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Durant mon adolescence, j'ai beaucoup lu de romans fantastiques ou horrifiques. La découverte de Stephen King à partir de Simetierre a été une révélation. Puis j'en ai nettement moins lu, sans trop savoir pourquoi, peut-être à cause de quelques déceptions.
Je n'ai pas choisi Créature, elle est venue à moi par le miracle d'un concours remporté sur la page FB de Caroline Carton, une auteure auto-éditée. Et j'ai adoré de bout en bout !

Si les références à Maître King sont assez nombreuses, jamais elle n'écrase cette oeuvre, jamais cela ne vire au plagiat ou à la pâle copie tant ce roman est maitrisée et original. L'auteure joue brillamment des thématiques classiques du genre et les renouvelle : poupée maléfique, maison hantée, malédiction, schizophrénie, vaudou, enfant martyr etc.

Comme dans Ça, Créature met en scène un groupe d'enfants devenus adultes pris dans deux temporalités : un passé traumatisant durant l'enfance qui les a soudés à vie, un présent qui voit resurgir ce cataclysme qui a bouleversé leur vie et qu'il va falloir affronter pour éviter qu'il ne les détruise définitivement plus de vingt ans après. La construction est excellente, distillant les informations du passé pour mieux comprendre leur vécu présent.

Les trois personnages principaux sont très bien travaillés : Elliott le père de famille un peu falot qui sonnera l'alerte ; Alain qui semble le plus atteint par ce qu'il a vécu durant l'enfance, aux confins de la folie schizophrénique ; Will, l'écrivain à succès sûr de lui prêt à mener les troupes. Leur psychologie très détaillée, complexe et évolutive permet de comprendre les ressorts qui les animent et les poussent à affronter Créature ...

... qui n'est pas forcément que le pantin maléfique qu'on devine être très vite. Aux deux temporalités enfance / âge adulte du trio , Caroline Carton en ajoute une encore plus ancienne pour mettre en scène la maison hantée. On va de surprise en surprise, ça rebondit de partout dans un suspense très fort. Bien sûr il y a quelques scènes horrifiques classiques, elles étaient attendues, il les fallait. Pour autant, on frissonne beaucoup sans que le roman ne bascule dans de l'ultra-gore facile. Cela passe alors par du subtilement suggéré et surtout de l'émotion, du vivant, de l'humain. Ce mélange horreur / sentiments est encore plus effrayant au fil des pages.

L'auteure a un style très cinématographique. On voit ce pantin qui, a l'inverse de la peau de chagrin qui s'use au fil des voeux de Raphaël de Valentin, grandit et se transforme dès qu'une âme fragile tombe dans ses filets. On voit la terreur s'emparer de Will, al et Elliott, on voit tout et c'est bon, d'autant plus que leur détresse nous touche.

Si vous aimez le genre fantastique / horreur et que vous cherchez un écrivain à vrai univers, Créature vous procurera beaucoup de plaisir comme à moi. Et bravo à Justin Bartlett qui a réalisé la sublime couverture : l'univers sombre de cet artiste américain colle parfaitement à la psyché torturé de tous les personnages.
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Chère Caroline,

Aujourd'hui est une journée doublement particulière pour vous.

Avant de l'évoquer, je voudrais vous parler de mon Bambi. Bambi est une peluche énorme que j'ai prise dans mes bras en grande surface alors que je n'avais que trois ans. Quelques semaines plus tard mes parents me l'offraient à noël. Elle m'a accompagné durant toute mon enfance.
Jusqu'à se retrouver dans un carton à la cave après un déménagement.

Il y a quelques semaines - juste avant vous avoir croisée au salon du polar et du fantastique de Trith Saint Léger, ma soeur a retrouvé Bambi. Il ne ressemble plus à grand chose. Sa fourrure est devenue rêche, il lui manque un oeil, ses oreilles sont à moitié décollées.

Je serre ma vieille peluche très fort dans mes bras et elle et moi vous souhaitons un excellent anniversaire et beaucoup de succès pour la sortie de Noir, votre nouveau roman en ce 12 juin 2022.

J'entends à l'extérieur le bruit d'une violente collision : deux voitures viennent de se percuter juste devant chez moi. Je jette un oeil par la fenêtre et vu les morceaux de chair et de cervelle qui jonchent le trottoir, je ne pense pas qu'il y ait de survivants.
Croyez-le ou non mais j'ai l'impression que les oreilles de mon Bambi sont beaucoup moins abîmées qu'il y a un instant.

Votre quatrième roman, Créature, m'a rappelé pourquoi j'aimais autant la littérature fantastique par le passé. Peu importe le genre en réalité du moment que les personnages sont travaillés, ce qui est vraiment le cas ici. C'est eux qui font l'histoire autant que l'intrigue proprement dite.

En outre, quand un récit touche au surnaturel, il permet de proposer des situations jamais rencontrées auparavant. de laisser libre cours à votre imagination en sachant que tout est possible, sans deviner un instant quelle tournure vont prendre les événements. Enfin, on devine quand même que ça risque de mal se passer …

Si je sors à l'instant d'une histoire de maison hantée - La maison aux cent murmures de Graham Masterton - je n'ai absolument pas eu l'impression de lire un roman sur le même thème cette fois, comme quoi il y a mille et une façon d'exploiter un même sujet.
« C'était des conneries de toute façon, ces histoires de maison hantée. »
Le rapprochement avec un roman tel que Ça de Stephen King me paraît ici bien plus judicieux et en lisant les premiers chapitres de votre roman je me suis revu des années plus tôt quand je découvrais avec un plaisir non dissimulé des romans comme Charlie, Christine, le fléau.
L'influence du romancier américain se ressent, mais c'est évidemment un compliment.
D'autant que lui aussi avait pour habitude de mettre en scène des personnages un peu limités intellectuellement et que votre Manu mange-caca peut y faire tristement penser.
« - Hey ! T'as faim ? Réponds ? Réponds ? T'as faim ? Mange ton brin ! »
« Un cousin avec une difformité et un léger retard mental, bien suffisant à l'époque pour passer pour une bête de foire. »
Votre traitement des migrants de Calais est un peu différent de celui d'Olivier Norek dans son livre Entre deux-mondes, qui faisait déjà froid dans le dos pourtant. Mais là ça en devient glacial.
Mais bien entendu, en terme de comparaisons, c'est surtout Aladdin et la lampe magique revisité dans une version horrifique qui fait tout le charme sanglant de Créature.
« Les gens souhaitaient et la suite tournait au drame de façon exponentielle. »

En effet, au centre du roman nous avons un pantin de bois capable de réaliser un voeu pour chacune des personnes qui l'aura en sa possession. Un voeu et un seul, qui pourra provoquer d'amers regrets si vous l'avez exprimé dans la précipitation. Et un voeu qui n'est évidemment pas gratuit. Comme quand on pactise avec le diable. Un joli vélo contre une vie humaine disons que ça paraît cher payé même si le bicycle est vraiment trop, trop beau.
L'un des principaux personnages ne se remettra d'ailleurs jamais tout à fait de ce choix aussi stupide que précipité.
« Tu as forcément un souhait, une chose à laquelle tu tiens. »
Et pendant ce temps, la poupée grandit, comme si elle absorbait les fluides vitaux de chaque victime collatérale.
Et elle provoque des conflits entre les meilleurs amis du monde tant chacun veut l'avoir rien que pour lui.

Comme je le disais, si le roman fonctionne aussi bien, c'est grâce à ses personnages.
Trois amis d'enfance qui oseront pénétrer dans la maison dite hantée de la commune imaginaire de Bisson, et qui découvriront que dans cette demeure abandonnée un enfant était régulièrement enfermé dans le placard d'une chambre aux relents d'urine.
Les portes marquées de griffes.
C'est là qu'ils découvriront ce vieux pantin qui changera leur vie à jamais.

J'ai cru comprendre que votre personnage préféré était Alain, dont on dira pour simplifier qu'il est légèrement schizophrène et qu'il doit parfois laisser place à une entité macabre appelée Alpha qu'on n'a pas spécialement envie de croiser tant il est inquiétant, et parfois dangereux. al a tendance à prendre une fourchette et à se la planter violemment dans la main lorsque sa partie monstrueuse se manifeste, la neutralisant pour un temps.
Intéressant par son ambiguïté, il est cependant à mon sens moins attachant que ses deux amis d'enfance.
J'ai beaucoup aimé Will, ce riche écrivain qui toute sa vie durant va survivre aux accidents les plus improbables comme si quelque chose veillait sur lui pour le préserver jusqu'au jour où il aura accompli sa destinée.
Ma préférence va cependant à Elliot, cet ancien alcoolique aux fins de mois difficiles qui a lutté après son divorce contre ses démons pour récupérer la garde de ses enfants Corey et Judy.
Ses enfants joueront d'ailleurs un rôle important, ainsi que Jess la meilleure amie peu fréquentable de Judy.
Beaucoup de prénoms à l'exception d'Alain, à consonance plutôt américaine. J'ignore si c'est voulu, l'histoire se déroule bien en France dans notre département du Pas de Calais ( Vous habitez Saint-Omer et moi Arras ), mais cette histoire pourrait s'exporter n'importe où.

Votre roman joue habilement sur trois époques différentes : Ce que nos trois héros ont vécu enfants, en 1993, en découvrant pour la première fois ce pantin plus maléfique qu'une poupée vaudou. Puis l'histoire qui va se répéter de nos jours et nous fait vivre de nouveau une plongée progressive dans une horreur plus profonde encore.
Mais aussi, de façon très habile, vous nous transportez dans un passé plus lointain, dans un autre enfer qui n'a rien de surnaturel cette fois en nous relatant la vie de Manu, le souffre-douleur de ses cousins et beaux-parents, par le biais de différents rêves. Ses tortures, son humiliation, ses conditions de vie même pas dignes d'un animal battu nous seront ainsi dévoilées. C'est abject et ça soulève le coeur bien davantage que des scènes de tueries qui suivront et qu'on prendra davantage au second degré.
Heureusement qu'il a son pantin pour seul ami:
« Une erreur de la nature. Une créature. SA créature. »

Votre couverture, très particulière, a été réalisée par Justin Bartlett, connu pour ses nombreuses pochettes d'album metal. J'ai regardé un peu ses autres illustrations, toujours en noir et blanc, avec cet aspect de putréfaction que l'on retrouve très régulièrement.
Et sans que votre roman ne baigne dans les descriptions les plus abjectes - même s'il n'est pas tendre - on y retrouve bien ce côté pourri et nauséabond de façon récurrente.
"Les vivants restaient près des portes. Les morts occupaient l'espace putride du fond."
Vous m'avez par ailleurs appris un nouvel adjectif - méphitique - que je connaissais sans jamais m'être intéressé à sa signification.
Se dit d'une odeur infecte ou toxique.
Ces relents cadavériques seront souvent présents.
Le dessin colle parfaitement au contenu.
Je viens de voir que l'illustrateur était tombé gravement malade et j'espère de tout coeur qu'il sera épargné par la malédiction du pantin et se rétablira.

Créature est un roman qui regorge de qualités, votre imagination paraît sans limites et votre style est vraiment agréable à lire.
Je suis parfois méfiant avec les livres auto-édités, il faut séparer le bon grain de l'ivraie.
En l'occurrence je n'ai aucun reproche à formuler. Deux coquilles en 420 pages si je veux faire la fine bouche, pas sûr qu'un éditeur aurait fait mieux cela dit.
On ne s'y perd jamais, ni dans les époques ni avec les personnages.
Je vous souhaite beaucoup de succès, que ce soit par le biais d'auto-publications ou par celui d'un éditeur moins timoré qui vous offrirait la visibilité que vous mériteriez.

Aux internautes qui passeraient par ici et à qui les vrais romans fantastiques manquent cruellement, n'hésitez pas.
En plus j'ai cru comprendre que Noir, le tout nouveau roman de Caroline, serait disponible pendant quelques jours en e-book au prix dérisoire de 0.99 €.
Vous ne risquez rien à part découvrir une auteure talentueuse de plus.

À notre prochaine rencontre, Caroline, je vous apporterai Bambi pour que vous puissiez exprimer votre propre souhait.
Je vous laisse y réfléchir !

Révérence nécropsique,

Antyryia
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Désormais je ne pourrai plus assister à certains spectacles et je ne dormirai plus à côté d'un placard ! La faute à qui ? A l'auteure, qui puisant dans son admiration pour Stephen King, sans jamais simplement le copier, m'a bien fait flippée avec sa Créature !
Mais loin de se contenter de faire remonter à la surface les souvenirs déplaisants de jeunes adolescents elle parvient à en rajouter avec une sombre histoire familiale, des conséquences funestes pour tous ceux qui croisent la route de Créature (et oui, il n'est pas toujours bon que nos voeux se réalisent et quelle imagination pour retourner contre ces pauvres quidams leurs propres voeux !), un peu de magie vaudou, une forte dose de schizophrénie, une malédiction qui semble impossible à vaincre et je suis sûre que j'en oublie !
En fait, je savais très bien que ça allait être un roman d'horreur, même si j'ai ressenti énormément de tendresse pour les personnages principaux, et je l'ai lu tranquillement parce qu'on rentre facilement dans l'histoire. Je devrais plutôt dire qu'on est happé par celle-ci. Et puis je me rends compte au bout de quelques jours que je ne suis pas prête de l'oublier cette histoire. L'auteure a ici libérer son imagination pour nous construire non pas une mais plusieurs histoires avec un dénominateur commun : Créature.
Et n'oublions pas la superbe couverture qui représente si bien la psyché d'un être torturé !
Lien : https://www.facebook.com/119..
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Coucou les Lieblings 🖤

Retour de lecture de "Créature" de Caroline Carton.
Une histoire à lire avant de faire une bêtise comme pénétrer dans une maison abandonnée.
La 4ème de couverture m'a rappelé un souvenir et heureusement pour moi, mon aventure n'a pas tourné au cauchemar comme celle d'Elliot, Will et Alain.

🖋 le style d'écriture de Caroline est agréable, la lecture du livre est fluide. le découpage du livre permet à l'auteure de distiller les informations lentement et faire durer le suspense.

👥 Les personnages principaux sont torturés, malmenés, chacun à sa manière. D'une certaine façon, leurs liens rappellent ceux qui unissent "le club des ratés" de "Ça".

☕ Je ne suis pas entré dans l'ambiance tout de suite. Je m'y suis glissée peu à peu. Plus je m'enfonçais dans le récit et plus je me demandais quelles horreurs allaient surgir.
Certains éléments m'ont furtivement évoqué les films "Wishmaster", "scary stories" et "I wish" mais le livre garde vraiment sa propre identité.

Je remercie Caroline Carton pour cette visite guidée dans des lieux abandonnés.

🤫🔪💀😪🏚/5
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L'histoire est centré autour de trois personnages principaux ; Alain, Elliot et Will.
1993. Elliot, Will et Alain, trois enfants et amis vivant à Bisson, ont vu leur vie radicalement changée suite à leur intrusion dans une maison abandonnée.
Cette même année, ils ont vu leur rêve d'enfant se réaliser mais malheureusement ils n'étaient pas prêts à en payer le prix.
D'ailleurs, comment peut-on être capable de faire les bons choix lorsque l'on a une dizaine d'années !
Les années passent, les trois amis se sont éloignés.
Nous les retrouvons 25 ans après. Elliott se retrouve seul à élever ses enfants après que leur mère les ai abandonnées ; Al, a des TOC et semble souffrir d'un dédoublement de personnalité et Will est devenu écrivain.
Leur passé va resurgir alors qu'ils ont tout fait pour l'oublier.
Sont-ils prêts à affronter leurs peurs, cette créature qui leur a tant donné en bien comme en mal.
Cette créature qui se nourrit de leurs faiblesses, de leurs erreurs, de leurs rêves. Ce pantin qui va revenir les hanter.
Cette bête va vous faire peur et vous effrayer quelques nuits encore le temps pour vous d'oublier cette histoire.
Vous voilà prévenus !

*****
L'auteur a un style particulier, original.
Dans ce livre, Caroline CARTON alterne le passé et le présent afin de nous dévoiler les faits et l'intrigue au fur et à mesure des pages.
Vous découvrirez alors que la créature n'est peut-être pas celle que l'on croit.
Ses personnages sont très bien travaillés, notamment celui d'AL qui est bien flippant.
Il y a des passages bien gores, crades à souhait.
L'intrigue est bien ficelée et vous voilà happée jusqu'au final !
Bien que cette histoire soit terrifiante, elle est, pour moi, une histoire d'horreur bouleversante.
On y retrouve la souffrance, la mort, la douleur mais de celles qui vous touchent et qui ne vous laissent pas indemnes.

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Elliot, al et Will. Tous les trois unis par Hélèna.
Si à travers sa double temporalité et sa “créature” le roman de Caroline Carton peut sembler faire un énorme appel du pied au Ça de Stephen King, l'autrice s'en sort avec brio en s'en écartant assez et surprenant sur bien d'autres points.
Je suis ravie de pouvoir qualifier Créature d'abouti, en montrant une belle maîtrise de bout en bout.
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Un trio de garçons un peu trop curieux, emportés dans une spirale infernale qui les poursuivra bien au-delà de l'âge tendre. Une envie d'aventure qui se transforme en désastre. Quand un seul jour de votre vie fait basculer tout votre avenir. Tel est le fardeau de ces personnages aux destins tourmentés. Leur insouciance leur vaudra bien plus que des déboires. Car, dans la vie, chacun sait que le moindre choix sera déterminant et parfois même, sans retour possible. Telle est l'histoire que dépeint Caroline Carton à travers cette intrigue fantastique. Un fantastique classique au bon sens du terme. du suspens, du sanglant sans surenchère.

J'ai beaucoup apprécié la construction très audacieuse choisie par l'autrice. Chaque chapitre désigne un personnage, un élément qui sera mis en lumière dans ledit chapitre, ce qui permet de voir l'intrigue avancer de manière tout à fait rationnelle. On passe d'un événement actuel à un souvenir qui vient à chaque fois apporter une véritable explication et donner davantage de légitimité à ce qui se passe. On avance donc, pas à pas, clés en main jusqu'au dénouement.

Autre point fort de ce livre pour moi: un personnage pour lequel j'ai eu beaucoup de tendresse. Un personnage qui m'a bouleversée à cause de sa condition. J'ai été marquée par un passage en particulier car j'ai été tellement révoltée par ce qui s'y produit. Caroline Carton a clairement su inclure un thème fort. Un véritable sentiment d'injustice ne m'a plus quittée tout le long tant j'ai trouvé ces événements poignants et d'un réalisme très juste.
(Je ne peux malheureusement pas vous donner trop de détails là-dessus car je ne souhaite aucunement vous gâcher la découverte. Vous en serez très probablement fortement touchés.)

Seul petit bémol pour moi: une fin un peu trop rapide à mon goût. On sait ce qui va globalement se passer pour que la boucle soit bouclée mais j'aurais aimé que les scènes finales soient un peu plus développées. Ceci dit, cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce que Caroline Carton a proposé et d'être contente d'avoir pu découvrir cette histoire.
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Roman de fantastique horreur remettant au goût du jour le mythe du génie de la lampe. A travers ce texte, nous sommes confrontés à une histoire intense régit par le mal à l état pur. Afin d illustrer cela il y a l utilisation d une écriture non linéaire nous permettant une promenade temporelle qui va nous faire comprendre les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Tout cela saupoudré d un aspect fantastique/horreur avec des chapitres bien écrits, maîtrisant avec maestria l atmosphère de la peur avec des lieux lugubres ainsi que l atrocité avec des passages sanglants mais jamais gore qui nous fait ressentir du dégoût.

On trouve dans ce roman une dualité sur le concepts de la créature. En effet, outre le côté démoniaque l auteure nous montre une transposition de ce concept sur l être humain lui même. C est ainsi que chaque personnages sont à leur façon des créatures entre l alcoolisme, le schizophrène, le drogué ou encore l adolescent perdu. Dût à de nombreux événements traumatisants connus au sein de leur famille ou ayant été provoqué par un drame.
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