Plusieurs mois après la disparition mystérieuse d'une mère et de son fils où leur voiture avait été découverte dans les bois de Toscane, voilà que le jeune garçon est découvert; errant seul dans la vallée de l'enfer.
Pietro Gerber va tenter, grâce à l'hypnose, d'arracher à l'enfant la vérité sur ces derniers mois.
C'est à ce moment qu'entre dans la danse, l'affabulateur, un hypnotiseur qui ne respecte pas le code de déontologie de la profession et qui se sert de l'enfant pour de sombres desseins.
Pietro mène un triple combat, au cours duquel il doit découvrir le passé récent du garçon, trouver l'identité de celui qui le manipule et apprendre à vivre seul depuis le départ de sa femme et de son fils. Sa réputation est en jeu et il en fait un cas personnel, mais a-t-il vraiment le choix?
Donato Carrisi revient sur le devant de la scène avec l'endormeur d'enfants qu'est Pietro Gerber, deux ans après
la maison des voix. le travail de recherche sur l'hypnose apporte un réel intérêt au roman.
Pour ce qui est de l'intrigue, l'auteur crée un écran de fumée devant le lecteur pour mieux arriver à ses fins, sauf qu'une fois que celui ci s'est dissipé..... On se retrouve en plein brouillard.
Second opus de sa trilogie,
la maison sans souvenirs ne m'en laissera peu. Trop de questions restent sans réponses, comme souvent avec les sagas de
Donato Carrisi, laissant le lecteur perplexe et dans l'attente de la suite qui mettra une année à arriver, tout comme les réponses.
Je trouve ce procédé frustrant, et les rappels du premier opus ne m'ont pas permis de me souvenir de l'histoire avec Hanna Hall.
Je vous conseille d'attendre la sortie du roman qui clôturera la saga Pietro Gerber, pour tous les lire à la suite.