J'en attendais peut-être trop...
J'adore
Donato Carrisi.
Habituellement j'adore être malmenée par cet auteur, plonger dans des psychés torturées, j'aime sa façon de jouer avec les limites du Bien et du Mal.
Mais cette fois, c'est une déception.
Avec
La maison sans souvenirs, j'ai un sentiment de bâclé.
Pour vous dire la vérité, les nombreuses coquilles ont peut-être influencé mon ressenti.
Toutes les 2 ou 3 pages on est face à des erreurs de grammaire, de conjugaison, des inversions de mots, d'oublis, de mauvais pronoms et tutti quanti. J'ai fini par ne plus voir que ça. Les coquilles, ça arrive mais là j'ai eu une furieuse envie de sortir mon stylo rouge…
Au-delà de ça, j'ai trouvé ce thriller un peu court et « facile ».
Il est possible qu'il s'agisse en fait du second tome d'une trilogie (sans qu'il n'en soit fait mention). La lecture de
la maison des voix n'est pas indispensable pour comprendre cette intrigue-ci mais ça peut replacer certains éléments.
Quant à la fin ouverte, elle annonce forcément une suite.
Une mère et son fils disparaissent sans laisser de trace dans une forêt.
Plusieurs mois plus tard, seul le petit garçon réapparaît en se déclarant coupable d'un crime odieux.
Le psychologue Pietro Gerber, appelé l'endormeur d'enfants, est chargé de faire parler le jeune garçon, mutique depuis. Très vite l'hypnotiseur soupçonne quelque chose de bien plus grave, mettant autant en danger la vie de l'enfant que la sienne.
J'aime toujours la plume de
Donato Carrisi, j'aime également le fait d'être plongée dans l'action dès le début mais l'auteur m'avait habituée à tellement mieux que je ressors déçue de cette histoire banale, trop simple pour lui.
L'hypnose OK mais je m'étais fait un scénario à la Matrix nettement plus palpitant que ce que j'ai finalement découvert…
Espérons que la suite sera meilleure.
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