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4,28

sur 1514 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme toujours, je suis en retard dans l’écriture de mes billets, ma co-lectrice Nastasia-b a écrit le sien la semaine dernière !! Un grand merci à elle pour les échanges qui ont animé cette lecture ô combien décevante ! Pourtant, contrairement à elle, j’ai eu la chance de bénéficier de périodes de rémissions qui ont entretenu l’espoir qu’il y avait peut-être un espoir que je dénicherai une porte d’entrée dans une histoire qui ne voulait manifestement pas de moi. Enfin une chance… rien n’est moins sûr, car la désillusion a été tout aussi amère !

Adrià, le narrateur, décide d’écrire ses mémoires et nous entraine dans « les replis de son âme », à travers son histoire familiale, son enfance, ses amours, ses amis, mais aussi à travers celle de ce violon légendaire, un Storioni de 1764 répondant au nom de Vial. Des histoires qui s’emboitent, se croisent et se décroisent, s’affrontent et se rejoignent dans la petite et la grande histoire.

Ça a l’air génial présenté comme ça, non ? ‘Pputain’… j’attendais tellement des replis de son âme ! Pourtant, les premiers chapitres ont été bien laborieux ! Les changements brusques de sujets et les sempiternelles digressions m’ont vraiment mise à mal. Plus j’avançais, moins je comprenais dans quoi je m’embarquais. Mais deux éléments déterminants sont révélés à la fin du chapitre 7 (pages 116/117, version poche), qui non seulement donnent un éclairage nouveau sur les précédents chapitres, mais font miroiter une suite foisonnante et passionnante. (Ô que j’y ai cru ! Ô comme je me suis acharnée à y croire !) Ok, l’un de ces éléments est mentionné dans la quatrième de couverture (que j’aurais peut-être dû lire avant pour une fois !) : Adrià est en train de perdre la mémoire au moment où il commence ses mémoires. Evidemment, évidemment…

Alors oui, au début du chapitre huit, j’étais regonflée à bloc ! En dépit d’une absence d’empathie assez ahurissante, je dois bien l’admettre, envers Adrià (même si par la suite, il y a eu des soubresauts), je m’accrochais au fil de ce violon, un violon qui aura finalement été le personnage le plus vibrant de cette histoire. Jusqu’à ce que ce fil ne se rompe lui aussi...
C’est dingue mais quel que soit l’angle d’approche que j’ai pu tenter (et Nastasia aura été le témoin de mes tentatives désespérées pour rechercher les éléments positifs de ce livre !), cette lecture n’aura finalement été qu’une litanie d’attentes avortées.

Je mets en texte caché les 3 grands axes qui m’ont le plus déçus (sur le fond de l’histoire, sur les personnages et sur la prévisibilité des évènements). Pourquoi en texte caché? Parce que c’est terriblement long, ennuyeux et peu intéressant finalement.



Bref, pour résumer, cette lecture, comme vous l’avez compris, aura été une amère déception…!!! Les replis de l’âme d’Adrià se sont révélés in fine bien insipides. Dommage, vraiment dommage… Ce livre semblait pourtant ouvrir une brèche, que je n’ai pas su, ou pas pu comprendre. C’est comme ça.

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Citations d' Adria Ardévol : " Je sais bien ;: je t'ai tout raconté en désordre, mais c'est que ma tête est aussi un peu démeublée. Je suis parvenu à grand-peine jusqu'ici, sans guère de possibilités de revoir ce que je t'ai écrit."
Et effectivement, après lecture je ne peux que confirmer les dires d'Adria.
J'ai trouvé la structure du récit compliquée à assimiler, ce qui nuit à l'histoire.
Pour moi, c'est un récit beaucoup trop ambitieux.
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Lourd, pesant, indigeste comme un gâteau "cent fois bon" tant Cabré tient à y enfermer un max de sources de mal, de mea culpa. Il se voudrait philosophe du mal ? Il ne sert que des truismes.
Pas vraiment de style mais un procédé artificiel et fatigant. Puis des scènes d'horreur de l'inquisition à la charia en passant par les camps d'extermination nazi difficilement supportables. (A la énième scène, j'ai décroché mon téléphone pour conseiller à une amie de le supprimer de sa pile à lire.)
Et pourtant, je l'ai lu jusqu'au bout en reconnaissant à l'auteur le talent de faire durer l'énigme, le mystère et "forcer" à traverser cette prose peu agréable pour avoir le fin mot de l'histoire, des histoires.
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Ouf! J'ai enfin terminé ce roman ... Je dis 'ouf' parce que sa lecture a été quelque peu laborieuse non pas parce qu'il s'agit d'un gros pavé (j'adore les gros livres, c'est comme le chocolat, je préfère une grosse tablette plutôt qu'un petit carré. . surtout quand il est bon. .) mais parce qu'il y avait trop de choses, trop de tout en fait, un énorme fourre-tout philoso- historico-politico-roman ; les différentes époques, les différents personnages se chevauchent, alternent parfois dans la même phrase, on passe du je au il, bref.... j'avoue que j'en ai un peu perdu mon latin. Pourtant, je me suis accrochée et si j'ai résisté et suis allée au bout, c'est parce que j'ai trouvé quelques passages vraiment très beaux, drôles ou tristes, poétiques. Alors si je ne crie pas au Sublime comme certains (nombreux d'ailleurs), je ne crie pas haro sur cet auteur car je reconnais que Caubrė est doué, très douė même ....mais jusqu'au vertige. Hoouuu, j'ai la tête qui tourne!
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772 pages ,oui mais je l ai lu en quelques jours,roman fascinant,très bien traduit,style fluide et limpide.
Le propos ou le style n est ni compliqué ni érudit,contrairement aux critiques que j ai pu lire,c est plutôt la trame du récit qui est surprenante !
EN ce qui concerne la forme du roman,je suis partagée:
L 'auteur part d un récit situe aujourd' hui à Barcelone et y inséré d autres récits se déroulant soit a l époque de l Inquisition ,soit pendant le deuxièmement guerre mondiale soit encore a d autres époques et en d autres lieux,
ces sauts dans le récit se font souvent au sein d une même phrase et le narrateur change d identité et d époque tout en poursuivant son propos...Ce procédé n est il pas inutilement compliqué?artificiel?fleurant l atelier d écriture?ou bien est çe au contraire une élégante manière de traduire le mode de fonctionnement de la pensée,qui elle aussi saute sans transition et sans prévenir d un lieu et d une époque a l autre?
Comme vous l avez déjà lu 100 fois ,il est question du Mal dans ce roman ,comment l expliquer,comblent l expier etc...( vous n aurez oas de réponse,désolée)
Mais pour moi , ce n est oas l essentiel
Plus que ces considérations vitales et philosophiques,
j ai adoré le talent de conteur de Jaume Cabré qui nous captive et nous promène à travers les époques dans un kaléidoscope de récits...
Heureusement,il y a un ou deux fils conducteurs pour nous maintenir en selle:
Ce roman est peut être celui du destin d un violon exceptionnel,
de sa conception a ce jour,du moment ou un jeune forestier bagarreur choisit le bois pour le façonner a ce jour oùun musicien renomme en fait l acquisition ,
de 1765 donc a aujourd ' hui ,ce Storioni( comme on dirait ce Stradiivarius) fut l enjeu et le témoin de bien des turpitudes...
Deuxième fil d Ariane dans ce roman labyrinthe :une médaille religieuse qui passe du jeune forestier au protagoniste du roman ,Adria après x péripéties pour finir par être volée par une femme de ménage...( j avoue qu entre le méchant violeur levantin et Adria je n ai pas bien suivi mais qu importe j étais rivée à mon fauteuil...)
Lisez ce roman, une déception est impossible ,tant ces facettes sont multiples
Et n écoutez oas ceux qui vous effraie en disant qu il est compliqué,savant etc...pas du tout ,c est l oeuvre d un extraordinaire raconteur d histoires et moi j adore ça!
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N°754 – Juin 2014.
CONFITEOR- Jaume CABRE Actes Sud.
Traduit du catalan par Edmond Raillard.

« Confiteor », premier mot latin de l'acte de contrition selon l'ancienne formule du rituel catholique où l'on s'accuse de ses fautes et on en implore le pardon devant Dieu. le ton est donc donné, ce sera celui de la confession mais sous une forme particulière, celle de l'écriture et ce cérémonial qui allège l'âme est cependant labyrinthique et parfois cahoteux comme la démarche d'un pénitent qui, pressé de se libérer, sollicite ses souvenirs qui se manifestent avec un certain désordre, d'où, sans doute un style haché et quelque peu déconcertant. C'est vrai que les analepses ne manquent pas dans ce roman de près de 800 pages. Il y a non seulement l'histoire de sa famille, de son enfance sous la houlette d' Aigle Noir et du shérif Carson, Barcelone dans les années 50, mais aussi des évocation du nazisme, de l'inquisition, du franquisme, de la république espagnole et les espoirs qu'elle portait, la guerre civile, de l'Italie au XVII° siècle... le lecteur est quelque peu ballotté d'un pays à l'autre, d'une période à une autre, croise des personnages attachants ( un bûcheron, un fabriquant de violons, Lola Xica ) mais aussi d'autres infiniment moins recommandables (Un colonel SS, un médecin allemand dévoyé, un inquisiteur) avec tout ce qui fait les grandeurs (amour pour Sara, amitié pour Bernat, obsession de l'esthétique, dissertation sur le beau, érudition) et les petitesses de la condition humaine (lutte du bien et du mal, guerre, horreur et haine, folie des hommes, les camps de la mort). Pendant que sa mémoire n'est pas encore mangée par la maladie d'Alzheimer ou par la vieillesse Adria Ardèvol refait à l'envers son parcours sur terre. Jeune, c'est un garçon solitaire brillant et plein de promesses dans qui ses parents, pourtant peu aimants, mettent beaucoup d'espoirs. C'est à cause de cet absence d'amour qu'il va se dédié à l'étude. Il sera un érudit polyglotte et un universitaire célèbre.
Mais, à la mort de son père, cherchant dans cette mémoire encore intacte, il va peu à peu découvrir les origines douteuses de la richesse cette famille qui avait prospéré dans le négoce des oeuvres d'art. C'est justement un objet, un violon dont il a parfois joué, pièce unique qu'on convoite de générations en générations qui servira de fil d'Ariane à ce récit.

Dans ce salmigondis de personnages, de lieux et d'époque, je me suis un peu perdu. Que les règles classiques du discours et de la narration soient outrepassées et même parfois violentées pourquoi pas ? Que ce récit prenne parfois des allures de puzzle dont les pièces sont, sans la moindre transition, opportunément éparpillées par l'auteur, soit mais j'ai cependant été un peu déconcerté par ce processus d'écriture.
Ce récit est le théâtre de l'affrontement du bien et du mal autant dire une constante dans la condition humaine et la culpabilisation s'inscrit dans la logique judéo-chrétienne. Quant au pardon, il reste, il me semble, une impossibilité... Ce problème du pardon m'intéresse en tant que thème de réflexion même si j'en donne personnellement une acception assez personnelle et en complète contradiction avec le message du catholicisme.

Je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais j'avoue que je ne suis pas du tout entré dans ce roman.

©Hervé GAUTIER – Juin 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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D'accord la construction de ce roman est une prouesse.
Mais l'ensemble reste quand même gentiment soporifique, redondant et chiant pour ainsi dire. J'ai lu 400 pages avant d'abandonner ; et cette décision sonna comme une libération.
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confit...eor.

Je sortais d'une lecture difficile sur les massacres de la Saint Barthélémy (" Les 12 enfants de Paris "- Tim Willocks) au terme duquel je me suis effondré en larmes. Donc je me suis dit, continuons sur notre lancée, une lecture difficile, cette fois dans le style et la structuration du roman.

Bon...ben...cela confirme ce que je pensais, je suis un lecteur fainéant....

le style tantôt à la 1ére personne, tantôt à la 3éme, est troublant.

Les dialogues enchaînés sans ponctuation, désorientants.

Mais je me suis accroché à l'histoire...presque jusqu'à la centième page.

J'ai lâché quand (d'après ce que j'ai saisi) le récit est parti sur un dialogue entre Adria et son ami, où s'est mêlé un discours entre Adria et ses parents, puis une histoire de moines 300 ans auparavant, puis un nouveau dialogue entre 2 personnages qui était en fait un retour au dialogue entre Adria et son ami (mais on ne s'en aperçoit qu'au bout de 10 lignes ), tout cela sur 4/5 pages.

Parfois, quand une ligne est sautée, on reste dans le même espace spatio-temporel et d'autres fois quand aucune ligne n'est sautée on change de lieu et d'époque...

Mon encéphale n'a pas pu supporter...Le livre a failli voler dans la pièce...

D'où ma note, 2 étoiles, car ce livre m'a touché après tout ! ;-)
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Alors là dur dur…. J'ai aussi abandonné mais pas pour les mêmes raisons. La critique de Piatka résume parfaitement cela :
"Ce qui m'a le plus déconcerté ici c'est évidemment l'absence de chronologie et de repères de ponctuation classiques. C'est bien sûr en cela que ce roman n'est pas d'un abord facile dans les premières pages. Il faut accepter qu'un paragraphe, et même une phrase parfois, s'achève à une époque et avec des personnages différents entre le début et la fin. Franchement je me suis demandé si je savais encore lire et surtout si j'étais encore apte à comprendre ce que je lisais."
Piatka a persévéré et a fini le livre. Visiblement elle a apprécié. Moi, j'avoue que, même si l'histoire est attirante et prenante, je n'ai pas eu le courage de poursuivre. Il faut être concentré à 200% pour envisager de suivre un minimum, et comme pour moi, la lecture doit être une détente et un plaisir, j'ai cédé à la facilité et j'ai abandonné…. Si vous avez des arguments pour me le faire reprendre, je suis preneur…..
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Impossible à rentrer dans ce livre à l'écriture qui demande beaucoup d'attention
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