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3,71

sur 264 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Heureuse sélectionnée à l'opération Masse Critique spécial imaginaire, j'ai reçu le premier tome de la nouvelle série de Gail Carriger.
J'ai été enchantée et ravie de cette lecture, comme à chaque fois que je lis cette auteure.

Sophronia est une jeune fille désespérante pour sa mère, tant dans ses révérences catastrophiques, son absence de maintien correct pour la jeune fille qu'elle est, ou encore son peu d'attention à son apparence. Quant à ses manies de grimper partout et de tout mettre sans dessus dessous, cela ne fait que rendre Sophronia d'autant plus ingérable pour sa mère, qui décide de l'envoyer dans un pensionnat. le pensionnat de Mlle Géraldine saura parfaitement lui apprendre les bonnes manières et, si ce n'est la transformer, au moins la rapprocher de ce que devrait être une jeune fille de son âge et de son statut.
Sophronia n'a pas même le temps de dire ouf ! qu'elle se retrouve très vite confrontée à la directrice en visite à sa mère et que, très vite, elle se retrouve dans une calèche qui l'emmène sans perdre une minute au pensionnat. Là, elle y fait la rencontre de Dimity et de son frère qui lui apprennent que le pensionnat n'enseigne pas tout à fait ce qu'elle en attend.
Entre la révérence et la bonne tenue adéquat au type de soirée, Sophronie devra aussi apprendre la tromperie, l'espionnage, l'art de se battre… mais aussi la bonne manière de donner la mort !

C'est frais, c'est entraînant, c'est divertissant dans la plus pure acceptation. C'est fantastique (dans tous les sens du termes !). L'histoire se passe 25 ans avant la série déjà connue du même auteur : le Protectorat de l'ombrelle, dont j'ai lu les 3 premiers tomes. Cette fois-ci, la série campe un personnage de quatorze ans et s'adresse donc davantage aux jeunes adolescents. Mais le ton, l'humour et la désinvolture qui caractérise le personnage principal du Protectorat de l'Ombrelle se retrouve complètement dans cette nouvelle série. Pour peu que l'on ne soit pas une fille très "fille", on se retrouvera dans le personnage de Sophronia qui n'abandonne pas son penchant à nourrir sa curiosité maladive, au prix de jupon, ongle et autre frivolité qui n'ont aucune importance à ses yeux, si ce n'est de possibles outils pour arriver à ses fins. On y retrouve le personnage de Geneviève Lefoux, âgé alors de 9 ans, avec grand plaisir et une descendante du clan Maccon.
Mais même si vous n'avez pas encore lu un seul livre de cette auteure, je conseille la lecture de ce premier tome car il est délicieux pour rentrer en douceur dans l'univers de Gail Carriger.
Pour ceux qui connaissent l'autre série, disons que celle-ci est tout aussi sympathique, manque cependant la touche "adulte" puisque clairement destinée aux adolescents. Je vous laisse deviner ce que j'entends par là… ;)
En tout cas, je vais très certainement lire la suite, et terminer également le Protectorat de l'Ombrelle.

Seul bémol, la traduction est toujours aussi chaotique ! Pitié, serait-ce possible d'avoir une traduction plus fiable dans un français qui ne laisse pas perplexe le lecteur ?
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(...) j'ai suivi avec plaisir les aventures de Sophronia. Trop intelligente pour son entourage, Sophronia démonte tout ce qu'elle trouve chez ses parents. En plus elle lit, n'aime pas porter des robes... Sa mère est donc ravie quand on lui propose d'inscrire sa fille au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Nous allons vite découvrir que ce pensionnat est en fait une école pour espionne et j'ai suivi avec joie les différents enseignement que Sophonia reçoit dans une espèce de bateau volant à vapeur... Actions et intrigues sont au rendez-vous. Sophronia va démontrer que ses défauts pour les uns, s'avèrent des qualités pour les autres et des avantages dans tous les cas.
(...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Un roman de littérature jeunesse (pour adolescents). Une Angleterre victorienne gentiment fantastique, un univers steampunk élégant, original et plein d’humour - à l’image de ce [spoiler] loup-garou, bel homme au demeurant, qui porte son haut de forme retenu par un fin cordon noué sous le menton, afin de ne pas le perdre lorsqu’il se transforme en monstre hurlant sous la lune... un gentleman sans chapeau, voyons, cela ne se peut pas ! [/spoiler]

Sophronia Angelina Temminick a 14 ans en ce milieu du 19ème siècle, et son penchant à démonter tout ce qui ne s’escalade pas (voire l’inverse), à poser des questions et à bricoler, au lieu d’apprendre à faire une révérence décente et à tenir son rang en société, fait le désespoir de sa mère. La voici donc envoyée chez Melle Géraldine, un pensionnat « pour le perfectionnement des jeunes dames de qualité ». Pour le coup, c’est Sophronia qui désespère... Jusqu’à ce qu’elle découvre que cette école est certes très select, mais pas exactement ce qu’elle semble être... : [spoiler] un professeur est un vampire, un autre un loup-garou (donc), et on y apprend certes la révérence parfaite et l‘art du plan de table, mais également à manier les armes, à doser les poisons, à épier, à dissimuler... à s’évanouir au bon moment et avec élégance... en un mot, à devenir une redoutable et formidable espionne... [/spoiler]

Certains personnages sont trop caricaturaux (je pense par exemple à Monique, la peste qui n’est en fait vraiment juste qu’une peste), et les enchainements d’actions sont parfois trop rapides, voire prévisibles, mais l’humour à l’anglaise omniprésent, l’écriture agréable, le style délié, ainsi que la richesse et l’originalité des inventions de cet univers particulier, m‘ont vraiment fait passer un bon moment (Le petit mechanimal m’a fait craquer). Une lecture distrayante.
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Sophronia vit en Angleterre, au XIXème siècle. Sa mère a du mal à l'éduquer comme une Lady, car elle a un esprit aventureux et un comportement audacieux.
L'envoyer au Pensionnat pour jeunes filles de Mlle Géraldine semble donc être une excellente idée.
Certes, elle reçoit des cours de maintien, de bonnes manières et d'élégance, mais elle apprend également à espionner et manipuler les gentlemen.
Le vocabulaire est délicieusement suranné et le décalage des situations créent un effet comique.
En outre, quelques inventions intéressantes émaillent le texte: mention spéciale pour Bumbersnoot!
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J'ai aimé me plonger dans ce monde steampunk, qui m'a rappeler l'univers du premier du Protectorat de l'Ombrelle du même auteur (ça m'a donné envie de relire ce tome et d'enfin lire la suite^^)

On y découvre Sophronia , une jeune fille un peu garçon manqué, surtout pour l'époque, qui ne manque pas d'énergie, qui va voir ça vie chamboulée par son entrée dans un pensionnat bien particulier, qui va réserver pas mal de surprise.

J'ai trouvé que l'univers était plutôt bien construit et où coexistent loups-garous, vampires et humains, le tout dans une ambiance où la dernière invention est le dirigeable. Ce que j'ai trouvé un peu dommage c'est que ce monde n'est pas assez approfondi à mon goût, c'est peut-être parce que c'est pour un public plus jeune que son autre série, ou bien alors parce que c'est juste la début… l'avenir le dira ^^.

Sinon, je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture : on rentre vite dans l'histoire, pas de temps mort, pas mal d'actions, d'humour, une héroïne un peu casse-cou et qui a une bonne dose de répartie, des personnages variés, intéressants, secrets et que j'aimerais un peu mieux découvrir, le tout avec une intrigue bien menée.

Au final, un bon premier tome, à destination des ados, qui me donne envie de découvrir ce que la suite réserve.
Lien : https://reverielitteraire.bl..
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Dans cette Dystopie nous naviguons à bord d'un immense dirigeable, qui n'est autre qu'un pensionnat de jeune fille, qui sont là pour étudier les meilleurs méthode d'espionnage, tout en apprenant les bonnes manière en société.
L'histoire est originale et les personnages très attachants et atypiques. L'action est présente mais au ralenti, ça ne bouge pas beaucoup, et l'enquête mener par Sophronia et ses amies traîne en longueur.
Je m'attendais quand même à un livre avec des personnages un peu plus âgés, avec une petite romance en son centre et un peu plus rythmé....
J'ai bien aimé le petit coté spin-off avec le protectorat de l'ombrelle, en retrouvant Mlle Lefoux, sa nièce, et même la descendance de Lord Maccon.
J'ai quand même hâte de lire la suite car je suis restée un peu sur ma faim en terminant ce livre.
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Une lecture divertissante, certes moins explosive que le Protectorat de l'Ombrelle, mais bien sympathique et qui se lit toute seule. Sans prise de tête et vraiment amusant. J'ai vraiment adoré retrouvé l'univers steampunk de Gail Carriger:)
Lien : https://bulledelivre.wordpre..
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En voyant que ce roman de Gail Carriger était sorti en poche, je n'ai pas hésité une seule seconde et je l'ai lu rapidement. J'ai adoré chaque tome que j'ai lu de son autre série "Le protectorat de l'ombrelle" et je ne m'inquiétais donc pas de savoir si j'allais aimer cette nouvelle série qui se déroule dans le même univers.

J'y ai retrouvé tout ce que j'aime : le ton léger, les personnages aux caractères forts et l'univers steampunk. Ce dernier est surement ce que je préfère, on est vraiment plongé dans un monde d'engrenages et de vapeurs tout en gardant les règles sociales de l'Angleterre du 19è siècle. le pensionnat est le parfait mélange entre ces deux éléments, c'est un plaisir de découvrir tous ses secrets en même temps que Sophronia.

Cette série se déroulant avant les aventures d'Alexia, j'ai retrouvé des personnages que je connaissais déjà. C'est un clin d'oeil que j'ai beaucoup apprécié, d'autant plus que l'auteure les introduit comme il faut, c'est à dire comme si on ne les avait jamais rencontrés ailleurs. Ceux qui les connaissent apprennent des choses et les autres ne ressentent un manque d'informations à leur sujet. Les autres personnages sont très intéressants, autant pour leur personnalité que pour leurs petits secrets.
Néanmoins je ne peux pas dire qu'ils m'aient marquée. C'est peut être parce que c'est le premier tome mais aucun (hormis ceux que je connaissais déjà) ne m'est resté en mémoire. Je les ai tous trouvés très bien traités mais je ne me suis pas attachée à eux.

En ce qui concerne l'histoire, ça m'a fait penser à Harry Potter : fouiner dans l'école, rencontrer des gens, se faire punir, découvrir des secrets, etc. C'est très bien rythmé, on ne s'ennuie jamais mais là encore, rien n'a marqué mon esprit.

Je lirai la suite avec plaisir mais dans ce premier tome, il m'a manqué un petit quelque chose pour arriver au coup de coeur. Je ne sais pas trop comment l'exprimer mais c'est comme si ça n'allait pas au bout, comme si ça n'était pas aussi bon que ça aurait pu l'être. Mais c'est tout de même un très bon roman.
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A défaut d'être une lady bien élevée...
Autant être une petite espionne bien comme il faut...

Au grand désespoir de sa mère, Sophronia est une jeune fille un peu casse cou. Elle aime l'escalade, les machines, et s'intéresse au fonctionnement des objets mécaniques. Des sujets auxquels une vraie lady ne doit surtout pas s'intéresser. C'est donc avec un grand soulagement que sa mère se débarrasse d'elle en l'envoyant au pensionnat, pour lui apprendre à être une dame.

Les deux points forts de cette histoire sont le personnage de Sophronia et ce pensionnat hors du commun. J'ai beaucoup aimé Sophronia. Elle n'a rien d'une vraie lady et ça m'a fait sourire plus d'une fois. Je l'ai trouvé très attachante. J'aime son coté aventurière et son goût pour le risque. Elle aime mettre son nez partout et elle est très observatrice. Sophronia entre donc au pensionnat alors qu'elle n'en a aucune envie. Et comme je vous le disais, ce pensionnat n'est pas comme les autres. On y apprend l'étiquette, les bonnes manières, le raffinement, la danse, le maintien. Mais pas que. On y suit aussi des cours d'espionnage, de séduction, de défense, ou d'empoisonnement! Et ah, j'allais oublier, c'est une école volante (ou flottante selon le point de vue ^^), et on y rencontre des créatures surnaturelles comme des vampires ou des loup-garous. le mélange est très original. Ajoutez à cela une petite intrigue intéressante, puisque l'école subit des attaques de bandits à la recherche d'un prototype. Et voilà, le tour est joué! En tout cas, ça a bien marché pour moi puisque j'ai passé un bon moment de lecture. Surtout très divertissant!

Dans l'ensemble, les personnages secondaires m'ont aussi bien plu. Même les plus mauvais comme Monique de Pelouse. Dimity, Savon, Bombersnoot (moi aussi j'en veux un!!) et les autres ont vraiment tous réussis à m'intriguer. Et puis ils sont assez bien travaillés pour que j'ai envie de poursuivre l'aventure avec eux. Ce sont surtout de vrais amis pour Sophronia. J'ai juste un petit bémol au sujet des professeurs de ce pensionnat. J'aimerais beaucoup en savoir plus sur les différents professeurs car certains d'entre eux sont étonnants. C'est un manque que j'espère sincèrement voir combler dans les autres tomes car l'univers me plaît énormément, et nous avons là une bonne base.

Il faut dire que c'est un roman plus jeunesse que je ne le pensais. La couverture annonce une histoire un poil plus adulte, selon moi. Sophronia n'a que quatorze ans et ça se ressent. Mais je pense que ce point ne peut que s'améliorer au fil des tomes. On sent surtout que Sophronia pourrait devenir une super espionne (et avec les bonnes manières, s'il vous plaît), je continuerai donc la série avec plaisir. Je pense aussi que c'est une histoire qui pourrait faire découvrir l'époque victorienne à de jeunes lecteurs, en faisant à la fois ses premiers pas dans un décor steampunk car le langage n'est pas trop technique et ça pourrait facilement leur plaire.

Verdict : Un roman jeunesse qui permet d'entrer dans un univers steampunk tout en douceur. Agréable à lire et divertissant à souhait!
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Lecture tout à fait sympathique, malgré quelques premières pages chaotiques (J'ai eu bien du mal à comprendre de quoi il retournait, surtout spatialement parlant...).
On aime suivre la jeune héroïne, Sophronia, intrépide et déterminée, observatrice et meneuse d'h... pardon de jeunes filles et de soutiers. En total décalage avec son époque et son milieu, semble-t-il, elle se sent un peu à l'écart de sa famille, qui tâche de la refiler à une pensionnat pour jeunes filles bien comme il faut. Ah, ces parents irresponsables, qui sont prêts à se débarrasser de leur progéniture sans vérifier au préalable le curriculum vitae de l'établissement ! Triste réalité...
Le pensionnat est une découverte agréable : il permet au lecteur de voyager au propre comme au figuré dans son grand ballon dirigeable. On y rencontre des personnages secondaires très attachants, l'aimable mais un rien superficielle Dimity, l'ingénieux(se?)Vieve, le dévoué Savon et le fidèle quoique coûteux (?!) Bumbersnoot.
L'intrigue rebondit aussi souplement que Sophronia elle-même et l'écriture est légère et un rien taquine.
La couverture est magnifique pour ne rien gâcher.
Je recommande.
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