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3,47

sur 105 notes
Farlander est le premier tome de la trilogie fantasy le Coeur du Monde. Ash, un homme du lointain, réchappe de justesse à une vendetta périlleuse et consent enfin à prendre un apprenti pour lui transmettre son savoir d'assassin. le hasard mène son choix à se porter sur Nico, un garçon affamé qu'il rencontre dans une ville assiégée.

La plupart des oeuvres de fantasy qui possèdent leur propre univers nécessitent toujours un bout de temps avant que je réussisse à prendre mes marques et à accrocher à l'intrigue, mais pas cette fois. À aucun moment, je ne suis entrée dans l'histoire.

Il y a beaucoup de termes, beaucoup de notions propres au monde médiévalo-fantasio-steampunk que l'auteur a voulu créer, et rien n'est vraiment expliqué. J'ai fini par me résigner et par poursuivre ma lecture en diagonale, en espérant avoir un déclic plus loin, déclic qui n'est jamais venu.

Je pensais que le récit allait devenir intéressant après la rencontre d'Ash et de Nico, mais non. La vie au monastère m'a juste moins ennuyée que le reste, grâce à Aléas, le seul personnage que j'ai véritablement apprécié. Les autres m'ont laissée de marbre.

Les méchants sont très très méchants, et les gentils plus ou moins gentils, avec le charisme d'une plante verte. Baracha et Ché s'en sortent un peu mieux que les autres, car ils sont plus nuancés, mais c'est tout. Quant à Bahn… Je crois que ce n'est qu'au deux tiers du livre que j'ai compris qu'il était l'oncle de Nico, ce qui m'a encore plus refroidie.

Nico en était réduit à mourir de faim, à voler et à manquer de se rompre le cou… quand il avait un oncle à deux pas ? Un oncle qui, de surcroît, partageait son opinion négative sur l'amant de sa mère ? Il n'y avait vraiment pas moyen de faire plus court et moins superficiel pour amener la route de Nico à croiser celle de Ash ?

Ce roman m'a désagréablement rappelé Idéalis (Christopher Paolini) et son enchaînement d'idées stériles et/ou avortées. Dans Farlander aussi, on retrouve beaucoup de pans d'intrigue qui ne mènent sensiblement nulle part, notamment… Eh bien, tout l'arc de Nico. Attention, spoilers dans le paragraphe suivant (et spoilers aussi sur la saga L'Épouvanteur).

Pourquoi L'Épouvanteur ? Parce que Nico connaît exactement le même traitement que Jenny. Deux apprentis sur lesquels on s'attarde (trop), mais qui ne servent concrètement à rien, et qui n'ont pas le temps de faire leurs preuves, puisque tout d'un coup, ils meurent. C'était bien la peine. La peine d'amorcer une romance avec Sérèse, la peine de passer autant de temps sur Nico, sur sa relation avec sa mère, sur son passé… Si encore ça l'avait rendu attachant, mais ce n'est même pas le cas, si bien que j'ai été indifférente à son sort. Et c'est dommage, parce que c'est vraiment le genre de coup de théâtre que j'aurais pu apprécier si tout avait été… mieux.

Cette lecture aura été vraiment pénible pour moi, et loin de me réjouir de l'avoir terminée, je soupire à la pensée du deuxième tome qui se trouve dans ma PAL. Car, maso comme je le suis, il est évident que je le lirai, mais certainement pas tout de suite ! Quant à vous, lecteurs, je vous conseille de passer votre chemin.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Col Buchanan. le coeur du Monde tome 1. Farlander. 476 p. Editions Bragelonne. Collection 10 ans, 10 euros.
Voici ma critique par partie de roman, les points positifs et négatifs ainsi que ma conclusion.
p. 1 à 100 : 3,5/5
p 100 à 200 : 4,5 / 5
p 200 à 300 : 4,5/5
p 300 à la fin : 4,5/5.

Les points négatifs :
Les 100 premières pages présentent des « creux » càd des passages qui ne servent pas le récit et qui peuvent être passés afin d'éviter un désagrément de lecture… 😉.
A savoir : 10 pages à passer à partir de la page 45, 2 pages à passer à partir de la p.63.
Après ce passage à vide, l'intrigue et le suspense sont soutenus.
(J'observe que cela devient régulier avec des nouveaux/jeunes auteurs et je me demande si les (jeunes) éditeurs (dont l'esprit nourri aux réseaux sociaux à partir de 1996 est empreint aujourd'hui d'un crétinisme certain – lire le livre de Michel Desmurget : « La fabrique du crétin digital », prix femina 2020) sont encore à la hauteur…càd disponibles pour critiquer l'écrivain, l'amener à se dépasser, ou s'ils sont juste là pour encenser, et passer à la caisse. le pire ? Les éditions TOR (USA) qui se sont fait tourner en ridicule par l'écrivain John Scalzi…(j'y reviendrai – je n'ai pas encore trouvé assez d'énergie pour faire cette critique).
P.71 : une incohérence : Nico meurt de fin mais on voit que la maison de sa mère à la campagne est à moins d'une journée de route de la ville. Pourquoi ne pas retourner chez sa mère pour se refaire une santé ? Illogique quand on meurt de faim et qu'on est est aux dernières extrémités…

Les points positifs :
L'action démarre immédiatement dès les premières pages.
L'invention des « sceaux » et de la vendetta est originale.
Dans le second quart du récit : les dirigeables, la formation des apprentis, plus de détails et explication sur les sceaux, …
A la moitié : un brin d'amour ( 😊), une amitié qui s'installe, une rivalité peu ordinaire, la 1ère mission (impossible).
Puis tout s'enchaîne…il reste quelques incohérences dans le récit mais la plupart des auteurs en présentent. J'en repère dans chaque livre…(sauf les livres d'exception cotés 5/5).
Quand elles ne sont pas trop nombreuses et qu'elles de desservent pas trop le récit, cela me gêne moins.

Encore quelques éléments relevant : des tournures de phrases sympas et des pointes d'humour et de second degré émaillent le récit régulièrement qui amènent quelques sourires (ex. : le choix du nom des dieux : le Grand Bouffon, Mann,…).
Le suspense est maintenu jusqu'à la fin.

Les « méchants » sont vraiment immondes…mais ne sont que le reflet de la lie de certains dirigeants notre société.
Quelques introductions à l'importance de la conscience, de la méditation,…

La conclusion.
Une première oeuvre correcte d'un jeune auteur qui mérite d'être encouragé d'autant qu'il n'aurait apparemment pas connu une vie de tout repos.

De la cohérence, de l'action, du coeur, de l'humour, de l'amitié, de belles tournures de phrases…bref un roman qui fait partie de la littérature fantasy « européenne » et non un roman « de gare » 😉…

Espérons que la bonne impression se confirme et qu'il y aura moins de creux par la suite (4,5 / 5 pour l'encouragement).


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Après mon inscription sur ce site, voici ma première critique et elle ne va pas être élogieuse.
Donc, après avoir lu le prologue de ce livre j'avais la certitude d'avoir une belle histoire entre les mains. C'était rapide, vif, mettant en place un héros comme on les aimes. Mais ensuite ce n'est que déconvenue et frustration.
Ainsi, nous suivons un héros vieux et malade dans ses aventures un peu douteuses, héro qui doit prendre un jeune homme comme apprenti. Apprenti qui se révèle être plus un boulet qu'autre chose jusqu'à sa fin funeste dans un dernier et unique éclat d'héroïsme.
Cela aurait put être acceptable si l'auteur n'avait pas chargé son histoire de longueur inutile cassant le rythme d'une action déjà léthargique. Ne peut être Gemmel qui veut.
Seul chose positive c'est l'univers que Col c'est construit, bien que celui ci ressemble beaucoup à l'empire romain mais à l'envers. Suffit de voir sa carte qui ressemble énormément au bassin méditerranéen.
Ce premier tome n'apporte aucune note positive, rien que la cruauté de l'être humain avec les forts très fort d'un coté et les faibles très faible de l'autre coté. Ne vous attendez pas à des envolés épiques, il n'y en pas. En fait les héros sont sans surprise comme nous, rien de plus. Je me suis même surpris à plus m'accrocher aux personnages secondaires qu'au Farlander, héro insipide et fade.
Si Col est considéré comme le pilier de la nouvelle fantasy, cette nouvelle fantasy ne va pas tarder à s'écrouler.
On m'a offert les deux autres tomes, donc je vais les lire afin de terminer cette histoire, en espérant que le style de Col évolue un peu. Mais j'en doute.
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Après un grand nombre de jours de confinement que je n'arrive plus moi-même à compter, j'ai enfin pu, cette semaine, me remettre à lire et enfin terminer Farlander, tome 1: le coeur du monde.

C'est une lecture que j'ai apprécié, même si j'ai eu un peu de mal à m'y plonger au début. On y suit différentes histoires qui tournent toutes autour de l'expansion des Manniens, des fanatiques d'un culte qui laisse libre cours à leurs penchants les plus extrêmes.

Trois histoires sont liées : celle des prêtres de Man, et notamment celle de Kirkus, le fil de la Matriarche Mannienne Sasheen, voué à prendre sa place ; celle d'un soldat de la cité de Bar-Khos, assiégée par les Manniens et dernier rempart avant leur conquête du reste du monde ; et enfin, celle de Nico, un jeune homme de cette même citée qui est choisi par le farlander, Ash, pour lui succéder. C'est sur Nico que nous passons le plus de temps. Au final, j'imagine qu'Ash est le personnage principal, mais tout au long de l'histoire il ne m'est pas apparu ainsi.

Quand j'imagine de nouvelles histoires, je m'amuse à imaginer certaines d'entres elles si on faisait parler les personnages secondaires à la place, ceux qui n'ont pas une vie vraiment trépidante ou d'aptitudes spéciales et qui sont toujours dans l'ombre du héros. Aujourd'hui, en fermant ce roman, j'ai compris à quoi pouvait ressembler ce genre d'histoire. Et je ne suis pas certaine d'être convaincue… Nico est un héros qui subit très souvent les choix des autres, il arrive la plupart du temps à s'y retrouver mais quand le choix s'offre réellement à lui, il se dérobe. La fin vous dira s'il a eu raison ou pas.

Attention, au final j'ai apprécié ma lecture, c'est simplement un choix de la part de l'auteur. du coup, je n'imagine pas du tout de suite possible. Mais je verrais si je décide de lire le tome suivant.

Concernant les personnages en général, je dois avouer une nouvelle déception : par rapport au rôle des femmes dans l'histoire… fille de, femme de, prostituée ou grosse tarée… on ne peut pas dire qu'elles soient vraiment présentes ni qu'elles ressentent beaucoup d'autres choses que de la soumission, ou le rôle de devoir servir un homme d'une manière ou d'une autre. J'ai réfléchi au pourquoi et n'ai pas vraiment trouver d'explication qui me plaisait à part peut-être l'époque dans laquelle se situe l'histoire (même si l'univers fantasy qui se déroule dans un tout autre monde que le nôtre aurait pu justement casser les codes de la femme juste bonne à enfanter). Quant à la rapide explication du roman qui dit que les femmes se désintéressaient de la profession de Roshun… admettons. Mais bon…

Si je mets de côté ce point, j'avoue avoir apprécié Nico et Aléas. Mais peu d'autres personnages. Par contre, chacun est plutôt bien pensé et l'auteur nous éclaire petit à petit sur les tourments et passés de ses personnages. Et au final, on excuse pas, mais on comprend petit à petit ce qui amène chacun d'entre eux là où il en est.

J'ai trouvé l'histoire bien travaillée, que ce soit dans la création de l'univers et sa géographie, ses différents cultes ou encore la façon dont l'auteur a de nous montrer tout ça. L'intrigue m'a happée et je me suis laissée aller aux suppositions. Par contre, il faut laisser le temps de la mise en place et j'ai été perdue un moment… mais une fois les différentes histoires bien identifiées, plus aucun souci !

Ce livre est un premier tome, mais je trouve qu'il répond bien à la majeure partie des questions qui se sont posées. Bien sûr, on nous emmène vers un second tome, mais j'avoue que je ne suis pas certaine de l'acheter. Comme je vous le disais, j'ai le sentiment d'avoir passé la majeur partie de la lecture (de 600 pages quand même !) avec un personnage secondaire que j'ai apprécié… mais… (stop, pas de spoil!) pour une fin à laquelle je ne vois pas énormément de suite possible.

Pour conclure je dirais que ce roman plaira peut-être plus aux hommes – je déteste avoir ce discours mais j'ai eu du mal avec l'absence quasi-totale de personnage féminin fort et droit dans ses bottes du coup je me dis que je ne serais peut-être pas la seule – fans de fantasy plutôt médiéval. La plume est agréable et les intrigues plutôt saisissantes. On a envie jusqu'au bout de connaître le fin mot de l'histoire et de voir tout ça se démêler.

Maintenant, j'avoue avoir besoin d'une lecture plus légère, mon prochain article portera donc sur un livre totalement différent !
Lien : https://leshistoiresdesolene..
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De la bonne héroic-fantasy, solide , un monde cohérent ,des personnages bien fouillés .Ce n'est pas aussi complexe que « GOT » ,ni aussi réussi que « La compagnie noire » . La magie n'intervient quasiment pas .L'originalité réside dans le héros qui n'est pas vraiment celui auquel on s'attend …Mais je ne veux pas « spoiler » …. Il convient de signaler cependant qu'il ne s'agit que du premier tome d'une trilogie ce qui explique sans doute la lenteur du démarrage .
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Un tome au résumé prometteur, mais malgré quelques scènes d'actions, il y a beaucoup de longueur et quelques déceptions notamment avec certains personnages....
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Géniale!
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"Ne juge pas un homme au chemin qu'il choisit..." LE COUP DE COEUR BRAGELONNE DE 2011 !!! le Coeur du monde est en guerre. La Sainte Matriarche Sachine gouverne d'une main de fer. Ash appartient à un groupe d'assassins d'élite, les R?shuns. Contraint de prendre un apprenti, il choisit Niko, un jeune habitant d'une cite assiégée. Lorsque le fils de la Sainte Matriarche assassine une femme sous la protection des R.shuns, la secte n'a d'autre choix que de se mettre en chasse pour réclamer sa vie en retour. Ash et son apprenti partent donc accomplir la mission des R?shuns. Un mot de l'éditeur : Chers amis, Farlander, c'est plus qu'un coup de coeur, c'est un coup de foudre. Un premier roman de Fantasy héroïque absolument formidable, dans la droite ligne de David Gemmell, Scott Lynch et Brent Weeks. C'est un roman prodigieusement efficace, aux scènes d'action suffocantes et aux retournements de situation qui vous laisseront ébahis, les yeux écarquillés par la surprise. Farlander, c'est aussi un superbe récit initiatique, celui de la relation entre un vieil homme et un gamin rebelle, l'enseignement de la vraie vie, de ses combats et de ses valeurs. Ash est un héros « à la Gemmell » : fort et charismatique, mais aussi émouvant, avec ses faiblesses et ses failles, et qu'on a envie d'aimer tout de suite. Farlander est enfin un roman d'une puissance émotionnelle rare dont on ne sort pas indemne. Je l'ai découvert il y a plus d'un an et il ne m'a jamais quitté depuis. C'est ce que j'ai lu de plus fort dans le genre depuis Waylander. Vous me direz ? Stéphane Marsan
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J'avais de très bon espoir pour ce livre en l'empruntant et j'ai même failli l'acheter et heureusement que je ne l'ai pas fait.
En effet, je n'ai pas aimé ce livre sans l'avoir détesté mais je n'ai pas accroché aux personnages qui sont pour moi des anti héros et dont on ne sait pas grand chose.
Après je ne ne sais pas si c'est dû au style de l'auteur qui est assez spéciale pour ma part parce qu'on énormément de passage inutile sur le sexe ou d'allusion tout au long du roman qui m'a vraiment énervé.
En plus, c'est trop violent pour moi entre le sexe à profusion bien les scènes en elle même ne soit pas très explicite elle m'ont quand même choqué et les scènes de religion où on a de la torture et tous ce qui s'en suit j'avoue j'étais dégouté.
Aussi, je ne vois pas vraiment en quoi consiste le fil
conducteur de l'histoire car il ne sait pas passé grand chose dans ce tome.
Tout ce qu'on a c'est des cultes religieux et des assassins qui se détestent sans qu'il y est vraiment d'action.
Ce livre est une vrai déception pour moi bien que je ne sois pas au point de le détester et j'attends de voir le second tome pour mon avis plus poussé sur cette trilogie.
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L'ordre des Rôshun s'avère d'emblée séduisant, avec ses guerriers au service de la vengeance de ceux qui ont été tués alors qu'ils s'étaient mis sous leur protection. Mais cela ne serait pas suffisant si les personnages n'étaient pas traités avec une grande profondeur, et ce roman y parvient avec habileté. Les caractères des personnages paraissent authentiques, on connaît leur passé comme leurs aspirations, et chacun a sa personnalité propre et marquée. Il y a beaucoup d'authenticité chez ces personnages, de sorte que l'on y croit, on s'y attache et on s'y identifie.
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