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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas
Du moins, c'est ce que l'on croit...

Dans ce roman graphique, Emily Carroll nous présente cinq contes horrifiques.
Il s'agit d'histoires plus ou moins courtes, où meurtriers en série et humains psychopathes n'ont pas leur place.
Ici, l'auteure joue plutôt avec nos peurs ancestrales et irrationnelles.
Nous commençons à chaque fois par une histoire réaliste, où peu à peu l'horreur et le paranormal s'insinuent.
Au fond des bois sont enfouis les plus terribles mystères...
Vaincre des monstres tapis dans le noir ne relève pas de la capacité humaine et leur échapper n'est pas si simple.
Les protagonistes vont être confrontés à des situations diverses et plutôt angoissantes.

J'ai cependant trouvé le résultat assez inégal. Certains contes sont plus inquiétants que d'autres, comme le premier qui est selon moi le meilleur du recueil.
Le gros point fort de ce livre reste la beauté des dessins.
Les mises en page et le travail de lettrage sont remarquables. On alterne entre des planches colorées sur fond noir et des pages en noir et blanc. Sans oublier les touches rouge vif de part et d'autre.
Il vaut mieux lire ces contes sans en connaître le résumé au préalable, afin de garder entièrement l'effet de surprise.
Ce livre n'est évidement pas recommandé aux enfants.

À lire de préférence à la tombée de la nuit.
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À travers ce sublime ouvrage illustré, Emily Carroll nous propose des histoires dont l'horreur ne manquera pas, si ce n'est de vous effrayer, de vous marquer et de vous pousser, durant quelque temps, à vous tenir éloignés des bois. Cet endroit bien souvent effrayant et non dénué d'une certaine aura de mystère et de danger que l'autrice met ici brillamment en scène. Au fil des pages, vous rencontrerez des personnages différents, bien souvent féminins, et systématiquement englués dans des situations difficiles dont il semble bien impossible de s'échapper…

Parfois ambiguës, systématiquement expressives, ces histoires vous plongeront dans l'horreur, l'autrice jouant habilement avec les peurs ancestrales, celles tapies en chacun de nous, tout en nous faisant miroiter une ambiance de conte à l'ancienne. Parce que le loup n'est pas la seule menace dans les bois, vous apprendrez que la peur peut prendre bien des formes et qu'elle est parfaitement justifiée face à des monstres souvent insaisissables. Des monstres qui vous parasiteront sans même que vous ne vous en rendiez compte. D'ailleurs, de parasites, il en est beaucoup question dans ce recueil, ce qui m'a semblé assez original et qui pourrait presque servir d'allégorie à tous ces parasites, réels ou imaginaires, qui nous plombent l'esprit. Néanmoins, et ce sera le seul petit défaut de ce livre, il m'a manqué un peu plus de diversité, non pas dans les situations, mais dans la forme des menaces qui pèsent sur les personnages.

Quant à l'ambiance graphique, elle participe intégralement à ce sentiment d'angoisse qui monte à mesure que l'on tourne les pages et que l'on s'approche de figures cauchemardesques qui menacent de nous engloutir. Il y a d'ailleurs un véritable focus fait sur des détails comme la bouche et les dents, accentuant notre sentiment de malaise et de danger. La palette de couleurs est plutôt restreinte, mais l'autrice utile avec maestria chaque couleur, avec un jeu particulier sur le rouge qui vient souligner les moments d'horreur et les événements tragiques. On notera également une totale liberté dans les cases, une liberté ordonnée dans le chaos qui apporte beaucoup de vivacité et de réalisme aux illustrations.

En conclusion, Dans les bois devrait ravir les amateurs de textes à l'ambiance horrifique qui jouent sur des peurs ancestrales, en les ancrant dans des situations angoissantes dans lesquelles les personnages se trouvent inexorablement piégés. Des émotions variées ne devraient pas manquer de vous accompagner durant la lecture de ces textes qui semblent parfois réticents à livrer tous leurs secrets, mais que vous prendrez tout de même plaisir à dévorer !

Je vous propose maintenant de parler brièvement de chaque histoire.

L'hôte

Nous suivons Bell, jeune fille solitaire et taciturne que son frère vient chercher à son pensionnat pour qu'elle passe les vacances avec lui et sa fiancée, Rebecca. Arrivée sur place, la jeune fille n'aspire qu'à lire en toute tranquillité quand son frère et sa fiancée ne peuvent s'empêcher de la solliciter. Mais ce désagrément n'est finalement rien par rapport à l'atmosphère étrange qui règne dans la maison et dans les bois à proximité, un endroit que Bell devrait éviter comme le lui a suggéré la cuisinière. En effet, Rebecca, quand elle y était plus jeune, y a vécu un événement fort désobligeant qui aurait pu lui coûter la vie.

De fil en aiguille, la curiosité et la peur s'insinuent dans le coeur et l'esprit de Bell et des lecteurs jusqu'à ce que la vérité se fasse sur la vraie nature de l'horreur. Une horreur qui peut prendre des formes inattendues et faire son nid aussi sournoisement que le plus affreux des parasites. Mais après tout, parasite ou non, que ne ferait-on pas pour protéger ses enfants ? Peut-être d'ailleurs que Bell aurait bien fait d'écouter les histoires de sa maman…

Son visage ensanglanté

Un homme regarde son frère rire et amuser la galerie, mais alors qu'il devrait ressentir, comme les autres villageois, un certain soulagement à le voir bien vivant, le malaise s'empare de lui. Il faut dire qu'il en est certain, il s'agit d'un imposteur, car si cet homme a le visage de son frère et porte les habits de son frère, il n'est pas on frère. Et pour cause…

J'ai apprécié la manière dont l'autrice fait planer le mystère et cette ambiance de traque d'une bête monstrueuse que deux frères tentent d'éliminer, mais j'ai eu l'impression de ne pas avoir tout compris. J'ai donc apprécié l'histoire, mais je reste réservée quant à la clarté avec laquelle elle a été présentée. Peut-être trop subtile et ambigüe pour moi !

Mon amie Janna

Dans cette histoire, il est question de spiritisme et de deux amies qui, sans malice mais avec une certaine légèreté, se font complices d'une mascarade. Si Yvonne ne croit pas aux fantômes et n'en a jamais vu, cela ne signifie pas qu'elle est aveugle face à l'aura qui entoure son amie Janna. Par peur de la brusquer ou de lui donner l'impression de vouloir lui voler la vedette, elle préfère néanmoins se taire.

Une décision que l'on peut comprendre, mais qui ne sera pas sans conséquence… Et si Janna se laissait submerger par cette tempête intérieure qui l'isole, et dont on ne connaît que trop tard la véritable nature ? À trop vouloir jouer avec le feu, ne risque-t-on pas de se brûler ? À moins que ce ne soit de nouveau les bois qui placent sur le chemin de deux jeunes filles un danger inattendu, source d'une catastrophe inévitable.

La maison voisine

Trois soeurs attendent le retour de leur père parti depuis sept jours à la chasse. Mais contrairement à ses instructions, l'aînée, qui à la charge de ses cadettes, a refusé de quitter la maison pour aller frapper à la porte de la maison voisine… Néanmoins, petit à petit, le foyer se vide jusqu'à ce que la maison voisine s'impose comme seul et dernier refuge.

J'ai apprécié l'ambiance pesante de ce huis clos dans lequel sont piégées des soeurs qui vont devoir faire face à une menace d'autant plus insidieuse qu'elle semble endormir les consciences, du moins certaines consciences. Avec des rappels subtils, mais bien présents, l'autrice nous offre une histoire qui ne sera pas sans rappeler celle du Petit Chaperon Rouge. Un conte toujours efficace, a fortiori quand il est auréolé comme ici d'une pointe de mystère et de la certitude que quelque chose de terriblement dangereux vient frapper chaque nuit à la porte d'une cabane isolée…

La dame aux mains froides

Il était une jeune fille qui, comme tant d'autres, dût épouser un mari choisi par son père. Si la situation est déjà fort désobligeante en soi, elle devient franchement inquiétante, quand la nuit tombée, une étrange et funeste mélodie réveille la jeune mariée. Une mélopée entêtante qui la conduira dans une macabre chasse aux membres. Et si finalement, certains secrets méritaient de rester enterrés ou, plutôt, emmurés ?

On reconnaît volontiers le trait de l'autrice, mais celle-ci introduit dans cette histoire aux allures de conte, une nouvelle palette de couleurs avec un joli bleu et un jaune profond, qui finissent néanmoins par être souillés, la vie de princesse ne mettant pas à l'abri d'une bien difficile destinée.
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A la manière des contes, Emily Carroll nous dévoile ses nouvelles, situées dans des temporalités différentes et toujours un peu floues, mais marquées par des obsessions récurrentes, la possession, les fantômes, la réécriture de contes traditionnels et l'omniprésence de la forêt. On sent que ce recueil a été pensé dans son ensemble, qu'il y a une vraie unité dans le propos en dépit des ambiance uniques instaurées dans chaque récit. Portées par un coup de crayon et des jeux de couleurs, d'ombres et de typo absolument magnifiques et angoissants, ces courtes histoires accordent toutes une place à la libre-interprétation, souvent bienvenue dans le domaine du fantastique. Concernant cet aspect, je dirais que mon sentiment de lecture reste mitigé. A chaque fois, et en quelques planches seulement, j'ai été immédiatement happée par le récit et l'atmosphère que propose l'auteure, mais chacune des nouvelles ou presque m'a laissé un goût d'inachevé. Parfois, cela participe de l'angoisse, l'incertitude finale qui te glace le sang, parfois, cela te laisse surtout un peu sur ta faim. Naturellement, je pense que c'est le genre d'album qui mérite relecture sur relecture, mais tout de même…

Si le monde des terreurs enfantines fonctionne bien sur vous , que vous avez envie de retrouver les codes du conte mais aussi du film d'épouvante dans une BD somptueuse et si vous n'êtes pas contre l'idée de faire fonctionner un peu votre imagination au-delà de la page… Alors foncez.
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Quel singulier roman graphique ! Des histoires d'horreur à la pelle, le tout porté par une illustration à vous glacer d'effroi.
Ce recueil est construit comme un conte : Introduction, 5 nouvelles (l'hôte, son visage ensanglanté, mon amie Janna, la maison voisine, la dame aux mains froides), conclusion.
Je me suis laissée bercer par les histoires qui ont été vites (trop vites) lues à mon goût.

Bonne lecture : )
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Emily Carroll a choisi d'utiliser le format de la nouvelle pour aborder les thèmes de l'horreur et de la peur. Cinq courtes histoires sont donc réunies dans cette bande-dessinée de 200 pages, qui trouve sa cohérence par le rôle central qu'elle accorde aux bois, à la forêt. J'ai été franchement fascinée par la façon dont l'auteure met en scène la forêt, par la façon dont elle l'enveloppe d'un mystère sombre et épais, et lui redonne la dimension effrayante qu'elle peut avoir aux yeux d'un enfant.

C'est d'abord l'univers visuel d'Emily Carroll qui saute aux yeux. Les planches sont toutes imprégnées d'une coloration en noir et blanc où la couleur noire a une place prépondérante, elles sont régulièrement teintées d'un rouge vibrant, agressif et terrifiant. La coloration, en plus de la découpe des cases, constitue donc le premier élément remarquable de cette BD. Dans la même veine, j'ai aussi particulièrement apprécié la façon dont Emily Carroll représente ses personnages : une partie de leur visage est souvent manquante, on les voit de dos, de profil, dans l'ombre… En plus de donner une identité terrifiante à la forêt, cette figure vague et abstraite, Emily Carroll sait aussi faire voir la peur sur le visage de ses héroïnes.

J'ai également beaucoup aimé la façon dont l'auteure a découpé ses cases, a joué avec la couleur noir pour les intégrer dans la page. Cela donne à la fois beaucoup de rythme aux histoires mais aussi une dimension très cinématographique – elle en dit et en montre assez pour susciter la peur chez le lecteur tout en laissant l'imagination faire son travail. le scénario de chacune des nouvelles est impeccable et bien ficelé. Certaines histoires pourront évidemment être frustrantes pour les lecteurs qui n'aiment pas les fins ouvertes, mais c'est pour moi une composante importante du mystère et de la peur et j'ai adhéré à chacune des histoires racontées -et à chacune de leurs fins.

En définitive, Dans les bois est une bande-dessinée que j'ai littéralement adorée ! Je vous la recommande vivement, et vous conseillerais même de la lire le soir avant d'aller vous coucher si vous voulez vous faire un peu peur, et si vous n'avez pas peur de tourner les pages
Lien : http://ulostcontrol.com/dans..
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Des petites contes sombres qui traitent de créatures qui pourraient exister dans les bois. Une large part est laissée au fantastique. Certains de ces récits sont mieux que les autres.
Au niveau du graphisme, la BD est très belle, de la couverture aux dessins intérieurs.
Les bois ont toujours suscité la méfiance, les pires choses s'y dissimulent dans les contes de fées. Et bien c'est encore pire ici!
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Brillante auteure et illustratrice de BD canadienne, Emily Carroll est malheureusement encore trop méconnue dans l'hexagone, où seulement deux de ses créations ont été publiées en quatre ans. Son univers, où se côtoie monstres des frayeurs enfantines et étrange fantasmagorie, ne peut laisser personne indifférent, surtout pas les amoureux d'Edgard Poe, de Lovecraft ou... d'Angela Carter.

En effet, dans ce magnifique album à lire sous la couette à la lueur de la torche (mais réservé aux plus grands), l'artiste présente à son lecteur cinq histoires courtes encadrées d'une introduction et d'une conclusion, le tout en BD, évidemment. L'incipit vous sera terriblement familier : la narratrice raconte ses innombrables lectures à la lampe de chevet, le soir avant de s'endormir, craignant qu'une main invisible sortie des ombres l'agrippe soudain sans crier gare. Quel lecteur ne s'est pas laissé aller, enfant, à la peur d'être englouti par une quelconque créature née de la nuit ou vivant sous son lit?

Sans transition et après ces angoissantes interrogations, la première histoire commence. Elle nous entraine dans une ambiance évoquant les années trente, aux côtés d'une collégienne solitaire quittant le pensionnat pour passer quelques jours dans la maison de campagne de son frère et de sa jeune épouse. Cette dernière, répondant à l'élégant prénom de Rebecca (serait-ce un hasard? Aucun point commun dans l'intrigue avec le célèbre roman de du Maurier, mais on se demande si le choix de l'auteure est totalement anodin), est trop douce et trop sophistiquée pour être honnête. La jeune héroïne ne tardera pas à découvrir quelle monstruosité a investi les lieux... et sa belle-soeur, par la même occasion...

La seconde histoire prend place dans un tout autre contexte : la campagne en des temps reculés où une chasse au loup tourne au cauchemar, laissant le lecteur en plein cliffhanger. La troisième nous invite dans un environnement évoquant une gentry anglaise à la Jane Austen, mais où des séances de spiritisme bidons mènent finalement à une possession bien réelle. La quatrième plonge le lecteur dans une forêt enneigée à la fin du XIXème siècle : les membres d'une famille vivant dans une maison isolées disparaissent un à un jusqu'à ce que la dernière fillette en vie décide d'affronter les bois... pour mieux tomber dans les bras du ravisseur, peut-être? L'ultime historiette illustrée est un régal de préciosité, mettant en scène un XVIIIème siècle baroque en diable où se côtoient esprit rococo et esprit frappeur pour un mariage façon Barbe-Bleue qui tourne court.

Terriblement dérangeantes, ces histoires courtes construites comme des nouvelles fantastiques dans le pure style du genre jouent avec nos nerfs en s'amusant des codes du bizarre et du suspense. Les chutes, toujours glaçantes, nous laissent parfois comme pétrifiés face à l'horreur qu'elles suggèrent et ce même si le lecteur n'est jamais sûr de rien, ni même parfois d'avoir ne serait-ce que saisi toutes les subtilités de l'intrigue. Or, comme les zones d'ombre de la chambre à coucher propices à imaginer les pires monstres tapis dans le noir, les angles-morts qu'Emily Carroll disperse dans ses histoires deviennent des espaces de libre projection du lecteur, où il peut laisser enfler ses angoisses les plus personnelles. Seul point commun à tous ces récits : l'omniprésence de la forêt, lieu symbolique par excellence où se sclérosent toutes les peurs, résidus de nos frayeurs enfantines.

A l'inspiration de la nouvelle dans le fond comme dans la forme, il faut aussi ajouter l'inspiration manifeste du conte. Il y a en effet quelque chose des contes gothiques de Poe aussi bien que des contes merveilleux dans les BD d'Emily Carroll, l'image du monstre ou du kidnappeur suggérant souvent la figure du loup caché dans les bois, près à nous dévorer. Dès lors, une silhouette encapuchonnée de rouge traversant une forêt enneigée ne peut être un hasard, surtout lorsque cette dernière fonce tête baissée (et presque volontairement) dans les bras du criminel vêtu de noir. Par association d'idées, difficile de ne pas penser, encore une fois, aux jeunes filles et chaperons qui épousent la part sombre et animale des bois dans "La compagnie des loups" d'Angela Carter, d'autant que la construction en histoires dans l'histoire et le panache d'époques et de personnages ne sont pas non plus sans évoquer son adaptation par Neil Jordan.

Cette étrange fantasmagorie est servie par des illustrations aux traits d'apparence simple mais magnifiés par un jeu très audacieux des couleurs et des contours. Emily Carroll est la seul illustratrice de son album, mais elle adopte à chaque fois des techniques de mise en page ou de mise en couleurs différentes d'une histoire à l'autre, donnant à chacune sa personnalité. Un univers esthétique entier sépare la première, à la construction sous forme de vignettes très classique, de la dernière, aux larges images vertigineuses. Ombres et lumières se côtoient dans une mise en image quasi cinématographique qui ne peut que retenir notre attention.

En bref : Dans la lignée de Poe, Lovecraft, ou d'Angela Carter, l'auteure et artiste Emily Carroll nous sert ici un florilège gothiques et macabre d'histoires courtes bédéisées, à mi chemin entre le conte noir et la nouvelle fantastique à l'ancienne. Dérangeant, palpitant et visuellement captivant!
Lien : http://books-tea-pie.blogspo..
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Ce qui m'a plu en premier chez ce livre c'est sa sublime couverture. le livre est beau et rien que pour ça j'avais envie de l'acheter. Ce livre est composé d'une introduction, de 5 contes et d'une conclusion. Il s'agit de contes horrifiques sous forme de BD, qui rappellent les contes traditionnels (Grimm, Perrault) et nous renvoient aux peurs que l'on pouvait ressentir étant enfant (et que l'on peut toujours ressentir). Les dessins sont beaux et très imagés, les couleurs utilisées, ainsi que la typographie nous plongent dans l'histoire et l'horreur. J'ai beaucoup aimé l'idée de l'introduction et de la conclusion qui sont toutes deux très réussies! C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans la BD.
Si vous aimez les contes, allez-y, mais préparez-vous à être horrifiés!
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Les dessins sont vraiment très beau !
Bon, comme je m'en doutais, bien que j'ai eu quelques frissons par ci par là, je n'ai pas véritablement eu "peur" en lisant ce roman graphique, mais ça reste une lecture prenante, et la mise en page est vraiment originale et très bien pensée !
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This is a book of fairy tales that have become terribly frightening. Three young girls are left to fend for themselves on a snowy day, with only a neighbour across the field for company; a young bride discovers the women who came before her; a friend is haunted by a white halo; a sister-in-law is not quite what she seems; and finally, Red Riding Hood, in a scary version of the tale. The stories are pretty gory and scary, but the drawings are wonderful, red everywhere, sharp teeth and angular fingers. A little moment of fear sitting on my sofa.
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