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sur 659 notes
Odelle, originaire des Caraïbes, s'est installée à Londres. On est en 1967. D'abord vendeuse de chaussures malgré ses diplômes, elle a la chance de trouver un poste de dactylo dans une galerie d'art. Quick, la responsable, voit en elle le talent et la pousse à écrire. Une sorte d'amitié se noue entre elles. Pourtant, Quick cache un secret, Odelle en est persuadée.
En même temps, Odelle rencontre Lawrie qui vient d'hériter de sa mère un tableau d'un anonyme. On ne tarde pas à reconnaître l'oeuvre de Robles, peintre espagnol des années 30. Quant à Quick, son comportement change après avoir vu le tableau. Odelle se met alors en quête de découvrir la vérité, le lien entre ce tableau et Quick. Et le secret, on le découvre petit à petit. L'auteur inclut des chapitres intermédiaires permettant de comprendre ce qu'il s'est réellement passé dans les années 30 en Espagne. La famille Schloss, famille étrangère aisée, a recueilli Teresa comme bonne. le père est marchand d'art et s'intéresse à la peinture de Robles, le frère de Teresa, révolutionnaire. Par contre, il ignore totalement que sa propre fille peint et que c'est elle qui a un réel talent.
Une histoire d'amour se trame derrière la peinture et l'auteur profite pour nous décrire quelques atrocités ayant eu lieu pendant la guerre d'Espagne. Assez rapidement, elle nous livre l'intrigue au sujet de Robles mais il reste beaucoup d'incertitudes jusque la fin du roman, ce qui permet de nous tenir en haleine. Magnifique roman et beaucoup d'émotions à la fin...
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De l'avant guerre aux années 60, Jessie Burton , grâce à un tableau retrouvé, dresse le portrait d'une famille, d'une époque, et évoque à travers cela le sombre destin de l'Espagne. La personnalité d'Odelle, une jeune femme venue de Trinidad, crée l'originalité du récit. Par elle nous entrons dans l'histoire de l'Andalousie, et l'intrigue amoureuse et familiale qu'elle va révéler fait la force de ce roman exceptionnel!
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Ce livre est l'histoire d'un tableau qui est né en Espagne et a terminé son histoire à Londres. Deux époques se succèdent et plusieurs héroïnes s'y côtoient. La première période se passe en 1967 à Londres où Odelle et Cynthia, deux jeunes femmes venant de Trinidad ont trouvé un travail dans un magasin de chaussures. L'autre période plus ancienne se passe en 1936 en Andalousie où Harold, Sarah et Olive Schloss vivent dans une finca avec Teresa et Isaac leurs domestiques. Au départ, ces deux histoires non strictement rien à voir, le seul lien c'est le tableau. Un très beau roman, bien écrit et bien documenté notamment sur le marché de l'art à Londres et la guerre d'Espagne. Une petite pépite à lire !!!
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Au début de l'histoire j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire mais petit à petit je me suis accrochée et j'ai beaucoup aimé ce livre qui se passe au début de la guerre d'Espagne ou beaucoup de gens ont réglé leurs comptes sans être inquiété.
Un couple et leur fille loue une maison dans un petit village au dessus de Malaga. La femme Sarah a de l'argent et soutient la galerie de son mari à Paris. le mari Harold Schloss est un juif autrichien, toujours à la recherche de tableaux à vendre. Et leur fille Olive qui va peindre des tableaux mais sous le nom de leur voisin Isaac Robles et voilà tous les éléments sont en place sauf Thérésa la soeur d'Isaac qui va leur servir de bonne mais aussi ce sera la personne qui voit tout et ne dit rien à partir de laquelle arrive les drames. Ce que je peux vous dire c'est que il ne faut plus que il arrive des choses pareilles. Guerre, assassinat et rêglements de compte.
Faisons tous un petit sourire au voisin, à l'étranger et oublions ce qui nous dérange...un peu !!!
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Je ne raffole pas toujours des romans où il est question de peinture mais... celui-ci est une belle surprise.
1967 à Londres et 1936 en Espagne près de Malaga, l'histoire passe de l'un à l'autre et bien sûr les histoires se croisent et 1936 a de grosses répercussions en 1967.
Parfois je préférais les passages en Espagne et parfois ce qui se passait à Londres, cela dépendait de ce que l'auteur me faisait découvrir de l'histoire et puis petit à petit j'ai vraiment tout aimé.
Les indices apparaissent progressivement, certaines de mes suppositions étaient bonnes et d'autres pas du tout.
Ce roman est dans son ensemble plutôt palpitant, intéressant et mystérieux.
Maintenant il va falloir que je lise Miniaturiste le premier roman de cet auteur qui, parait-il, est vraiment très bien également.
Lien : https://pagesdelecturedesand..
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[lu en VO, édition UK Picador]

C'est un curieux hasard qui a placé The Muse entre mes mains : lors de sa dernière visite, la mère de mon conjoint le lui a remis ; libre à lui d'en faire ce que bon lui semblait, comme s'en débarrasser dans une boîte à livres, par exemple. Halte-là, malheureux ! Aucun livre ne quittera cet appart sans avoir été lu d'abord ! Et ce, même si la « blanche » n'est toujours pas ma came, soyons fous : sortir de sa zone de confort offre parfois de bonnes surprises.

Il faut reconnaître que la plume de Jessie Burton possède un charme certain. L'autrice prend son temps, n'hésite pas à poser des paysages, à digresser un peu mais sans jamais s'éloigner trop longtemps du fil de son histoire. Il faut dire que le rythme de celle-ci est assez lent et, qu'à côté de ça, on en devine presque immédiatement le fin mot.

La faute en incombe au caractère des personnages, tellement marqué que l'on met tout de suite le doigt sur ce qu'ils auraient à cacher. Embêtant, quand le livre entier fait semblant de maintenir le suspense et que la narration repose entièrement là-dessus. Ceci dit, il reste intéressant de découvrir, petit à petit, le pourquoi du comment.

Car ce ne sont pas les protagonistes qui nous donneront envie de poursuivre la lecture tant la plupart de ceux-ci sont détestables.
La narratrice principale de l'histoire, Odelle, tire nettement son épingle du jeu. Il faut dire que son entêtement dans sa quête de réponses la rend attachante. Et puis, elle est la seule à ne pas penser qu'à sa pomme. Lawrie et son tableau, Reede et son expo, Quick et tout ce quelle ne dit pas derrière le peu qu'elle dit : un vrai panier de crabes.
C'est encore pire en 1936 : entre Olive, la jeune peintre immature à qui la reconnaissance monte à la tête ; Harold, le père infidèle plus absent qu'autre chose ; Sarah, la mère dépressive, créature éthérée, défoncée aux médocs mais prompte à poser ses griffes sur le mec choisi par sa fille ; Isaac, le mec en question, à peu près aussi réactif qu'un caillou à ce qui l'entoure ; et Theresa, la soeur cleptomane dont on ne sait pas vraiment si elle est honnête ou pas, on a droit à une belle brochette de personnages plus insupportables les uns que les autres, qui rendent les flash-backs encore plus longuets qu'ils ne le sont déjà.

Et vraiment, suivre des personnages totalement imbuvables pendant la moitié d'un livre de presque 450 pages, quand bien même cette moitié est entrecoupée par les découvertes d'Odelle trente ans plus tard, bah ça gâche un peu une histoire qui n'est pas inintéressante en elle-même, tant sur la forme avec l'histoire du tableau, que le fond, à savoir la création artistique. Qu'il s'agisse de la peinture avec Olive ou de l'écriture avec Odelle, Jessie Burton aborde le rapport de l'artiste avec le processus créatif, son oeuvre, sa création et le regard des autres. Certains passages m'ont vraiment bien parlé. Et heureusement qu'il y a ça, puisque le reste donne quand même vachement un sentiment de « tout ça pour ça » à la fin.

En tout franchise, ça se lit. Sans surprise, sans véritable ennui, mais sans emballement non plus...
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Londres 1967.
Espagne 1936.
Ce livre m'a mise mal à l'aise tout au long de sa lecture.
Peut-être l'auteur a-t-elle voulu qu'il en soit ainsi ou peut-être cela ne vient-il que de moi.
Les personnages étaient très ambivalents.
Je sentais poindre le malheur, la tristesse, j'étais inquiète.
Les seuls moments heureux de cette lecture ( heureusement, il y en a eu ) étaient lorsque l'artiste laissait parler son inspiration. Là, c'était merveilleux : le processus de création, impossible à décrire...
Je suis contente d'en avoir terminé la lecture. Je n'ai jamais ressenti ça avec aucun livre...
Mais il était hors de question que j'abandonne.
C'est une très belle écriture et un bon suspens.
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J'avais beaucoup aimé "Miniaturiste", le premier roman de cet auteur et je dois avouer que celui-ci m'a bien plu également.
Jesse Burton parvient à écrire quelque chose de totalement différent ; nous ne sommes pas à la même époque ni dans le même pays et ce roman se partage entre deux époques : 1967 à Londres et 1936 en Espagne.
Le point commun entre ces deux histoires c'est un tableau intitulé "les femmes au lion", ce tableau a été peint dans les années 1930 et une galerie d'art va s'y intéresser dans les années 1960.
Un doute existe sur le peintre, qui est-il ? Pourquoi n'a t'il pas été plus connu par la suite ? Quelles sont les conditions dans lesquelles ce tableau a été peint ? C'est Odelle, une jeune dactylo venue des Caraîbes qui va se pencher sur ce mystère. Cette histoire lui servira de base pour un roman car elle veut être écrivain.
C'est une histoire très romanesque et l'auteur fait une grande place aux femmes, aux amitiés féminines et c'est une réflexion sur l'art également.
J'ai beaucoup aimé, laissez vous tenter !
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Après Miniaturiste, voici un nouveau Jessis Burton.
Je n'ai pas été aussi emballée que le premier, la guerre d'Espagne n'étant pas mon sujet de prédilection.
C'est très bien écrit, pas de longeurs, c'est fluide et les alternances entre les époques de narration amène un rythme agréable.
Je n'ai pourtant pas accroché avec les personnages, aucun n'a developpé une réelle empathie à mes yeux en dehors d'Odelle, évidemment. J'ai apprécié que J.Burton ne mette pas sa "couleur de peau" au coeur de l'intrigue. On le sait mais c'est tout, très naturel, à une époque où ça ne devait pas se vivre si facilement.
La vraie belle problèmatique du livre porte sur la place de la femme artiste, peintre en 30 ou ecrivaine en 60.
On aurait pu développer davantage la place del'identité ou de l'usurpation d'identité dans une oeuvre d'art.
Quel est notre regard ? Que voyons nous dans une oeuvre ? Que voulons nous y voir ?
Autant de questions qui laissent le reste du livre dans l'ombre.
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Il y a Olive en 1936 et il y a Odelle en 1967. La première arrive aux environs de Malaga avec ses parents dans une Espagne au bord de la guerre civile. Elle est acceptée dans une école d'art à Londres mais préfère taire son talent à ses parents. La seconde débarquée de Tobago travaille dans un magasin de chaussures depuis quelques années mais trouve un travail comme dactylo dans une galerie d'art. Elle se rêve écrivain et va être encouragée dans cette voie par Marjorie Quick. Olive est une peintre de génie mais ses tableaux vont être attribués à son amant espagnol Isaac Robles. Odelle est une poétesse émérite mais peu sure d'elle et de ses sentiments pour Lawrie qui possède un tableau d'OliveSchloss/Isaac Robles qu'il tient de sa mère et qu'il souhaite vendre…
Les deux histoires sont imbriquées et se répondent d'un chapitre à l'autre. Tout amateur de peinture et d'écriture se délectera de ce roman sensible où l'amour et la puissance créatrice de l'art sont thèmes centraux.
Lien : https://www.tumblr.com/blog/..
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