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3,67

sur 266 notes
Une vie à t'attendre d'Alia Cardyn est ma deuxieme lecture de cet auteur et quelle lecture !

Ce titre résonne encore en moi, comme l'écho d'un après-midi émouvant, poétique en compagnie de tous les protagonistes de cette histoire.

Rose, a 6 ans, voit ses parents disparaitre sans préavis. C'est comme une chape de plomb qui s'abat sur le lecteur, mais ne vous inquiétez pas, la qualité de l'écriture nous fait tourner les pages invinciblement…

On s'interroge, comment va-t-elle survivre à un tel drame ? Elle va devoir quitter sa maison pour être placée dans un orphelinat.

Au cours de sa vie, elle va rencontrer deux figures d'attachement sécures, Henri et Oscar qui seront capitales pour sa survie, pour surmonter cet immense chagrin, ce mystère, « ses poings » d'interrogations.

On oscille entre passé et présent tout le long de l'histoire mais on ne s'y perd pas. Rose est en quête d'identité et de vérité pour percer ce mystère de la disparition de ses parents. Elle va mener le tempo au fil des indices disséminés sur sa route.

C'est un livre qui m'a beaucoup ému. A travers cet opus, la pensée de l'auteur est emprunte de suspens, de résilience, de victoires, de vie.
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Rose a six ans quand ses parents disparaissent.
Un beau matin, elle se retrouve seule dans la maison avec comme seule compagnie les employés de maison.
Ses parents, des gens discrets, fortunés la laissent seule obligée d'aller à l'orphelinat.
Elle fréquente encore deux ans l'école de son village et les passages avec Henri, un petit garçon qui a ressenti sa douleur et veut apprivoiser son chagrin, sont très intenses, très doux.
Deux ans après, elle rejoint une autre école. Henri la retrouvera-t-elle?
A l'orphelinat, elle se lie avec Lucie qui a le même âge qu'elle.
Elle lui transmet beaucoup de force.
Oscar devient son ami et pour longtemps.
On retrouve Rose à Bali avec Oscar et un mystérieux inconnu qui lui fait parvenir le carnet de sa mère.
Le mystère se lève un peu sur la disparition des parents mais beaucoup trop lentement à mon goût.
La première partie du roman m'a beaucoup mieux plu, grâce à l'écriture poétique.
Après, tenir sur la longueur semble difficile.
C'est un premier roman qui pour moi manque d'habileté dans la structure temporelle dans la dernière partie.
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Pour être concise, c'est assez simple, j'ai tout adoré dans ce roman. L'histoire de Rose qui subit, à l'âge de 6 ans, la disparition étrange et sans réponse de ses parents. Et puis, ces nombreux sauts dans le temps, dans lesquels nous découvrons la jeune fille à différentes étapes de sa vie, mais toujours à la recherche d'elle-même. Je me suis beaucoup retrouvée en Rose. Nous la retrouvons à un moment de sa vie où nous avons à peu près le même âge, elle et moi, et les mêmes doutes, les mêmes questionnements face à l'avenir, cette même difficulté à s'accrocher aux gens qui nous entourent de peur de les voir disparaître un jour eux aussi, cette difficulté à simplement ressentir certaines émotions, comme si notre inconscient se jouait de nous dans l'ombre, en silence.

Je dois vous avouer que j'ai été troublée par cette lecture. En effet, l'auteure marie avec brio dans son récit le genre d'éléments qui me déplaisent habituellement. Je m'explique. Je vous avais dit dans ma chronique de « Si loin de toi » que je n'aimais pas les bonds dans le temps, que ça ne laissait pas assez le temps à l'histoire de s'installer. Et bien vous savez quoi ? Figurez-vous que je les ai adorés ici ! Paradoxal, n'est-ce pas ? Je trouve qu'ils poussent le récit, qu'au contraire de le saccader, ils l'enrichissent et nous donne véritablement envie de dévorer l'histoire.

J'ai également d'habitude un peu de mal avec les récits en narrateur externe. Dans celui-ci, nous avons, en plus des bonds dans le temps, des narrateurs différents. Et pour couronner le tout, certains personnages nous parlent sous forme de lettres. de quoi s'y perdre, vous pensez ? Pas du tout ! A aucun moment je ne me suis dit, bon sang mais qu'est-ce qu'elle fabrique ? J'ai adoré. J'avoue que les petites dates en début de chapitre aident à la compréhension. Mais je n'ai pas été perdue une seconde et j'ai même adoré me balader aux différentes époques de la vie de Rose !

J'ai beaucoup aimé la dissémination des différents indices qui émergent suite à la disparition des parents de Rose. C'est grâce à la découverte du journal intime de sa mère que Rose va commencer à enfin mettre des mots sur ce passé qui la hante. Je n'ai aucunement vu venir la chute et j'ai été pour le moins surprise !

J'ai adoré la manière dont les personnages interagissent dans le récit, la façon dont ils vont tous avoir leur importance dans la suite des événements. Malgré que le roman soit assez court (270 pages), nous ne manquons pas d'éléments quant à la personnalité des différents intervenants. Les pages défilent à toute allure et on ne peut s'empêcher d'en savoir plus sur cette mystérieuse disparition, mais pas seulement, par-dessus tout, on veut savoir comment la vie de Rose va évoluer ? Va-t-elle s'en remettre ? Les retrouver peut-être ? D'ailleurs, ont-ils vraiment disparu ou cette histoire n'est-elle qu'une mise en scène ?

Bref, je ne peux que vous recommander cette lecture que j'ai véritablement adorée et dévorée ! J'espère que vous en serez aussi charmés que moi, je vous le souhaite en tout cas !
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Drame de l'enfance s'il en est : la perte des parents et le sentiment d'abandon.

Rose a six ans quand ses parents disparaissent une nuit. Les recherches restent vaines, Rose se retrouve en orphelinat mais ne peut se convaincre de leur décès. Elle se sent abandonnée et toute sa vie est liée à cet événement incompris. Jusqu'au jour où un inconnu lui remet une enveloppe.

Un roman à la structure particulière puisqu'on démarre l'histoire au présent, puis on alterne avec différents épisodes du passé proche ou lointain. Plusieurs voix se succèdent aussi. le lecteur suit donc diverses trames de récits qui toutes pointent vers le même dénouement. Un dénouement plutôt inattendu, que je n'avais pas vu venir.
C'est une histoire de femme avant tout, de femmes plus précisément, sans vouloir dévoiler l'intrigue. Une histoire intrigante, surprenante qui rend le récit palpitant à plusieurs occasions. Mais également une histoire touchante qui ne peut que résonner en nous : comment vivre sans parent ? comment se construire et vivre ses relations avec les autres suite à un abandon aussi brutal qu'inexpliqué ? J'ai trouvé le personnage de Rose très fort de caractère et très crédible au point où j'ai pensé plusieurs fois qu'il pouvait peut-être s'agir d'une histoire vécue.
Difficile de rédiger un avis plus précis sans dévoiler davantage la trame, se serait vraiment gâcher et je ne le souhaite pas. Il vaut la peine d'être lu !

Pour un premier roman, Alia Cardyn signe là une petite perle d'écriture. J'ai hâte de lire le prochain !!
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Un matin, Rose, 6 ans, se réveille dans une maison vide… Un léger désordre règne mais rien d'inhabituel, sauf qu'elle est seule. Dans la nuit, ses parents ont disparu. La police se rend immédiatement sur les lieux mais ne trouve aucun indice, aucune piste, l'enquête piétine…
Que s'est-il passé entre hier soir et ce matin ? Peut-on réellement abandonner son enfant ? Il y a forcément une explication, mais laquelle ?

Une vie à t'attendre est le premier roman d'Alia Cardyn.
Sur la couverture, il est inscrit «Aussi haletant que Maman a tort de Michel Bussi». Forcément ça m'intrigue et j'ai très envie de le lire.
Pour une maman, le prologue est magnifique. Seule une femme, une maman, a pu écrire ces deux premières pages qui sonnent justes. Immédiatement on comprend qu'il va y avoir beaucoup de sensibilité dans ce roman (sans jamais tomber dans la sensiblerie) et que l'auteure va jouer avec nos nerfs.
Dans le premier chapitre, lorsqu'on comprend que Rose se retrouve seule dans cette grande maison, on ressent avec elle une sensation d'abandon. On la sent tellement démunie. Mais où peuvent bien être ses parents ? On ne disparaît pas du jour au lendemain sans raison, alors que s'est-il passé ? Sont-ils partis de leur propre chef ? Les a-t-on kidnappés ? Dans un cas comme dans l'autre, une chose est sûre : Rose se retrouve orpheline. Elle qui était une petite fille joyeuse et lumineuse comme un rayon de soleil sera changée à jamais.
Dans la suite du roman, Rose a grandi. Elle est devenue une femme qui s'est construite seule, au milieu d'autres orphelins, avec ses craintes et ses secrets. A la suite d'une énième déception sentimentale, elle part en voyage en Asie. Impossible de vous en dire plus sans spoiler l'intrigue mais son passé ressurgit et elle se retrouve dans une situation délicate : elle qui avait appris à vivre avec l'absence de ses parents se remet à espérer connaître la vérité, le fin mot de l'histoire en somme.
Avec des chapitres qui alternent entre passé et présent, ses certitudes sont mises à mal, Rose découvre des éléments qu'elle ne pouvait comprendre lorsqu'elle était enfant et c'est un travail sur elle-même qu'elle engage. Il faut bien suivre l'histoire et faire attention aux dates (j'avoue qu'il n'est pas évident de suivre l'intrigue à force d'alternance passé/présent avec des personnages et lieux différents, restez bien concentrés car cela en vaut la chandelle). Finalement, on lui demande de choisir le sens qu'elle veut donner à sa vie et c'est là tout l'intérêt du roman : que devient-on lorsqu'on a la sensation d'avoir été abandonnée ? Peut-on avoir confiance en soi ? Comment faire pour reprendre sa vie en mains, croire en l'avenir et faire des projets ? Comment aller de l'avant ?
Une vie à t'attendre est un premier roman audacieux, écrit avec une jolie plume, qui insiste sur la force de caractère des femmes et l'importance de nos choix de vie. Toute énigme a une solution si tant est qu'on veuille se donner la peine de la chercher, ou de la décider. Une belle leçon de vie pour toutes les femmes !
Lien : http://carobookine.com/une-v..
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Eh bien cette fois, je ne défendrai pas une auteure belge. Non, ça a été trop pour moi. Encore un peu, et je jetais ce livre par terre !

Le thème, pourtant, m'intéressait beaucoup : des parents disparaissent subitement, en laissant leur fillette de six ans seule au monde.

Je m'attendais à une énigme policière, ou encore à un roman psychologique dépouillé de toute fioriture et décrit avec humanité et pudeur, couplé à un style original et/ou sensible, comme ce que je lis d'habitude chez les auteures belges comme Geneviève Damas ou Eva Kavian, pour ne citer qu'elles.
J'ai été amèrement déçue. Il me semble que le roman est parti dans toutes les directions, ne fût-ce qu'au point de vue du temps de la narration et des différents narrateurs. Qui parle ? Cela change tout le temps ! On y intercale des lettres, des extraits de journaux intimes, et là, franchement, ça m'a donné le tournis, car je n'y ai vu aucune cohérence, ni temporelle, ni narrative. Peut-être l'auteure a-t-elle voulu « faire moderne » ? Almudena Grandes, dans son « Coeur glacé », m'avait bousculée d'une façon bien différente, avec sa temporalité chahutée.
Et puis quelles longueurs, in-ter-mi-nables ! Que de répétitions !
Que de clichés ! Que de constructions maladroites !
Ajoutons-y le petit côté feel good avec ses sentences toutes faites, et la boucle est bouclée.

Non, je suis vraiment désolée, mais ce n'était pas du tout un roman comme je les aime. Il a obtenu le prix « Club », grand bien lui fasse, je suis contente qu'il en ait satisfait d'autres que moi.

J'ai passé quelques jours à attendre la fin de l'histoire, je n'y passerai pas une vie !
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2012, une Rose récemment sortie de l'orphelinat, collectionnant les échecs amoureux, vivant difficilement la disparition jamais élucidée de ses parents quand elle avait 6 ans.

C'est sans doute un bon livre mais pas mon genre.

J'ai bien aimé les passages qui concernaient l'orphelinat, mais la construction compliquée, le trop grand mélange d'époques et de narrateurs a fini par m'agacer.
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Rose a six ans lorsque qu'un triste matin, ses parents disparaissent. L'intrigue se met vite en place : où sont les parents ? Que va devenir la jeune enfant ?

On suit d'une part la transformation de cet enfant, la maturité venant habiller trop tôt l'insouciance de l'enfance et seize ans plus tard ce qu'est devenue Rose, l'enfant abandonné.
Deux époques et plusieurs styles de narration, interne, externe, sous forme de carnets intimes.
L'histoire aurait pu tenir la route si le fond et la forme n'étaient à ce point emmêlés et brouillons. le style n'est guère très relevé non plus. Une impression que ce roman est peu abouti et assez immature.
J'ai davantage apprécié l'histoire de Rose enfant a l'orphelinat, quelques passages émouvants mais toujours cassée par ces aller-retour passé-présent avec un présent trop superficiel.
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****
Rose... Avec un prénom si doux, cette enfant aurait pu avoir une vie facile, et des fées penchées au dessus de son berceau... Mais à 6 ans, elle est victime d'un terrible et bien triste drame : elle se réveille un matin seule dans la grande maison. Ses parents ont disparu comme par magie !! Aucune trace, pas un mot, pas l'ombre d'une explication... Rose va devoir grandir avec ce doute qui la torture : a-t-elle été abandonnée ? N'était-elle pas digne d'être aimée ? Avec les années, la douleur ne s'estompe pas, mais Rose a décidé d'avancer. Mais jusqu'où et auprès de qui ?

Alia Cardyn signe ici un très beau premier roman. L'écriture est fluide et douce, mais rythmée comme un thriller. Les personnages sont travaillés, chaque mot pesé et l'histoire est très bien menée. La construction évite au lecteur de s'ennuyer et c'est un très beau portrait de femmes.
Le lien maternel est très bien décrit, tout en force et en fragilité. La peur de l'abandon, la confiance qu'apporte le regard d'une mère, la nécessité de s'aimer soi pour avancer...

Une très belle réussite !!
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Un livre que j'ai lu d'un trait: Touchant et émouvant - des questions d'identité et de perception/interprétation personnelle qui forme notre identité – et en même temps une histoire intrigante qu'on ne lâche pas ! A découvrir….
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