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4,15

sur 7101 notes
Cinq petites filles enlevées…, des fosses dans lesquelles sont retrouvés des petits bras…, tel est le point de départ de ce roman policier hors du commun.

Un criminologue, aidé d'une équipe d'agents spéciaux et d'une spécialiste des affaires d'enlèvements vont tenter de comprendre
pourquoi les indices les mènent à des tueurs différents.

Le coupable serait-il ailleurs ?
Un époustouflant thriller littéraire.
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Époustouflant ! En fermant le livre, j'étais sonnée. La perversion des hommes étant sans limite, ce serial-killer là est particulièrement sadique et a l'art et la manière de jouer avec les enquêteurs. Diabolique, même. Faire le mal en voulant faire du bien ou essayer de faire le bien en faisant du mal… Sordide mais bien écrit.

Certes, l'héroïne est parfois un peu Wonderwoman et je trouve aussi qu'il est invraisemblable de se retrouver incarcéré dans une prison de haute sécurité pour n'avoir pas voulu décliner son identité lors d'un contrôle policier de routine et de ne pas avoir de papiers sur soi… Bref, ce n'est pas si grave comme défaut pour une histoire où tout se recoupe, se rejoint, se croise et se tient. Pour la suite, les descriptions des scènes de crime ne nous donnent pas trop de détails macabre, donc, les âmes fort sensibles peuvent le lire.

Le seul conseil à vous donner, si vous entamez la lecture, c'est de choisir un moment où vous avez du temps et ne pas faire comme moi qui ai commencé à le lire la semaine où je partais au travail en voiture (impossible de lire en voiture contrairement au métro) et malade (à peine lu pendant mes pauses et au soir). Cela m'a gâché le début de la lecture parce que je n'arrivais pas à lire dans la continuité et de ce fait, j'oubliais des petits détails. Mais ensuite, j'ai dévoré le bouquin, sursautant à chaque rebondissement. de grand art !

La phrase sur le livre disait : « Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure… ». Je ne sais pas si Dieu s'est tu, je ne sais pas si c'était le diable qui murmurait, mais en tout cas, c'était un être humain particulièrement pervers et retors !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Pas grand chose à ajouter aux 933 critiques. Sinon que j'ai beaucoup aimé moi aussi ce "giallo", polar italien. Lu en 2 jours car impossible de lâcher l'action de ce petit groupe de policiers face à tous ces crimes macabres. Un petit bémol toutefois, le lieu de l'action n'est pas défini, certainement pour nous indiquer que le mal se trouve partout et potentiellement en tout le monde. C'est d'ailleurs il me semble le message du livre. A signaler également que, passés à peu près les 400 pages, l'action se resserre sur l'équipe policière de manière un peu factice à mon goût. Mais pas de quoi bouder son plaisir. En résumé, c'est un polar qui n'a pas usurpé sa renommée.
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Halte ! Toi le lecteur innocent qui pénètres en ce lieu, prends-garde. Ton innocence, tu abandonneras sur le bord du chemin. Ta foi en la bonté de l'homme, définitivement tu abjureras. Ton sommeil de plomb et tes nuits paisibles, tu y renonceras. Car en ces lieux de ténèbres, le mal à l'état pur, tu côtoieras.

Le mal, il en est question tout le long de cet haletant récit à la noirceur sans égal. Car quoi de plus répréhensible, de plus tabou que le meurtre d'enfants innocents dont on met en scène la mort pour égarer une équipe d'enquêteurs à bout de nerfs. Stern, Roche, Gavila, Rosa, Boris, Mila, sont réunis malgré eux pour comprendre le macabre cheminement d'un tueur en série qui distille les indices à coup de bras découpés et de corps éparpillés. Ceux de fillettes innocentes qui du jour au lendemain ont disparu de la surface du monde pour entrer dans la toile d'un cerveau malade et machiavélique. Car il s'agit bien d'intelligence à l'état pur, dans sa plus parfaite expression, au service d'un dessein innommable qui fait froid dans le dos.

Donato Carrisi nous entraîne dans le jeu du chat et de la souris, suspendus aux pérégrinations de cette fine équipe dissemblable et mal assortie, dominée par Gavila, le profiler mû par un instinct méthodique et Mila, la spécialiste des enlèvements, figure ô combien sombre. Ce thriller est d'un machiavélisme quasi insoutenable (certaines scènes sont à la limite du vomitif) et la fin m'a laissée KO, aux prises avec de nombreuses interrogations. Un très bon roman, intelligent, qui nous manipule avec subtilité jusqu'à la dernière phrase. Moi qui avais longuement hésité à m'y plonger, en dépit des abjurations de ma soeur qui criait au chef-d'oeuvre du genre, je regrette d'avoir attendu autant pour découvrir cet auteur que j'ai bien l'intention de suivre.
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Nous voici immergés dans un groupe de "profileurs", nous partageons leur cheminement et leur histoire personnelle.
Dans ce jeu de chats et de souris; l'intuition est souvent sur-jouée, les chausse-trapes nombreuses et le suspens récurrent ... bref, les fils du thriller sont tendus ...peut-être trop.
Nous apprenons à raisonner "criminologue" et à jouer au serial killer.
A la fin, nous avançons de Charybde en en Scylla, entre les chat(tes) et les souris. Et tout prend alors sens, à voix basse.
Je dois reconnaître que le scénario est un modèle de sophistication...peut-être trop...à mon goût.
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Pas moins de 722 lecteurs et 158 commentaires à ce jour sur Babelio au sujet de ce best -seller d' un auteur italien fermement décidé à marcher sur les traces de Thomas Harris. Donato Carrisi s' est sérieusement documenté sur son sujet, à tel point qu' on a souvent l' impression qu' il nous délivre un exposé aussi bien sur les techniques de pointe de la police scientifique que sur la psychologie et l' historique des tueurs en série.Par ailleurs , il a parfois recours à des procédés improbables pour faire rebondir le récit, tels que l' intervention d' une voyante...Ceci dit, l' intrigue complexe, machiavélique est menée très habilement, parsemée de fausses pistes destinées à berner le lecteur et le maintenir en haleine jusqu' au final déroutant.Aussi, même si ce livre a reçu le prix sncf du polar européen, il serait injuste de le qualifier de simple roman de gare.
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Suspens intense du début à la fin.
C'est extrêmement bien pensé. le premier coupable présumé meurt. Les pistes s'orientent sur un autre, qui meurt aussi, mais n'est pas non plus LE coupable …….. et ainsi de suite, pendant près de 600 pages, telles des poupées gigognes, les suspects nous en font découvrir un autre, puis un autre…alors que le temps presse pour sauver la dernière victime encore en vie.
Les policiers ne sont pas des « super flics », mais des êtres humains qui cherchent et tâtonnent avec nous, les lecteurs.
C'est aussi extrêmement bien écrit. Outre sur l'identité et les motivations de l'assassin, on se questionne sur plein de choses, en particulier sur le comportement de certains des policiers.
Les réponses apparaissent petit à petit, bien distillées.
Un très bon roman policier, même pour ceux qui n'en sont pas de grands adeptes.
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J'avoue que Donato Carrisi m'a bien menée par le bout du nez.

Quand j'ai débuté ce thriller, je ne m'attendais pas du tout à lui donner une si bonne note. La première moitié ne m'a pas emballée. Déjà, je m'attendais à être dépaysée, j'ai plutôt l'habitude des thrillers se déroulant aux États-Unis ou en Suède, voire en France ou en Angleterre dans une moindre proportion. Là, je me suis dit, chouette, un auteur italien, je vais visiter ce beau pays, entendant déjà à l'oreille les sonorités chantantes de cette si jolie langue. Et quelle ne fut pas ma déception que de me rendre compte qu'on ne sait pas très bien où on se trouve, ça pourrait être à Rome ou à Milan comme au find fond de la Lozère ou dans un coin reculé de la campagne allemande (pour les noms des personnages, avouons qu'on fait plus italien que Klaus Boris, Anneke, Debbie, Sabine ou inspecteur-chef Roche). J'ai aussi retrouvé tout ce que je n'aime pas dans un thriller, je trouvais que ça allait de poncif en poncif, que rien n'était original. Des exemples ? Les deux femmes flics qui ne savent pas se piffrer, rivalité féminine quand tu nous tiens; le flic un peu-beaucoup dragouilleur avec la nouvelle venue, forcément ravissante; le vieux flic un peu désabusé; un criminologue à l'aura exceptionnelle ayant un passé récent douloureux, forcément; sans oublier cet incapable de chef, on se demande bien comment il a fait pour grimper si haut dans la hiérarchie.
Je trouvais aussi que les chapitres se suivaient mais sans se ressembler,j'avaus beaucoup de mal à suivre le fil narratif et il m'est arrivé à plusieurs reprises de devoir revenir en arrière pour tenter de comprendre ce qui suivait.

L'histoire aussi était très classique: des petites filles disparues et dont on ne retrouve que le bras gauche. Cinq disparitions, six fosses. le compte n'y est pas. Où est donc la sixième ? Qui est la sixième ? Une course-poursuite pour la retrouver, vivante de préférence.

Puis, dans la seconde partie, ça s'accélère, je n'ai pas pu lâcher le livre. Et c'est là où Donato Carrisi nous montre le talent dont il est capable car, finalement, tout se tient. L'enquête qui avance, puis piétine, pour avancer à nouveau. Je me suis alors pleinement trouvée au milieu de cette équipe, à essayer, tout comme elle, de démêler le vrai du faux. Et le roman m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis pris la claque thrilleresque du siècle mais une bonne claquouille, oui. Je l'ai dit, et me répète, il m'a bien eue ce cher Donato.

Je poursuivrai avec plaisir la suite des aventures de Mila Vasquez et de son chuchoteur.
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Grosse déception pour ce polar qui, apparemment, est devenu une référence pour nombre d'amateurs du genre. Je n'ai pas du tout été impressionné ni par l'intrigue, ni par le style de l'auteur que j'ai trouvé somme toute assez commun aux autres auteurs de thrillers. J'ai même trouvé la lecture pénible du fait de l'ambiance générale malsaine, et surtout de la noirceur/cruauté des crimes inhumains commis sur les petites filles. Sûrement que c'était le but recherché par l'auteur, mais pour ma part je n'ai pas du tout adhéré alors que pourtant je suis un grand fan de polars.

J'ai fait tout de même l'effort de terminer le roman pour voir où tout ceci nous menait. le final est effectivement impossible à deviner. Normal avec le scénario abracadabrantesque imaginé par l'auteur .
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Tout commence par une découverte macabre : six bras gauches de fillettes disparues, enterrés dans une clairière. Sauf que l'équipe en charge de l'enquête n'a connaissance que de cinq disparitions. Pour trouver le coupable de ces horribles meurtres et découvrir l'identité de la dernière fillette, la brigade de Gavila, criminologue de son état, s'adjoint l'aide de Mila Vasquez, experte en enlèvement. le temps est compté mais l'enquête se révèle plus complexe que prévue...
J'ai adoré ce thriller qui m'a fait froid dans le dos.
Les personnages sont vraiment crédibles, leur psychologie bien travaillée et tous cachent une part d'ombre que l'on découvre peu à peu.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête au caractère inhabituel, qui va de rebondissements et rebondissements, le tout dans une ambiance oppressante.
Une réussite !
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