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sur 3911 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'étais le meilleur !
Si, par hasard, voyez-vous, je n'étais pas le meilleur, c'est que je n'avais pas le temps de m'entraîner.
J'étais avocat à Paris, je défendais les indéfendables, la veuve et l'orphelin, ce genre de choses...
J'étais très bon !
Et comme vous m'êtes sympathique, j'installerai mon verre auprès du votre.
Je me présente :
je m'appelle Jean-Baptiste Clamence,
Jibé pour les intimes.
Maintenant, je suis juge-pénitent.
Ah, ça vous fait tiquer ? Vous n'avez jamais entendu ce terme ?
Bon, je vais vous raconter... Vous avez le temps, puisque nous prenons un verre au "Mexico-City"...
.
Camus, en 1956, nous embarque dans les délires d'un ex ( ? ) avocat vantard qui se rend compte qu'il n'est même pas capable d'essayer de sauver une fille qui se noie :
peut-on se regarder dans une glace, quand on se prend pour un super-héros, alors qu'on n'accorde pas ses actes avec ses paroles ? En 1980, il serait une sorte de bobo.
L'auteur fait un parallèle entre cette lâcheté et " le massacre des innocents" qui a dû hanter Jésus toute sa vie :
Pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? Pourquoi Jésus est-il sauvé alors que les autres enfants ne le sont pas ? Est-ce que Jésus et sa famille ont ressenti de la culpabilité pour avoir été épargnés ?
.
Je n'aime pas ce livre. Albert Camus écrit très bien, ce n'est pas le problème, mais cette façon d'aborder la question de la liberté,du jugement, du remord et d'autres questions philosophiques, je la trouve nauséabonde et méprisante.
Si quelqu'un a un Camus écrit avec un autre angle d'attaque, je suis preneur : )
.
PS : après interrogation, j'ai compris pourquoi les "arguments philosophiques" étaient balancés sèchement en seconde partie par Jibé.
C'est une grande leçon de l'auteur :

on ne "guérit" pas de l'orgueil : )
La grande classe, Camus !
Malgré tout, je préfère mes philosophes "traditionnels".
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Je sais que ce n'est pas bien de dire du mal d'un roman du grand Albert Camus et pourtant je vais le faire. Dans un bar hollandais, un homme devenu juge-pénitent se raconte. Les femmes, ses réussites, ses exploits, ses voyages, etc. Il est beau, intelligent, etc. Ce type prétentieux, vantard, nombriliste, qui cherche a déculpabiliser pour ne pas avoir levé la main sur une femme qui s'est suicidée sous ses yeux, m'a sérieusement énervée.
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Ce long monologue est épuisant. L'autosatisfaction de Jean Baptiste Clamence est difficilement supportable. Je plains l'auditeur de ses confessions - comment fait-il pour supporter ? Les relations entre humains sont sans doute bien décrites mais que de noirceur. Avec de telles idées, Jean Baptiste a pensé se suicider pour ennuyer ses soi-disant amis. Pourquoi ne l'a t'il pas fait ? Cela nous aurait sans doute éviter de bien long chapitres !
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Depuis quelques temps je souhaitais me repencher sur les lectures de classique que j'avais découverts durant mes études : lycée, université. Pour voir si je les comprenais mieux, comment je les appréhenderais avec quelques dizaines d'années de maturité en plus.
Donc mon défi de début d'année à débuter avec La Chute.
Et ça été très très difficile. Sans doute beaucoup plus qu'à sa première lecture car je n'avais plus l'aide du professeur pour apprécier ce texte philosophique ardu.
Bref, ça presque été un supplice. J'ai trouvé long ce monologue. J'ai décroché pas mal de fois. En fait, je devais être plus mature il y a 30 ans que maintenant !!!
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Après la lecture de « L'étranger », qui m'a beaucoup déçue, j'ai décidé de lire « La chute », car je n'aime pas rester sur une fausse note.
Ce court roman est le monologue d'un homme, une confession qu'il nous fait en nous mettant dans la peau d'une personne rencontrée dans un bar d'Amsterdam.
Jean-Baptiste Clamence est très imbu de sa personne et adore juger ses semblables. Il assiste à une noyade et fait preuve d'une passivité qui le changera à jamais. Ses diatribes philosophiques monopolisent ce roman et le rendent indigeste. Certes, c'est bien écrit, mais c'est vraiment long et insipide.
Plusieurs fois, j'ai résisté à l'envie de refermer ce livre avant de l'avoir terminé. Ce fut un combat difficile, mais je suis parvenu à le finir.
Je vais encore m'attirer les foudres des littéraires, mais, je suis désolé, je n'ai pris absolument aucun plaisir dans ma lecture, ce qui est primordial pour moi.
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La particularité de ce roman tient au fait que l'homme qui se confesse est le seul à parler, durant tout l'ouvrage.
Un choix , presque similaire à celui déjà existant dans L'Étranger, avec quelques variantes.
Dans ce roman, le lecteur ne dispose d'aucune information extérieure à celles dispensées par le narrateur.
Nous sommes enfermé dans un point de vue unique, ce qui, dans le cas de ce roman, contribue à établir la situation insatisfaisante. L'ambiance très sombre et déshumanisée.
Entre CAMUS et SARTRE, mon coeur ne balance pas du tout. Autant le premier est pour moi l'écrivain, autant le second n'est que de la digression qui n'apporte pas grand-chose.
La chute est un témoignage d'un état d'âme et sa culpabilité. Pour ne pas avoir secouru une jeune fille, ce choix marque la rupture d'un équilibre, qui va conduire à un autre regard sur celle-ci.
Une autre analyse. Comme la photo, en fonction d'un angle, en fonction de la lumière, …tout peut sembler totalement différent, illusoire, absurde.
Jean Baptiste est un homme égocentriste, narcissique et condescendant vivant une vie bourgeoise paisible terriblement parisienne.
Mais la conséquence de son choix de ne pas porter secours, assistance, va être une descente ; une descente aux enfers ? .
Il va alors quitter son emploi, tourner le dos à son confort matériel, pour se placer au même niveau que les malfrats afin de pouvoir se juger lui-même.
Il va alors s'exiler en Hollande et commencer une vie de débauche dans des endroits louches où il essayera d'expier ses fautes. Jean Baptiste va prendre conscience de lui-même, de ses pêchés et va se donner le droit de juger les autres et principalement le milieu dont il était issu, la bourgeoisie. Ce livre délivre une lutte pour se faire absoudre, mais aussi apporte à de nombreux questionnements, notamment existentiels. Il critique la vanité de l'homme et sa proportion à utiliser les siens pour son seul besoin.
En se plaçant « dans un autre univers », il va donc analyser son ancien « monde », son comportement. Ainsi, on peut prendre conscience de son comportement non inné, mais acquis, on peut remettre en cause les valeurs de son milieu, de sa naissance, de sa catégorie professionnelle,…
Personne de détient la vérité, elle est multiple, elle est variable
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Autant j'ai été passionné par La Peste et par l'Etranger du même auteur, autant je suis déçu de ce livre-ci. A lire les autres critiques des lecteurs on constate que la majorité a aimé ce roman.. Quelque-uns comme moi n'ont donné que deux étoiles. Peut-être devrais-je le relire ?
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Je vais être brève : je me suis emmerdée comme une ratte morte. Les critiques des travers de la société je veux bien ok... Mais est ce obligatoire le côté ennui mortel ? J'ai détesté le personnage central et toutes ses digressions. Je l'ai pris en grippe et à partir de ce moment là impossible d'accrocher au récit. La depression latente de notre ex avocat aurait pu m'intéresser mais elle se noyait dans un tas de propos destinés à faire de belles citations sur google. Bref, marre.
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Un peu déçue, j'ai voulu le relire mais je ne suis pas allée jusqu'au bout, je l'avoue.
Ce monologue m'a enfermée... comme si je souffrais de claustrophobie, un huis clos avec un type qui franchement n'est pas intéressant, même si Camus a fait une prouesse de style c'est indéniable.
Faut dire que je viens de finir les correspondances Camus/Casarès que j'ai lues avec un grand plaisir, page après page...
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Dans l idée de placer quelques classiques au milieu de lectures dites plus légères , j ai tenté cette autre oeuvre de Camus pour essayer de me réconcilier avec cet auteur suite à la lecture de « L'étranger » qui m avait laissé très mitigé. Ben non …! Désolé mais ce fut encore plus pénible…je sais que je vais m attirer certaines foudres mais idem , une fois les ficelles philosophiques comprises c est quand même pour moi compliqué d y prendre du plaisir…j ai peur qu il y ait comme une obligation à trouver cela extraordinaire et inégalé parce que Camus , parce que classique …mais je pense que comme certains vieux films intouchables cela a mal vieilli. Bref le plaisir et l émotion n ont pas été au rendez vous , et c est je pense ce que nous attendons tous en fermant nos amis les livres .
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