La fascination pour Olympie est magique et le prestige de ses Jeux universel.
Ce livre publié dans la collection "Patrimoine de la Méditerranée" par le CNRS, permet de retrouver l'esprit des lieux , de les faire revivre à travers leur histoire, de susciter avec force l'imagination du passé.
Il permet de nous promener sur les traces des athlètes et des pèlerins, de déambuler dans l'enceinte sacrée (l'Altis) parmi les ruines de ce site exceptionnel , de découvrir cette cité qui fut avant tout un sanctuaire . Ici on se sent Hellène et on peut, mieux qu'ailleurs, apprécier l'idéal du "kalos-kagathos", le beau et le bien, ce que devait incarner les athlètes.
Un très beau moment de lecture et de découvertes.
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Malgré les guerres pour le contrôle du sanctuaire, ou celles liées aux conflits du monde grec, Olympie reste tout de même devant l'Histoire synonyme d'union entre les Hellènes. Nous ne reviendrons pas sur la trêve , l'ékécheiria , dont le respect a permis le développement du pèlerinage et des Jeux. Rappelons seulement la formule de Lysias, dans son "Discours olympique" 338 av. J.-C. : "Héraclès fonda ce concours pour marquer le début de l'amitié mutuelle entre tous les Grecs". Face au péril barbare, le sentiment de l’hellénisme fondé sur une religion, une langue et des coutumes communes, trouva aussi un renforcement de vigueur dans les compétitions panhelléniques.
Le Zeus de Phidias
On accède à l'intérieur du temps par une grande porte en bronze. Là, dans la pénombre brille une gigantesque statue de Zeus que les pèlerins peuvent également admirer depuis une galerie latérale, située derrière la colonnade.
Oeuvre du sculpteur Phidias, le génial créateur du décor du Parthénon, c'est l'une des Sept Merveilles du monde antique. Haute d'environ quinze mètres, elle est chryséléphantine, c'est-à-dire revêtue d'ivoire et d'or.