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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une jolie couverture, un résumé attrayant qui m'ont attiré. Mais cela na pas suffit pour retenir mon attention tout au long de ma lecture. Un récit plutôt complexe, étrange pour lequel il a fallu m'accrocher pour parvenir jusqu'au bout.
L'histoire pourtant commençait dans le vif du sujet avec l'annonce de la mort de l'amant de Catherine. Celle-ci, ayant du mal à faire face à l'annonce et n'acceptant pas de se retrouver isolée, s'aventure dans l'alcool, la déprime. Pour l'aider à surmonter sa peine, son patron lui propose un nouveau projet : il s'agit de remettre en état une étrange machine. En parallèle, Henry se sépare de sa femme, qui refuse de s'attacher à son enfant suite à la perte d'un précédent bébé et doit laisser son fils derrière lui avec la crainte de le perdre lui aussi. Afin d'insuffler de la vie à son fils, il lui promet de construire un jouet mécanique. Et n'hésite pas pour cela à s'engager dans de drôles d'aventures. Deux époques, deux personnages et un objet qui les relie.
Malgré cette trame plutôt intéressante, je n'ai pas accroché au récit. C'est au prix d'un gros effort que je suis parvenue à la fin de l'ouvrage, peinant sur certains passages, trouvant la tournure de l'intrigue parfois étrange. Je n'ai d'ailleurs pas compris la chute , ni le fameux secret se cachant derrière l'objet. Ce fût une déception pour moi, et c'est rare, ayant l'habitude de côtoyer de nombreux genres littéraires. Si l'aventure vous tente, allez-y. Mais ce n'est pas un livre qui restera gravé dans ma mémoire.
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Le thème du livre avait de quoi nous mettre en appétit : le destin de deux êtres à des années de distance avec comme point commun un automate. J'avais parié sur un roman plein de poésie et de rêve. C'est raté. Ce roman m'a paru plat, ne suscitant aucune émotion. Il souffre en fait de plusieurs handicaps :

- Tout d'abord, l'auteur choisit d'introduire le lecteur dans l'histoire sentimentale de Catherine à son point final : au moment où cette dernière perd son amant lors d'un décès tragique. Catherine subit alors une tempête émotionnelle. le lecteur ne connaissant pas la force de son attachement et l'histoire qu'ils ont vécu ensemble, il aurait fallu une très grande plume pour l'embarquer dans cette tempête émotionnelle. Pour moi ça n'a pas été le cas. Les sentiments de Catherine me sont restés totalement étrangers. J'ai eu l'impression de rester sur le quai face à ce voyage. du coup, les réactions de l'héroïne m'ont paru parfois à la limite de l'hystérie plutôt que refléter un état sentimental profond.

- le rythme des premiers chapitres est beaucoup trop rapide. Cela ne facilite pas non plus cette participation du lecteur à l'émotion qui devrait émaner de ces chapitres. Bien au contraire, le lecteur a l'impression que c'est bâclé.

- Les aventures d'Henry en Allemagne sont marquées par des réactions des personnages à la limite de l'absurde dans certaine situations. On ne peut donc adhérer à cette partie du roman non plus. Pire, parfois les épisodes nous paraissent décousus, sans queue ni tête.

- J'ai eu une petit espoir avec l'arrivée de l'assistante de Catherine dans l'histoire, mais là encore, les réactions paraissent souvent surréalistes !

A la fin du roman, on peut s'intérroger sur le lien existant finalement entre Henry et Catherine : une capacité de résilience comme l'annonce la quatrième de couverture ? Même pas puisque Percy n'est pas décédé et que les espoirs d'Henry sont qu'au travers de l'automate, son fils puisse aller mieux. Quant à Catherine, la machine lui sert effectivement à surmonter son deuil. Somme toute, les points communs en dehors de la machine elle même sont très ténus...

Au final, j'ai dû m'accrocher pour aller jusqu'au bout de ma lecture. La poèsie que j'attendais n'était pas présente. Nous sommes beaucoup plus sur l'aspect mécanique des choses face à cet automate que sur la poésie que pourrait représenter l'objet. Ce roman est décevant. C'est une bonne idée dont le traitement et ses défauts de construction rend le sujet quasi inintéressant. Vite lu, vite oublié.
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Je l'avoue, c'est la couverture qui m'a donné envie de lire ce roman. Actes Sud a le don pour ça d'ailleurs! le résumé intriguant et les quelques croquis trouvés au fil des pages ont achevé de me convaincre, et me voilà embarquée dans une lecture étonnante.

Les deux voix qui s'entremêlent sont celles d'une femme de 2010 en plein chagrin suite à la mort de son amant secret, et d'un homme du XIXé siécle torturé par la maladie de son fils. Tous deux vont trouver un moyen de dépasser cette profonde tristesse, en se prenant de passion pour un objet étrange, une sorte d'automate inventé par Vaucanson, un canard digérateur, que l'un souhaite faire faire pour apporter de la joie à son fils, et que l'autre, horlogère hors-pair, est chargée de réparer. Même si les protagonistes sont très différents l'un de l'autre, une sorte de lien va se nouer dans la peine, à travers le temps et les lettres.

Cette histoire peut paraître étrange et légèrement folle au premier abord, et je vous confirme qu'elle l'est, même dans un second temps, à la lecture! Les sentiments extrêmes sont particulièrement présents, que ce soit la douleur de la perte, la peur de cette même douleur, la passion et la quête d'un élément sur lequel reporter son attention pour finalement se dégager de cette souffrance. C'est bien ce phénomène que l'auteur aborde à travers ces destins croisés, et les amateurs de romans à résonnance scientifique et/ou psychologiques seront comblés. Pour ma part, les longueurs, les informations techniques et le manque de rebondissements ont freiné ma lecture, mais je ne peux que souligner l'originalité de ce livre et de son sujet. Pour les curieux, amateurs d'objets (et de livres) loufoques.
Lien : http://louvrage.canalblog.co..
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Bof ! C'est vraiment la sensation première qui me vient, à l'évocation de ce roman, une semaine après sa lecture. J'avoue que je m'attendais à toute autre chose, en lisant la quatrième de couverture et que, je suis grandement déçue par cette histoire.

Bilan en quelques mots

Les mots pour : style ? recherches sur l'époque.
Les mots contre : manque d'émotion, fourre-tout, manque de cohésion...

Au final

Bof, donc ! J'attendais de l'émotion, un lien à travers les âges, une histoire d'amour. Je n'ai eu que folie, désillusion et un sentiment d'un grand n'importe quoi ! Un grand roman ? Non, un fourre tout, oui.

La chronique complète sur le blog
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Actes Sud pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage. Merci pour ce partenariat!

J'avais repéré ce livre pendant la rentrée littéraire grâce à sa couverture. J'aime beaucoup les couleurs et l'ambiance qui s'en dégage. Ça nous laisse présager une entrée dans un roman un peu spécial, pourquoi pas différent?
En lisant le résumé, je m'étais dit qu'il fallait que je lise ce livre. Malheureusement, j'ai été très déçue par ce roman qui n'a correspondu en rien à mes attentes.

La chimie des larmes est un livre qui traite de la résilience par le biais de l'art. On suit deux personnages à deux époques différentes. Tout d'abord, il y a Catherine, une femme qui perd son amant et qui va se réfugier dans la restauration d'un automate construit par Henry Brandling. Automate qu'Henry Brandling décide de faire construire - et cherchera tous les moyens pour arriver à ses fins - pour son jeune fils mourant.

Alors... Franchement j'ai pas bien compris où l'auteur a voulu nous emmener... L'objet central de ce roman est bien évidemment le processus du deuil et notre capacité de résilience. Mais pour moi la souffrance de Catherine a été que superflue. Je m'explique: le roman commence par l'annonce de la mort à Catherine de son amant. Pendant quelques jours, elle est complètement déphasée, déprimée et pire encore. On ressent vraiment la douleur de cette femme aux travers des lignes. Mais j'ai trouvé que l'auteur s'éloigne rapidement de cet état. D'ailleurs, chaque phases du deuil est assez expéditive... Dès le milieu du roman, on sent la tristesse mais, j'sais pas, rapidement. La douleur est là sans vraiment y être. J'ai trouvé ça bizarre, vu la manière dont elle parle de son amant, qu'elle arrive si rapidement à commencer à se relever. Bof.
Concernant Henry, son fils est malade, on sent également qu'il en souffre mais la construction de l'automate prend peu à peu la place de sa douleur. C'est une obsession.

le travail de résilience de Catherine est bien montré par le biais de la lectures de carnets laissés par Henry. Ils retracent son "aventure" pour la construction du cadeau pour son fils. On s'en que de lectures en lectures, Catherine voit dans ses carnets un moyen d'aller mieux, et elle se focalise de plus en plus dans son travail. Cependant, ces deux histoires parallèles laissent en moi une sensation d'inachevée J'aurai aimé de la part de l'auteur qu'il nous fasse part de plus d'impression de Catherine concernant ces écrits. Et peut être que le fils d'Henry est une plus grande place dans le roman autre que " mon fils est malade, je souffre je dois lui construire un canard".

Les carnets sont d'ailleurs quelque chose d'assez compliqués à suivre. le récit comporte une certaine irrégularité dans le style et la fluidité. Les passages en 2010 sont clairs et efficaces alors que ceux au XIXème siècle sont confus et finissent par s'essouffler Jusqu'à m'avoir entraîné un total désintérêt. C'est dommage :/
La structure fait que je me suis vraiment ennuyée. Je m'attendais à retrouver autre chose dans ce roman. Une certaine force derrière cet automate. Un certain mystère. Au final, on voit très peu ce fabuleux objet qui s'effondre sous tous ces chapitres.
Je n'ai pas bien compris pourquoi l'auteur a autant détaillé les passages au XIXème siècle avec des choses sans grand intérêt. Il n'allait pas toujours à l'essentiel et ça m'a vachement perdu dans ma lecture!

Ce roman m'a déçu, il n'a pas su me toucher. La lecture a été éprouvante. Je me suis ennuyée et à certains moments de ma lecture, il fallait fournir une concentration qui m'a gâché le plaisir. Ça aurait pu être une jolie histoire pleines d'émotion. Dommage!

Lien : http://ly-lit.blogspot.fr/20..
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Je n'ai pas pu entrer dans ce livre. C'est une écriture vraiment sans queue ni tête, surtout la partie concernant Henri. On (je) ne comprend rien au déroulé de l'histoire, aux actions et réactions des personnages. Je n'ai pas fini ce livre, j'ai abandonné à la page 100 (quand même), c'est rare que ça m'arrive...
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