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4,27

sur 1508 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La couverture du livre est à l'image de son contenu. Page après page, le lecteur promène son regard sur les étagères d'une prestigieuse bibliothèque, plonge dans des ouvrages savants où il est question d'art, de beauté et de la notion du Mal : pourquoi ? où trouve- t-il sa source ? Et que fait Dieu pendant ce temps -là ? Beaucoup a déjà été dit sur le style singulier de l'écriture et je me suis donc laissée emporter dans un tourbillon où, temps et espaces sont redécoupés, mixés, hachés pour être réinventés. L'ouvrage est dense , érudit, me dépasse souvent . Mais j'aime ce sentiment de gagner en intelligence lorsque je lis…

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Ouf! je viens de lire ce pavé! Pour être honnête , je lis pour le plaisir et j'attends de la lecture du plaisir ,même si je suis prêt à faire des efforts pour aller chercher des satisfactions particulières.....J'ai trouvé par contre que Contifeor m' a demandé beaucoup d'efforts qu'il ne m'a apporté de satisfaction. Les livres à multi histoires liées et se déroulant à différentes périodes font légion ( mode?) et pourquoi pas mais quel est le sens et la valeur de basculer d'une phrase à une autre sans le signaler? on s'y fait une fois qu'on a compris le systeme mais bof, quel interet? Sur le fond du livre, je suis aussi dubitatif....quel est le theme? persecution des juifs? lien pere/fils, héritage lourd des parents à assumer? amitiés compliqué entre 2 hommes, conflit entre musique et litterature? difficultés à être un génie? .....finalement , je ne sais pas et suis rentré dans le livre en me réjouissant d'un héros ( Adria) dont le talent consistait à apprendre si facielement les langues et en final, ce fil n'a jamais été tiré par l'auteur pour en tirer un sens dans ses relations personnelles . Je ne décourage pas la lecture de ce livre qui sera un succès commercial , c'est certain...mais pour moi, plus un bluff de style ( que je trouve discutable) qu'un livre dont le fond restera dans nos mémoires;.....dans 10 ans
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J'ai abandonné ce livre à la page 347, un beau chiffre. Je m'étais bien adaptée à ce roman rocambolesque, avec l'aide d'un bloc note, à cause de la multitude des personnages et des situations. Mais un peu avant la moitié (quel parcours !), j'ai flanché.

Ce n'est pas faute d'avoir été bon public. J'ai aimé l'histoire d'amitié entre les deux garçons, que j'ai trouvée tendre et pleine de fraîcheur, même dans leur vieil âge. Les allers-retours entre présent, passé étaient bien réalisés, tout comme les entremêlements de tous les éléments du récit aux diverses époques et lieux, pour aboutir à l'histoire de ce violon rare.

Et puis, ne sont pas à démontrer les qualités littéraires de l'auteur ayant illuminé les lecteurs d'une extravagance à la fois accessible et hors du commun.

Mais c'est au moment où l'auteur a abordé le sujet du nazisme que cela a coincé pour moi. La planche a cassé si vous voulez, avec le nazisme, sujet qui a eu du mal, dans mon esprit, à se mélanger au reste de cette histoire qui semblait jusque là tenir. J'ai donc préféré arrêter, car je ne prenais plus de plaisir à lire. Sur la partie lue, j'ai passé un moment formidable et rare et j'engage tous ceux qui n'ont pas peur des pavés de tenter cette expérience, car elle est originale.
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Ouf. J'ai réussi à le terminer. Tellement - trop ?- de choses. Très érudit.
On me l'avait fortement conseillé alors j'ai tenu bon.
Mais je n'ai vraiment réussi à entrer dans le livre qu'à la moitié du livre.
Il y a tellement d'histoires, qui s'imbriquent, qui se succèdent, pas forcément dans l'ordre chronologique, qui viennent, qui repartent, sans prévenir.
L'histoire centrale est belle mais....
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Lecture abandonnée : trop lourd, trop dense, un pavé littéraire, de qualité bien sûr, mais dont la construction déroute... parfois je me demande si cela est voulu, si cela est dû à la traduction ? à garder sous la main, pour le relire. Peut-être à acheter plutôt qu'à emprunter ? j'attendrai qu'il sorte en poche pour le relire si j'en éprouve encore l'envie.
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Au crépuscule de sa vie, Adria Ardevol mobilise sa mémoire défaillante et offre à sa bien-aimée Sara, le récit de sa vie comme une longue confession, en remontant à son enfance érudite et solitaire jusqu'à leur rencontre.
Un texte foisonnant, une vraie symphonie, qui recèle des passages somptueux et qui n'est pas sans rappeler les romans d'Umberto Eco.
L'un des personnages principaux de ce roman de 800 pages est un violon. Un storioni d'une valeur inestimable qui parcourt l'histoire et les générations, à travers ses époques les plus sombres, de l'Inquisition à Auschwitz, en passant par le franquisme...
Une lecture exigeante car l'auteur ne cesse de jouer avec la narration, empruntant du même coup les méandres de la mémoire tourmentée de son personnage principal. Changements de narrateur, de lieu et de temps, dans une même phrase, qui obligent à une attention soutenue mais toujours récompensée par un humour vif et des dialogues savoureux.
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Parfois c'est la couverture qui vous accroche. Parfois un titre. Parfois vous faites confiance à l'éditeur. Surtout si nous ne connaissez pas l'auteur. Alors vous foncez. Et là, Confitéor et une météore. C'est un ovni. On s'habitue assez vite au style puissant, à la syntaxe, au passage d'époque dans un même dialogue. C'est même très habile. C'est une narration qui tient la route, qui a du sens. On découvre peu à peu pourquoi, comment.
Mais je n'ai pas accroché à l'histoire elle-même. Ca pourrait ressembler un peu au pendule de Foucault, qui ouvre maintes portes sans les refermer, ça pourrait ressembler à du Borges, qui ouvre des mondes sans les refermer. Et on sent la continuité de cette famille, qui sait raconter avec un oeil nouveau, en apportant à la narration un angle qu'on n'avait jamais eu. Pourtant, pourtant je me suis surpris à ne pas me sentir concerné par cet amour, par ses recherches et on se dit… A sentir l'histoire engrossé par le style qui prenait le dessus. Surtout au moment ou tout semble basculer, lorsqu'on n'arrive en Allemagne.
Bon, faudra il revenir, encore et encore, à plusieurs moments de la vie. C'est un livre monde, un monde en mots, un mot qui se grave fort ; Confitéor.
Et j'ai comme un regret, un puissant sentiment de tristesse, de n'avoir pas pu allez au bout du bout du monde de Jaume Cabré.
C'est étrange comme certains des livres qu'on n'a pas finis nous laissent une bizarre impression. Ils sont là, ils crient, ils nous rappellent, on les entend, on sait que l'on devrait à nouveau les héberger, écouter ces vagabonds des étoiles, les laisser nous raconter leurs routes, leurs déroutes, leurs multiples histoires du monde. On s'enivra avec eux, d'une histoire de violon, d'un amour qui coure encore, on ira jusqu'au bout de la nuit, près de l'antre de la cheminée, à les écouter mourir d'une histoire.
C'est le sentiment que j'ai en ayant laissé en plein milieu ma lecture de côté.
C'était mon/ma confitéor.

p-s... J'ai mis 3 étoiles, il pourrait en valoir deux, six, tellement cette lecture est étrange, déroutante, enivrante, fatigante... Avec ce genre de livre le roman acquière une autre dimension.
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Une couverture qui attire l'oeil et un titre un peu intriguant.
Ce livre m'a été conseillé par ma libraire qui l'a adoré!

Presque 800 pages, je n'avais pas fait attention avant de le commencer... du coup, j'y ai passé quelques soirées.

J'ai apprécié dans l'ensemble même si parfois j'ai eu envie d'abandonner en cours de route. Une écriture très originale que je n'avais jamais rencontré dans un autre livre, un récit pas du tout linéaire qui nous emmène aux 4 coins de l'Europe à plusieurs périodes de l'histoire, surtout que l'auteur ne prévient pas et nous transporte au milieu du d'une phrase.
Pas toujours évident à suivre, jusqu'à ce que les pièces du puzzle s'assemblent petit à petit...

J'ai découvert seulement à la fin qu'il y a avait une liste de personnages pour ceux qui se perdent un peu à la fin du livre ;-))
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Je viens de finir ce "gros roman" de 771 pages. Ce fut passionnant mais à la fois difficile, alternance d'époques, retours en arrière, le héros parle de lui en disant Adria fait ci…ou je… Beaucoup de personnages et de péripéties, le héros du livre est un violon très convoité et Adria un homme âgé qui revient sur sa vie…
Pour le style et l'ambiance c'est je dirais un mélange du "nom de la rose" et de "l'ombre du vent".
Pour lecteurs aiguisés uniquement. C'est pour cela que je lui mets que 3 étoiles.
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ENfin terminé!
Un style assez difficile d'accès, que l'on arrive à dominer et... qui finit par fatiguer
Un livre très dense (trop?). le lecteur est chahuté entre différentes époques, différentes guerres, différents personnages et en ressort un peu étourdi et désorienté
Un livre sur le mal, la beauté, l'idéal inatteignable, le poids des fautes de nos parents, l'impossibilité de racheter nos erreurs... ça fait vraiment beaucoup!
Je me suis un peu perdue dans cet énorme livre et j'en ressors comme après un repas trop lourd, repue mais un peu nauséeuse.
Peut être une relecture permettra de davantage apprécier cette oeuvre mais pas tout de suite
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