Jean Carmet raconte, se raconte, raconte ses amis. Il se visite avec une sorte d'étonnement humble et renouvelé. Naïf, presque.
Jean Carmet sait se montrer reconnaissant envers cette destinée presque miraculeuse qui l'a porté sur les planches et devant la caméra.
Jean Carmet sais d'où il vient: de ces terres de presque Anjou, presque au bord de la Loire: Bourgueil, d'où lui vient cet amour des vins de Loire. La passion, aussi, pour les gares et les trains qui sont l'invite à la partance, au voyage.
Jean Carmet, acteur immense qui sut incarner un Dupont-Lajoie dont le film éponyme m'avait fait serrer les poings lors de sa sortie au cinéma en 1974...
Ce rôle qui a marqué Jean Carmet, tellement il a habité ce rôle de salaud ordinaire.
L'acteur n'est plus, mais il est là, si présent, par ces mots recueillis comme autant de pièces précieuses. Cet état de l'homme jamais satisfait du travail accompli et soucieux d'offrir le meilleur dans une prochaine pièce ou un prochain film.
J'espère, Jean, que l'ailleurs où vous êtes (s'il en existe un) ne manque pas de réunions entre amis autour de quelques fillettes de ces vins blancs ou rouges issues des bonnes terres du val de Loire.
Commenter  J’apprécie         323
Je défie quiconque de ne pas rêver devant le defilé des voies.
Les longs trajets en chemin de fer vous offrent l'irresponsabilité.
L'enfant qui avait les bras si courts qu'il ne pouvait se branler.
L'indulgence ? J'arrive toujours à me pardonner.
Visite des vignes avec Gérard Depardieu.