Après une intro étonnante (au langage qui ne passe plus aujourd'hui), flashback en 1943, dans le Upper East Side. Quand le narrateur anonyme rencontre sa voisine Holly Golightly, une belle blonde de 19 ans qui a la manie de ne jamais prendre ses clefs et de réveiller l'immeuble pour entrer chez elle. En devenant son ami, le narrateur découvre les talents, les étranges fréquentations et les lubies de Holly, notamment le fait d'aller petit-déjeuner devant la célèbre boutique de bijoux quand elle est déprimée.
Comme la plupart des gens, j'ai vu le film avant de lire le livre et si je l'aime, c'est surtout pour
Audrey Hepburn, qui sublime cette it-girl paumée qui chante “Moon River” à sa fenêtre.
Et puis, j'ai lu.
Et là, je découvre qu'Audrey est en fait une Marilyn, que la it-girl ressemble davantage à une esc*rt, et que le narrateur ressemble fortement à
Truman Capote (donc homo, donc pas d'histoire d'amour, donc pas de baiser dans la ruelle après avoir retrouvé Chat).
Bref, un mythe d'enfance qui s'effondre 🤣
Sans parler de l'écriture qui a vieilli (n-word dans le premier chapitre) et du fait qu'il s'agisse plus d'une longue nouvelle que d'un roman (d'ailleurs, le livre en contient trois autres que je n'ai pas eu envie de lire).
Pour tout ça : déception.