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3,82

sur 2025 notes
Le dernier Bussi est en fait une réédition remaniée d'un de ses premiers romans, publié et passé inaperçu il y a une dizaine d'années, bien avant l'emballement des ventes qui fait de Michel Bussi un des gros vendeurs français. Forcément, un petit côté coup commercial qui peut a priori déplaire.

Je n'ai pas fait la fine bouche ! C'était pile la pause récréative dont j'avais besoin après des lectures intenses et/ ou exigeantes ( Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu, le Sillon de Valérie Manteau entre autres ). J'ai retrouvé tout ce qui me plait bien chez l'auteur des Nymphéas noirs ou d'un Avion sans elle :

- on entre direct dans l'intrigue avec le jeune Colin, 16 ans, retenu prisonnier par 4 individus ( 3 hommes et une femme, dont l'identité ne sera connue qu'à la fin, of course ) qui le somment de se rappeler de quelque chose qui date de ses six ans ... . Puis on remonte dans le temps des 4 jours précédents. Classique et efficace.

- la narration est impeccable, fluide, évidente, dynamique, alternant les chapitres courts alternant deux narrations, chacun s'achevant sur un épisode à fort suspense. Les rebondissements sont chronométrés sans être téléphonés.

- du plaisir régressif avec un petit côté Club des Cinq très sympathique : une île huis-clos, des ados dégourdis qui mènent l'enquête, des secrets de famille, un héros orphelin, une machination, un trésor, des morts, des malfrats prêts à tout, une fin inattendue. Un chemin de vérité pour Colin qui se transforme en récit initiatique qui fera grandir Colin

Bref une lecture fort plaisante, délassante, sans prétention.
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Orphelin à l'age de 10 ans, Michel Bussi a grandi entouré de trois femmes, sa mère et ses deux soeurs, et a découvert le monde des garçons en lisant le Club des Cinq puis Les Six Compagnons.

Son livre Sang famille, est une nouvelle édition d'un de ses premiers romans, revue, augmentée et dotée d'une préface dans laquelle il se dévoile « Il n'y a pas loin de l'imaginaire au merveilleux. Aucun autre roman ne m'a permis de construire autant au-delà de ma réalité. Sans lui, les autres n'auraient pu exister ».

Cet ancrage dans sa propre destinée d'orphelin, dans les décors qui lui sont chers (la Normandie, les Iles Anglo Normandes), dans la géographie dont il est un universitaire reconnu, bâtit la réussite de ce roman qui est à mes yeux l'un de ses plus réussis et surtout le plus transparent sur sa personnalité, ses interrogations et ses valeurs, qui élèvent ce polar au rang d'une confession pudique, discrète et sincère de Michel Bussi.

C'est pourquoi j'ai pris une fois encore beaucoup de plaisir à relire ces pages qui font écho à ma propre mémoire et à celle de nombre de lecteurs et lectrices.

Ce roman initiatique n'a pas fini de résonner en moi et j'espère le retrouver ultérieurement.
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Aaah, les vacances! C'est tellement bon les vacances. Je ne vous apprends rien de nouveau, évidemment. Et une île… ? J'ai toujours rêvé de vivre sur une île. La sensation de microcosme. Un petit monde, limité en territoire et cerné d'eau. Oubliez les clichés « cocotiers-ciel-bleu-sable-blanc ». Je préfère le concept « sauvage-battue-par-le-vent-et-dévorée-par-les-vagues ». Maison à la grande baie vitrée, avec vue imprenable sur la mer verte comme une émeraude. Un livre, un bon fauteuil Voltaire, un plaid, un chocolat chaud, un chat…Ah ! et ma petite fille, sur le tapis, qui bouquine le dernier « Uma Aventura » (l'équivalent portugais du "Club des Cinq" )….et mon ronfleur de mari qui fait dodo sur le canapé, tout près de la cheminée au bon feu de bois…..L'image du bonheur simple et parfait. L'exemple de vraies vacances… Mais, réveillons-nous : tout ceci n'est qu'un rêve. Les vacances à trois sont terminées. Elles ont été formidables et caniculaires. Trop courtes, bien sûr. Un jour, je vous raconterai…(en supposant que ça puisse vous intéresser….). « Sang Famille » se déroule sur une île…et a été ma lecture d'AVANT les vacances….
Pour moi, les livres sont exactement ça : une île. Quels qu'ils soient, ils m'emportent dans un petit monde loin du mien. Je vogue sur un océan d'images et d'histoires. Mes îles sont souvent numériques, maintenant. Elles me font toujours rêver, même si parfois, j'avoue que ça vire au cauchemar, soit par la médiocrité du texte, soit par les situations contées. Je pars souvent sur des îles inconnues. Quelquefois, j'arrive sur des îles qu'il me semble avoir déjà visité…mais ça reste agréable. Un livre: un petit univers de mots, d'images, de phrases. Une île que j'aborde plus ou moins motivée, qui me surprendra ou pas. Mais toujours, une île. Un monde unique que je perçois à ma façon mais qui sera perçu différemment, selon l'endroit, le moment et surtout le lecteur. D'ailleurs, iI me tarde de refaire une lecture commune avec ma Princesse : lire le même livre, en même temps. Aborder la même île et partager. Comme quand on part en vacances et que l'on apprécie le même paysage. Comme quand nous avons lu « O Rapaz de Louredo ». Nous avons adoré…
« Sang Famille » de Mr. Bussi se prêterait certainement à ce genre de partage. Il semble que ce soit le premier Bussi. Réédité après quelques « raccords », de l'aveu même de l'auteur, je l'ai demandé sur Netgalley, aux Éditions des Presses de la Cité (je les en remercie d'ores et déjà) et bien m'en a pris. Ça n'est pas de la « haute volée ». C'est vrai qu'il y a des fautes de construction et des redondances dans quelques phrases. Mais je m'en fiche. Je serais bien incapable de mieux faire. C'est un roman avec des jeunes et des moins jeunes, une aventure qui plairait certainement à beaucoup, indépendamment de l'âge, même si pas forcément pour les mêmes raisons. Je suis sûre que ma petiote (pré-adolescente) tomberait amoureuse de Colin Rémy, le petit héros de service. Il a tout pour lui plaire : presque 16 ans, meurtri par la vie, seul au monde, fragile et fort à la fois, il va souffrir mais vaincre. Elle l'imaginerait en Shawn Mendes, son idole. Moi, la maman (vieille adolescente qui a oublié de grandir, autant physiquement que dans sa tête), je ferais plutôt du gringue à Simon Casanova (quel nom !!!), le jeune pseudo-flic que je vois bien en Raphaël Lenglet-Antoine Dumas (ben oui, la série « Candice Renoir » est un franc succès au Portugal !!). Ça permet de passer un bon moment (je parle du roman, hein….pas de Raphaël-Antoine….quoique….!!!). Mystère, amitiés, rebondissement, révélations, le lecteur mène l'enquête en même temps que les protagonistes. La petiote aurait surement des frissons, des angoisses juvéniles, des battements de coeur affolés... Moi, je me suis aéré le crâne après une journée au bureau. C'était comme m'assoir dans le fauteuil Voltaire (en fait, j'ai un canapé combiné chaise-longue), sans le chocolat chaud ni le plaid (avec 30 degrès à 11h00 du soir, j'ai jugé que c'était superflu… !) pour m'évader en attendant les vacances…Les vraies, que nous avons passées dans l'arrière-pays portugais, au bord de la piscine et au milieu des champs de Boticas (cherchez sur Google : c'est aussi petit qu'une île et c'est tellement joli !). Avec livres en papier (parce que le soleil ne permet pas de lire sur tablette) et des glaces à la fraise (parce que le chocolat chaud…..)!!!!!
Bonne rentrée !
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Voilà dix ans que Colin Remy est orphelin. L'oncle et la tante qui l'élèvent lui cachent pas mal de choses, notamment sur les circonstances de la disparition de ses parents.
A la veille de son seizième anniversaire, Colin fait un stage de voile avec d'autres ados à Mornesey, une île normande (fictive) au large de Granville. Il n'a pas choisi ce lieu par hasard : c'est là qu'il a passé son enfance avec ses parents. Il espère éclaircir quelques mystères.

En général, je me régale en lisant les thrillers de Bussi.
Pas là. Ou plutôt : je me suis lassée avant la moitié du récit, après quelques anecdotes historiques intéressantes.
L'intrigue ressemble trop à celle de 'Le temps est assassin'. On a en gros les mêmes sujets (ado en quête de vérité sur sa famille, mafieux), et quelques ressemblances avec Boileau-Narcejac...
Et surtout, on se croirait dans un roman d'aventures jeunesse avec des traques, des méchants, des jeux de piste, des niaiseries. Entre Fantômette et le Club des 5. Beaucoup moins élaboré, en tout cas, que Harry Potter, dont les enfants peuvent être friands dès huit-neuf ans...

L'auteur explique en préface que 'Sang famille' est un des premiers romans qu'il a écrit. Nous voilà rassurés.
Et qu'il l'a très peu remanié. Re-ouf.
A-t-il quand même dilué pour aboutir à près de 600 pages ?
Est-ce une commande de l'éditeur ?
Je ne sais pas si c'est un bon calcul de prendre les lecteurs pour des gogos de cette façon.

Bussi précise qu'il a « une grande tendresse pour la légèreté de ce roman ».
Moi, ça me fait de la peine, ce manque de respect de soi-même et de son public.
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J'ai toujours apprécié Michel Bussi pour la fluidité de sa narration.
Ses intrigues, parfois bien tordues juste comme j'aime, se dévorent avec intérêt et sans prise de tête.

« Sang famille » ne fait pas exception à la règle.
Ici nous suivons Colin venu passer l'été sur l'île de Mornesey qui a la réputation d'être la plus ensoleillée des îles anglo-normandes.
Le jeune garçon aurait préféré un stage de jeux de rôles dans un château médiéval à ce camp de voile, mais le nom de Mornesey l'avait irrésistiblement attiré vers son enfance et ses souvenirs.

Dès son arrivée, l'atmosphère est lourde.
L'île vient d'être le théâtre d'une spectaculaire évasion de deux détenus de la prison voisine suivie par la découverte d'un cadavre sur la plage mettant à mal la tranquillité des lieux et faisant fuir les touristes au grand dam de Simon chargé de la sécurité dans le cadre d'un emploi jeune.

Colin reste indifférent à l'agitation ambiante faisant mine de s'intéresser à ce stage de voile aussi ennuyeux que les participants, trop préoccupé par les questions sans réponse concernant son enfance, jusqu'au jour où sur un parking, il est sûr de reconnaître son père mort dix ans plus tôt.

En tissant intimement ces deux évènements, Michel Bussi nous propose une histoire parfaitement ficelée, sans temps morts.
Il donne la parole à Colin que nous suivons dans son quotidien au camp, avec ses potes Armand et Madiha, les seuls dignes de son amitié, mais aussi lorsque le jeune garçon fait le mur pour mener sa propre enquête.
En alternance, c'est Simon qui tente, persuadé qu'il est de l'importance de son job, d'élucider les nombreux mystères des lieux.

Comme toujours chez Michel Bussi les personnages sont parfaitement décrits, je me suis particulièrement attaché à Colin, ado un peu paumé en quête de sa vérité.

Même si ce roman est loin d'être le meilleur de l'auteur, il mérite grandement que l'on s'y attarde quelques heures pour un bon moment de détente.

Je remercie NetGalley et les Editions Presses de la Cité pour ce partenariat.


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Un huis clos sur l'île bien mystérieuse de Mornesey. Colin orphelin qui a été élevé par sa tante et son oncle décide de faire un séjour de voile un été sur cette île qui l'a vu naître. Et là l'incroyable se produit, il croise une personne qu'il pense reconnaitre mais c'est impossible, il ne peut pas s'agir de son père, il est mort, c'est ce qu'on lui a dit depuis tout petit. Et si on lui avait menti ? Mais pourquoi avoir fait ça ? Une histoire de trésor, de secret…
Un roman agréable mais trop lisse, trop « pépère » pour moi. J'ai trouvé certains passages longs (600 pages c'était peut être trop), j'avais besoin en ce moment d'un roman plus rythmé. Attention il n'est pas mauvais, je suis loin d'avoir dit ça mais c'est je crois celui que j'ai le moins aimé de l'auteur. J'ai préféré « un avion sans elle », « nymphéas noirs » « maman à tort »… Mes deux préférés pour l'instant sont « n'oubliez jamais » et « gravé dans le sable »
Et vous ?
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Sa tête est prisonnière d'un nom : papa .
Trop de questions embrument son esprit . Il avait six ans . Il était si petit ; l'âge des gros câlins ; l'âge d'avoir un papa -copain .

Voilà dix ans qu'il végète auprès d'une tante et d'un oncle dont les mouvements de l'âme jamais ne s'enflamment .
Ses oreilles résonnent encore : ton père , ta mère , morts !
Peut-on être indifférent à la disparition de personnes les plus importantes de votre vie .
Peut-être quand votre nouvelle famille vous nourrit , vous blanchit mais , aucune fois , ne vous prend dans ses bras et vous dit : " Je t'aime mon chéri , mon tout petit !
Enfin ! Un mot gentil , quoi !

" Qu'est-ce que je foutais là ?
Je revoyais ce catalogue de camp de vacances apporté par le facteur en février dernier . Je m'étais précipité dessus .
Thierry et Brigitte ne m'avaient pas laissé le choix :
_ Cet été , tu pars ! Avec des jeunes de ton âge .
(... )
Inespéré .
J'avais déjà corné la page du catalogue . Jeux de rôle dans un château médiéval en Auvergne . J'en salivais à l'avance .
Tout ce que j'aimais . Et puis , je suis tombé sur cette saleté de page 37 : un camp voile de dix-sept jours sur l'île de Mornesey .
(... )
Un seul mot m'avait frappé . Touché au coeur .
Immanquable , inévitable .
Mornesey !
Mon passé . Mon histoire .
Mon histoire inachevée .
( P. 30-31 )

Ainsi Colin retourne sur l'île qui l'a vu naître .
Que de rires , que d'énergie .
Il était si heureux parmi ces archéologues qui fouillaient l'abbaye à la recherche d'un trésor , entre autre : la folie Mazarin . Ses parents , bien sûr , en faisaient partie .

Tout se mélange dans ses pensées : des disputes ; une grande fête ; une table ; lui , sous cette table .
Et puis , rien .
La mort !
Son père , disparu en haute mer .
Sa mère , tuée dans un accident de voiture . Elle n'aurait pas supporté la perte de son grand amour .

Et pourtant , le gamin est certain d'avoir aperçu , peu de temps après son arrivée au camp , son père déguisé en barbu , semblable trait pour trait à cette photo déposée sur sa table de chevet à la maison .
Mais est-ce bien cette même personne qui déambulerait au milieu des insulaires et des touristes ?
Sait-il que ces lieux sont infestés de menteurs , de tarés et de voleurs ?
Peut-il retrouver la sérénité alors que si près de ses investigations , se trouve un centre pénitentiaire qui est installé depuis des siècles ?
Colin ignore que deux individus viennent de s'en échapper .
Le hasard n'existe pas .
Dans cette île inquiétée , apeurée , la chance va finalement toquer à sa porte .
Elle s'appelle amitié .
Il va la trouver chez deux camarades de camp : Mahida et Armand qui vont le seconder dans ses recherches .
Mais elle s'appelle aussi ténacité dans la personne de Simon Casanova , jeune étudiant chargé de la sécurité routière auprès des vacanciers . Il va résoudre bien des énigmes et tous les problèmes qui en découlent .

Comment un roman peut me perturber autant alors qu'il est tout qualifié pour correspondre à un livre d'aventure pour des gamins affamés de mystères , de recherches de trésors et de morts ?
Tout d'abord parce qu'il aborde le sort d'un orphelin qui a perdu ses repères et vit avec des parents aussi merveilleux que les Thenardier , à part les coups .
Il m'interpelle sur la fortune du cardinal Mazarin qui ne s'est pas privé de voler . Il avait une énorme fortune , la plus grosse du XVII siècle .
Il me permet de rester le temps d'une lecture , une enfant.
On croit que seuls les hommes restent toujours , dans leur tête , d'éternels polissons , mais que nenni , cela nous concerne aussi , nous les femmes à qui on donne la panoplie de la gentille petite ménagère , à peine , on sait marcher .
Et puis , j'aime m'envoler grâce à la plume magique de l'auteur qui m'emmène sur un petit nuage bleu pâle , un peu tordu , léger et drôle vers des histoires rocambolesques .
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Niveau de l'addiction, ce polar tient la route et le rythme en alternant les chapitres avec l'enquête de Colin sur le décès de ses parents et celle de Simon Casanova sur un des évadés de l'île.

Le début commence doucement, afin de ne pas essouffler le lecteur, l'échauffement commence progressivement, on échauffe le récit petit à petit et on fait bouger les muscles tout doucement afin d'éviter le claquage littéraire au bout d'un cent pages trop rapides.

Après ce petit footing de décrassage et cool, on commence à monter dans les tours, mais toujours en douceur afin de ne rien froisser et puis, petit à petit, sans même s'en rendre compte, le tapis de course va plus vite et nous, on suit le rythme, oubliant même parfois de respirer. On est intrigué, harponné, alpagué…

Gros moment de panique à la moitié du marathon : voilà ti pas que l'auteur nous divulgue déjà qui sera maillot jaune champion du monde ! Quoi ? Mais enfin, s'il nous dévoile tout, qu'est ce qu'on va faire pendant les 200 pages restantes ? On va aller à la pêche aux moules ? Non mais allo quoi ??

Femme de peu de foi que je suis toujours ! Je devrais pourtant connaître Michel Bussi, ce n'est pas la première fois, lui et moi… (Que nous faisons un marathon ensemble ! What did you expect ?) Je devrais savoir que tant que le dernier coup de sifflet n'est pas donné, tant que la dernière ligne droite sur les Champs Zé n'est pas franchie, la course, le match, peuvent encore basculer !

Et pour basculer, ça a basculé dans le dernier quart d'heure à tel point que je ne savais plus pronostiquer l'issue du match, ni qui mouillait son maillot pour nous ou lequel allait marquer contre son camp à l'insu de notre plein gré.

Excellent, l'ami ! Bon, j'ai tout de même senti arriver une partie du peloton (Holmes, sors de mon corps), je l'ai senti tellement fort qu'il est arrivé dans mon dos sans me surprendre, mais peu après, là, jamais je n'aurais pensé que ce vieux cheval de retour prendrait le mors aux dents pour m'embarquer dans un truc de fou, une course de malade pour franchir l'arrivée en champion du monde du plus beau salopard de bidouilleur d'enfoiré de sa race.

Là, je ne m'y attendais pas et je me suis fait un plaisir monstre en passant la seconde mi-temps de ce roman. La première était déjà riche, mais la suivante, là, on ne savait plus où donner de la tête pour suivre les retournements de situations.

Chapeau pour un premier roman qui pose déjà les bases des suivants avec la confiance dans les autres, la quête de l'identité, les questions sur la filiation, l'adolescence et ses soucis, la manipulation des autres, l'irrationnel qui pourtant finit par s'expliquer logiquement…

Chapeau pour l'intrigue qui est partie là où je ne l'attendais pas, chapeau pour les multiples surprises qui parsèment la course, les chausses-trappes et autres pièges, chapeau aussi pour les participants qui ont tous quelque chose à apporter au récit, sans que l'on sache toujours dans quelle équipe ils jouent vraiment.

Un roman mêlant adroitement la quête de soi, la grande évasion, la chasse au trésor, le Club des Cinq version plus mâture et du Agatha Christie sous amphèt pour avoir manipulé ainsi les codes du policier.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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❤ Coup de coeur ❤
Ce roman de Michel Bussi, avant d'en faire l'acquisition, il ne me tentait pas. En partie sans doute parce que c'était le premier roman de l'auteur et qu'il l'avait retravaillé. Un peu une impression de réchauffé pour profiter de la notoriété acquise par la suite...
Eh bien, c'était une erreur, parce que c'est un roman qui m'a beaucoup plu... pour plusieurs raisons !
Les personnages sont attachants. Il y a bien sûr Colin, cet ado orphelin de 16 ans, mais aussi ses amis, Armand et Madiha, le jeune Simon...
L'intrigue est palpitante. Colin se demande si on ne lui a pas caché que son père est toujours en vie...
Même si je me suis doutée d'un élément très important de l'histoire assez vite, ce roman est très bien construit et m'a fait passer d'excellents moments.
J'ai beaucoup aimé le dénouement concernant la "Folie Mazarin". La quête du père est une thématique qui, personnellement, me fait vibrer.

Je vous le recommande !

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« Sang famille » (presses de la cité, 2018 pour une réécriture et réédition) est ma première entrée dans l'univers des romans de Michel Bussi.


Mes a priori ont eu raison du livre format papier : à l'expérience, le livre audio n'est pas dénué d'intérêt, bien au contraire. Mais c'est un autre debat.


Michel Bussi : littérature dite populaire. Oui, c'est juste. Mais, à l'inverse de celle à laquelle il est fait référence par cette acceptation galvaudée et péjorative, Michel Bussi raconte une histoire avec beaucoup de talent sans jamais sombrer dans la facilité ou la démagogie littéraires.


Ce fut un moment très agréable, un bon suspense. Ce n'est pas nul du tout.


Bonne lecture.

Michel

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