La Maison sans souvenirs

Le 7 juin 2020, une voiture est découverte dans une forêt. A l'intérieur, des effets personnels indiquent qu'elle servait de domicile à une femme et à un enfant. La carte grise précise qu'elle appartient à une femme albanaise, résidant en Italie depuis quatre ans. Elle est la mère de Nikolin, âgé de douze ans. Autour du véhicule, se distinguent des traces de fuite.


Le 23 février 2021, les chiens d'une éleveuse de chevaux encerclent un jeune garçon. Elle emmène ce dernier chez elle et prévient les carabiniers. L'adolescent est Nikolin, disparu depuis huit mois. Il ne parle pas, mais réagit lorsque l'on prononce son prénom. Il n'est pas négligé, il porte des habits adaptés à la saison et ne semble pas dénutri. La juge Anita Baldi sollicite l'aide de Pietro Gerber, un psychologue et hypnotiseur, appelé l'endormeur d'enfants. Après la première séance, Anita Baldi est persuadée que l'enfant a tué sa mère.


Pietro rassemble les éléments en sa possession et des détails le perturbent. Il veut essayer de faire parler Niko. Cette quête se montre très envahissante : Pietro pénètre dans un cercle infernal qu'il ne maîtrise pas. Il perçoit des menaces, mais il ne peut ni déterminer leur origine, ni leur forme. Il ressent qu'il est manipulé. Quelle est la frontière entre son ressenti et la réalité ? le doute s'étend au lecteur qui s'enferre dans le même piège. J'ai aimé être effrayée par ce versant des techniques de l'hypnose. J'ai aussi été passionnée par la description de cette discipline et de toutes ses possibilités, quand elle est bien utilisée. Mon esprit cartésien et méfiant sur les dérives de ces méthodes a été fasciné par cette histoire. J'ai adoré être malmenée.


Par moments, j'avais l'impression que La maison sans souvenirs était une suite. J'ai supposé que c'était parce que Donato Carrisi désirait cacher des éléments sur Pietro. Cela ne m'empêchait pas de comprendre, cela ajoutait du mystère à sa personnalité et à son passé. Puis, une phrase de la fin a appuyé mes doutes. J'ai su que ce livre était précédé de la Maison des voix, que je n'ai pas lu. Ensuite, des recherches sur Internet l'ont confirmé. Cela n'a pas gêné ma lecture, mais je pense que mon regard sur Pietro aurait été différent si j'avais connu son passé. J'aurais, certainement, eu moins d'interrogations. Je me suis laissé porter, j'étais dans un brouillard que je pensais volontaire de la part de l'auteur. La fin laisse présager un nouvel opus, puisque des questions essentielles sont sans réponses, aussi, je vais m'empresser de reprendre la série dans l'ordre.


J'ai été captivée par La Maison sans souvenirs.


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Ce titre fait suite à "La maison sans voix" (lu en 2021), le résumé de ce dernier m'a remis en plein dans l'histoire. Comme les autres titres de l'auteur ce fut un coup de coeur. L'écriture et le thème m'ont emballée et happée dans l'histoire. Lu en deux coup de cuillères à pot. Maintenant je vais attendre la sortie du tome 3 en poche "La maison aux lumières".

Nous retrouvons donc Pietro Gerber, "l'endormeur d'enfant", qui est appelé sur une enquête. Dans la vallée de l'Enfer une mère et son fils disparaissent. Plusieurs mois se passent. L'enfant est retrouvée par une éleveuse de chevaux au même endroit. L'enfant s'accuse du meurtre de sa mère!

Le monde qui entoure Pietro Gerber va quelque peu varié, il se sent épié, des perturbations vont venir enrichir les troubles de son petit patient. L'hypnotiseur sait que le dénouement ne sera pas sans danger.

"Il activa le métronome électronique posé sur la petite table à côté de son fauteuil et une percussion, basse et métallique, se diffusa dans la pièce. La jeune fille était déjà en train de se balancer dans le fauteuil où, quelques heures auparavant, était assis Nico. À la différence du petit Albanais, elle avant les yeux fermés."

Depuis le temps que je lis cet auteur, je n'ai jamais été déçu. Avec ce thriller psychologique, des chapitres courts, intenses, font que je n'ai pu lâcher ma lecture avant le mot fin. Un récit coup de coeur, fascinant, j'attendrais avec patience que la suite sorte en version poche.

L'auteur nous révèle que les pratiques de l'hypnose décrite dans le roman sont semblables à celles utilisées dans les thérapies.


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Il assoit son titre de maître du thriller psychologique avec ce roman. Donato Carrisi nous offre « La maison sans souvenirs » qui paraît aujourd'hui chez Calmann Lévy.

Et quel coup de coeur! Que c'est bon de lire un thriller comme ça, un vrai régal !

Avant toute chose, je précise que ce roman est la suite de « La maison des voix » et je ne peux que vous recommander de lire d'abord celui-ci avant d'attaquer « La maison sans souvenirs »

Nous y retrouvons Pietro, psychologue et hypnotiseur. Endormeur d'enfants pour être précis.
J'ai tellement apprécié d'en apprendre un peu plus sur son milieu, les pratiques, les écueils.

Donato Carrisi déroule petit à petit le fil de son intrigue. Lorsqu'un noeud se libère, un autre apparaît. le mystère s'épaissit, et nous entraîne jusqu'à la toute dernière page. Pour une fin qui nous laisse sur des charbons ardents.

Comme dans le chuchoteur, l'auteur joue la carte d'un utilisateur. Quelqu'un qui « utilise » d'autres personnes pour arriver à ses fins. C'est une technique excellente, inédite, et diabolique, car tout le monde peut être impliqué. Personne n'est à l'abri.

Si vous aimez les thrillers psychologiques, cet auteur est définitivement pour vous. Dans la saga de « La maison », pas de sang ni de violence. Mais un suspense omniprésent, addictif, passionnant.

C'est simple, on ne peut plus lâcher ce livre une fois que l'on a plongé dedans.
L'attente va être longue jusqu'au prochain !

Alors, ils vous tente?
Avez-vous déjà lu cet auteur?

Une lecture commune complètement dingue pour une pépite de thriller psychologie.

Avec Vanessa et Malau, on s est lancé dans la lecture du second volet des aventures de Pietro Gerber et autant dire que les cerveaux ont chauffé.
On est toutes parties dans des théories, limite on allait se perdre en route.

Attention ce roman peut vite vous captiver au point de ne pas décrocher avant la fin, et comme il est assez court (j'ai dit assez ...) ça peut passer sans que vous vous en aperceviez.

Les chapitres sont courts, et leurs dernières phrases vous poussent à poursuivre ...
C'est bien écrit, les personnages sont denses bien que nombreux. C'est juste un régal.

Ici Pietro est appelé par la juge Baldi qui vient de retrouver un jeune garçon disparu depuis 8 mois alors qu'il était avec sa mère. Leur voiture a été retrouvée abandonné sur un chemin en lisière de forêt, portières ouvertes et pneu crevé.

Rapidement, le sort de la mère inquiète et le jeune garçon est soumis à l hypnose. Nico a une particularité : il ne cligne pas des yeux.

Très vite, Pietro soupconne un conditionnement par un affabulateur, un hypnotiseur qui ne respecte pas le code de conduite.

Un duel Affabulateur/ Endormeur d'enfant démarre. Mais quel est le but de l adversaire de Pietro.

Ici on reprend l histoire 2 ans après l affaire Hanna Hall (La maison des voix) et on retrouve avec plaisir de nombreux personnages. On continue notre découverte du passé de Pietro.

Pietro, que j'ai toujours envie de secouer ... je l'avoue.

Je ne vous raconte pas plus mais à la fin de cette lecture, j ai un sentiment d urgence d'avoir le prochain roman de cette saga dans les mains. Mon cerveau a , à peine eu le temps de se remettre, que je specule déjà sur la suite.

Certains seront peut être frustrée mais pour citer mes partenaires de lecture : "c'est le jeu ma pauvre lucette "

Pour moi c'est un coup de coeur !

Voilà déjà quelques mois que je n'avais plus lu de roman noir et c'est avec le grand Donato Carrisi que je rouvre la danse.
Après La maison des voix, paru en 2020, l'auteur nous propose La maison sans souvenirs. Nous retrouvons l'endormeur d'enfants, Pietro Gerber, pour une nouvelle affaire tout aussi inventive et tortueuse que précédemment.

C'est un véritable page-turner que j'ai eu entre les mains. le suspense est bien présent et maintenu tout au long de la lecture. Je suis happée directement par ce livre fascinant. Une fois ouvert, il est difficile de le refermer... le tout est toujours assorti de la plume experte de l'auteur.

Je reste un peu sur ma faim concernant la chute mais il faut dire que la fin est assez ouverte... Affaire à suivre.

C'est indéniable, Donato Carrisi reste pour moi le Maître du roman noir et c'est toujours un plaisir de me plonger dans ses parutions surtout lorsqu'elles arrivent aux alentours d'halloween et qu'elles me permettent de frissonner.

Lisez-le !

Je vous recommande la Maison sans Souvenirs de Donato Carrisi, suite de la Maison des Voix pour lequel j'avais eu un coup de coeur.

Mon avis :
Un thriller psychologique dans lequel Donato Carrisi prend plaisir à vous manipuler et à vous plonger dans les méandres de l'esprit et de la conscience humaine.
L'intrigue est bien menée.
La plume est incisive et la lecture addictive.
L'histoire se lit vite avec des chapitres courts.

Du grand art encore une fois. Carrisi est le maître du polar. Comme à son habitude, les personnages sont très profonds et complexes. Il parvient non seulement à nous faire pénétrer dans leur tête, mais aussi à suivre chaque méandre de leur réflexion. Chez Carrisi, ce n'est jamais une promenade en surface, non. On est happé jusqu'au psychisme du personnage. On peut ressentir sa détresse, sa peine et sa terreur.

A noter : C'est la suite de la maison des voix

Un jeune garçon et sa mère ont disparu dans les bois de Toscane à la suite d'une panne de voiture. Quelque mois plus tard, l'enfant est retrouvé dans la vallée de l'Enfer par une éleveuse de chevaux, irrémédiablement attirée sans pouvoir l'expliquer par cet endroit précisément. Encore sous le choc de la récente intrusion d' Hanna Hall dans sa vie ( La maison des voix), l'hypnothérapeute Pietro Gerber, se voit confié par la juge Baldi l'adolescent problématique car celui-ci s'accuse d'un crime effroyable : il aurait tué sa propre mère. Or celle-ci demeure introuvable. Au fur et à mesure de ses entretiens avec Nikolin, l'étau d'un piège diabolique se referme sur Pietro. Celui-ci se retrouve seul face à un cas unique qui menace de mettre sa carrière en jeu.

Nous retrouvons la suite de la série consacrée à Pietro Gerber avec ce deuxième tome. Autant le dire tout de suite, ce ne sera pas le dernier: le dénouement de la maison sans souvenirs, est ouvert, béant sur des questions sans réponses, et ce tome laisse un goût amer car le développement de ce roman, tout ce que nous offre Donato Carrisi dans ce récit, est prodigieux!

Une ambiance sinistre: Florence sous la brume hivernale, Pietro décimé par un divorce houleux, des séances d'hypnoses avec de jeunes patients qui pour avancer sereinement dans la vie, sont obligés de braver les monstres de leur enfance. C'est encore une fois de cela dont il est question dans cette nouvelle affaire : aller à la rencontre des monstres qui peuplent la psyché humaine, causés par des traumatismes innommables.
Le quotidien de l'endormeur d'enfants est ainsi fait : ouvrir des portes dans l'esprit de ses patients derrière lesquelles se cachent de sombres fantômes et ogres effrayants faits de chair et d'os… Mais cette fois-ci, Pietro se retrouve par l'intermédiaire du jeune Nikolin, face à un adversaire redoutable, un affabulateur qui transforme son entourage en pantins à sa merci… Mais dans quel but ?

Malgré la déception de devoir attendre le prochain opus pour tout comprendre, cet excellent thriller psychologique promet de sombres heures d'écoute! Dans sa version audio tout est réuni pour entretenir le suspense de ce récit vertigineux, jusqu'à la musique glauque qui marque les chapitres… La voix de Sylvain Agaësse s'adapte avec conviction à chacun des protagonistes qu'il soit enfant ou adulte, bien ou mal intentionné… Parfait !

Un grand merci à Audiolib via Netgalley pour cette proposition


Lien : https://loeilnoir.wordpress...

Pietro Gerber est psychologue hypnotiseur d'enfants en souffrance. Lui-même est englouti dans une misère affective qu'il fuit en se réfugiant dans l'imaginaire jusqu'à en perdre la notion du réel.
Huit mois plus tôt, une mère et son enfant se sont évaporés en plein bois. Aujourd'hui une femme, dans ce même bois, vient de tomber sur l'enfant mutique et figé. Afin d'amener l'enfant, Nikolin, à parler, Pietro est appelé par la juge et, sous hypnose, l'enfant dit avoir tué sa mère. Mais Pietro entend que l'enfant ne parle pas en son nom, qu'il est parlé par un autre qui, ayant hypnotisé Nikola, transmet sa propre histoire et adresser un message à Pietro. Mais ce dernier veut à tous prix libérer l'enfant de cet « affabulateur» (selon une malheureuse traduction car cet homme, capable de s'introduire dans l'esprit des autres, possède un talent d'hypnotiseur inouï et en mérite le titre.)

Quelle puissance dans ce livre qui justement démontre la puissance de l'esprit sur nos corps et nos actes, un esprit qui nous conduit à nous dépasser mais aussi à nous égarer.
Comme souvent chez l'auteur, il y a une histoire dans l'histoire, et tandis que la première est un leurre et la seconde une énigme, il y a encore une troisième dimension, celle de la vérité, ici adressée à Pietro Gerber et qu'il n'entendra que trop tard
Un livre redoutablement intelligent et profond.
Lien : https://trancheslivres.wordp..

L'auteur joue avec nos peurs et nos angoisses.On ne sait plus distinguer ce qui tient du réel ou de la fiction et du mensonge.
Gerber a perdu pied depuis son divorce et il ne parait plus contrôler sa vie personnelle mais aussi professionnelle et il doit enquêter sur une sordide affaire d'enlèvement et de manipulation mentale.
Une ombre menaçante plane sur le psychiatre et l'on ne sait pas ce qu'il pourrait advenir de lui.
Les pouvoirs de l'hypnose sont stupéfiants et amène à interroger sur le contrôle que l'on peut avoir sur un être humain.
Je me suis totalement laissée embarquée par cette histoire même si je reste un peu frustrée par la fin qui répond en fin de compte à peu de questions.
J'ai hâte de découvrir le troisième tome, en espérant avoir les réponses à mes interrogations.



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