AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 112 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
La répétition générale
Une mauvaise farce voilà comment commence cette nouvelle Montalbano & co, alors que ce dernier a du vague à l'âme et cela lui cause une nuit blanche..Cela toutefois ne l'empêchera pas de faire un contrepet du moins au niveau de la formulation.
Et pourtant la vie rejoint souvent la comédie, surtout dans la mort.

La pôvre Maria Castellino
Maria est belle de jour à… soixante dis ans! Santé elles ont, les siciliennes. Assassinée,
Montalbano interrompt son séjour avec Livia à Boccadasse, joli village coloré de Gêne, imaginez la scène, pour piquer l'enquête à Augello. Il se bâfrera de petites soles frites pour voir son avenir « immédiat »en rose et conclure en deux coups de cuillère à pot

Le chat et le chardonneret
Cela a un titre de fable De La Fontaine et se termine en traque à l'agresseur de vielles dames. le vol à l'arraché motorisé étant très mal vu par Bonetti-Alderighi le questeur pas vraiment un copain à Salvo confie l'enquête à quelqu'un d'autre. Une mamie fait de la résistance ce qui aide grandement Montalbano

Pessoa prétend
Une entrée en matière à la Tabucchi mais c'est surtout Quaresma « le déchiffreur » de Pessoa et enquêteur cérébral qui vient aider Salvo pour cette enquête : une règle ne pas se fier à l'évidence

Un hasard d'homonymie
Un Montalbano c'est déjà beaucoup mais deux alors là c'est l'overdose. Ou Salvo en passant le week-end à Palerme s'aperçoit qu'il est deux mais voilà qui est le bon et qui est le mauvais et c'est la question que ce posent les carabinieri

Catarella résout une affaire
Catarè marche sur les plates-bandes de Montalbano . Si ce dernier , pour ses enquêtes, cogite en se promenant pour digérer sur la jetée de Vigata Catarè lui le fait en allant aux toilettes. Curieux mais efficace

Le jeu du bonneteau
C'est un jeu de dupe mais bon Montalbano n'est pas tombé de la dernière et jouer avec lui c'est prendre beaucoup de risque

Bouts de ficelle absolument inutilisables
Montalbano boit pendant le service et pas qu'un peu 5 bières en deux heures mais c'est pour la bonne cause, par contre il ne collectionne pas les capsule comme le comptable Ferro qui lui collectionne n'importe quoi et quand ce n'importe quoi concerne la mafia....

Referendum populaire
Quand un référendum est organisé à Vigata pour savoir si unetelle est une radasse, toute la commune en est remuée surtout quand cela se termine par des coups de pétards
Et cela rend Montalbano grossier -Catarè, ne me casse pas les couilles.

La démission de Montalbano.
Çà commence avec un vieux dégueulasse et ça fini en queue de poisson. Nouvelle assez particulière.

Amour et fraternité
Salvo reste septique sur les cadeaux de charité d'amour et de fraternité. La canne d'aveugle, le chien d'aveugle ça passe mais si la mafia s'en mêle...

Séquestration de personne
Une histoire de bouteille à la mer … enfin de bùmmolo, récipient de terre cuite
qui garde l'eau très fraîche cassée par l'âne et la curiosité de Montalbano, enquêteur cérébral et particulier, est piquée surtout lorsqu'il est question d'amour viritable.

On cause en milliards
Lorsqu'on parle de milliards, d'un triangle pas vraiment isocèle: le vieux mari, la femme jeune, l'amant et d'un accident de voiture...Hum!Hum !

Comme faisait Alice
Un escroc insaisissable, marié avec une « fimmine di letto » tellement aguicheuse qu'Augello en perd non pas son latin ni même son boxer mais seulement ses moyens cognitifs. Il faut préciser d'Augello ne fréquente pas les femmes à barbe et donc à Salvo de besogner.

La révision
Montalbano fait la connaissance d'un juge à la retraire meurtri par les remords en plein

La bonne ménagère
Montalbano fait la connaissance d'une femme à l'allure de bonne ménagère mais à l'esprit aussi affûté que celui de Salvo. Il s'ensuit une conversation sur le meurtre du père de cette dame et où ressort le passé roumain de celui-ci

« Salvo bien-aimé… » « Ma Livia… »
Échange épistolaire entre Vigata et Boccadasse c'est à dire Salvo et Livia pendant lequel Salvo sera amené à résoudre, de façon aussi épistolaire, un meurtre commis à Gêne.On est un peu étonné par ces formulations glamoureuses car d'habitude l'échange est plutôt plus grumeleux mais, à la chute de la nouvelle, on sent que cela ne va pas durer surtout que , Montalbano apprend que Livia est réconforté et soutenue par un commissaire génois et qui illico prend l'avion pour Gêne. Là pas de procrastination !

La traduction manzonienne
« Le mariage ne doit pas se faire » et pourquoi se demande Salvo.

Une mouche attrapée au vol
Meurtre jugé depuis 25 ans, la peine purgée et si la mouche attrapée n'était pas la bonne ?

Les arancini de Montalbano
Montalbano nous dévoile en exclusivité la recette des arancini d'Adelina de fin d'année : gourmet a ne pas manquer

Il a quelque chose de mortifère dans ce recueil de nouvelles de Camilleri non pas à cause des meurtres, il en faut pour que Montalbano fasse ses enquêtes et que nous puissions les suivre, mais parce que un bon nombre des cataferi ( cadavres) sont des vieillards. En fait Camilleri a fait un génocide de vieux et cela marquera les anales de la gérontologie policière sicilienne. Camilleri est-il eugéniste?A la question nous répondrons non pas du tout On meurt plus facilement à un âge avancé qu'à un autre voilà tout
Donc des élucidations de meurtres récents narrées avec la verve camillerienne et on s'en amuse et d'autres plus anciens où le ton diffère plus sérieux plus triste surtout. La vie est ainsi
Très bon florilège de nouvelles de Sicile pour cette fin d'année et surtout la dernière qui se situe à la fin de l'année et qu'avec Livia «...ça finit inévitablement que c'est la merde »..
La recette des arancini d'Adelina aïe aïe aïe
Commenter  J’apprécie          10
Comme promis, après le mauvais temps de la ville de Londres en 1380, je me suis envolée pour le soleil de Vigàta, en Sicile. Pas De chance, lors de la première nouvelle, il pleuvait !

Le format des nouvelles va comme un gant au commissaire Montalbano, ne donnant jamais l'impression qu'on n'en a pas eu assez.

La première nouvelle n'est pas une enquête à proprement parler, c'est un mystère mystérieux qu'on a soumis à la sagacité du commissaire. Plus un épisode de la vie qu'autre chose.

Par contre, ensuite, nous avons des vrais petites enquêtes, dont pour certaines, j'avais trouvé la solution avant le commissaire. Ok, je ne chanterai pas trop fort, il me dépasse pour tout puisque lui, il trouve toujours la solution.

Ce qui est plaisant, dans les Montalbano, ce sont les personnages, haut en couleurs (ah, Catarella !), les descriptions de la vie de tous les jours, les petits mystères que le commissaire veut toujours résoudre et qui, bien souvent, commencent de manière très bizarre, comme avec cet homme qui conserve tout… Oui, tout !

La traduction du titre en français est différente de l'originale puisque en V.I (version italienne), on parle d'arancini (boules de riz panées, farcies de mozzarella et de sauce bolognaise et cuitent dans la friteuse) et c'est un mets que j'adore (je m'en suis fait péter lors de mon voyage en Sicile).

En fait, la démission de Montalbano n'en est pas vraiment une… Dans une des nouvelles, on a un meurtre violent, beaucoup de sang, éviscération et cannibalisme… Heu, on est dans un Montalbano, là ? Notre commissaire va briser le 4ᵉ mur et sonner les cloches à son auteur. Oui, moyen. La seule qui m'ait moins plu.

Lire un Montalbano, c'est une lecture reposante, agréable, une sorte de doudou pour les moments où l'on n'a pas le moral, pas envie de lire autre chose.

Montalbano, il a un caractère entier, c'est un personnage hors norme, mais l'auteur a fait en sorte qu'il partage la vedette avec ses adjoints, dont certains sont "pirsonnellement en pirsonne" plus grave que d'autres. Catarella bien entendu. Mimi est le dragueur de ces dames et Fazio a le complexe de l'état civil.

L'autre avantage de Montalbano, c'est qu'il ne court pas, qu'il prend le temps de réfléchir en mangeant à toutes les bonnes tables du coin, faisant honneur à la cuisine sicilienne et notamment aux poissons.

Le plus gros bémol de cette série, c'est que le village de Vigàta n'existe pas, donc, la trattoria San Calogero non plus et santa Madonna, jamais je ne pourrai aller y déguster les mets exquis que le commissaire s'enfile !!!

Là-dessus, pour noyer mon chagrin, il ne me reste plus qu'à me suicider en dégustant une pizza Buitoni à la bactérie E.coli, le tout recouvert de lasagnes hennissantes de chez Findus (viande en provenance de Veviba, à Libramont ?) et en dessert, je me ferai une overdose de Kinder Surprise et autres Choco-Beurk de l'usine Ferrero d'Arlon, parfumés à la salmonelle.

Si avec tous ces scandales alimentaires, je ne trépasse pas, alors c'est que je suis costaude !

Un conseil, mangez du Montalbano, c'est bien plus sain ! Encore un roman qui chante la Sicile, avec des petites enquêtes intelligentes, surprenantes, agréables à lire, amusantes et remplies de poésie.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          80
Quel plaisir de lire et relire Camilleri et les aventures de son commissaire Montalbano. N'étant pas très adepte des nouvelles, j'ai craint, un instant, de ne pas ressentir l'esprit habituel, faute de temps, de place, d'espace mais rien de tout cela je vous rassure, en quelques phrases Camilleri place ses personnages, son ambiance si particulière et nous voilà replongés à Vigata, son atmosphère, ses habitants, ses histoires, tout y est, comme dans ses meilleurs romans. 20 petites histoires, savoureuses où Salvo Montalbano apporte toute son humanité aux tracas quotidien de ce petit monde que j'adore retrouver parce que c'est tellement bien raconté.
Commenter  J’apprécie          40
20 nouvelles courtes , 20 enquêtes allant du comique au tragique , drames humains et menées souterraines de la Mafia, des politiciens corrompus et de la folie des hommes . face à cela , Montalbano , son humanité (parfois mise à rude épreuve) , son humour et ses collaborateurs ,Fazio ,Augello et Catarella .Toile de fond (et actrice) la Sicile, son histoire sanglante et glorieuse ,sa langue et…sa cuisine.Ma préférée :Pessoa prétend ,une vraie tragédie antique.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai dégusté ce recueil de nouvelles avec délices. Tout l'art de Camilleri est dans ces courtes histoires, aussi colorées que des petites vignettes d'album, aussi concentrées qu'un jus parfumé, ciselées avec une économie qui touche à la perfection. On voit ses personnages, on marche sur la plage avec Montalbano, on sourit de ses disputes avec Livia, on entend la voix nasillarde du carabinier Catarella. Tout cela sans rien de superflu mais avec un relief saisissant. du grand art qui bannit la boursouflure ou la prétention.
J'ai une tendresse particulière pour la nouvelle qui donne son titre au recueil : La démission de Montalbano. C'est la réponse de l'auteur à ceux qui veulent une littérature formatée et soumise à la dictature de la mode. Il nous fait la démonstration de la facilité, comment avec quelques ficelles on peut appâter le lecteur, le mener par le bout du nez, en lui servant du suspens bon marché pimenté d'horreur. Et on comprend que cette écriture-là est indécente pour Camilleri, parce qu'elle trahit la personnalité de l'écrivain, étouffe toute originalité et tarit la véritable imagination. Il nous en donne une preuve éclatante avec une bonne humeur communicative.
Commenter  J’apprécie          50
Edité en 1999 chez Mondadori, ce premier recueil de vingt ré
cits est paru sur un autre titre.
Ma déception a été le constat qu'il ne s'agit pas d'un roman.
Il faut chaque fois quitter l'histoire et le lieu.
La constante, c'est que Camilleri réussit, avec peu de mots, à cerner les événements et à décrire les personnages.
Ce sont des histoires du quotidien qui parfois frôlent le surréel.
Un autre constante : le soleil brûlant, les plages enchanteresses, les places où on se rassemble pour bavarder.
On les retrouve dans toute l'oeuvre de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          60

Après la rigueur du tribunal de Palerme, Camilleri nous emmène dans le commissariat provincial de la petite ville imaginaire de Vigata. Roman policier, donc, mais atypique : nous suivons de courtes enquêtes, des faits divers ordinaires, sortes de nouvelles dans la Sicile rurale où les vieilles femme assistent à la messe quotidienne plus par ennui que par piété, où les bergers vivent dans des masures mais possèdent des téléphones portables. Ruralité de la Sicile de toujours mais aussi arrivée du modernisme. Un meurtre maquillé en accident de voiture organisé par une femme adepte de l'escalade et de la gymnastique. Crimes passionnels et jalousies bien siciliennes mais pas d'affaire politique, pas de mafia comme on pourrait s'y attendre dans une telle région. En revanche pour la couleur locale, patois sicilien traduit comme le peut le traducteur, puisque l'effet comique est garanti. Montalbano est un commissaire sympathique qui aime lire les polars mais aussi Montaigne. Je ne peux pas m'empêcher de penser à son presque homonyme Montalban, inventeur de Pepe Carvahlo, lui aussi policier lecteur et gourmand. En tout cas la meilleure introduction à la Sicile ordinaire, pas si ordinaire que cela puisqu'elle ne manque pas de saveur.
Commenter  J’apprécie          120
Même si je suis un très grand fan des Montalbano, je n'accroche pas pour autant à ses recueils de petites histoires, qui manquent, à mon avis, du suspense nécessaire à un bon roman.
Commenter  J’apprécie          30
Vingt nouvelles pour mieux s'imprégner de l'ambiance de la Vigata du commissaire Montalbano et mieux apprécier le dessein de Camilleri.

Cinquième "enquête" du commissaire Montalbano, publiée en 1999, "La démission de Montalbano est en fait un recueil de 20 nouvelles, dont quelques-unes avaient été publiées en revue auparavant, mais qui se situent bien dans la même trame chronologique, entre "La voix du violon" et "L'excursion à Tindari" (le recueil immédiatement précédent, "Un mois avec Montalbano" et ses 30 nouvelles, n'a pas été repris dans l'édition Pocket...).

Suivre l'irascible commissaire sicilien en nouvelle plutôt qu'en roman complet procure au début une curieuse sensation, mais très vite, ces petites touches accumulées, pleines d'humour ou de nostalgie, complètent avec bonheur le tableau de Vigata et de ses protagonistes.

La nouvelle finale ("Les arancini de Montalbano"), qui donnait son titre au recueil italien, est un sommet de l' "esprit Camilleri", qui voit son héros déployer bien des acrobaties à l'extrême limite de la légalité pour s'assurer un dîner convenable à la Saint-Sylvestre...

Clin d'oeil de Camilleri à Pirandello, l'une de ses idoles, Montalbano s'entretient même avec son créateur dans la nouvelle qui donne sont titre au recueil, pour le conjurer de ne pas céder aux sirènes du thriller sanglant, et de ne pas changer son style d'enquêtes...
Commenter  J’apprécie          30
Histoires légères et courtes.
Un avantage mais surtout un gros inconvénient : on s'en lasse assez rapidement.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (315) Voir plus



Quiz Voir plus

la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Andrea CamilleriCréer un quiz sur ce livre

{* *}