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sur 1984 notes
Toujours dans la quête d'un sens à la condition humaine, comment justifier l'injustifiable. une oeuvre actuelle tentant de creuser la question de l'homicide chez les révolutionnaires.
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Personnellement, je trouve que le livre nous a donné des leçons sur beaucoup des aspects. Premierement, on a vu que les prisonniers étaient dans une situation très dur mais ils ont comme même réussi de rester calme et avoir une tête claire en soyant patient. Tous les cinqs ont confronté des sentiments de l'angoisse, stress et panique.
Si leur sentiments affecterait leurs actes, ils n'auraient jamais arrivé à leur but. Cela nous enseigne l'importance de garder notre sang-froid dans des situations difficiles. Même lorsque tout semble sombre et désespéré, il est important de rester patient et de garder une perspective claire.

De plus, le livre souligne l'importance de travailler en groupe pour atteindre un but commun. Les cinq prisonniers ont dû travailler ensemble, mettre de côté leurs différences et leurs conflits personnels pour atteindre leur objectif commun.Cette leçon est applicable à de nombreuses situations de la vie réelle, où le travail d'équipe et la coopération sont essentiels pour atteindre un but commun.

Le livre nous montre également l'importance de jamais perdre l'espoir. Malgré les difficultés, les prisonniers n'ont jamais abandonné. Ils ont continué à chercher des solutions et à agir, même lorsque tout semblait perdu. Leur détermination et leur volonté de réussir nous rappellent qu'il est important de ne jamais abandonner, même lorsque les chances d'attendre ces buts semblent d'être impossible.

Pour conclure, le livre nous donne de leçons importantes sur la collaboration et la morale. Il nous rappelle qu'aucune situation n'est totalement désespérée et que nous avons toujours la capacité de trouver des solutions en soyant dûr avec nous même mais en même temps, en ne jamais abondonnant.
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Une pièce qu'on lit d'une traite tant elle nous maintien en haleine - sans compter sur le fait qu'elle soit assez courte. Un groupe de révolutionnaire prépare un attentat à la bombe sur le Duc, figure et symbole à l'époque du pouvoir russe, du « despotisme » et de la tyrannie. Camus traite dans cet ouvrage la révolution, mais aussi l'amour, l'honneur.
On aurait peut être aimé en savoir un peu plus sur les personnages… mais c'est très certainement volontaire de la part de l'auteur.
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La pièce de théâtre « les Justes » raconte au travers des 5 personnages principaux, la révolution violente d'une organisation contre le despotisme en Russie. Albert Camus questionne les limites à la destruction, au meurtre au nom d'une idée, d'un futur idéal.
« ces grandes ombres (..) les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre »
Camus nous dit là que ces figures révolutionnaires sont en quête de justification pour tuer le despotisme, tuer un homme; ce sont les justes.
L'oeuvre parle de sujets éthiques, de manière émouvante et précise : le sacrifice, la fraternité, la foi et l'amour pendant la révolte. Grâce à l'écriture de Camus, des sujets complexes dans cette Russie de 1905g restent universels et d'actualité. Dans les Justes l'auteur expérimente une mise en forme scénique et un travail du texte particulièrement moderne. le travail contemporain d'Abd El Malik, rappeur et metteur en scène d'une adaptation de la pièce en 2019 le confirme en le jouant sur scène en musique et en rap.
« Il y a une musique dans l'écriture de Camus. D'ailleurs, lui-même avait un flow et un débit particulier. J'ai eu envie de rendre concrète cette musicalité-là » décrit-il.

Dans Les justes, Albert Camus relate une histoire vraie et met en scène des personnages qui ont existés.
Résumons ici le contexte historique :
Depuis 1900 la Russie vie une période de trouble, traversée par de nombreuse idées révolutionnaires (marxisme, doctrines anarchistes, nihilistes et socialistes).
Elle se manifeste par des attentats et crimes à répétition des tyrans : princes, ducs, gouverneurs.
En 1905 le grand-duc Serge gouverneur de Moscou est tué d'une bombe lancée par Ivan Kaliayev. Il est membre d'une organisation terroriste du parti socialiste révolutionnaire dirigée par Boris Viktorovitch, Boria ou Annenkov dans le livre. Boris est également écrivain et auteur de « souvenirs d'un terroriste » dont Albert Camus tire cette histoire avec un point de vue intérieur à l'organisation.
C'est donc dans ce contexte que l'auteur traite d'un sujet omniprésent dans les écrits de Camus: la révolte.
Deux ans plus tard il sortira l'homme révolté dont un chapitre est tiré de son livre : « Les Justes ».

Dans cette pièce, Albert Camus nous plonge au coeur d'un groupes de cinq acteurs : Dora doulebov, Yanek
(Ivan) Kaliayev, Stepan Fedorov, Boris Annenkov et Alexis Voinov.
Son choix de la forme théâtrale permet de comprendre la psyché de chaque membres et leur vision de la révolte par leur dialogue riche en idées et parfois contradictoire ou rempli d'amour.
Albert Camus met au premier plan les idées grâce à la manière dont il expose l'action : celle-ci est décrite, rapportée, entendue ou vue à travers le carreau d'une fenêtre. L'action est vécue en temps réel par le spectateur grâce à l'acteur qui la partage par l'intermédiaire de ses sens. Cette intention de mise en scène permet de voir la réaction de chaque personnage, leur réflexion; et elle laisse la place aux débats dans l'appartement des terroristes. On notera que Albert Camus divise son travail en 5 actes sans utiliser de scène car tout se déroule dans la même décor dans l'acte I, Il et III : une autre manière se rapprochant du huis clos et permettant encore une fois de mettre au premier plan les idées, réflexions et dialogues.

Dans l'Acte I, on comprend rapidement les conflits et les relations qu'entretient le groupe : Kaliayev et Dora s'aiment et Kaliayev et Stepan s'opposent en quelque sorte car chacun a une idée différentes de la révolte.
« STEPAN : Je n'aime pas la vie, mais la justice qui est au-dessus de la vie.
KALIAYEV: Chacun sert la justice comme il peut. Il faut accepter que nous soyons différents. Il faut nous aimer, si nous le pouvons.
STEPAN : Nous ne le pouvons pas. »
Stepan étant un ex-bagnard son expérience l'a rendue sévère et dur avec les autres, son manque d'empathie l'empêche d'être en accord avec le reste du groupe quant à leur manière de faire la révolution, surtout Yanek. Pourtant il a un désir puissant d'agir et suit le groupe et leur leader Annenkov, il dit : « il faut une discipline. J'ai compris cela au bagne. le parti socialiste révolutionnaire a besoin d'une discipline. Disciplinés, nous tuerons le grand-duc et nous abattrons la tyrannie. ».
Yanek s'impose comme le héros du livre comme le dis l'auteur : « J'ai même gardé au héros des justes,
Kaliayev, le nom qu'il a réellement porté. (...) par respect et admiration » ;
c'est lui qui tue le grand-duc, pourtant celui-ci le dis-lui même, il n'est pas fait pour le meurtre.

« regardez-moi. Je vous jure que je n'étais pas fait pour tuer ».
Yanek est un personnage complexe, il souhaite comme Stepan et le reste du groupe être un « véritable révolutionnaire » mais pour lui il faut aimer la vie pour vouloir un monde meilleur, et faire la révolution par amour du peuple et des autres, c'est une idéaliste. C'est cette particularité qui amène Dora a partagé une histoire d'amour avec lui, malgré la violence et le malheur du peuple, ces deux s'aiment mais rêvent tendresse, de pouvoir oublier un instant. Dora remet en cause l'amour de Yanek : m'aimerait-il si je n'étais pas dans l'organisation ? Elle-même est parfois torturée entre son amour pour lui et sa cause. Elle essaye d'être juste et de comprendre Yanek malgré les évènements.
Albert Camus a réussi à raconter l'histoire violente d'un parti radical avec des personnages complexes qui suscitent l'empathie, et sans rendre la réalité de l'histoire manichéenne. Il aborde des thèmes difficiles sur un ton émouvant mais tranchant et amène à des réflexions sur la société d'aujourd'hui.
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Une pièce avec autant d'intensité que ma première lecture, mais encore plus peut-être après l'avoir lu en français. Sauf pour quelques mots spécifiques avec lesquels j'ai eu besoin d'aide d'entrevoir leur sens, j'ai été surpris du fait que j'ai pu tourner les pages si aisément.
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Je ne suis pas habituée aux écrits de Camus mais j'ai découvert celui ci avec plaisir. J'ai apprécié mais j'ai trouvé parfois tout ça un peu trop philosophique et pas assez humain ou réaliste. Les interrogations soulevées sont pertinentes et j'ai malgré tout passer un bon moment.
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Une pièce de théâtre assez perturbante et déroutante, mais très bien écrite
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