« Sombre reflet » est un arc de 2011, qui a vu le jour dans les pages de « Détective Comics », du numéro 871 à 881.
Batman s'incarne sous les traits de Dick
Grayson, Red Robin, alias Tim Drake joue les acolytes et Barbara Gordon s'enferme dans son beffroi d'Oracle depuis que le Joker l'a agressée. Seule constante, Gordon est commissaire et Gotham toujours aussi marquée par le mal.
« Sombre reflet » s'intéresse d'un peu plus près au fils de Gordon, James. Depuis tout petit, son entourage perçoit ce côté malaisant qui émane de lui, cette différence qui l'écarte de la société et de l'humanité.
Quand il revient à Gotham après des années d'absence, portant l'étendard « psychopathe », il annonce fièrement revenir vers l'empathie grâce à un traitement expérimental. Peu sont dupes…
Encore une fois, je déplore le dépouillement total de ces éditions. Certes, le prix est bas, mais ni résumé, ni préface pour poser un cadre : le lecteur/la lectrice est lâché.e dans une histoire sans préparation aucune.
J'ai eu beaucoup de mal à dissocier Batman de Bruce Wayne et à intégrer que Dick
Grayson était le héros de cette histoire. de même suis-je tombé des nues en découvrant l'existence d'un fils psychopathe dans la généalogie des Gordon.
Déboussolé, on se raccroche tout de même aux branches, pour finalement se retrouver dans une sordide histoire de meurtre, voire plusieurs. Là aussi, je me suis un peu emmêlé les pinceaux entre l'affaire «
Peter Pan », le passé trouble du petit James et les liens avec le Palais des glaces.
Le temps de rétablir correctement toutes les connexions, je me retrouvé confronté à des actes de barbarie explicites puis une confrontation finale peinturlurée d'un violent rouge.
Une expérience que je n'ai pas appréciée. le récit à ses qualités, quand on sait où on est, mais bien trop sordide à mon goût.