Bien sous tous rapports

Lu grâce à Net Galley et les éditions Sonatine, un roman policier qui vient de sortir.
Dans cette tranquille rue anglaise, distinguée pour avoir mis en place un événement en faveur du partage et du vivre-ensemble, un nouveau voisin vient s'installer. La tranquillité et la bonne entente explose, à la force des nuits raccourcies pour cause de niveau sonore excessif et de travaux à rallonge. le voisinage va alors tenter de s'organiser pour faire partir ce voisin bruyant et méprisant. Au fil des pages, nous découvrons ces familles moyennes sous un jour....nouveau ! Si votre petite vie tranquille était perturbée, de quoi seriez-vous capable ?
Un polar britannique, où le plus noir de l'âme humaine se cache sous les atours de la bonne société. Assez efficace.

Il s'agit d'un thriller domestique qui se passe dans un quartier cossu. Il y règne une belle harmonie entre notre voisins, des initiatives originales et appréciées y ont été prises. Bref, c'est un peu le quartier de rêve.
Jusqu'à l'arrivée d'un nouveau voisin, ayant hérité de la maison au numéro 1.
Ce voisin qui n'a rien à voir avec les autres va faire voler en éclat l'harmonie de Lowland Way. Et le rêve va vite se transformer en cauchemar pour les habitants.

Ce thriller alterne entre les points de vue de divers voisins. J'ai trouvé la construction originale et très bien gérée par l'autrice. Même s'il y a plusieurs personnages, on ne s'y perd pas.

J'ai adoré la première partie.

J'ai beaucoup apprécié comment les relations humaines ont été abordées. Quand tout va bien, on ne connaît qu'une seule face de nos voisins, mais quand les choses tournent mal, ce que l'on découvre n'est pas toujours fait pour nous plaire. Chacun devient vite suspect. Et j'ai aimé douter de tout et de tout le monde.

Cependant, au final, mon ressenti est mitigé.
Déjà j'ai trouvé que le livre était un peu long.
Oui, l'ambiance est très bien décrite, très immersive et on suit les personnages de près, ce qui donne la sensation de les connaître. Mais à force, cela devient trop long. On a envie du dénouement et il se fait attendre.

Et j'avoue que lorsqu'il est arrivé, j'ai été déçue. J'attendais autre chose, j'espérais autre chose, et j'ai eu le ressenti de « tout ça pour ça »

Je suis néanmoins heureuse d'avoir découvert l'autrice, dont j'ai par ailleurs entendu beaucoup de bien.
Je retenterai donc l'expérience avec plaisir.

Je découvre la plume de cette auteure avec ce roman et j'adore.

Nous sommes dans un quartier londoniens chic et huppé où les habitants s'investissent dans le quartier et se réunissent régulièrement jusqu'au jour des nouveaux voisins héritent de la maison du n°1 et rend le quartier impossible, musique à gogo jour et nuit, de nombreux véhicules partout, travaux sans respecter les horaires et non respect des « règles » de la rue. le jour où un crime se produit dans le quartier, le coupable semble identifié mais est-ce si facile?

Nous sommes un peu dans un huis clos car tout tourne autour des différents voisins.

Chaque chapitre donne la parole à un des voisins, ceux-ci sont relativement courts.

Malgré que l'on définisse les points de vue de chacun, je n'ai pas senti de longueurs inutiles et j'ai apprécié suivre et tenter d'identifier le coupable. Car il faut le savoir, chaque membre de la rue a des raisons d'en vouloir et de suspecter les nouveaux voisins du numéro 1.

J'ai donc pris plaisir à suivre ces témoignages, en passant d'un potentiel coupable à l'autre et je suis arrivée au mot fin sans m'en rendre compte !

La plume est fluide, addictive, psychologique, machiavélique.

J'ai donc passé un excellent moment dans ce quartier londonien et je comprends tellement bien les sentiments que peuvent apporter ce genres de nuisances sonores.


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Zoom aujourd'hui sur “bien sous ton rapport” de Louise Candlish chez Sonatine éditons.

Lowland Way avait tout du quartier parfait ! La sécurité, un endroit où il fait bon de vivre, mais surtout une bonne entente entre les voisins. Mais ça, c'était avant l'aménagement d'un couple qui est de l'avis général loin du standing attendu des habitants. À partir de là, rien ne va plus, c'est la guerre et chacun dévoile son pire visage afin de la gagner.

Si le début de ce thriller domestique m'a tout de suite emballé, j'ai ressenti au fil de ma lecture quelques longueurs. On aurait pu faire l'impasse sur quelques scènes peu crédibles qui alourdissent parfois l'intrigue. D'autres par contre m'ont beaucoup plu et je n'ai eu aucun mal à imaginer l'angoisse que pouvaient ressentir certains personnages.

Darren et sa femme sont clairement les voisins qu'on ne voudrait pas avoir, mais personnellement les autres, ces voisins si bien sous tout rapport ne m'ont pas donné non plus envie de m'installer à côté de chez eux car si j'en ai trouvé quelques uns attachants, j'ai trouvé que la majorité était détestable. Nombreux sont ceux qui sont caricaturaux, mais sans que je puisse expliquer cela ne m'a pas gêné outre mesure.

On comprend rapidement qu'il y a eu un accident puisque nous avons accès aux interrogatoires de chaque habitant sans savoir exactement ce qu'il s'est passé. On assiste grâce à ça à la montée en puissance de cette guerre des voisins qui ne laissera personne indemne. J'ai d'ailleurs adoré ce procédé.

En résumé, malgré quelques petites faiblesses, c'est un thriller soft et sympa à découvrir lorsque l'on a pas envie de se prendre la tête.
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Difficile de faire une critique de ce livre pour moi
Le début était des plus prometteurs. Des histoires de voisinage, en général j'aime beaucoup

Je dois avouer que le début était des plus prometteurs. Des nouveaux arrivants dans un quartier résidentiel très calme, des gens bruyants, légèrement marginaux qui n'ont rien à voir avec leurs voisins

Oui c'est alléchants mais c'était beaucoup trop long, arrivée à la moitié j'ai commencer a vouloir laisser tomber. Il ne se passait pas grand chose.

Le dernier 1/4 du livre est mieux.

Donc oui c'est un retour plutôt mitigé pour moi même si le sujet est intéressant et les personnages hauts en couleur

LOWLAND WAY. Un nom qui sonne bien pour une petite ville paisible où le mètre carré nous coûte une fortune et qui nous assure un voisinage extraordinaire et de nombreuses activités riverains en faveur des enfants. Que demander de plus ?

Quand une vieille dame du quartier vient à mourir et que son neveu reprend la maison, cet équilibre où tout le monde y trouvait son compte, du moins en apparence, va subir un basculement.

Comment deux personnes peuvent changer toute la dynamique d'un quartier ?
Et puis, il y a un crime et les auteurs sont d'ores et déjà désignés d'avance.

Si j'avais énormément aimé le précédent livre de l'auteur, je trouve que celui-ci a moins de qualités. Si le sujet était hyper bon, j'y ai trouvé beaucoup de longueurs et de détails inutiles.
Malgré tout, j'ai passé un moment de lecture agréable.

Londres, un quartier tranquille où tous les habitants sont des gens bien sous tous rapports. Entraide, écoute, bonne ambiance, tout y est. Certains sont plus riches que d'autres mais ils n'en rajoutent pas, du moins pas en apparence. Parce que Naomi est parfois un tout petit peu méprisante avec sa belle-soeur Tess. Sous le prétexte qu'elle, elle travaille, elle demande beaucoup de service à Tess, mère au foyer. Sortir les chiens, garder les gosses et autres tâches peu reluisantes c'est Tess. Animer des rencontres entre voisins, créer le « Dimanche on joue dehors » où la rue du lotissement est fermé à la circulation, et les voitures garées à l'extérieur pour que les enfants s'amusent en toute sécurité, c'est pour Naomi, celle qui brille par ses bonnes initiatives et idées.
Tout se passe bien, les maisons sont bien cotés, le coin est connu, tout roule. Jusqu'au jour où l'habitante du numéro 1 décède. Son neveu et sa compagne s'installent dans la villa et font commerce de voitures, écoutent de la musique Heavy Métal jusqu'à tard, font des travaux bruyants et dangereux etc. Bref, c'est l'apocalypse et la fin du calme. Pour celle qui loue des chambres d'hôte en face du numéro 1, c'est carrément la catastrophe, c'en est fini des évaluations positives. Elle a beau être charmante, le contexte sonore et visuel ne donne pas envie de revenir ni d'encenser son logement.
Les relations se tendent avec ce couple qui vient d'arriver. Ils ne sont pas coopératifs, gênent tout le monde avec leurs nombreux véhicules disséminés ici ou là, ne baissent pas le volume sonore malgré la présence d'enfants, voire même de bébé de l'autre côté du mur. La coopération, c'est non, et ils vont jusqu'à insulter ceux qui les interpellent. Alors, c'est l'escalade. Personne ne veut céder entre les anciens « on est chez nous » et les deux nouveaux « on a le droit de … »
Le lecteur assiste à ces « enchères » et sent que ça va déraper malgré Naomi qui essaie de maîtriser les différentes situations difficiles. Et forcément, les drames s'enchaînent, ça part dans tous les sens, plus personne ne sait comment agir, chacun y allant de son idée, de ses conseils. Parfois ils oublient de se concerter, de s'écouter, de se mettre d'accord….
Alternant les points de vue des habitants du quartier avec des entretiens de ceux-ci faits par la police, l'intrigue avance assez lentement au départ, le temps de mettre en place tous les personnages, les liens qui les unissent plus ou moins sincères, avec leur lot de faux semblants, de mensonges, de non-dits, de rancoeur cachée …. Dans la seconde moitié, les choses s'accélèrent avec plusieurs faits capables de déstabiliser le peu d'équilibre restant.
La grande force de Louise Candlish c'est de balayer chaque certitude établie. On pense avoir cerné tout ce qui se passe et hop, elle nous renvoie un petit truc et tout repart de zéro. J'aime beaucoup sa façon de faire parce que même à la dernière ligne, tout peut être retourné. L'auteur nous rappelle que tout finit par se savoir, qu'être témoin et transformer un peu la vérité s'avère parfois dangereux, que choisir qui on côtoie, où on habite pour ne pas se mêler aux autres n'est pas toujours une réussite …. Il suffit d'un grain de sable…. Et tout bascule …..
Un thriller domestique où on se méfie de ses voisins et même de ses amis…. Un livre prenant, à l'écriture plaisante (merci à la traductrice).

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Une petite rue paisible, à Londres. Une communauté de CSP+, jusqu'à la caricature parfois : la tenue de yoga de madame, le groupe Facebook pour protéger les cygnes du parc, la rue piétonnisée le dimanche pour faire jouer les enfants dehors comme au bon vieux temps. Une image d'Epinal, un paradis sur terre mais étouffant, consanguin. Deux des voisins sont même frères.
Dans cet entre-soi surgit un couple CSP moins moins. Débraillés, alcooliques, des jurons en guise de ponctuation, du métal à fond jour et nuit, une casse autos improvisée devant chez eux et des travaux bruyants pour retaper la maison dont ils viennent d'hériter.
Pas du même monde, pas les bons codes sociaux et pas les bonnes manières. Des Groseille dans un lotissement de Lequesnoy. Comme le fait remarquer un personnage, un bon point de départ pour une comédie, ce choc des cultures poussé à l'extrême. Ou pour un polar réjouissant.

D'emblée l'animosité est palpable, bien retranscrite. Oui, ces nouveaux venus ternissent le cadre de vie (comment revendre sa maison ? comment faire tourner son B&B ?) et finissent par pourrir les esprits. Chaque rencontre entre les voisins bien proprets et ces énergumènes le montre bien. Cela se traduit par des affrontements verbaux sur le bruit, les voitures, les limites de propriété, des plaintes déposées, des réunions secrètes pour tenter de riposter, une liste quasiment exhaustive de tout ce qui peut faire monter la tension, jusqu'au drame. D'ailleurs on le sait, que l'irréparable va être commis, chaque chapitre démarrant par un compte rendu d'interrogatoire de la police. Qui est mort ? Accident, meurtre, sabotage ? le compte-à-rebours est astucieusement déroulé, un procédé pas inédit, qui fait furieusement penser à du Liane Moriarty, notamment Petits secrets, grands mensonges ou Un peu, beaucoup à la folie.

Certes, chaque nouveau chapitre nous rend ce couple encombrant encore plus antipathique, mais et les autres alors ? L'intrusion de ces parvenus dans une communauté si proprette et harmonieuse est un point de crispation (le voisinage ne parle plus que de ça) mais aussi un révélateur des tensions préexistantes et des travers de chacun. C'est humain. Lâchetés ordinaires, mesquineries, fourberies, tout est mis au jour.

On voit que le poison se diffuse. L'auteur use habilement des nuisances sonores et ses conséquences néfastes, comme l'insomnie, les pleurs inopinés (la dépression monte chez ces gens si heureux jusque-là), et les disputes dans les couples, aussi. Forcément, ça va craquer. Ils sont "otages", ils sont "condamnés", le vocabulaire de la frustration est là, et la situation présente aussi insupportable qu'obsédante.

Et enfin oui, ça explose. Certaines scènes sont plus vraies que nature, moments de furie destructrice, mais pathétiques aussi car ne l'oublions pas on est chez des gens bien élevés. Alors on casse un carreau, une caméra. Des pulsions de meurtre sont exprimées à haute voix, mais c'est pour plaisanter, n'est-ce-pas ? L'auteur sait tellement bien rendre ses personnages à la fois vulnérables et pitoyables.

On peut aussi deviner que certains détails ne nous sont pas livrés pour rien. Cet érable que tout le monde aime, ces petits cygnons, la belle-fille enceinte, il va forcément leur arriver des bricoles, non ? Quel régal pour le lecteur qui peut avoir une posture active et se féliciter d'avoir deviné ! Mais on lui a bien tenu la main.

On note aussi (avec amusement) une répartition sexuelle des rôles, à l'ancienne, comme si cela allait de pair avec une vie idyllique dans une rue tranquille. Les voitures sont bien garées, les haies sont bien taillées et les rôles hommes-femmes bien définis. Les femmes tentent d'arrondir les angles avec des fleurs et des biscotti (!), les hommes vont à l'affrontement. Les femmes au foyer sont les premières à trinquer, et à fuir, là où les hommes entrent en résistance. Ce sont les hommes, toujours, qui veulent bâtir un mur, acheter la tranquillité, saboter un chantier... Séparation, argent, coup de force. Une vision tellement archétypale qu'elle ne peut qu'être voulue, comme pour montrer l'universalité de la thématique centrale du roman : comment faire quand un grain de sable vient rompre une belle harmonie. Quand l'ennemi déboule. Se montrer civilisé ? encore faut-il que les deux parties le soient. Alors les réflexes primitifs forcément ressurgissent.

On s'est régalé de cette tranche de vie et de meurtre servie bien épicée à l'heure du thé ! On en a dégusté les pépites de noirceur, bien installé dans le confort d'une trame pas forcément nouvelle, mais revisitée avec talent. Assurément on en reprendra, du Louise Candlish.
Un grand merci à Netgalley !

"L'enfer, ce sont les autres" disait par l'intermédiaire d'un de ses personnages de roman Jean Paul SARTRE et dans ce roman, l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Voici comment l'arrivée d'un élément perturbateur va transformer des gentils bobos en d'étranges personnages.
C'est un roman très amusant que celui-ci, car il fait rentrer dans un cadre idyllique londonien, une anomalie, celle qui va révéler ce qui se cache sous la surface du "bien vivre ensemble", d'autant plus facile à dire qu'on n'est pas confronté à l'autre, le différent.
Tout un groupe de gens qui vivent entre eux, va découvrir cet étranger : l'autre !
Je remercie les Editions Sonatine et Net Galley de m'avoir permis de découvrir ce texte, qui si il ne m'a pas appris grand chose, m'a surtout conforté dans mon goût de la lecture (et j'ai de la chance, j'ai des voisins très sympas !).

Mon choix de lecture s'est porte sur ce livre car j'aime beaucoup les thrillers sur les histoires entre voisins .

Tous les habitants de ce quartiers sont bien décrits.
L'écriture est fluide .

Le suspens est présent car comme vous pouvez vous en douter, des événements vont venir perturber cette rue si tranquille ou il fait bon vivre .

Une très bonne histoire, mais car il y a un mais cette lecture m'a semble trainer en longueur ; pourtant les chapitres sont assez courts.
Un manque de rythme, mais une bonne lecture.