Les enfants du secret

Ce roman relate, de manière chronologique, des faits portant sur la résolution de plusieurs enquêtes policières sur fond du scandale d'enfants réunionnais arrachés à leur famille, dès la fin des années soixante, pour aider au repeuplement de certains départements, tels que la Creuse, le Tarn, le Gers, la Lozère et les Pyrénées Orientales.
La romancière nous transporte dans les nouveaux locaux de la police judiciaire au 36, rue du Bastion à Paris, en hommage au mythique 36, Quai des Orfèvres. La trame du roman se tient, bien qu'elle soit un peu trop alambiquée. le trafic des enfants réunionnais n'apparaît qu'à la fin du livre, au moment de l'épilogue qui semble avoir été un peu bâclé et qui aurait mérité d'être un peu plus étoffé.

Cependant, le style d'écriture est fluide et rend le polar facile à lire. Les paragraphes sont courts et concis et l'on peut suivre aisément l'évolution des investigations très détaillées de l'équipe d'enquêteurs de la Crim'. le lecteur est tenu en haleine au fil des pages le récit est palpitant. Un petit conseil : avant d'aborder la lecture du livre, ne pas regarder la dernière page du livre (chapitre 26 - trentième jour) qui nous dévoile l'identité de l'assassin…. Personnellement, cette dernière page me semble un peu superflue !

En achetant ce roman et au vu du résumé alléchant, je m'attendais à beaucoup mieux, mais l'histoire l'est moins.
On retrouve deux hommes morts, mais surtout avec des scarifications, une équipe de la police est dépêché sur le terrain.
Un scénario intéressant sur le fond, mais une intrigue bâclée en – de 200 pages.
Une toile de fond sur la déportation d'enfants entre 1963 et 1980, des enfants qui servaient de main d'oeuvre à merci.
Une histoire de virus et de fièvre également qui n'a rien à voir avec l'histoire.
Une fin de que l'on voit venir à des kilomètres et c'est vraiment dommage, je lirai évidement d'autre roman de Marina afin de ne pas rester sur une déception.


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J'aime beaucoup Marina Carrère d'Encausse autant en qualité d'animatrice que d'autrice. J'ai lu chacun de ses romans, j'ai donc lu le dernier paru en 2020.

Après deux romans contemporains engagés, l'autrice nous présente ici un thriller non moins engagé. Au niveau de l'histoire je n'en raconterai pas plus que le résumé car c'est un roman court, le risque de spoiler est donc grand.

Je dois dire que l'autrice y ai aillé fort sur les crimes commis, je me suis dit comment quelqu'un peut faire ça à quelqu'un ? A quel point déteste-t-il cette personne au point de la défigurer ? Tout au long du roman j'ai cherché un lien entre le prologue et le reste de l'histoire. Je n'ai pas deviné l'identité du meurtrier avant Marie.

Je n'aime pas beaucoup les thrillers, mais je dois dire que là je me suis laissée totalement embarquée dans l'histoire. Avec cette histoire j'ai découvert davantage une partie trop peu connue de la France, un dossier que celle ci voudrait bien enterré. L'autrice met ici en avant ce secret.

La plume de l'autrice est fluide, travaillée juste ce qu'il faut. J'ai enchaîné les pages à une vitesse folle. L'autrice insère d'autres éléments à son enquête comme l'apparition de ces fièvres hémorragiques. L'autrice nous révèle les coulisses de la gestion d'un début de crise.

Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé l'enquêtrice Marie Tebert. C'est une femme forte, qui évoque plusieurs pistes pour trouver une piste plausible. Elle est une chef d'équipe qui veut que ses coéquipiers lui parle au moindre soucis, j'ai beaucoup aimé ce côté humain.

Le petit bémol pour moi de ce roman est l'absence d'explication concernant la signature des crimes. J'aurai aimé plus d'explication pour le choix de cette signature.

En bref, un roman court et rythmé qui fait apparaître différents éléments très intéressant notamment encore trop méconnu du public français. Un premier essai réussi en thriller pour l'autrice.
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Un livre à l'intrigue originale sur un sujet peu connu en France : la déportation d'enfants réunionnais dans les années 60 pour repeupler certains départements comme la Creuse, Marina Carrère d'Encausse que je ne connaissais pas en tant qu'auteure, une quatrième de couverture attractive… Bref tous les ingrédients étaient réunis pour un bon moment de lecture…mais la magie n'a pas eu lieu, pourtant le livre est bien écrit mais il ne m'a pas embarqué. Je ne me suis pas attachée aux protagonistes trop lisses ni à l'histoire qui est restée superficielle. Un tel scandale d'Etat aurait mérité d'être plus développé à mon avis. Au final une lecture un peu décevante.

Un court roman qui n'en ai pas moins intense.
On se retrouve au coeur d'une intrigue policière.
Je regarde #engrenages en ce moment, et, ppur ceux qui connaissent, j'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans une enquête de la capitaine bertaud.
Une fin inattendue, je suis restée sans voix.
Je ne savais pas que @marinacarreredencausse avait déjà des livres à son actif, mais je n'ai qu'une envie, me plonger dans les précédents au vu de celui-ci.

Aficionados de polars, passez votre chemin, vous ne trouverez pas dans ce roman la palpitation de l'enquête ni ses rebondissements.

L'histoire paraissait pourtant attrayante et prometteuse. Mais dès le départ il manque quelque chose. Une froideur dans l'écriture qui rebute d'entrée de jeu, une énumération de faits qui s'enchaîne très vite, trop vite. Pas le temps de se mettre dans l'ambiance, d'apprendre à connaître les personnages, de s'imprégner du récit.

2 étoiles tout de même pour les quelques lignes sur les enfants de la Creuse, seul moment qui a réanimé mon intérêt.

Une enquête rythmée dans laquelle je me suis laissée immédiatement entrainée. L'intrigue est bien trouvée et tient en haleine. Ce fut mon premier livre de cette auteure, et je pense que je tenterai d'en lire d'autres.
J'ai apprécié le fait de me sentir au coeur de l'enquête, et de voir évoluer Marie qui ne cesse de réfléchir et vérifier toutes les pistes pouvant se présenter.
Enfin, cette partie de l'histoire qui est encore bien méconnue est mise à l'honneur dans ce récit, et nous fait prendre conscience de la souffrance de ces enfants délogés.
Je conseille

Après deux beaux romans contemporains, Marina Carrère d'Encausse change complètement de registre et nous offre un polar glaçant.

Les enfants du secret est un polar parfaitement bien mené avec une enquête palpitante.

Deux corps atrocement mutilés sont retrouvés à quelques heures d'intervalle. L'un est décédé et l'autre est transporté dans un hôpital parisien.

L'affaire va se compliquer pour le commandant Marie Tebert et son adjoint Antoine. Cette affaire tourne au cauchemar puisque le médecin légiste a une fièvre hémorragique et son corps est porteur d' un virus mortel et contagieux.

Ce court roman est captivant puisque le lecteur est immergé au coeur d'une enquête et d'un scandale. Les sujets sont forts et intéressants, mais qui selon moi, ne sont pas assez développés.

D'une plume incisive et addictive, Marina Carrère d'Encausse nous tient en haleine. Les éléments s'enchaînent, le suspens est présent jusqu'au dénouement final. Je n'ai rien vu venir et j'ai été surprise par la fin.

Quant aux personnages, personnellement, je ne m'y suis pas attachée, mais j'ai aimé le caractère et la bienveillance de Marie Tebert.

Ce roman aborde des sujets sur les secrets de famille, la violence, les blessures, les traumatismes et les répercussions.

Un premier roman polar réussi par l'autrice et qui nous fait passer un bon moment de lecture.

Une première pour moi de lire un polar, et je ne suis pas déçu j'ai apprécié autant l'écriture, que l'intrigue.
Jusqu'au dernier moment j'ai été tenue en haleine a savoir qui avait commis ce double meurtre et j'ai été très surprise.
Ce livre est asser cours et se lit rapidement mais m'aura tout même appris à apprécier les polars.

Marina Carrère d'Encausse, mieux connue comme animatrice de télévision sur France 5, signe ici son 3ème roman, que l'on a très peu vu sur les réseaux, étant moi-même tombée dessus par le plus grand des hasards et conquise par le résumé de la quatrième de couverture.
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Ce récit est court, 172 pages, et pourtant il n'en est pas moins intéressant puisque l'auteure relate des faits réels qu'elle remanie à la sauce polar et c'est tout à la fois glaçant et triste. L'impact des traumatismes de l'enfance, peut vous chambouler une personne à jamais, et faire rejaillir ce qu'il y a de plus sombre et de plus effrayant en elle à l'âge adulte.
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La trame de fond de la déportation de ces jeunes enfants réunionais pour repeupler les campagnes françaises entre les années 60 et 80 est intéressante et a le mérite de lever le voile sur un scandale très peu connu en France, même s'il m'a manqué un peu d'étoffe et de profondeur dans les caractères des protagonistes, dans leurs liens et leurs interactions.
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Ces enfants qui, pour certains, ont été enlevés à leur parents sous promesse d'un avenir meilleur en métropole, ce sont retrouvé, pour la plupart, à travailler dans des fermes et a être victimes de maltraitance. Ce roman évoquera donc des thématique de vengeance, de haine et de blessures de l'enfance.
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Malgré le fait qu'il soit peu développé cela reste une lecture agréable et rapide qui a réussi à m'étonner tout en apportant des lumières sur un fait historique méconnu. J'ai été vraiment surprise par le final auquel je ne m'attendais pas du tout.
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