes
Résumé :
Batwoman, Red Robin, Spoiler, OrphanEddy et Gueule d’Argile… Voici les nouveaux justiciers que Batman a recrutés afin de protéger Gotham d’une menace totalement inédite. Pourront-ils s’accorder à temps avant que la cité maudite ne tombe entre les griffes d’une armée souterraine ? Contenu : Détective Comics #934-940
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome est le premier de la série Detective Comics, débutée après une remise à zéro partielle des séries mensuelles de DC en 2016, opération intitulée Rebirth. Il comprend les épisodes 934 à 940, initialement parus en 2016 à un rythme bimensuel, écrits par James Tynion IV. Eddy Barrows a dessiné les épisodes 934, 935, 939 et 940, avec un encrage d'Eber Ferreira, et une mise en couleurs d'Adriano Lucas. Alvaro Martinez a dessiné les épisodes 936 à 938, avec un encrage de Raul Fernandez et une mise en couleurs de Brad Anderson.

Il y a 2 jours, quelque part à Gotham, Azrael (Jean-Paul Valley) est poursuivi par une silhouette qui ressemble en tout point à celle de Batman. Il se fait rattraper, et l'individu habillé en chauve-souris le tabasse au point de l'envoyer à l'hôpital pour plusieurs semaines. C'est le vrai Batman qui trouve Azrael à peine conscient et salement amoché, là où l'a laissé son assaillant. Au temps présent, Batwoman (Kate Kane) rentre chez elle en se balançant d'immeuble en immeuble, tout en menant une conversation avec son père Jacob Kane. Rentrée chez elle, elle découvre que Batman se tient dans son salon. Il lui explique qu'un groupe clandestin observe les faits et gestes des superhéros portant le symbole de la chauve-souris sur leur costume, par le biais de drones. Il a une proposition à lui faire : elle doit assembler une équipe de jeunes superhéros pour les former et l'aider quand le besoin s'en fait sentir. Kate Kane accepte.

Batman et Batwoman procèdent ensemble au recrutement : Red Robin (Tim Drake) et Spoiler (Stephanie Brown) pour commencer, puis Orphan (Cassandra Cain), et enfin Clayface (Basil Karlo (choix des plus curieux puisqu'il ne porte pas l'emblème de la chauve-souris, et qu'en plus il s'agit d'un supercriminel). Il appartient donc à Batwoman de former ces recrues et de les faire intervenir en tant qu'équipe. Tim Drake leur a préparé une base d'opérations qu'il appelle le Beffroi, en plein coeur de Gotham. Ils prennent petit à petit conscience qu'ils doivent affronter un groupe d'agents se faisant appeler la colonie. de son côté, Kate Kane doit supporter la pression de Batman en tant que Batwoman, et de son père Jacob Kane dans le civil.

En 2016, les responsables éditoriaux DC décident de redonner un coup de fouet à l'ensemble de leur gamme de comics, en redémarrant toutes les séries avec un nouveau numéro 1, et pour les plus importantes un numéro Rebirth, ou pour d'autres encore, un retour à l'ancienne numérotation (épisode 957 pour Action Comics, épisode 934 pour Detecive Comics). Les annonces éditoriales manquent un peu de lisibilité, car elles parlent à la fois de retour à des concepts datant d'avant New 52, mais aussi de conserver certaines versions de personnages New 52. La série Detective Comics paraît concomitamment à celle de Batman Rebirth Tome 1 écrite par Tom King, et indépendamment des histoires qui s'y déroulent. le lecteur détecte effectivement un mélange entre des éléments de la continuité d'avant 2011, et d'après New 52. Il ne lui reste plus qu'à apprécier l'histoire pour ce qu'elle vaut sans trop s'arcbouter à une continuité ou à une autre.

A priori le lecteur ne voit pas trop ce qui pourrait l'attirer dans cette série. Par tradition, Batman est un justicier solitaire (en faisant abstraction d'Alfred Pennyworth, et des Robin successifs) et pas trop un meneur d'équipe, même s'il y a eu des exceptions par le passé comme The Outsiders de Mike W. Barr & Jim Aparo. En outre la couverture révèle composition de l'équipe, et le lecteur se demande bien ce que Clayface vient faire dans cette histoire. Enfin, James Tynion IV a été la roue de secours et l'arpète de Scott Snyder lors de l'ère New 52, sans réussir à sortir de l'ombre de son mentor, sans réussir à écrire des histoires mémorables pour Batman. En feuilletant rapidement ce tome, le lecteur peut apprécier les dessins très précis d'Eddy Barrows, et un tout petit peu moins denses d'Alvaro Martinez. Les dessinateurs oeuvrent dans un registre descriptif à tendance réaliste. Ils respectent les conventions visuelles des récits de superhéros, à commencer par les personnages bodybuildés, en veillant toutefois à représenter les superhéros plus jeunes, avec une morphologie moins massive. L'un comme l'autre se tient à l'écart des cadrages trop racoleurs sur la plastiques des superhéroïnes, les traitant comme les superhéros mâles, sans en faire des objets du désir pour titiller le lectorat masculin.

L'un comme l'autre prend soin de représenter les décors dans plus de 80% des cases, ce qui est une proportion très élevée dans un comics de superhéros. le lecteur peut ainsi se projeter dans la nef de l'église où Azrael se prend une peignée, dans le coin cuisine de l'appartement de Kate Kane, dans la salle de cinéma où Clayface est en train de regarder un vieux film, dans la pièce principale du Beffroi avec sa hauteur sous plafond monumentale, etc. Les différents endroits sont souvent décrits de manière à être spectaculaires, sans grand souci d'en donner plusieurs vues cohérentes entre elles, mais avec un degré de finition appréciable. La scène d'ouverture capte immédiatement l'attention du lecteur, avec la peur visible dans le comportement d'Azrael, le découpage très vivant, et le travail sophistiqué sur les couleurs. le rendu du costume de Batwoman bénéficie du même degré de sophistication pour sa mise en couleurs. le lecteur est à nouveau subjugué par les compositions chromatiques lors de l'apparition du vaisseau de l'organisation ARGUS dans le ciel, ou quand Red Robin doit soutenir le feu nourri de centaines de drones. La mise en couleurs de Brad Anderson est un peu moins intense que celle d'Adriano Lucas, tout en faisant bon usage des effets spéciaux de l'infographie.

Eddy Barrows et Alvaro Martinez utilisent avec une maîtrise les conventions visuelles propres aux récits de superhéros, que ce soit les acrobaties des personnages, ou l'utilisation de leurs superpouvoirs. Batman est massif et ténébreux à souhait. Batwoman est plus mercuriale. Orphan est la plus mystérieuse, alors que Red Robin et Spoiler sont plus ouverts. Tout du long de ces 7 épisodes, le lecteur apprécie les moments de bravoure : Azrael ne pouvant pas échapper aux flammes, Kate Kane faisant face à Batman sans sourciller (avec un jeu d'acteur très juste), le désarroi qui se lit dans les gestes maladroits de Clayface, les postures droites et militaires de Jacob Kane, la séquence d'infiltration dans la base de la colonie, l'envol massif des drones, le comportement admiratif d'Ulysses Hadrian Armstrong en présence de Batman, la mise en scène de l'affrontement de Red Robin contre une myriade de drones, le poster de la couverture de Dark Knight Returns punaisé sur un mur, etc. Eddy Barrows et Alavaro Martinez ne révolutionnent pas la mise en images des aventures de superhéros, mais ils font preuve de leur maîtrise des conventions visuelles du genre, et d'une intelligence spatiale pour le placement d'autant de personnages.

Une fois racontée la constitution de l'équipe avec l'inclusion très déconcertante de Clayface, le scénariste passe à la révélation progressive de la nature de l'ennemi et aux relations entre les membres de l'équipe. Avant même d'entamer sa lecture, le lecteur a conscience des contraintes qui pèsent sur l'auteur : il doit mettre en scène des personnages qui apparaissent dans d'autres séries, et il ne peut pas leur apporter de changement durable. de même, il peut piocher dans le catalogue d'ennemis des superhéros de l'équipe (mais sans pouvoir les changer) ou en inventer un nouveau qui aura une espérance de vie limitée à l'histoire en cours. Il choisit la deuxième option, en évitant les 2 poncifs que sont les robots tueurs et les extraterrestres, mais en introduisant encore une nouvelle organisation secrète à Gotham, dont personne n'a jamais entendu parler, malgré la densité de détectives au mètre carré dans cette ville. Il se montre beaucoup plus habile dans la montée en puissance des affrontements entre les Batmen et la Colonie.

James Tynion se montre beaucoup plus convaincant pour insuffler de la vie dans ses personnages, et faire ressortir leur histoire personnelle sans qu'elle ne devienne envahissante. Si le lecteur dispose déjà d'un peu d'intérêt pour Cassandra Cain, il retrouve dans ses brèves apparitions ses principales caractéristiques, telles qu'établies par Kelley Puckett et Scott Peterson dans sa série des années 2000 Batgirl Vol. 1: Silent Knight. Il en va de même pour Clayface, un peu moins pour Stephanie Brown qui ne dispose pas de beaucoup de dialogues. Il retrouve les liens particuliers qui existent entre Kate Kane et son père Jacob. Dans une série d'équipe comme celle-là, le scénariste ne dispose pas de beaucoup de latitude pour faire exister ses personnages, et là il trouve le bon dosage entre leur histoire personnelle (sans en devenir abscons pour autant), leurs interactions (pour montrer que les personnages ne sont pas interchangeables) et leurs utilisations de pouvoirs ou de capacités.

Avec la période Rebirth, le lecteur a comme d'habitude un choix pléthorique pour suivre les aventures de superhéros portant l'insigne de la chauve-souris. La série Batman de Tom King est passionnante, mais assez exigeante. Cette série d'équipe est beaucoup plus directe, et très bien ficelée, à la fois pour la progression dramatique, et pour les dessins. C'est un très bon démarrage qui nécessite encore un ennemi moins générique et un petit peu moins de clichés.
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Etant un tantinet old school concernant le monde du comics, c'était avec un petit train de retard que je pénétrai prudemment il y a peu dans l'univers Renaissance de Batman. Peu convaincu d'entrée de jeu par le run inégal de Scott Snyder et Greg Capullo que je lâchai malheureusement au bout du troisième opus, je me refusai à statuer sur un unique avis car, après tout, l'indulgence est une vertu. En ce weekend glacial et embrumé j'offris donc une seconde chance à la sphère Renaissance avec le premier tome de l'arc Detective Comics. Seconde déception hélas, on ne m'y reprendra plus.

James Tynion IV abrase une fois de plus un célèbre filon scénaristique tenant sur un emballage Carambar et déjà éculé dans les univers du cinéma et du comics. Vous savez, celui d'une armée secrète surentrainée et dotée de capacités hors-normes qui, menée par un Machiavel des temps modernes plus ambitieux que le diable lui-même, va mettre en danger la vie de milliers d'innocents au nom d'idéaux dépassant la simple condition humaine. Vous connaissez bien entendu la suite : c'était sans compter sur notre équipe de choc de héros masqués, God bless America, fin du spectacle.

Allez j'exagère encore un peu, décidément je pousse le bouchon un peu loin aujourd'hui, c'est sûrement la faute à cette grisaille et ce confinement qui m'exaspérent. La fin, savoureuse il faut le reconnaître, réserve son lot de surprises afin d'attiser l'envie de lire la suite chez le lecteur. Les plus indulgents succomberont, les autres esquisseront un petit rictus devant la facilité du subterfuge tant la majeure partie du récit se veut lisse par son manque d'enjeux et d'émotions.

Afin d'éclaircir ce tableau légèrement sombre, Eddy Barrows et Alvaro Martinez, sans témoigner d'une créativité débordante ni des coups de crayon les plus expressifs, accouchent de planches agréables à l'oeil et attestent de quelques idées audacieuses de mise en scène, la construction en format paysage en tête. le bilan de cette aube de saga Detective Comics se révèle donc mitigé, avec du positif et du moins qualitatif, et pêche principalement, à l'image de l'épopée Renaissance, par son manque d'intensité et d'audace. Sympathique, mais dispensable.

Tiens, je me referais bien un Batman de Jeph Loeb après avoir monté le sapin.
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Je sais ce que vous allez dire, encore une chronique sur le DC Rebirth ! C'est déjà la sixième sur le sujet, je sais, mais que voulez-vous, ce Rebirth me passionne et je tiens vraiment à vous parler de tout les tomes 1 qui sortent en librairie. Mais rassurez-vous, ensuite vous êtes tranquille jusqu'en septembre :p

Voici donc le premier tome de Batman Détective Comics ! On y retrouve au scénario James Tynion IV que l'on avait déjà pu voir dans certains back-up de Batman new-52 de Scott Snyder ou encore dans Batman Eternal. Les dessins sont assurés par Eddy Barrow et Alvaro Martinez. Oui, une fois de plus nous avons deux dessinateurs. Il faut dire que sortir deux chapitres par mois semble être assez rude pour les dessinateurs, mais DC fait bien les choses puisque sur chaque série, les dessinateurs ont des styles vraiment très proches.

D'ailleurs, graphiquement ce premier tome est vraiment très bon, je n'ai rien à redire dessus. C'est simple, la lecture est fluide et les cases sont dynamiques mais pas brouillonnes. Coté scénario, cela met un peu de temps à s'installer, mais ça va. Bon c'est un premier arc, donc ça démarre tranquillement, mais au fil des sept chapitres que constituent ce premier tome, le récit gagne en intensité, pour se terminer d'une manière assez épique.

Cependant ce n'est clairement pas le meilleur titre de DC Rebirth, j'ai préféré Superman, Wonder Woman et Batman. Après, je sais que j'ai toujours une préférence pour les séries qui s'axent sur un seul personnage plutôt que sur les groupements. En tout cas, Détective Comics est dans la même veine que Suicide Squad ou Justice League. Après, chacun a ses préférences.
Ce nouveau groupe est vraiment agréable à suivre car on y retrouve des personnages que l'on aurait pas forcément mis ensemble. Autant Batwoman et Red Robin qui font parti de la Bat-Family, c'est logique, alors que retrouver des personnages comme Gueule d'Argile, cela m'a un peu surpris.

Pourtant, c'est bel et bien Batwoman qui m'a posé un problème sur les trois premiers chapitres. Je n'ai rien contre le fait qu'elle dirige le groupe, mais son intrigue avec son père militaire, le fait qu'elle soit elle aussi une ancienne militaire, c'est comment dire…pénible. Personnellement je ne suis pas fan du patriotisme américain, et je ne me prends jamais d'empathie pour les personnages pour qui la vie est dure car ils sont dans l'armée. Ce genre d'histoire ne me touche pas en fait, et tout le début de ce premier arc est centré là-dessus.

Au final cela sert parfaitement le personnage de Batwoman, et il s'avère que c'était un passage obligé pour mieux appréhender la jeune femme. de plus, dès le quatrième chapitre, les choses s'accélèrent et les autres personnages prennent de l'importance, notamment le couple Red Robin – Spoiler. D'ailleurs, Tim Drake va clairement être au top de sa forme lors des trois derniers chapitres et nous offrir un final vraiment bien maitrisé ! Seuls Gueule d'Argile et Orphan sont restés un peu en retrait durant ce premier arc.

C'est donc un très bon démarrage pour ce nouveau groupe qui pose bien les bases et l'ambiance de ce que peut devenir cette série. Il reste dans la lignée des autres titres, même s'il n'a pas le niveau des séries solos. Je vais suivre son évolution avec intérêt !

Lien : https://chezxander.wordpress..
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critiques presse (2)
ActuaBD
21 septembre 2017
On a plaisir à suivre ces différents personnages qui, bon an mal an, parviennent un peu à vivre au milieu d’une action parfois trop balisée. On espère donc voir leurs histoires s’étoffer au prochain volume.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
10 août 2017
Malgré quelques problèmes de rythme, les dialogues et les combats sont bien menés, on arrive à frissonner pour nos héros.
Lire la critique sur le site : BulledEncre

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1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de coeurs de Vincent et la librairie Sanzot à Paris. - Anne Bonny de Matteo Mastragostino et Alessandro Ranghiasci à la boîte à bulles - The Nice House On The Lake #2 Scénario: James Tynion IV ; Dessins: Martinez Alvaro Édité par: Urban Comics - Evol par KANEKO Atsushi, édité par Delcourt / Tonkam 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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