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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Impératrice de Chine est paru en 1956. Voilà plus de 40 ans que Pearl Buck est rentrée aux Etats-Unis . Récompensée par le Prix Nobel en 1938, elle se penche ici sur le destin exceptionnel d'une femme Yehonala entrée dans la Ville interdite comme simple concubine qui,à force d'intelligence, de volonté et de sacrifices mis au service d'une ambition démesurée, devient Impératrice douairière à la mort de l'Empereur et arrive à conserver le pouvoir jusqu'à sa mort en 1908 . Tous les moyens lui seront bons pour conserver le pouvoir et "régner" en autocrate.
Le portrait dressé par Pearl Buck nous montre une femme capable du meilleur comme du pire au début pour assoir de façon pérenne son fils sur le trône ensuite pour ne pas perdre son pouvoir . Cette lecture instructive basée sur des faits historiques tangibles et non soumis à caution est cependant assez ennuyeuse. Fidèle à ses habitudes narratives, Pearl Buck nous noie sous les détails , lieux, intérieurs, rituels, cérémonies en tous genres. c'est souvent fastidieux et répétitif.
J'ai été une lectrice assidue de Pearl Buck dans mes jeunes années, j'y trouvais dépaysement et nouveauté et à chaque lecture beaucoup de plaisir. Les années ont passé et mon ressenti est très mitigé. Mais je ne renie pas mes premières amours...
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Pearl Buck nous fait entrer dans le monde secret et fermé de la Cité Interdite. On est spectateur de la vie quotidienne dans ces palais et notamment dans le monde des concubines dont fait partie cette jeune femme ambitieuse, qui rêve d'occuper une situation élevée.
Elle va arriver à ses fins à force de manipulation et de manigance et se révéler une Impératrice cruelle et sans limite, aussi bien dans sa vie privée que dans la vie politique. Car on est également au coeur des intrigues politiques qui sont nombreuses à cette époque, le royaume faisant face à la fois à des troubles intérieurs et à des tentatives de colonisation.
J'ai trouvé passionnant d'avoir accès à la vie privée, culturelle, les secrets de cour, les petites mesquineries, les luttes de pouvoir, enfin tout ce qui se trame derrière les murs de cette Cité Interdite.
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Pearl Buck nous retrace la vie de l'adolescente Yehonala née dans une humble famille, choisie comme concubine par l'empereur de Chine, devenue l'impératrice Tseu-hi lorsqu'elle donne naissance à l'héritier du trône puis Cixi l'impératrice douairière. C'est l'histoire d'une jeune femme avide de culture, à la recherche de multiples connaissances livresques et picturales. Yehonala amoureuse de son cousin et qui devait l'épouser fait abstraction de ses sentiments au profit de ses ambitions. Tseu-hi est une femme imbue d'elle-même, caractérielle, cruelle même. A son seul bénéfice, je dirais qu'elle a tout fait pour maintenir une paix très précaire en louvoyant pendant des années. Mais lorsqu'elle devient Cixi l'impératrice douairière tout est démesure chez elle : folie des grandeurs, dépenses extravagantes, égoïsme incontrôlable, luttes de pouvoir, cruautés, peu soucieuse de ses sujets qu'elle accablait d'impôts pour satisfaire ses besoins inconsidérés. Pendant presque tout son règne elle a maintenu un traditionalisme obstiné avec refus de toutes avancées du progrès puis sur la fin de sa vie elle changea totalement sa façon de penser et ouvrit son pays aux idées nouvelles et envoya même de jeunes chinois méritants se former à l'étranger. Pour moi elle restera dans mon souvenir comme une femme impitoyable, aux actions très controversées et d'un individualisme forcené.
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Un livre tout à fait étonnant ! D'une beauté sans égale, riche en faits historiques.

Une histoire épique, une romance impossible. Qui mérite concentration.

A chaque page, de nouveaux conflits, de nouveaux complots : incertitudes, manipulation, amour-haine…

De quoi se régaler : des rebondissements à ne plus savoir où donner la tête.

Mais à certains moments, cela cause problème : trop d'explications en même temps, on commence à en perdre le fil. Paragraphes trop longs, trop détaillés : beaucoup de descriptions, pas assez d'action. Il m'arrivait même, à certain passages, de sauter des lignes : l'histoire en devenait presque ennuyante et sans intérêt.

Heureusement que le roman n'était pas 100% historique, car sinon l'histoire serait vite devenue lassante, écrasante. La romance a su équilibrer le tout : les personnages avaient des sentiments presque « humains », et n'étaient pas complétement parfaits.

Prenons le cas de notre chère impératrice, Tseu-hi, belle manipulatrice au visage trompeur : un être impitoyable doté d'une grande beauté, d'une incontestable intelligence, qui a su manipuler avec brio ses proches et son entourage. Tous ces efforts pour quoi ?

Pour sa propre vanité, son envie maladive de devenir impératrice et son besoin constant de régner sur l'empire chinois.

L'auteure a su décrire avec merveille les paysages, elle m'a fait voyager dans ses écrits. de belles descriptions, un cadre idyllique, des palais grandioses, une impératrice adulée et invulnérable aux yeux de tous : de quoi nous l'envier d'être célèbre et riche à notre tour.

Du côté de l'histoire en général : alternance entre la vie de Tseu-hi et les conflits dans la Chine. La vie d'une impératrice n'est pas si facile, finalement …

Conférences, voyages constamment obligés, traversées, complots, négociations, consultations, vie au palais, morts, guerre : on en devient vite stressé et tendu des démarches à prendre quotidiennement.

Car il y a une chose que j'ai retenu : l'impératrice n'a jamais été heureuse durant son règne dans l'empire chinois et dans sa vie au palais ( charges lourdes, vie de famille compliquée, jalousie… ). Elle portait en elle toute la tristesse du monde et n'a jamais pu s'en défaire.

*Alerte spoil* En fin de compte, elle n'a jamais pu épouser celui qu'elle aimait en secret : un amour impossible pour son rang.

Un autre point qui m'a déplu au niveau du roman : une histoire trop longue, qui m'a pris une semaine de lecture.

Mais dans l'ensemble, une agréable lecture qui m'a fait voyager durant l'incroyable règne de cette impératrice de Chine : « Tseu-hi » (ou « Cixi »)
Lien : https://red2read.wordpress.c..
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La dernière impératrice de Chine était toute jeune quand elle a été invitée a se présenter avec une soixantaine d'autres jeunes filles devant l'empereur, qui cherchait de nouvelles concubines.
Elle fut choisie , surveillée de prés par les eunuques , isolée , sans amis …contrainte a tout un tas d'intrigues et d'aventures , pour finalement devenir Impératrice douairière ,s'ensuit une lutte acharné pour le pouvoir : ne reculant devant rien ; Elle en sort toujours victorieuse..
Ce roman a été inspiré de la biographie de Tzu-Hsi, impératrice mandchoue qui régna sur le dernier Empire de Chine, jusqu'en 1908, date de sa mort. …( le contexte historique ou évolua cette impératrice Hors norme : fin de la dynastie mandchou, guerres , révolte des boxers … )-Au début du récit l'auteur nous embarque dans l'intimité de cette femme d'exception , aussi belle que rusée et aussi courageuse que cruelle , femme très ambitieuse et douée d'une immense volonté ; oeuvrant pour un empire qu'elle voulait tout puissant …; puis Pearl Buck nous détache de l'héroïne pour nous ouvrir au monde extérieur ; de par les invasions étrangères qui menacent le pays, les rebelles chinois, les relations conflictuelles entre les ministres de l'impératrice … elle nous livre un tas de détails sur la vie dans la cité interdite que Tzu Hsi gouverna d'une main de fer , sur les fastes de la cour impériale et sur les problèmes politiques auxquels se sont trouvés confrontés les empereurs .
Ecrit dans un style très simple, une histoire passionnante et facile à lire.
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Impératrice de Chine c'est l'histoire d'une jeune fille du peuple qui devient concubine de l'empereur, puis impératrice, comme le titre l'indique. Elle doit donc faire face à l'adversité, que ce soit au sein de la cour, mais aussi du pays, alors envahi par les occidentaux. le règne des mandchous est alors en danger.
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C'était dans l'ensemble une bonne lecture, mais qui m'a ennuyée sur la fin malheureusement. D'abord j'ai eu énormément de mal avec le personnage de l'impératrice, que j'ai trouvé bien évidemment autoritaire, mais aussi cruelle et égoïste. J'ai trouvé qu'il y avait un gouffre entre le personnage du départ, issu d'une famille humble, et le tyran qui a suivi. Je ne me suis donc pas attachée à elle.
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J'ai tout de même énormément apprécié les aspects historiques, je ne savais que très peu de choses sur la Chine à cette période et c'est une lecture à la fois enrichissante et dépaysante. On n'a pas le temps de s'y ennuyer, les événements s'enchaînent et c'est aussi ce qui m'a plu. La fin a peut-être été un peu plus longue, je me suis moins sentie emballée par le récit que je trouvais traîner.
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D'abord simple concubine de l'empereur, Yehonala ne recule devant rien pour s'élever jusqu'au titre suprême d'Impératrice de Chine. Tantôt stratège et impitoyable, tantôt passive et clémente, elle doit aussi bien faire face à la politique interne de la Cité Interdite, et à ceux qui ne voient pas d'un bon oeil cette femme parvenue au pouvoir, qu'à l'Occident, désireux de s'approprier la Chine et d'y propager sa propre culture.

En apercevant ce roman sur un rayonnage de livres d'occasion, j'ai songé que c'était là une opportunité pour moi de me pencher un peu sur l'Histoire de l'Asie, dont je ne suis pas très familière. Je n'avais par conséquent jamais entendu parler de l'impératrice Cixi avant d'ouvrir cet ouvrage, et…

Eh bien, on ne va pas se mentir, je n'ai pas spécialement envie de la connaître davantage. Je m'attendais à un personnage ambigu, à la moralité discutable, et en même temps capable de grandes choses, comme Cléopâtre, Napoléon ou encore Cesare Borgia, mais ce n'est pas ce qui ressort de ces pages.

Je l'ai trouvée tout simplement détestable. Elle est dépeinte comme intelligente, et d'aucuns l'estiment bonne dirigeante, à tout du moins meilleure que les faibles empereurs dont elle a usurpé l'autorité, mais il m'est apparu que les seuls plans qu'elle mûrissait et appliquait consciencieusement étaient ceux qui lui permettaient de s'emparer / conserver le pouvoir. Quant à en disposer correctement, c'est une autre histoire…

Elle a bien quelques réussites, mais au regard de ses échecs, aussi, si ce n'est plus nombreux, il est clair que ses victoires relèvent d'un sort favorable (ou du prince Kung) plutôt que d'une réflexion poussée et implacable de sa part. À se demander comment, jusqu'au bout, elle a pu avoir des partisans…

Du fait de ma méconnaissance historique, je ne saurais dire à quel point ce récit est fidèle ou non. En tout cas, c'est une Cixi versatile, égoïste, cruelle, haïssable et capricieuse que nous livre Pearl Buck, parmi force détails et descriptions, dont j'ai plus d'une fois frôlé l'indigestion. J'aurais aimé plus de précisions géopolitiques, au lieu de l'évocation minutieuses des bibelots, tenues, bijoux et autres tapisseries.

Je ne regrette pas vraiment d'avoir lu ce roman, car j'en ressors tout de même avec quelques connaissances supplémentaires sur l'Orient du XIXème siècle, mais j'en retire surtout une profonde antipathie à l'égard de celle qui en est au coeur.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Dans ce roman, nous découvrons Yehonala, jeune fille pauvre qui va être choisie pour devenir l'une des concubines de l'Empereur.
Cette jeune femme, à force de ruse et d'une réelle beauté va connaître une ascension fulgurante, pour obtenir la place suprême au pouvoir. J'ai apprécié ce livre, dans lequel Pearl Buck nous fait découvrir les traditions de la Chine Impériale et leurs coutumes, ce pays très conservateur. Tseu-hi est d'ailleurs très conservatrice, elle gouvernera son pays d'une main de fer, impitoyable et cruelle, personne n'est à l'abri de subir sa colère.
Le texte est très riche et très détaillé. Une très belle fresque de l'Histoire de la Chine peinte par l'auteure qui, nous le constatons bien, maîtrise parfaitement son sujet.
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Je l'ai trouvé un peu trop long...
Toutefois j'ai beaucoup apprécié d'en apprendre davantage sur les traditions et la façon de vivre dans la cité interdite.
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Plusieurs questions mais là plus importante : Yehonala, pourquoi ?
J'ai lu beaucoup de livres dans lesquelles la prota me mettait sur les nerfs mais je pense que notre impératrice remportes haut les mains la palme de la prota la plus bornée. Comportement qui lui a créé énormément de problèmes et qu'elle a compris assez tard pour moi. Je suis encore énervée contre elle pour son entêtement et ses prises de décisions stupides. Si vous ne supportez les personnages comme ça ne lisez pas.
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