Je prends toujours beaucoup de plaisir à dévorer les romans de
Donato Carrisi qui possède un talent incontestable pour la narration et une habileté à nous immerger, plus exactement à nous piéger, dans le récit en à peine quelques pages. Ma première rencontre avec le psychologue florentin m'avait tant scotchée au sein de la glaçante « Maison des voix » que mon impatience de le retrouver était grande.
Dès le début, c'était vif, prenant, je me suis sentie irrémédiablement attirée par l'ambiance déployée, obscure, nébuleuse et emplie d'ombres mouvantes qui nous enveloppent et suivent nos pas.
L'imagination de l'auteur fascine en explorant la mystérieuse thématique de l'hypnose autour de laquelle s'écrit une histoire oppressante narrée par une plume toujours aussi captivante.
Les pages se tournent, Pietro s'enfonce dans une obscurité de laquelle on craint qu'il ne pourra jamais ressortir. Les hypothèses se dessinent, un invisible danger plane, on frissonne, une pointe d'angoisse traverse les pages et la sensation d'être manipulé nous colle à la peau.
C'était une lecture plaisante mais j'admets qu'il m'a manqué quelque chose. Je n'ai pas complètement ressenti le côté addictif du premier tome et j'ai été un peu déçue par le dénouement précipité qui m'a laissée perplexe, avec une foule de questions et une grande frustration. J'espère que la suite éclairera de nombreuses zones d'ombre.
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