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4,09

sur 465 notes
restera sans doute dans l'histoire de la littérature comme le créateur du célébrissime La stratégie Ender. Un roman d'initiation SF qui a rencontré - à juste titre - un tel succès que l'auteur continuera pendant des décennies à multiplier les suites, les préquels et les dérivées.

Outre de nombreux autres cycles, l'incroyablement prolifique Card a également publié quelques romans SF de haute volée, comme Les maîtres chanteurs, mais aussi le magnifique récit fantasy Enchantement.

Mais cela ne serait pas lui rendre justice que d'oublier ce qui est, à mon avis, son oeuvre la plus accomplie, Les chroniques d'Alvin le faiseur.

Ecrits après La stratégie Ender, tout au long des années 90, les six volumes de cette saga de fantasy forment un ensemble magique.

Magique est vraiment le terme approprié, car Orson Scott Card a tout simplement développé au long des 2 500 pages une uchronie contemporaine de la constitution des Etats-Unis.

Une réalité historique alternative où, dans une Amérique des pionniers du XVIII° siècle, la civilisation baigne dans un bain de magie diffuse qui modifie imperceptiblement la vision que l'on peut avoir de l'histoire telle que nous la connaissons.

L'histoire commence quand Alvin, le 7ème fils (qui est en fait le 7ème fils d'un 7ème fils comme l'explique le pitch) est en train de naître. Ce premier volume, le plus court de la saga, raconte sa petite enfance.

Dès le premier chapitre, absolument magistral, Orson Scott Card plonge le lecteur dans une atmosphère étonnante, hors du temps puisque nous sommes là effectivement hors du temps que nous connaissons.

[Lire la suite de ma critique sur mon site le Tourne Page]
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Quand j'ai vu cette nouvelle édition, ça m'a décidé d'enfin commencer cette série dont j'avais entendu parlé depuis pas mal d'année. Je me suis donc lancée dans la lecture de Les chroniques d'Alvin le Faiseur T1 : le septième fils d'Orson Scott Card, publié chez les éditions L'Atalante. Un roman de fantasy original, qui me donne envie de découvrir ce que la suite réserve.

Ce roman nous plonge au coeur de la terre des pionniers d'Amérique, dans les année 1800. Nous y suivons principalement la famille Miller qui vient s'installer dans les territoires de la Wobbish à Ouest de l'Appalachie. Leur voyage ne sera pas de tout repos, surtout que la mère de famille est enceinte de son 7ème enfant et que la famille finira endeuillée avant d'arrivée à destination.

Nous suivons principalement le destin de Alvin junior, le septième fils d'un septième fils, qui est destiné, selon la croyance populaire, à avoir des talents spéciaux. Cette croyance en la magie est assez ancrée dans la population, or cela ne plaît pas à l'église qui veut faire disparaître ces croyances païennes/superstitions, et le prêtre de Vigor Church compte bien éduquer et convertir les habitats à sa façon de voir les choses.

Alvin est un garçon spécial, il a le don de travailler la matière, que ce soit le bois, la pierre…. Et même d'autres matières surprenantes (je n'en dis pas plus de peur de spoiler^^). Mais depuis avant même sa naissance, il est également constamment en danger, l'« eau » cherche à lui faire du mal, voir à le tuer, de toute les manières possibles.

On découvre donc sa vie, sa famille, ses rencontres qui vont lui faire ouvrir les yeux sur son don, son but et les dangers qui l'entoure.

L'histoire est assez complexe et donc difficile à résumer, mais l'histoire est vraiment prenante, la famille Miller est très intéressante et Mot-pour-mot, un personnage qui apporte une bonne explication sur le contexte historique de l'époque et qui a une vision des choses originale.

Au final, la lecture est agréable, l'action pas très présente, je m'attendais à ce qu'il se passe plus de chose, mais comme Alvin est encore jeune et n'est qu'au balbutiement de son don, cela risque de changer par la suite. C'est donc un bon 1er tome qui me donne envie de découvrir ce que la suite réserve !
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En 1987, Orson Scott Card, connu en particulier pour le Cycle de SF « le Cycle d'Ender », proposait le premier ouvrage d'un cycle de Fantasy qui prévoit 7 livres, dont actuellement 6 sont parus: Les chroniques d'Alvin le faiseur: le septième fils.
Orson Scott Card expliquait vouloir développer un cycle de Fantasy prenant racine dans l'histoire Américaine, suites aux multiples inspirations de Mythologie Nordique, au premier rang desquelles, Tolkien bien sûr.

C'est la maison d'édition Nantaise L'Atalante qui a eu la bonne idée de traduire ses oeuvres, et qui en 2020 a entrepris de relancer la série.

Orson S.Card a donc inscrit son intrigue à la frontière américaine dans les années 1820, utilisant l'accent Montagnard de l'époque. le traducteur Patrick Couton a utilisé le français des exilés acadiens pour traduire ce parler populaire américain, malin. Bien sûr ce genre de parler ne plaira pas à tout le monde (ex: « Qu'esse t'as oublié ? »; « Dis-y une bonne fois pour toute »).

L'Auteur a un réel talent de conteur, et l'histoire est originale. Alvin Junior est le Septième fils d'Alvin Miller, lui-même septième fils, ce qui dans les traditions et croyances populaires signifie un enfant très spécial, avec des capacités.
Orson S.Card nous fera découvrir sa naissance, dans des conditions puissantes et merveilleusement bien écrites (les scènes du passage de la rivière et de l'accouchement sont marquantes), puis les premières années de sa vie jusqu'à ses 10 ans. L'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir les croyances populaires dans la sorcellerie du quotidien , ainsi que l'éclosion de la religion chrétienne en opposition à ces croyances.

La thématique est réellement originale, il ne s'agit pas d'un copier-coller de déjà vu en Fantasy, la forme est proche du conte initiatique, et certains passages sont puissants.
Toutefois j'y ai trouvé une perte de rythme à partir du chapitre IX (sur XV) qui vient un peu amoindrir l'ouvrage.
Un sentiment partagé pour moi, car bien qu'ayant apprécié ce volume, je ne suis pas sûr de vouloir me jeter sur les cinq autres.

« Le septième fils » reste en tout cas un livre de Fantasy à découvrir, plus fin que beaucoup d'autres.

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L'univers d'Orson Scott Card m'intrigue depuis longtemps à travers des titres comme "enchantements"ou encore la saga "La stratégie d'Ender", alors je n'ai pas hésité une seconde lorsque j'ai eu l'occasion de découvrir le premier tome des Chroniques d'Alvin le Faiseur, dans la belle édition de l'Atalante. L'ouvrage s'ouvre sur une belle illustration monochrome qui permet tout de suite au lecteur de s'immerger dans l'atmosphère de cette époque de la grande ruée vers l'Ouest.

La famille Miller a entassé tous ses biens dans un chariot et se dirige vers les terres de leur avenir. Fidelity Miller, enceinte jusqu'aux yeux attend ses délivrance d'un instant à l'autre, et toute la famille est pressée de rejoindre la prochaine auberge, lorsque leur progression est stoppée par le lit peu profond d'une rivière. C'est alors que leur vie bascule. de ce drame naîtra le septième fils d'un septième fils, porteur d'un destin exceptionnel.

Orson Scott Card plonge le lecteur au coeur de l'Amérique des premiers pionniers. Sa plume fine et précise esquisse une atmosphère captivante de cette époque. le registre langagier est très travaillé et totalement adapté à cette période historique.

De plus, l'auteur instille une certaine magie ancestrale à cet univers, proche du paganisme, avec des charmes de protection et des présences bienveillantes - la plupart du temps - ou pas. Cette aura de fantaisie prend progressivement de l'importance dans le récit, au fur et à mesure qu'Alvin Junior grandit. Les oppositions et les conflits prennent de plus en plus d'importance jusqu'au climax.

Chaque personnage est soigneusement développé avec les croyances et ses contradictions. Ses doutes également. Parmi tous, Alvin doit suivre ce destin encore incertain qui guide ses pas. Un point étonnant, les noms des personnages choisis par Orson Scott Card sont assez déroutant, avec des prénoms comme Mesure, Armure ou Mot-pour-mot.

Ce premier tome, avec quelques événements marquants, met en place un univers fantastique original et une destinée hors du commun. Autour d'Alvin Junior, tous sont convaincus de son exceptionnel destin. J'attends avec impatience l'édition du second tome des Chroniques d'Alvin le Faiseur. Cette lecture me conforte dans mon idée de découvrir l'oeuvre d'orion Scott Card.
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Prise de l'envie subite de lire du Orson Scott Card (ce qui m'arrive assez régulièrement), je me suis (re)plongée avec plaisir dans le premier tome des Chroniques d'Alvin le Faiseur dans le but d'avoir la mémoire bien au clair pour continuer la saga. Je ne compte plus les séries commencées mais jamais terminées, que j'ai d'ailleurs beaucoup de mal à reprendre car les évènements du premier tome sont rentrés par une oreille et ressortis par l'autre ; je n'en garde qu'une vague impression positive ou négative. L'histoire d'Alvin m'avait tapé dans l'oeil, ma seconde impression vient confirmer la première, à savoir : OSC est un génie.

Je suis stupéfiée de voir comment il arrive à donner à ses histoires une certaine continuité au travers de thèmes comme la religion, la mort, l'enfance... sans jamais se répéter. Les Chroniques d'Alvin le Faiseur revêt en plus une dimension historique puisque les évènements contés, bien que largement fictionnels et fantastiques, sont directement inspirés de la colonisation de l'Amérique par les Européens dans les années 1800. Sur fond de bouleversements géographiques et spirituels, nous suivons l'histoire du petit Alvin, septième fils d'un septième fils, et de sa famille. A mi-chemin entre fantasy et fantastique, les Chroniques d'Alvin le Faiseur font la part belle à la lutte de l'Église contre les "superstitions".

Le style est toujours aussi plaisant ; les dialogues retranscrivent avec soin l'argot des villageois. J'ai adoré Mot-pour-Mot, un étrange voyageur-conteur qui échoue dans la ferme d'Alvin et dont le rôle revêt beaucoup d'importance dans ce premier tome. Il y a une énorme réflexion autour de la religion, et les questions du petit Alvin sont autant de prétextes à des introspections de la part des personnages mais également du lecteur. L'ensemble est cohérent, très juste, et l'intrigue bien ficelée nous pousse à savoir la suite. Moins poétique et moins fantastique que des titres comme Les maîtres chanteurs ou Enchantement, cette saga s'appuie pour l'instant sur de la fantasy plus "traditionnelle" même si elle regorge de bonnes idées.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Un cadre original à nos yeux d'Européens - les premiers pionniers américains, dans une nation qui se construit. Donc forcément, l'ambiance est oppressante, voire glauque, avec l'esclavage, la corruption, la politique du plus fort, le massacre des Indiens. Ce tome pose l'ambiance et le cadre, sans trop de références religieuses qui gâchent les suivants. Un livre qui vaut pour son atmosphère et ses personnages - la petite Peggy est plus intéressante que sera Margaret.
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Vers l'an 1800, sur les terres vierges de l'Ouest s'installent les premières familles de pionniers américains. Parmi ceux-ci, Alvin Miller, meunier de profession, arrive sur son chariot avec ses douze enfants, six filles, six garçons et sa femme pas loin d'accoucher. Quand ils doivent passer la Hatrack, une rivière en crue, le fils aîné se sacrifie pour sauver la vie de sa mère bloquée sur le chariot au milieu du courant. Peu après, elle met au monde le petit Alvin Junior qui se retrouve être le septième fils d'un septième fils, ce qui signifie un destin exceptionnel. Cet enfant disposera des immenses pouvoirs d'un faiseur et de protections paranormales. Par exemple, la poutre faîtière de l'église en lui tombant dessus se fendra en deux pour l'éviter. Une énorme meule de pierre ne le blessera que faiblement à la jambe alors qu'elle aurait dû le tuer.
Un livre passionnant, plus proche du fantastique que de la fantaisie pure, avec juste ce qu'il faut de magie, de pouvoirs occultes et de paranormal. le petit Alvin et son alter-égo féminin, la petite Peggy sont des héros attachants. On est émerveillé devant leurs pouvoirs et devant les interventions des forces bénéfiques tout comme on tremble devant celles des présences maléfiques toujours à l'oeuvre. Sans oublier le cadre très porteur du monde des pionniers de la conquête de l'ouest très bien décrit. Ce premier tome lance une saga qui s'annonce fort intéressante, à la fois épopée de la jeune Amérique, roman d'aventures historique (quoi que l'on soit plutôt du côté de l'uchronie), voire conte philosophique. On attend avec impatience de lire la suite...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Septième fils d'un septième fils.

J'ai hésité avant de donner une note sur ce livre. Il me semblait un peu prématuré de le noter puisqu'il n'était, par analogie, qu'un apéro. le livre est là pour nous ouvrir l'appétit. Ainsi, difficile d'avoir les idées claires. Il faut attendre de lire le deuxième et je vais éventuellement le faire.

Toutefois, pour le moment, les bases semblent solides. Une Amérique, où les croyances populaires fourmillent. Rien de spécial, mais ici, les croyances, les légendes, les contes à dormir debout, se réalisent. D'ailleurs, comme pour bien faire comprendre que c'est une Amérique, où la magie s'est réalisée, c'est une Amérique historiquement différente (uchronie).

Il y a là de quoi séduire et attirer l'attention. de plus, l'univers du roman n'est pas enfoncé dans une magie stéréotypée de la littérature de l'imaginaire, mais plutôt dans une magie de veilles croyances d'époque. Séduisant.

Alors, je me convaincs que je peux lui donner un quatre étoiles temporaire et ajouter le prochain tome à ma liste de lecture. À suivre.
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Dans un monde quasiment similaire au notre, au point où il faut, dans les premiers chapitres, réellement chercher ce qui pourrait être fantastique, fantasy... l'histoire débute par la naissance, et la mort de deux garçons : le premier et le septième fils. le septième ne pouvant acquérir ses "pouvoirs" que si ses six aînés sont en vie... on craint réellement la mort de Vigor ! Mais le livre et la série n'existeraient pas et ce suspens, même s'il est vraiment bien écrit, est de courte durée. Vigor meurt dans les minutes qui succèdent à la naissance d'Alvin (Alvin junior, qui portera le nom de son père). le septième fils est là. La tradition, les superstitions et tout ce qui est lié à ce phénomène le rendent particulier tant aux yeux de ses parents que des voisins, amis et simples êtres de passage.

Mais cette naissance liée à une mort sera aussi un lourd fardeau à porter et ce jour là, Alvin ne doit sa survie qu'a l'intervention d'une jeune fille : Peggy. Cette enfant est une torche. Elle est donc capable de voir l'avenir. En fait, elle voit surtout tous les avenirs possibles et leurs déviances, leurs ramifications. A chaque ligne, des évènements vont pouvoir modifier l'avenir et rendre certaines ramifications caduques... des milliers de possibilités, des milliers de vies, de morts possibles pour Alvin dont elle deviendra une gardienne ! Mais chut, je ne veux pas vous en dire plus.
La suite sur leblog
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Le premier tome de cette série est sans doute le plus fort. À noter que la traduction ne transcrit pas assez bien le texte original (mais en même temps, le langage familier de ces pionniers nord américains n'a pas d'équivalent en français ?)
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