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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une énième histoire de casse ? ça passe ou ça casse.
Pas de doute, Asphalt Jungle, ça casse des briques.
Pas du genre croquignolesque et franchouillard
comme Les Montagnards sont là ! de Siniac...
Du Old School beaucoup moins débraillé, costard cintré et bas résille.
La classe amerloque tout en retenue, en sueur et gueule d'atmosphère...
pépères, pépètes et grosses pépites en vue,
que l'on voit adapté une nuit ou l'autre sur grand écran en noir et blanc.
Justement John Huston en a fait une adaptation en 1950
qui a cartonné en révélant la belle Maryline.
Le réalisateur pas encore gâteux était gâté par les prestations
et le scénario original qui est en béton...armé.
En salle, le plein de spectateurs...
Beaucoup moins de lecteurs de William R. Burnett,
un tort parce qu'une fois le nez plongé dans le roman noir
on suit sans temps morts dans la jungle urbaine
à l'odeur alléché par le magot convoité,
un cerveau en chef , un bookmaker flagada,
un fourge fourbe, un dur à cuire à point,
des femmes plus ou moins fatales
et un bossu qui pourrait porter chance.
Un casting inoubliable.
Asphalt Jungle, le top c(l)asse !
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Quand la ville dort, avant d'être un remarquable roman policier au suspense insoutenable, marque les esprits, surtout par sa description minutieuse des personnages et de leurs psychologies. Si le fond de l'histoire est un hold-up relativement assez classique, l'intérêt provient en particulier de l'ambiance extrêmement noire, le décor urbain oppressant croisé à la nuit angoissante donne tout son relief à cette atmosphère glauque et étouffante. Dans un second temps, c'est la tension palpable et montante de façon crescendo entre les principaux protagonistes du gang, qui offre une adrénaline au lecteur, faisant de ce dernier le spectateur privilégié des premières failles et trahisons au sein de la bande de braqueurs. On notera avec un sens de l'observation précis, les caractères et les motivations bien différents de chaque truand, créant une désagrégation inévitable de la belle entente du départ. Mais au-delà des événements tragiques qui s'enchaînent, on voit apparaître de la part de certains malfrats, des rêves de vie meilleure, sorte de chemin rédempteur où l'amour, la famille, l'enfance refait surface, quand pour d'autres, leurs vices les perdront inévitablement.
Ce superbe roman sera adapté au cinéma en 1950 sous le même titre.
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William R Burnett a une écriture cinématographique. Il d'ailleurs étonnant de constater à quel point le film de John Huston "The asphalt jungle" colle au roman. L'auteur sera aussi scénariste pour Hollywood. Les chapitres courts sont autant de scènes d'un scénario précis, huilé, et pourtant tout s'emboîte d'une façon naturelle. La narration efficace s'allie à des belles descriptions nocturnes, proche du style européen. Les portraits des personnages sont justes, parfaitement croqués en quelques phrases. Leurs tourments sont profondément humains. Un bijou noir de roman.
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En un mot, ce polar est un modèle. C'est un modèle de roman noir, quand le destin cruel court après les personnages et que nous, lecteurs complices, nous feignons d'espérer qu'ils ne seront pas rattrapé. C'est un modèle de roman de braquage, d'une si parfaite rigueur que le scénario du film de John Huston était déjà là, sur le papier. Burnett est aujourd'hui un peu oublié, négligé quand Hammett, Chandler, Thomson, Goodis ou McCain sont célébrés (sans parler des clones nordiques qui pondent du serial killer à la chaîne). Peut-être l'est-il à cause de sa proximité avec le cinéma pour lequel il a beaucoup écrit et pour lequel il a presque toujours été adapté. Parfois c'est même difficile de démêler le roman du scénario. Lequel vient en premier ? (High Sierra par exemple) Cependant c'est un romancier majeur, le meilleur porte-étendard du roman noir en tant que genre.
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Comme le disait Burnett au début du XXème siècle "Aux Etats-Unis, il y a un snobisme littéraire, un roman de gangster n'est pas considéré comme de la littérature".
Et il est d'ailleurs celui qui a révolutionné ce genre littéraire en étant l'un des premiers écrivains a se positionné du point de vu du gangster.

"Quand la ville dort" paru en France en 1951 est l'un de ses grand succès et a été adapté au cinéma par John Huston.
Ce roman n'est plus focalisé sur un personnage principal comme ses précédents romans mais sur un groupe de personnage mettant en place un cambriolage.
Ce qui me plait chez Burnett c'est le réalisme de ses romans: corruption, violence, misère sociale...
Et Burnett ne prend jamais parti prit pour ses personnages, il dépeint simplement la réalité.

J'ai particulièrement beaucoup apprécié le personnage de Dix. Considéré comme un tueur au regard mauvais mais qui s'avère au final être un homme sensible qui ne souhaite qu'une chose, retourner auprès de sa famille.
La galerie de personnage proposé par Burnett est extrêmement intéressante, du pauvre pecnaud de campagne jusqu'au riche avocat et qui se retrouvent dans la même galère. Et qui sont au final pas si différend que ça.

Le scénario est bien ciselé avec des chapitres assez court. Un roman de gangster avec pratiquement pas la moindre fusillade mais comme disait Burnett lui même, il n'est pas un adepte des "mystery" et se rapproche plus de la littérature européene qu'il affectionnait particulièrement notamment le grand Simenon.



Quand la ville dort est un roman efficace qui s'appuie énormement sur les sentiments des personnages et comment ils ont pu en arrivé à ce point de non retour. Je recommande vivement ce roman tout comme la bibliographie entière de Burnett qui est un romancier trop oublié à mon goût et pourtant l'un des piliers du roman noir American.
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