AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 31928 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avoue avoir été prise de cours par ce livre que je pensais comme tous les autres livres au programme de seconde "ennuyant". Mais c'est avec surprise que j'ai été plongée dans l'histoire de Meursault. "C'est un homme dont on ne distingue pas trop les sentiments" je me suis dit ça tout le long, l'air blasé qu'il met dans toutes ces répliques nous montre que le personnage ne ressent que très peu d'émotions. Cela m'a un peu perturbée au début, mais l'on s'y fait. J'ai aimé l'histoire de son commencement qui est pour moi d'une violence ("Aujourd'hui, maman est morte.") cette petite phrase est l'élément déclencheur de la suite, elle va nous poursuivre tout le livre pour y trouver un réel sens à la fin.
Commenter  J’apprécie          00
Sa mère est morte. Voilà ce que l'on découvre dès le début de l'intrigue, sur la première page. Or Meursault, son fils et le personnage principal n'y ressent rien voire s'en contrefiche. C'est ainsi, que son errance commence dans les rues d'Alger, dans son appartement, dans sa prison, sa conscience, etc.
Commenter  J’apprécie          00
Magnifique. Nous sommes tous d'une certaine manière cet étranger, étranger aux autres, à nous même.
Commenter  J’apprécie          00
image: http://adelinelecomte.e-monsite.com/medias/images/803950.jpg?fx=r_250_250

803950 Albert Camus a publié L'Etranger en 1942. Ce roman s'ouvre sur l'annonce du décès de la mère du narrateur, Meurseault. Celui-ci ne semble pas en être affecté. On lui « pardonne » bien volontiers. Effectivement, le narrateur se démarque par son esprit simple et naïf. Il accueille les choses avec beaucoup de candeur. Toutefois, au fil des chapitres, le caractère influençable et presque réduit à néant de Meurseault peut agacer le lecteur. En effet, celui-ci ne se « mouille » jamais, n'a d'avis sur rien. Au fond, il vit l'instant présent sans se poser de questions et se laissant bercer par lui. L'écriture de Camus est concise, les phrases sont courtes. La présence du soleil et de la chaleur de l'Algérie y sont décrites avec autant de simplicité qu'elles sont ressenties par le narrateur.

Toutefois, ce qui peut interpeller est le fait que l'idée de mariage évoquée par Marie, l'amante de Meurseault, le laisse indifférent. Au fond, « rien n'a d'importance », même les sujets les plus graves. Une éventuelle mutation dans son travail est évoquée. Là aussi, peu importe. Seules importent les sensations les plus brutes du temps présent. Tout est vécu dans et par l'instinct. le narrateur vit selon sa sensibilité la plus primaire. Après lecture de la première partie de l'oeuvre, on garde en souvenir l'évocation de la chaleur, du soleil, de la nature. de choses simples en somme. Mais tout va basculer dans la seconde partie de l'oeuvre. On gardait en souvenir une rixe entre son voisin de pallier, Raymond, et une femme. « mais cela n'avait pas d'importance ». Et, de fil en aiguille, le destin absurde de l'homme, de cet homme se laissant porter par le cours des choses, sans avis, va le conduire au pire des actes. Un acte qu'il ne saura jamais expliquer autrement que par le hasard. Derrière tout cela, Camus pose en philosophe des questions essentielles et ontologiques. Et sa réponse est sans concession. La vie est absurde, nos gestes sont guidés par le hasard. Qu'importe la vie, qu'importe la mort, les deux sont liées par un fil dont on ne peut comprendre le lien direct. Il n'y a pas d'espoir, seule existe, toujours présente, cette sensation de vivre. Et, à la fin de l'ouvrage, l'auteur semble introduire à demi mots ce qui caractérisera le mieux sa philosophie : « le mythe de Sisyphe ». Si les deux parties du livre sont reliées dans un même esprit et dans une même oeuvre, le destin implacable va jouer de son sort dans la seconde partie et laisse le lecteur un peu égaré sur cette réflexion sous-jacente du « pourquoi » ?

Ce qu'il y a de plus rassurant et de plus horrifiant est l'idée-même que « tout est naturel ». C'est ce qui fait du narrateur un homme et un monstre à la fois. Pourquoi ? Peu importe, c'est absurde…
Commenter  J’apprécie          00
Roman merveilleux !
Commenter  J’apprécie          00
Un de mes classiques préférés
Commenter  J’apprécie          00
Ce fut une belle découverte pour un livre classique tant redouté. Et pour un livre aussi court que cela, je le conseille à tous ceux qui ont un peu de temps et ne savent pas quoi lire prochainement !
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
Commenter  J’apprécie          00
Un livre où tout prend sens au fur et à mesure et où on tutoie le génie.
Commenter  J’apprécie          00
Ce détachement, cette écriture blanche... Quel génie !
Commenter  J’apprécie          00
Un chef d'oeuvre absolu.
Mon livre référence.
Commenter  J’apprécie          00





Lecteurs (139994) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4769 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur ce livre

{* *}