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Un jour qu'elle se réveille de sa sieste, s'attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s'en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication... laissant Alexia seule aux prises avec un régiment de soldats non humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n'est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !Biographie de l'auteurGail Carriger, de son vrai nom Tofa Borregaard, est née à Bolinas, en Californie. Diplômée de l'université de Nottingham en archéologie en 2000 et de celle de Santa-Cruz en anthropologie en 2008, elle publie son premier roman, Sans âme (Orbit), en 2009.
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Suite à la lecture de « Sans âme », que j'avais particulièrement apprécié, j'étais impatiente de lire la suite des aventures d'Alexia Tarabotti. Comme pour le premier tome, Gail Carriger nous offre un roman où se mêlent créatures surnaturelles, steampunk et humour british. J'ai une nouvelle fois été séduite pas ce savant mélange !

L'histoire nous replonge dans le Londres Victorien aux côtés d'Alexia, devenue à présent, Lady Woolsey. On pourrait s'attendre à ce que les deux jeunes mariés (pas si jeunes que ça en réalité !) profitent de leur nouvelle vie de couple mais c'est sans compter sur l'apparition d'un phénomène étrange et pour le moins inexplicable qui « humanise » toute créature surnaturelle dans un périmètre donné. En tant que seule paranaturelle de son état, Alexia se voit confier la mission de mener l'enquête pour élucider le mystère. Toutefois, son investigation va la conduire en Ecosse, et la jeune femme ne va pas être au bout de ses peines !

J'ai trouvé que l'intrigue était plus prenante et aboutie comparativement à celle du premier tome. En effet, si dans « Sans âme », l'intrigue ne servait finalement que de prétexte pour mettre en avant le petit jeu de séduction auquel se livraient Alexia et Lord Maccon, « Sans forme » nous permet d'en apprendre un peu plus sur l'univers de la série et sur le passé de certains personnages. L'aspect steampunk est également plus présent avec tous les gadgets et autres technologies dont l'auteur ponctue son roman.

J'ai, par ailleurs, pris plaisir à retrouver la plume de l'auteur et son humour qui ne manque pas de piquant. le récit est rythmé et il n'y a aucun temps mort, si bien que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. On peut dire qu'Alexia a le don de s'attirer les ennuis, ce qui donne lieu à une séries de situations rocambolesques. Je salue aussi l'habilité de l'auteur à maintenir le suspense jusqu'au bout. Certes, j'ai deviné quelques éléments avant la fin mais pour ce qui est du plus gros de l'enquête, je ne m'y attendais pas.

Pour ce qui est des personnages, on retrouve naturellement tout ceux dont a déjà fait la connaissance dans le précédent tome. Ainsi, il y a Alexia, qui bien que mariée à présent, n'a rien perdu de son fort tempérament. Toujours aussi curieuse, intrépide et n'ayant pas sa langue dans sa poche. J'ai encore une fois apprécié ce personnage, qui m'a d'autant plus amusée avec ses répliques cinglantes. Lord Maccon est bien évidemment de la partie et son côté à la fois sauvage et maladroit, reste assez attendrissant. Son statut d'Alpha des loups-garous et sa longue période de célibat, ne l'ont pas préparé à sa nouvelle vie de couple. de ce fait, il ne sait pas toujours quelle attitude adopter avec sa femme.

On retrouve également l'exubérant vampire, Lord Akeldama, le discret mais non moins efficace Lyall, bras droit de Lord Maccon et Bêta de la meute, ainsi qu'Ivy, la meilleure amie d'Alexia qui semble avoir conservé son mauvais gout en matière de chapeaux de nouveaux personnages font aussi leur apparition dans l'entourage du couple. Toutefois, le seul personnage qui a retenu mon attention est celui de Mme Lefoux, inventrice Française et accessoirement confectionneuse de chapeaux. Aussi intrigante qu'en total discordance avec les moeurs de l'époque, Mme Lefoux, ne passe pas inaperçue et réserve bien des surprises.

En bref, « Sans forme » est une suite à la hauteur du premier tome et qui met en lumière certains éléments aussi bien sur l'état paranaturel d'Alexia que sur le passé de son mari. La fin, aussi brutale qu'inattendue, m'a pris au dépourvu et j'ai d'autant plus envie de lire le troisième opus !
Lien : https://serialbookineuse.wor..
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J'avais beaucoup aimé le 1er tome du Protectorat de l'ombrelle "Sans Ame" et j'ai été tentée de lire la suite. Quel plaisir ! alors que les séries finissent souvent par s'épuiser parce qu'elles exploitent toujours les mêmes filons, Gail Carriger m'a étonnée par sa capacité à susciter un intérêt renouvelé pour ses personnages principaux et en introduisant dans son histoire de nouvelles "recrues" qui me paraissent bien prometteuses !
Alexia qui vient d'épouser le beau loup-garou lord Maccon ne peut vraiment pas profiter d'une lune de miel sereine parce que son époux doit filer sur le champ en Ecosse où il se passe des évènements de nature à faire craindre le pire: en effet les créatures surnaturelles paraissent atteintes d'un terrible virus, celui de la normalité !Loups-garous et vampires ont donc beaucoup de mal à garder leur flegme (britannique cela va sans dire);
Qu'à cela ne tienne, Alexia ne va pas se laisser planter là et elle saute dans le premier dirigeable disponible pour rejoindre son cher et tendre mais elle n'est pas seule dans cette équipée, puisqu'elle doit chaperonner Félicité sa peste de soeur et Ivy son amie toujours aussi fanatique des chapeaux extravagants. Heureusement qu'elle trouve quelque intérêt à voyager en compagnie de la belle Mme LEFOUX une française excentrique (qui a l'audace de s'habiller en homme ,voyez-vous cela ! ) qui est une bricoleuse hors pair puisqu'elle a réussi à fabriquer pour Alexia une ombrelle qui n'a rien à envier aux accessoires remis à James Bond par l'ingénieux Q.
Et voici qu'après un vol particulièrement mouvementé la fine équipe arrive dans le manoir ancestral de lord Maccon ou règne sans partage la dernière descendante de la lignée...
Alexia n'aura pas trop de son proverbial courage et de tout son bon sens pour résoudre l'énigme de la "normalité" ... Mais ne serait elle pas elle même trop normale ? Ce qui n'est pas pour plaire à son irascible époux.. Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher l'effet de surprise de la fin du tome 2 mais je dois dire que je n'ai qu'une envie ,c'est de savoir comment la pauvre Alexia va pouvoir rebondir ...Bien sûr que je vais lire la suite, et le plus vite possible !
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Voilà un moment que je voulais continuer cette saga. Et l'auteur a eu l'horrible idée de faire une nouvelle saga dans laquelle on retrouverait (apparemment) des personnages de celle-ci. Ayant très envie de la lire, je me suis décidée, pour une fois , à le faire dans l'ordre ^^. Alors, j'ai décuplé ma patience et j'ai entamé le deuxième tome de la saga. J'avoue, je ne sais pas vraiment pourquoi, j'y allais à reculons. M'y suis prise à deux fois. Pourtant, j'avais apprécié le premier tome. Pas un coup de coeur mais une bonne lecture agréable et drôle. Mais je suis bien heureuse d'avoir persisté car je me suis régalé dans ce tome. J'étais réellement ravie de retrouver l'extravagante Alexia. Son caractère bien trempé "à l'italienne". Son physique atypique loin de la beauté façon Barbie. Et de l'autre côté Lord Baccon: bourrue, brusque mais attachant par son amour pour sa femme, mais surtout Loup-garou au passage.

Alors, oui, ce livre n'est pas un coup de coeur mais ne vous y fiez pas, cela n'a rien à voir avec ce duo de choc. Je dirais plus que cela est dû à la frustration que j'ai pu ressentir tout au long de ma lecture, dûe aux moeurs , bien décrites du temps de l'histoire, et contradictoire avec notre vie d'aujourd'hui. Des amours impossibles (avec des personnages secondaires), car de ce temps l'étiquette prime sur l'amour. Bon, hormis cela, l'histoire tient la route. Nous avançons de rebondissement en rebondissement tel des kangourous en rut, parfois en riant, parfois en haleine. Une intrigue qui s'amplifie de pages en pages pour finir en apothéose.

Le style maintenant : épuré, accessible à tous et pourtant très accrocheur. Un auteur dont parfois, j'avoue, m'a fait demander ce qu'elle fumait : cela devait être très bon car elle m'emmène dans "un truc de fou", un monde excentrique qui s'oppose à ces fameuses moeurs qui me frustraient deux pages plus tôt, des contradictions volontaires et vraiment bien jouées qui m'ont permis de prendre plaisir dans ma lecture. Un énorme merci pour ce savoir écrire, savoir conter. Et je peut dire qu'aujourd'hui je vais prendre plaisir à lire la suite et je suis encore plus enthousiaste à l'idée de vite découvrir les autres sagas de l'auteure. Un grand merci Madame Carriger.
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souvent les seconds tomes sont des tomes de transition où tout est long et rien ne se passe et bien pas celui-ci. L'intrigue s'étoffe, de nouveaux personnages toujours aussi étonnants arrivent et les pages défilent très rapidement. Seul petit point qui peut déranger la fin appelle la lecture du troisième tome très très vite. Donc se proccurer la suite avant de finir ce tome là.
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Alors qu'elle aurait aimé être seule à partir en écosse, les civilités l'exigeaient autrement. Alexia Tarabotti (devenue Lady Maccoon) est alors accompagnée de sa soeur félicité, de son amie Ivy (nouvellement fiancée) et de Madame Lefoux, une modiste très avant-gardiste. Franchement, pour prévenir son loup-garou de mari qu'il risquait de redevenir humain, elle n'avait pas besoin de çà. le voyage allait être long.

Après un premier tome trépidant, Gail Carriger se devait d'être à la hauteur. Son monde, qui fonctionne avec de la fantasy tout en étant fantaisiste, n'oublie jamais que son héroïne a une langue acérée. C'est d'ailleurs tout le sel de cet univers. Par le personnage d'Alexia, nous apprenons les règles de savoir-vivre de ce XIXème siècle, sans oublier l'humour qui va avec. Pourtant, la situation va mal. Accompagnée dans son périple de novices quant à son statut (Alexia travaille pour le Cabinet Fantôme), Alexia doit gérer la crédulité et les chapeaux d'Ivy, la langue acérée de sa soeur et le comportement avant-gardiste d'une française. Si ça ne suffisait pas elles ne sont pas les bienvenues en Ecosse, dans l'ancienne meute de Lord Maccoon. L'ambiance est un mélange fait de tissus, de taffetas, d'une enquête à résoudre, de dialogues incisifs (les phrases de Lord Akeldama sont hilarants) et de savoir-vivre.
Si on retrouve le bestiaire du premier tome, Sans Forme s'attarde sur les lycanthropes. On y apprend qu'une meute a besoin d'un alpha pour survivre, que le loup-garou peut être gentleman et rustre (et inversement) sans oublier les inévitables porte-clefs qui veillent aux vies de leurs maîtres. Côté technologie, on parlera de transmetteur etherographique, de verribles, d'une ombrelle très spéciale, sans oublier un dirigeable.

Mis bout à bout, personnages, ambiance, enquête, etc. sont sympathiques, mais sans plus. le mélange fait par Gail Carriger est humoristique, féministe et très sympathique. On passe un excellent moment de lecture dans un récit aussi bien feutré que tonitruant et le lecteur sera avide de lire le troisième tome.


Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Mon avis : Quel ravissement j'avais ressenti en lisant le premier tome de cette saga ! J'ai donc rempilé avec le second tome dès que j'ai pu et nous y voici. Peut-être est-ce la surprise qui se perd car on connaît déjà les personnages ou bien l'intrigue qui est un peu moins à mon goût, , quoi qu'il en soit j'ai trouvé ce second volume moins percutant que le premier, surtout au début. Heureusement, la fin rattrape le désordre du début.

Je répare déjà une erreur de la quatrième, Alexia est devenu Lady Maccon, comtesse de Woolsey et trois année se sont écoulées depuis le mariage de ces deux oiseaux là. Alexia a pris les habitudes nocturnes de son époux et est le mujah que la reine Victoria lui avait demandé d'être. Entre réunions du conseil, gestion des humeurs de son mari et des chapeaux de Miss Hesselpeny, Alexia mène une vie bien remplie. Mais tout serait moins intéressant si quelque événement surnaturel ne venait pas troubler le tumulte de cette meute. Est-ce encore un tour de la science qui a dépourvu les êtres surnaturels de leur supplément d'âme ou bien est-ce une quelconque magie ? Quoi qu'il en soit, Londres est affaiblie bien que tout rentre dans l'ordre, Lord Maccon part pour son Ecosse natale sans rien dire à sa femme.

C'était sans compter sur son entêtement, son rôle de femelle Alpha et de Mujah...je rajouterais bien de femme mais...certains y verraient peut-être à redire. le départ est d'autant plus précipité que la meute de Kingair, l'ancien bastion du Lord, semble être en lien avec les terribles événements. Affublée de Miss Hesselpeny, de son abjecte soeur, sa femme de chambre et d'un porte-clé rougissant, Alexia grimpe dans un dirigeable pour en découdre avec son mari et ce dangereux mystère. Heureusement, Lyall et Lord Akeldama veillent de loin !

Vous allez me demander : mais alors qu'est-ce qui est moins bien ? Je pense que ce sont réellement des détails qui n'entachent pas la saveur des personnalités, ni de ce qui se déroule en Ecosse. Mais Lady et Lord m'ont insupportée à se donner du "mari", "femme" à longueur de temps, le mordant ironique qui existait entre eux perd un peu de son tranchant. Quant au début brouillon de ce roman, il m'a fait peur. J'ai bien cru pendant trente pages que le premier tome était une chance à jamais perdue.

Pourtant, dès que l'action s'est mise en place, on a retrouvé la langue bien taillée d'Alexia, les rebondissements en cascade et l'humour. Il y'a notamment une scène à propos de chaussettes qui m'a fait rire aux larmes. La force de Gail Carriger est puisée dans sa capacité à créer des personnages colorés et des situations abracadabrantes ! Les balbutiements sont vite oubliés et on se reprend au jeu. Surtout avec cette conclusion improbable qui fait se demander si on ne va pas lire le trois sans attendre...
Lien : http://www.lecturesenb.fr/20..
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Une très bonne suite au tome 1. On retrouve toujours cette ambiance très particulière avec des personnages atypiques et hauts en couleur. En revanche l'intrigue n'est pas le point fort de cette lecture. Divertissant à souhait.
Lien : http://www.limaginarium.fr/m..
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4,5/5
un très bon tome mêlant une bonne intrigue et beaucoup d'humour. Alexia fait vraiment tout le charme de cette série. Hâte de voir comment vont évoluer les derniers rebondissements.
Lien : http://les-lectures-de-titou..
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Ce Tome 2 des aventures d'Alexia Tarabotti est du même calibre que le premier opus. Un vrai régal ! Un nouveau Tome plein de rebondissements, de complots et d'énigmes, avec notre héroïne à la langue bien pendue, toujours aussi.... pragmatique et insupportable ! Mais quelle joie de la retrouver !

Ce Tome 2 nous fait voyager en Écosse, lieu au ciel grisâtre, loin du confort londonien et surtout au style vestimentaire décalé. Alexia, qui a dorénavant le statut de Mujah auprès du conseil de la Reine Victoria, part à la recherche de son mari et de cette "humanisation" qui frappe la ville de Londres et semble se diriger dans les Highlands.

C'est avec un réel plaisir que nous retrouvons Alexia et son mari Conall Macon dans cette aventure qui nous permet de connaître un peu mieux ce dernier et son histoire. Nous retrouvons également avec un peu moins de plaisir Ivy Hisselpenny, qui peut irrémédiablement nous donner envie de la bâillonner au plus vite. Nous découvrons dans ce Tome un nouveau personnage, Madame Lefoux, inventrice française qui accompagnera Alexia dans son périple, afin de découvrir le fin mot de cette histoire "d'humanisation" de masse.

Avec sa nouvelle ombrelle (version James Bond), notre héroïne va devoir encore une fois, essayer d'échapper aux tentatives d'assassinat, d'empoisonnements et de découvrir, avec son aplomb habituel, ce qui se trame entre les murs du château écossais de Kingair.

Le petit bémol de ce Tome est dû aux petites longueurs concernant le début de ce Tome mais aussi aux descriptions scientifiques de certains appareils, qui ont été ... pénibles à digérer. Mis à part ce petit désagrément, on ne peut s'empêcher de vouloir lire la suite, surtout quand on est un auteur sadique et qu'on finit un Tome de cette façon !! Quelle fin les amis ! À lire de tout urgence le troisième Tome...
Lien : http://avoslivres.canalblog...
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