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3,68

sur 206 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un genre tout à fait original d'avoir choisi d'écrire un roman dont l'intrigue se déroule à Venise au XVIIe siècle.
Un premier tome qui nous laisse deviner que la jeune Lucia doit résoudre l'énigme dans laquelle son père a été fait prisonnier par des hommes armés.
Bien sûr,  c'est un roman de cape et d'épée, bien sûr,  il y aura une suite, mais je n'ai pas trouvé l'intrigue suffisamment mystérieuse ni captivante pour avoir envie de découvrir la suite lorsque Mme Calmel la publiera.
On est loin d' Aliénor d'Aquitaine ou du Lady pirate qui ont pu nous tenir en haleine. Hélas je suis un peu déçue par la qualité d'écriture de ce dernier roman que j'ai trouvée un peu trop légère à mon goût.
Toutefois, je remercie Babelio de m'avoir donné l'occasion de participer à cette masse critique et aux éditions XO pour l'envoi de ce roman.
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le principal atout du roman est sa documentation très approfondie. Véritable immersion dans la Venise du 17ème siècle, il offre des panoramas de qualité, du vocabulaire adapté à tous les domaines – avec parfois des termes directement en italien – et toujours avec une simplicité qui met le lecteur en confiance. Ici, pas de longs paragraphes explicatifs sur le contexte culturel ou politique de Venise. La compréhension se fait naturellement et presque sans effort. Cette documentation est d'ailleurs beaucoup mise en valeur par la maison d'éditions, et il me semble avoir compris que l'autrice n'en est pas à son coup d'essai concernant les romans historiques. Ça explique son aisance pour introduire son univers au lecteur.
Les lionnes de Venise concilie avec efficacité une intrigue complexe et des scènes d'action dignes d'un récit de cape et d'épée. Tout est dans le dosage. L'intrigue fonctionne essentiellement grâce à sa dimension historique, encore une fois, et même si ses enjeux n'ont rien de très novateur, on se laisse aisément prendre dans ses filets.
L'action est omniprésente et génère une tension bienvenue au fil du roman, au rythme des révélations scénaristiques. Les deux dimensions se mêlent régulièrement et offrent un cocktail de qualité ; course-poursuites, combats hauts en couleur, infiltrations dans des lieux à risques…

Les lionnes de Venise maîtrise la majorité des ficelles qui font un bon roman, malheureusement un défaut subsiste, et pas des moindres, qui gâche durablement tout le reste. L'héroïne est à baffer, c'est aussi simple que ça.
Lucia de Seva est l'une des Mary-Sue les plus insupportables que j'ai pu rencontrer au cours de ma vie de lectrice. Mademoiselle se trouve médiocre esthétiquement parlant mais les plus puissants se pâment devant elle. Elle est si cultivée qu'elle connaît tous les grands noms de Venise et sort des références culturelles tout le temps. Elle est une modeste fille d'imprimeur mais réussit à mettre la cour à ses pieds, en trois jours à peine se convertit en une courtisane surdouée, change de caractère comme de partenaire sexuel potentiel et toutes ses erreurs se retournent contre ses ennemis. Il n'y a qu'à voir l'extrait que je vous ai sélectionné plus haut, c'est aberrant tellement le personnage est fantasmé ! C'est une fille d'imprimeur, ton héroïne, pas une noble dame qui s'est entraînée toute sa vie pour faire chavirer les coeurs. Et justifier tous ces travers par sa détermination et l'ardeur de sa vengeance ne suffit pas, au contraire : pour le coup, la ficelle de justification se voit comme le nez au milieu de la figure et empire le cas de Lucia, déjà lourdement chargé. Il lui faut des défauts, à cette petite, et des défauts qui influencent l'intrigue. Pas quelques coups de sang à deux ou trois moments du roman qui sont réglés illico par un intervenant extérieur sans qu'elle ait à assumer les conséquences de ses actes.
Cela gâche tout l'aspect hautement réaliste du reste du roman. L'autrice s'est fait plaisir, certainement, en conjuguant une profonde documentation teintée d'exotisme avec une héroïne parfaite qui règle tout en deux coups de cuiller à pot. Ça donne une intrigue flamboyante, des malheurs à pleurer qui s'abattent sur notre pauvre héroïne ; elle se relève toujours, meurtrie mais plus décidée que jamais à renverser son destin ! La forme est au rendez-vous, mais qu'en est-il du fond ? Il disparaît au profit de la forme pour une lecture superficielle, alors qu'avec une intrigue et un background pareils il y avait matière à créer des personnages beaucoup plus profonds et travaillés. C'est très dommage, je trouve, car à part le traitement des protagonistes qui reste à la surface de leur psychologie, tous les voyants affichaient vert pour ce roman. Seule Isabella Rosselli connaît un meilleur développement, et encore. Il ne reste plus qu'à espérer que le tir se corrigera dans les tomes à venir.
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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C'est un livre qu'on m'a offert suite à mon voyage à Venise. J'aime lire des histoires se déroulant dans les pays/villes visités. J'imagine mieux les scènes et l'histoire m'emporte plus facilement.

Les lionnes de Venise n'est pas vraiment la littérature que j'apprécie avec une héroïne un peu stéréotypée, belle, intelligente et sachant se battre (hé oui ! Finie l'époque des princesses potiches et c'est tant mieux !). Elle vivait dans la classe populaire et du jour au lendemain, elle se retrouve propulsée dans le monde des Puissants où se mêlent complots et intrigues amoureuses.
La lecture est facile et on se laisse vite attraper par les différents rebondissements. L'univers est loin d'être mielleux (quelques passages seulement), mais plutôt sombre. En effet, notre héroïne sème les morts derrière elle.

Le gros gros plus de ce livre, c'est la recherche documentaire de l'auteur ! Certains personnages ont existé et elle nous en parle à la fin de son livre. J'ai vraiment apprécié ce travail vraiment bien incrusté dans l'histoire.

Toutefois, il me faudra peut-être un petit coup de pouce pour lire le tome 2, je farfouille souvent dans les boîtes à livres donc qui sait !
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Une lecture plus que mitigée pour moi.
Le découpage en chapitres très courts donne de la dynamique. J'avais déjà lu Mireille Calmel il y a 10 ans avec Lady Pirate et j'en gardais un bon souvenir. Je n'ai donc pas été surprise de retrouver "ses" codes fétiches : un vocabulaire incisif et léché, un cadre historique bien documenté et retranscrit, une histoire menée tambour battant, des retournements de situations et une jeune héroïne plus que badass. Sauf que cette fois, la sauce n'a pas pris. J'ai trouvé ca "too much" sur bien des aspects. Peut-être était-ce déjà le cas avec Lady Pirate mais étant plus jeune je n'attendais pas la même chose de mes lectures. Je vous jure que j'ai levé les yeux au ciel un nombre incalculable de fois. L'héroïne m'a agacée au plus haut point, je ne vous raconte pas ! Heureusement, le style de Mireille Calmel est agréable et les pages tournent vite. Mais il n'empêche que je voulais claquer cette Lucia toutes les 2 pages ! Fille d'un artisan de Venise, sans titre, sans grande richesse, simple, mignonne, amoureuse de l'apprenti de son père depuis 3 ans mais innocemment : au début ça commence bien, tout est crédible. Mais alors elle change du tout au tout en 6 jours (durée de l'histoire) : elle devient la courtisane la plus douée de Venise, resplendissante, voluptueuse à souhait, épéiste émérite, elle tombe amoureuse d'un homme qu'elle a rencontré 4h plus tôt, de deux fois son âge et se donne à lui dans la foulée (alors que son fiancé est mort 3 jours avant, le deuil n'a pas été très long…). Je vais pas tout vous lister. L'autrice en fait des caisses et trop, c'est trop, désolée ! Honnêtement, je comprends très bien pourquoi toute cette comédie peut plaire. Ça fait rêver/ fantasmer les lectrices (ne nous voilons pas la face, le livre s'adresse à un lectorat féminin) et j'aurais pu me prendre au jeu il y a quelques années mais j'ai passé ce stade. Il en ressort une intrigue enrobée dans une romance exagérée. Et comme vous le savez, moi, la romance dans les livres, ce n'est pas ma tasse de thé. En plus avec tous ces traîtres et retournements de situation, je me suis totalement perdue, ne sachant plus qui était gentil ou méchant et quelles étaient ses motivations à la fin.
En conclusion, l'univers vénitien de la renaissance est le point fort de ce livre ainsi qu'une plume plutôt agréable. Si vous aimez les héroïnes femmes fatales/douée en tout et les intrigues retorses, c'est pour vous. Sinon, passez votre chemin. Pour ma part, je ne pense pas lire la suite ou alors vraiment à l'occas'
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Les Lionnes de Venise sont le premier tome d'une duologie qui a pour cadre l'Italie du XVIIème siècle. Après avoir mis la main sur une précieuse gravure, le père de Lucia est enlevé, et son imprimerie détruite. La jeune fille, qui a réussi à s'échapper, se promet de le retrouver, mais autour d'elle, nombreux sont ceux qui semblent convoiter le fameux objet qu'elle a sauvé des flammes…

Ce roman était prometteur… mais juste prometteur, malheureusement. J'ai apprécié les premiers chapitres, néanmoins mon enthousiasme est retombé à mesure que je progressais dans ma lecture, et ce pour diverses raisons.

L'héroïne, pour commencer. Assez tôt, on apprend que Lucia sait lire, écrire, compter, raisonner, interpréter les meilleurs auteurs, mais aussi se battre à l'épée et au poignard… Un CV impressionnant pour une femme à cette époque-là (et même pour un homme qui serait issu de sa condition modeste, d'ailleurs), qui m'a donné matière à craindre d'avoir affaire à une Mary-Sue en puissance. Et je confirme…

Lucia, elle est trop forte. Elle se permet de tenir tête à tout le monde en s'en tirant (presque) à bon compte à chaque fois, bat à l'épée un maître d'armes beaucoup plus expérimenté qu'elle, et bien sûr, elle est tellement belle (et arrogante) que tous les hommes qui posent les yeux sur elle ont automatiquement envie de la mettre dans leur lit. Et je ne parle même pas du fait que, d'oie blanche, elle se transforme en courtisane aguerrie en l'espace de quatre jours. Parfaite, cette fille, vous dis-je !

L'autre « lionne », c'est Isabella Rosselli. Elle aussi est dépeinte comme redoutable, intelligente… pourtant à ce stade, je cherche encore son utilité. Plus exactement, je n'ai pas trouvé les passages où elle apparaît spécialement pertinents. Ils sont surtout là pour offrir une romance bien dégoulinante de mièvrerie (ceux qui aiment apprécieront, mais ce n'est pas mon cas).

Le récit, intriguant de prime abord, m'a vite dépassée en raison de sa pléthore de personnages, des mensonges dont ils s'abreuvent mutuellement et des liens entre eux. Plus j'avançais, plus je me sentais perdue, et au final, je ne suis pas sûre d'avoir compris qui était qui et qui agissait pour le compte de qui et pour quoi.

Ce qui aurait pu me plaire, dans cette histoire, c'est son côté mystique, avec cette fameuse gravure et le grimoire auquel elle est censée mener, ainsi que les visions et le fascinant objet que Lucia découvre au couvent, mais cet aspect-là passe au dernier plan.

Je suis presque tentée de lire la suite dans l'espoir que l'auteur s'attarde davantage sur ces éléments-là, mais j'hésite. Je n'ai vraiment pas adhéré aux personnages, ni à la plume de Mireille Calmel qui m'a paru souvent répétitive. Je verrai si l'occasion se présente.
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roman historique agréable à lire sur fond de romance .
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L'imprimerie du père de Lucia vient d'être incendiée. Son père a été enlevé. Son apprenti blessé. Tout ça pour une mystérieuse gravure qui avait appartenu à son grand-père, disparu depuis des années. La clef secrète pour un grimoire que tous les puissants de Venise s'arrachent…

C'est une histoire passionnante que nous Livre Mireille Calmel, comme à chacun de ses ouvrages que je dévore toujours. le décor de Venise est somptueux, mais aussi dangereux. On découvre tous les mauvais aspects de la ville, les complots, les prisons sous les ponts, le danger du sirocco, la montée des eaux. Les personnages sont multiples, et l'héroïne a du cran. Elle n'hésite pas à se fondre dans la bataille, a relevé des défis, et reste farouchement indépendante bien qu'un peu naïve, du fait de son jeune âge. La plupart des personnages ont réellement existé ce qui donne de la chair au livre, du réalisme.

Je mets toutefois un bémol à ma critique élogieuse. J'ai été un peu perdue car j'ai trouvé qu'en 340 pages, c'était un peu juste pour tout raconter. Il me manquait quelques éléments de décor et j'avais du mal parfois à voir les liens entre les personnages. Je compte beaucoup sur le tome 2 pour m'éclairer. Les univers de l'auteure sont toujours foisonnants et cette fois, peut-être un peu trop pour le format.
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Un premier tome captivant même si je l'ai trouvé un peu trop court alors qu'il se passe énormément de chose en très peu de temps, ne nous laissant pas le temps de souffler, tout comme pour les protagonistes.
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Un premier tome qui nous fait découvrir les personnages dans une Venise du 17ème. Chacun est à la recherche d'une gravure dans laquelle se trouve la clé d'un grimoire. le rythme est rapide. Lucia, la fille de l'imprimeur, est l'héroïne et se transforme en quelques jours en none, en courtisane, en combatante... Tout cela va vite, n'est pas très crédible mais on se laisse quand même prendre par cette histoire. Je ne sais pas si je me laisserai tenté par la suite ! Nous verrons...
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C'est le 1er livre de Mireille Calmel que je lis, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans.
Certes, il y a de l'action, cela se lit bien, d'autant plus que les chapitres sont courts, cela donne du rythme à l'histoire.
Cependant, je n'ai pas réussi à bien "visualiser" l'environnement, et du coup j'étais parfois un peu perdue pour situer le décor de l'action. Je trouve aussi que les personnages ne sont pas assez fouillés sur leur personnalité, ce qu'ils ressentent.
Et pourquoi autant de passages secrets??? A force, on devine à l'avance que les héros vont pouvoir s'en sortir, ah oui, il va y avoir un passage secret....
Ce livre m'a quand même bien divertie, et je lirai quand même le tome 2, peut-être que je n'étais dans de bonnes dispositions à ce moment là pour le lire?! Et peut-être me faut-il un temps d'adaptation pour ce type de lecture?
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