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sur 548 notes
Je continue ma tournée des romans utopiques en essayant d'éviter les dystopies autant que possible. La lecture d'Ecotopia s'inscrit dans cette logique.

La lecture de ce roman m'a profondément perturbé. La raison principale est que lorsque j'ai entamé sa lecture, je pensais qu'il s'agissait d'un livre très récent et je me suis dit qu'il était bien écrit, très au courant des problèmes environnementaux et sociaux actuels et de ce qu'on pourrait faire pour y remédier. Bref, un livre permettant de se familiariser avec l'écosocialisme et donc très au fait des enjeux environnementaux actuels.

Lorsque j'ai découvert qu'il avait été écrit en 1975 - 5 ans avant ma naissance - , j'ai été pris de vertige:

- soit il s'agit d'un livre d'anticipation où Callenbach prévoit 50 ans à l'avance ce qui se produit, et dans ce cas, ce livre est un vrai chef d'oeuvre d'anticipation qui dépasse d'autres bien plus connus.

- soit tout était déjà su il y a 50 ans (au moins en Amérique), on savait déjà ce qu'on faisait mal et ce qu'il fallait rectifier et on savait déjà comment et on a rien fait... Et je sens alors grandir en moi une profonde et sourde colère dévastatrice contre cette génération qui nous a précédé (le fameux baby-boom) et qui aura décidément bien dégradé égoïstement le monde, en connaissance de cause et sans réagir !

Face à mes élèves -je suis professeur de SVT-, j'ai sans cesse lorsque j'aborde le développement durable, le discours selon lequel nos activités humaines ont dégradé l'environnement mais que notre prise de conscience est très récente, qu'on ne peut pas en vouloir à nos parents parce qu'ils ne savaient pas... mais qu'eux, enfants des années 2000 n'auront plus cette excuse, parce qu'ils auront appris les conséquences de nos actions.

Et un roman me révèle que je suis dans l'erreur depuis tant de temps: Que si, ils savaient et non ils n'ont rien fait...

Génération égoïste...

Et on nous envahit de discours sur la maltraitance des personnes âgées, sur l'égoïsme des jeunes envers les vieux... Ne serait-on pas en train d'inverser les victimes et les coupables ?

Douleur...

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J'ai péniblement lu les deux tiers du livre, après qu'il m'a été chaudement recommandé par des amis.
L'idée est intéressante, on a envie de connaître cet Ecotopia, mais personnellement je n'ai pas du tout aimé la manière dont c'est présenté :
un journaliste américain est envoyé enquêté et découvrir les rouages et les coutumes de l'Ecotopia, états de l'ouest américain ayant fait sécession.
Il décrit ses sensations et sentiments au fur et à mesure de son arrivée et de son acclimatation là-bas, les relations sociales, le fonctionnement du pays... tout cela est rythmé en 2 temps, alternance de ses notes, qui parlent tant de ses sentiments personnels et amoureux, son ressenti, que de ce qu'il aime ou non ; et de ses articles qu'il écrit pour les États-Unis au sujet de l'économie. Chaque article est sur une thématique précise.
Le premier tiers m'a déplu car l'auteur arrive avec une vue biaisée, se disant que l'Ecotopia est forcément mauvais et ne le satisfera pas. Mais donc tout est négatif et déprécié, ce qui est désagréable à lire. de plus, certes l'ouvrage a été écrit en 1975, mais les habitants de l'économie sont décrédibilisés car ils cochent toutes les cases du stéréotype que l'on se fait des hippies (fument des drogues, couchent tous entre eux, ont des relations spirituelles avec les arbres...). de nos jours c'est plus comique que crédible.
Ensuite quand le journaliste comprend mieux comment le tout s'articule, cela devient un peu plus intéressant, mais pour autant on peine à s'attacher au personnage. le fait que des articles journalistiques soient intercalés n'aide pas. Les articles m'ont, pour ma part, intéressée un peu au début et j'ai ensuite vite arrêté de les lire car il s'agissait de descriptions de chaque thème de la vie (politique, industrielle, sociale...) en ecotopia et j'ai rapidement trouvé cela ennuyeux (pourtant je m'intéresse à l'écologie).
Bref je n'ai pas aimé cette lecture...
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En 1975 Ernest Callenbach publie son roman qu'il qualifie de " semi_ utopie" car en Ecotopie tout n'est pas parfait mais la voie pour la perfection est engagée...est ce mon humeur maussade en ce début d'année face à un monde qui se transforme en dystopie ? Mais j'ai envie d'affirmer qu'Ecotopia frise la perfection et je demande mon visa immédiatement pour m'y réfugier !
Dans ce roman, l'auteur nous décrit une société constituée de l'Oregon,la Californie et l'état de Washington. Elle s'est volontairement coupée du reste du monde pour fonder une organisation sociale radicalement écologiste. L'harmonie entre l'homme et la nature est la priorité absolue mais ceci a modifié le rapport des gens entre eux dont celui des femmes et des hommes de façon flagrante pour instaurer un mode de vie opposé au système capitaliste. William Weston, journaliste américain est envoyé en mission en Ecotopia afin qu'il rédige un article qui confirmera sans aucun doute la régression et la sauvagerie de ce peuple. Ce Candide des temps modernes va cependant découvrir progressivement un monde bien plus parfait que celui dont il vient. En journaliste charismatique il va observer et d'écrire tous les pans de cette société : son système éducatif,son système de santé,sa presse, l'organisation du travail,les relations familiales etc.... soucieux de conserver un regard critique il va pourtant se rendre à l'évidence que la vie est bien plus belle,plus vraie et plus sensée à Ecotopia... l'histoire d'amour qu'il va vivre de façon inattendue et de plus en plus forte avec Marissa va amplifier sa prise de conscience d'une autre façon de vivre son rapport à l'autre et à son environnement. On assiste à une véritable renaissance.
Ce roman pourrait être placé entre les mains de nos meilleurs écologistes car le projet de société qui y est décrit est d'une actualité stupéfiante !
J'ai peut-être trouvé quelques longueurs à certains moments mais le message de ce roman est riche d'enseignements...
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Il me semble que c'est le manuel indispensable pour l'humanité du XXIe siècle. Écrit en 1975, ce livre devance et prédit les catastrophes écologiques en proposant une utopie invitant l'homme à renouer avec la nature. Les thèmes abordés sont autant variés que précis. Ils fournissent une intense réflexion sur l'économie moderne, en proposant une économie alternative, dont on commence seulement à entendre parler aujourd'hui… L'auteur invente une société dont l'unique but est l'état d'équilibre entre la consommation humaine et les réserves naturelles. Révolutionnaire en 1975, ce livre prône le tri sélectif, l'abandon du plastique, des voitures personnelles, le développement du vélo (en libre-service), la rénovation des infrastructures de transport à grande vitesse, etc. Autant de choses dont les politiques publiques commencent seulement à en saisir la nécessité. D'autres thèmes restent avant-gardistes ou provocateurs: la décroissance, la redéfinition de la cellule familiale, l'euthanasie ou l'eugénisme. Autant de questions qui défraient les chroniques, dont Callenbach, dès les années 70, proposait des réponses lucides et pragmatiques. Il n'est pas nécessaire de partager l'avis de l'auteur pour en saisir l'importance et la qualité de cet ouvrage. (Plus sur Instagram)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Étant très sensible aux causes écologiques, je pense que je n'aurais pas pu choisir mieux pour m'initier aux utopies. de manière générale, lorsqu'on se lance dans la lecture d'ouvrages sur ce thème, on a plutôt le cafard et on fini par se dire qu'on fonce droit dans le mur! Vous imaginez donc bien à quel point j'ai trouvé Écotopia rafraichissant, qu'est-ce que j'aimerais croire et vivre ce genre de futur, j'ai plané! L'angle de narration m'a séduite lui aussi, jonglant entre les notes intimes du narrateur et ses articles officiels, envoyés à la presse. On peut suivre son parcours, son évolution et sa métamorphose, si je peux dire ça ainsi, au fur et à mesure et il devient très facile de ressentir de la sympathie à son égard. J'ai été stupéfiée de la modernité des thèmes explorés et de certaines structures mises en place à Écotopia. Lorsqu'on remet l'oeuvre dans son contexte (publiée il y a plus de quarante ans!) on se dit que nos préoccupations actuelles sont loin d'être neuves! J'ai eu un réel plaisir à lire ce roman et à m'imprégner de l'ambiance Écotopienne, c'est une très belle découverte que je vais m'empresser de partager autour de moi.
Lien : https://cassyown.com/2021/11..
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« Ecotopia » est un classique de la littérature écologique, une utopie écrite en 1975, qui m'a donné quelques frayeurs au départ : si l'écologie m'intéresse au plus haut point, j'aime lire sur ce sujet des romans car c'est, pour moi, la meilleure porte d'entrée pour l'aborder. J'alterne parfois avec des essais plus pointus mais le roman reste ma priorité pour que derrière des mots, parfois galvaudés ou ressassés telles des ritournelles, il y ait des sentiments, un éveil, un ébranlement. le roman a en effet cet immense avantage de convoquer non seulement la raison mais de faire appel également au coeur. Or, ce livre a un ton tellement pédagogique et dogmatique que j'ai bien cru tenir entre mes mains un essai déguisé, voire un pamphlet politique par moment. En réalité c'est bien plus que ça. Certes la découverte de l'économie et de la société de ce pays insolite, dans tous ses détails, fait penser à une fine observation sociologique. Mais c'est également l'histoire d'une rencontre, de la métamorphose d'un homme et une histoire d'amour.

Car oui Ecotopia est un pays. Trois Etats de la côte ouest des Etats-Unis (la Californie, l'Oregon et l'Etat de Washington) décident de faire Sécession, de s'isoler et de bâtir une société écologique radicale baptisée Ecotopia. Vingt ans après, la timide reprise des liaisons diplomatiques, entre les Etats-Unis et Ecotopia, autorise la visite d'un journaliste américain dans ce pays. Sa mission pendant plusieurs semaines consiste à explorer le mode de vie écotopien sous toutes ses formes, à pointer d'éventuels problèmes et à admettre ses réussites. Il est curieux mais sceptique et plein de préjugés pour ce pays dirigé par une femme. le livre alterne ses points de vue personnels et ses articles qu'il envoie au fur et à mesure à son journal.

Tout est passé en revue : le recyclage, la minimisation des déchets, l'agriculture sans pesticide, l'absence de voiture, l'égalité entre les hommes et les femmes, la famille élargie, le contrôle démographique, les 22 heures de travail hebdomadaires, la fiscalité, l'absence d'esprit de compétition, le rapport à la nature et notamment le rapport sacré à la forêt, le rapport aux technologies, l'autogestion des ouvriers…Il y a un parti pris évident de la part de l'auteur, on adhère en totalité, partiellement ou pas du tout, mais dans tous les cas c'est bien un modèle économique en rupture totale avec le modèle capitaliste qui est décrit et qui résonne avec certaines solutions que nous tentons de mettre en place aujourd'hui, que ce soit celles visant à faire des déchets de certaines industries les matières premières d'autres, que ce soit les principes de l'écoconception, les tentatives de sobriété, le retour à une consommation locale…

« L'Écotopien désireux d'acheter une importante quantité de bois, par exemple pour construire une maison, doit travailler plusieurs mois dans un camp forestier : planter des arbres, entretenir la terre et dans l'idéal mettre en branle le processus de croissance végétale qui permettra un jour de remplacer le bois qu'il achète. (C'est une belle idée, très poétique mais assez absurde, même si les gens prennent ainsi conscience des ressources forestières dont ils bénéficient.) »

« de manière mystérieuse, les Écotopiens ne se sentent pas « séparés » de leur technologie. Leur attitude rappelle un peu celle des Indiens : le cheval, le tipi, l'arc et les flèches sont tous sortis, comme les êtres humains, du sein de la nature, et ils entretiennent avec elle un lien organique ».

Arrivé en simple observateur dubitatif, notre américain devient partie prenante enthousiaste, partisan et amant engagé dans la construction d'un monde meilleur. Il vit une véritable transformation et son histoire d'amour passionnée avec une écotopienne va le placer devant un dilemme : choisir entre deux mondes.

« Ecotopia » est une utopie porteuse d'espoirs sur les réponses à apporter au problème écologique d'une troublante actualité. Alors que les concepts de l'économie circulaire se diffusent de plus en plus, nous constatons que toutes ces idées étaient comprises et maitrisées dans les années 70. Cette utopie lumineuse vient en contrepoint, parmi mes lectures, à la dystopie du sublime Symphonie atomique d'Etienne Cunge paru le mois dernier. Lorsque le premier propose un idéal et fait rêver, le second nous offre à voir les conséquences du réchauffement climatique dans 50 ans, pour nous qui sommes peut-être à un point de non retour dans cette période que nous traversons, nouvelle ère géologique durant laquelle nous sommes en train de détruire notre écosystème, ère qualifiée parfois d'Anthropocène et démarrée à l'aube du 19eme siècle avec la Première Révolution Industrielle et l'extraction des énergies fossiles. Il faut dire que ces deux livres n'ont pas été écrits à la même période. A l'utopie possible des années 70 a-t-on atteint un point de non-retour tel que nous voyons fleurir à foison les dystopies ?

Ce livre a été écrit en effet en 1975. Posons le contexte. Nous sommes après le premier choc pétrolier des années 1973/1974 qui a sonné les États-Unis, à tel point que Carter voudra faire entrer les États-Unis dans une nouvelle ère, l'ère des énergies renouvelables. le président, qui sent le vent gronder dans la société où les mouvements écologistes se font entendre, fera même poser des panneaux solaires sur le toit de la maison blanche. Nous sommes également après le rapport Meadows de 1972, le rapport commandé par le club de Rome, portant sur les limites de la croissance. Il présentait 13 scénarios concluant, si rien n'était fait, à la mort ou au déclin de la société industrielle du fait de la pollution, de l'extraction des énergies fossiles, de la croissance démographiques, de la baisse de la biodiversité. Les années 80 et le retour des politiques libérales avec Reagan et Thatcher auront raison de cette prise de conscience et tueront dans l'oeil cet éveil écologique qui aurait pu tout changer. le livre d'Ernest Callenbach prend ses racines dans ce contexte économique et politique. le changement est alors possible, écrire une utopie semble être une évidence. Proposer et faire rêver pour oser la rupture…

J'ai aimé assister à la transformation du journaliste. J'ai adoré voir à quel point les choix écologiques, économiques et politiques ont des impacts sur les personnes, sur leur rapport à la vie, aux autres, à la sexualité, à la nature.

« En Écotopia, hommes et femmes ont cette aisance naturelle propre aux animaux. Au Cove, ils restent longtemps allongés et détendus, pelotonnés par terre ou sur un canapé, étendus au soleil sur de petits tapis ou des nattes, presque comme des chats. Ils s'étirent, changent de position, font de mystérieux exercices proches du yoga, et semblent jouir avec intensité de leur corps ».

Ecotopia n'est pas une lecture que nous pouvons qualifier d'agréable. Elle est exigeante, elle nécessite parfois de prendre du recul par rapport aux solutions proposées, elle reste éclairante, surprenante aussi lorsque l'on pense que ce livre a été écrit dans les années 70. Troublante à découvrir à l'aune de ce que nous vivons, en cette fin de COP26 dénuée d'actions collectives concrètes. Un classique nécessaire. Un indispensable pour ne pas se résigner.

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La réédition de ce livre a été mise en avant sur de nombreux sites environnementaux et les articles m'ont bien tenté. Savoir qu'Ernest Callenbach l'a écrit en 1975 m'a laissé un peu perplexe mais une utopie écologiste ne peut que me tenter.

J'ai été un peu surpris avec le contexte de l'histoire et la sécession de trois états américains pour créer un pays, Ecotopia, plus vertueux pour la planète.

Les idées d'Ernest Callenbach, certaines m'ayant semblé un peu trop utopiques, sont très novatrices au moment de la sortie du roman mais font sens aujourd'hui. Tous les thèmes majeurs sont abordés et permettent de comprendre comment fonctionne ce nouveau pays : économie, politique, éducation, santé, travail, vie en société.

La lecture du roman devrait être obligatoire dans les cabinets ministériels « écologique » et inspirer les dirigeants actuels de la planète.

Une lecture positive et encourageante nous montrant que le changement est possible si nous sommes capables de vivre en harmonie avec la nature.
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Pumpkin Autumn Challenge - Nom d'une dune : Écologie / Anticipation / Science fiction / Post-apocalyptique. Un roman faux documentaire bien ficelé. Quelques éléments un peu tiré par les cheveux mais qui prennent du sens quelques pages plus loin. le découpage en article de presse, journal de vie, etc, est intéressant même si j'ai déjà vu mieux niveau mise en page (illuminae par exemple). Ça fait réfléchir au monde dans lequel on vit et ce qui pourrait changer avec moins de c***. Je le garde et je le relirais dans quelques années. On verra si les ados d'aujourd'hui qui s'en fichent de l'environnement ne deviendront pas meilleurs écolo que nous.
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L'auteur imagine que trois états américains s'isolent pendant vingt ans et créent une sorte de dictature écologiste. le narrateur est le premier journaliste à pouvoir y entrer pour en rendre compte. J'ai trouvé par hasard ce livre, qui m'a beaucoup surprise. On a du mal à croire qu'il ait été écrit en 1975, tant les idées qui y sont développées sont actuelles, comme le recyclage, le souci de l'environnement, l'idée d'un revenu universel, le développement du vélo et des transports en commun... par moment, on sent le contexte hippie avec le cannabis qui circule, l'amour libre et les communautés qui jouent le rôle de famille. L'auteur a vraiment réfléchi aux tenants et aboutissants de ce régime écologiste, qui a commencé comme une révolution, avec des bouleversements et une baisse du niveau de vie, et se présente comme une utopie où il fait bon vivre. Les femmes sont les égales des hommes et peuvent librement mener une carrière et exprimer leurs désirs, les émotions ont le droit d'être exprimées et personne ne se sent seul. Les compétitions guerrières permettent d'évacuer le trop plein d'agressivité.
A notre époque, où on observe un net repli sur le couple et la famille , où beaucoup de gens se sentent isolés, où il faut constamment cacher ses sentiments pour rentrer dans le moule, j'aimerais parfois aller habiter en Ecotopia...
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Imaginez.. Un monde complètement différent isolé du reste des Etats-Unis. La Californie, l'Oregon et l'Etat de Washington décide de faire sécession et de construire, une société baptisée Ecotopia. L'objectif étant de vivre en harmonie avec la nature, de renouer des liens entre les Hommes, de favoriser l'expression des sentiments..
Vingt ans ont passé, dans la douleur au début, dans une harmonie ensuite. Un journaliste new-yorkais, William Weston, a l'autorisation pour la première fois, de rentrer en Ecotopia. Il arrive bourré de préjugés et découvre avec stupeur un pays dirigé par, comme il le dit, " ces foutues bonnes femmes".
Ce livre est constitué de ses articles qu'il envoie à son journal et de son "carnet de bord" plus intime..
Ses articles sont envoyés au Time Post et parlent de tous les aspects de la société écotopienne: politique, éducation, économie, recherche, l'environnement, le rôle des hommes et des femmes, le travail, les arts, la famille, etc..
Son "carnet de bord" révèle quant à lui, la transformation intérieure du journaliste..
On n'imagine pas une seconde, au cours de la lecture, que ce roman, vendu à plus d'un million d'exemplaires a été écrit en 1975, tellement il est d'actualité! Toutes les luttes écologiques y figurent!

Une autre société est -elle possible? Responsable, pacifique, soucieuse de l'environnement et privilégiant l'épanouissement personnel?.. Vous avez quatre heures..
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