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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce que j'ai ressenti:
🌹Rouge Sang.

Le rouge, encore et toujours. L'obsession et l'attraction. le rouge Sang. La peur et le frisson. Il était temps que je retrouve Morgane Caussarieu, car elle a le chic pour nous rendre les vampires, mortellement attrayants. Avec ce nouveau roman, elle implante son décor dans un lycée et les jeunes n'ont qu'à bien se tenir! Un vampire traîne dans les couloirs et il a faim d'attentions et soif de leurs sangs, à moins que ce ne soit lui, la nouvelle attraction…?! Car il semble que ce Faruk est à croquer, et sème le désir partout où il passe….Toujours est-il que avec ce nouvel élève, les codes vont bientôt changer et l'adolescente rebelle Barbara, verra son sang faire des tours, plus d'une fois!

Il avait des yeux pas nets, des yeux de salopard, des yeux de fou. Dans ses iris, je crus distinguer une autre dimension, faite de fractales infinies, de paysages gris ensevelis sous des couches de glace.

❌Rouge Toxique.

Toute cette tension, c'est indécent! Il se passe quelque chose avec les sangs de Barbie et Faruk. Des rendez-vous san(g)s répulsions, des heures de cours san(g)s attractions et des relations toxiques san(g)s déplaisir. En chapitre alterné, nous avons les impressions de ce duo improbable que vont former, bon gré mal gré, Faruk et Barbie. Une jeune fille meurtrie et un jeune vampire meurtrier: nous avons là un duo des plus intéressants avec toutes les palettes émotionnelles de l'adolescence qui se fracassent sur cet âge charnier. La difficulté de devenir adulte en toute conscience mais soumis au poids du passé, Morgane Caussarieu crée deux personnages attachants, mais que tout oppose, jusqu'à leur nature. Et pourtant, l'attirance est là au dépit de la raison. Ils se jettent dans les crocs de l'amour tout en étant au coeur d'une affaire louche, de pouvoir et de scientifique dont ils ne soupçonnent même pas les conséquences effrayantes.

Je suis la mort, je suis l'excès. Je suis les travers des hommes. Je suis leurs addictions. Tu es à mon image. Ton irrépressible soif est un concentré de mes vices. de leurs vices.

❤️Rouge Passion.

Morgane Caussarieu nous embarque dans son univers et revisite les légendes urbaines, réveille les peurs ancestrales en invitant le folklore de la Louisiane et la mauvaise réputation des rues sombres de San Francisco. Elle ajoute quelques petits clins d'oeil à ses précédents romans sulfureux, (Dans les veines et Je suis ton ombre), tout en créant une nouvelle saga de Young Adult bien trempée, et c'est délicieusement addictif. J'ai été contente de retrouver l'ombre de Gabriel, tout en étant séduite par le personnage complexe de Faruk. J'ai une passion pour les vampires de cette auteure et au vu de ce final explosif, elle risque d'encore de me surprendre avec sa manière de réinterpréter ce mythe. Une très belle surprise, avec juste ce qu'il faut de frissons, d'amour et d'adrénaline.

Mes pores gorgés de vie s'ouvraient, le sang murmurait dans mon cerveau, irriguant mes muscles d'une pluie d'étincelles.

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Rouge Toxic ou l'histoire d'un vampire au lycée. Dans l'absolu, une idée frappée du sceau de la débilité profonde. Ce ne sont pas L'Etron crépusculaire et Diarrhée vampirique qui prétendront le contraire (traduction personnelle de Twilight et Vampire Diaries).
Souviens-toi des vampires du temps jadis… Avant de devenir un néon nanar, le vampire, c'était… ben un vampire. Une créature balèze, avec des pouvoirs plein la musette, capable de te pomper et te vider plus vite qu'une experte en gorge profonde. Une créature ancienne, qui a eu le temps d'accumuler connaissances et expérience de la (non-)vie, plus qu'aucun humain ne peut en rêver.
Partant de là, qu'est-ce que tu voudrais qu'un vampire aille glander dans un lycée ? Apprendre les figures de style dans Madame Bovary et le théorème de Pythagore en compagnie d'une bande de crétins boutonneux et immatures, tu penses que ça ferait rêver Dracula ou Lestat ? Déjà que nous, ça ne nous passionne pas des masses, alors eux…
Là en plus, on ne parle pas de n'importe quel lycée mais d'un bahut américain, mine de clichés par excellence, surtout à la télé et au cinéma. le quarterback star du lycée, la pimbêche reine de promo, la cheerleader aussi belle que bête, le souffre-douleur à lunettes, la goth-punk-freak et cetera ad nauseam, la clique de caricatures au grand complet, incarnée par des acteurs qui ont l'âge de préparer un doctorat.
Bref, drôle d'idée…


La première fois qu'on m'a parlé de Rouge Toxic, je me suis demandé si Caussarieu n'avait pas des envies de suicide littéraire. L'idée paraissait casse-gueule comme pas permis. Après, en bon germaniste, je me suis dit wait and see, on jugera sur pièce.
Je suis viendu, j'ai lu, j'ai pas regrettu.
Le monde des lettres se divise en deux catégories : les auteurs qui savent transformer l'idée la plus improbable en bon roman et les bras cassés. A l'évidence, on n'est pas là de voir Caussarieu plâtrée des épaules aux poignets. Elle a réussi un sacré tour de magie avec Rouge Toxic. Tu me diras, quand on se prénomme Morgane, la magie coule de source.
Rouge Toxic est un bon roman de vampire pour jeune public, pas de la romance adolescente générique avec du surnaturel à deux balles plaqué dessus.


Moins trash que Chéloïdes, moins fort dans son propos, mais rien de scandaleux, le public visé n'est pas du tout le même. Caussarieu a su adapter son écriture et c'est un bon point (encore neuf et tu auras une image).
Très différent, Rouge Toxic reste quand même du Caussarieu. On retrouve dans les personnages et les lieux son attachement pour les marges. Barbara est une Barbie fille dans un Barbie monde, pourtant tout n'est pas rose dans sa vie. Elle a du mal à s'intégrer et possède certaines particularités que je ne vais pas spoiler. Tout ce qu'il faut pour rester à l'écart.
Quant à Faruk… le vampire, l'inhumain, le monstre. Marginal par sa nature, junkie accroc au sang, il vit dans le Tenderloin, quartier pas tendre de San Francisco. Une marche urbaine où résident les invisibles, ceux que la société ne veut pas voir, [ ] SdF, [ ] drogués, [ ] prostituées, [ ] laissés-pour-compte (cochez la case correspondante, plusieurs choix possibles).


Si le propos vampirique n'a pas la même portée que la chronique punk, ça n'empêche pas qu'il y en ait un, là où le modèle du genre est creux comme une flûte à bec. Roman ado, donc avec quelque chose d'initiatique, ici le glissement entre la tutelle de l'enfance et l'autonomie de l'adulte. En clair, l'émancipation, le moment où tu deviens toi et plus seulement une extension de tes parents.
Dans Rouge Toxic, les parents, c'est surtout la figure paternelle. Figure aux deux visages, comme Janus ou la vengeance (ces références…), elle brille autant par son absence qu'elle pèse par son omniprésence. Barbie a perdu son paternel, depuis elle est surprotégée par son tuteur Abe. Faruk n'a aucune nouvelle de son père vampirique – dont il traîne l'héritage encombrant depuis des lustres – et c'est la carotte d'informations à son sujet qui va l'amener à accepter la quête “mission au lycée”.
Tout cela mis bout à bout permet au roman d'avoir quelque chose à raconter au-delà d'une bluette lycéenne. La présence d'un vampire sur les bancs de l'école se trouve justifiée par une raison plus profonde que “c'est le pitch, osef de l'incohérence”. Enfin, les deux personnages principaux ont un point commun à travers cette thématique, un moteur à leur rapprochement, là encore avec une raison valable, pas juste “c'est dans le scénario”. Caussarieu touche le tiercé dans l'ordre avec une construction romanesque solide.


Je te vois trépigner d'ici. Soit tu as envie de pisser, soit tu ne tiens plus d'avoir la réponse que tous les photographes se posent : qu'en est-il des clichés ?
Caussarieu connaît son affaire, les clichés et les codes, elle s'en amuse beaucoup. Il y a tout un jeu autour, de clins d'oeil, de références, de contre-pied… Même quand elle te sort un topos, tu sens qu'il y a une volonté et une réflexion derrière, qu'il n'est pas là au premier degré par flemme ou maladresse d'écriture. Par exemple, les personnages marquants du lycée ne sont pas des ratages caricaturaux, ils s'ancrent dans une certaine représentation du microcosme lycéen. Rouge Toxic se situe dans la lignée du Breakfast Club de John Hughes, avec un esprit identique, à la fois dans typologie des individus et le questionnement sur le “qui êtes-vous ?”.
En fait, ce roman respire la pop-culture des années 80-90, quelque part entre le film Teen Wolf (1985), des séries comme Buffy contre les vampires, le Caméléon ou 21 Jump Street et bien sûr les Chroniques des vampires d'Anne Rice.
Parce que là, on a enfin un VRAI vampire, comme on n'en avait pas eu depuis un bail. Quand Caussarieu met en scène un vampire, tu n'as pas envie de te fendre la poire comme devant Edward “guirlande de Noël” Cullen. Faruk est un prédateur, un tueur, pas un pleurnichard fluorescent. C'est aussi un personnage avec une épaisseur, à la différence de l'autre brindille. Faruk reste habité par le conflit entre l'humain qu'il a été et la bête qu'il est devenu. Buveur de sang, meurtrier, mais avec un petit quelque chose qui subsiste de son humanité perdue (cf. le choix de ses victimes dans le Tenderloin). Elle est loin, cette humanité, Faruk est vieux… mais bloqué à quinze ans. Dans son cas, l'éternelle jeunesse tient aussi de la malédiction. Passer l'éternité avec une tronche d'ado, merci du cadeau… Rappelez-vous comment ça s'est terminé pour la petite Claudia d'Entretien avec un vampire… S'il y a une parenté littéraire avec Rice, Caussarieu a aussi le bon goût de ne pas refaire du Lestat. Elle propose sa propre figure du vampire, moins aristo, moins romantique, avec moins de dentelles.


Rouge Toxic, c'est du bon roman de vampires, qui s'adresse à des lecteurs en lycée, qui vont y entrer ou viennent d'en sortir. Léger avec ce qu'il faut de noirceur, beaucoup de tension, du rythme, une écriture tonique… et une bonne dose de sang, moteur indispensable à tout récit vampirique.
Après le carnage des années 2000 qui a changé le vampire en figure nanarde et dilué l'esprit adolescent dans le jus de navet, voilà enfin un bouquin qui relève le niveau. Caussarieu renoue avec l'état d'esprit des années 80-90, quand les années collège-lycée étaient synonymes des premiers films d'horreur qu'on regardait dans le dos des parents, des premiers Stephen King qu'on dévorait, de la collection Terreur rouge et noir… Quand on allait au-devant de l'horreur, pour frissonner, voir des monstres et du sang, pas des vampires larmoyants qui font des bisous à des gogoles romantiques.
Lien : https://unkapart.fr/rouge-to..
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Soulignons tout de suite la superbe couverture d'Alexandra V Bach, qui m'a rappelé l'actrice qui jouait Violet dans la première saison d'American Horror Story. Je n'ai pas pu me détacher de cette figure, dont le personnage de Barbie a pris les traits dans mon esprit.

Faruk est un vampire : nous le découvrons dès les premières lignes du roman alors qu'il termine son repas. Il se voit proposer une mission par un organisme secret : protéger la jeune Barbara. En échange, ils lui fourniront des informations sur son créateur, qui l'a abandonné peu de temps après l'avoir transformé. Pour ceux qui ont déjà lu des ouvrages de Morgane, le « père » de Faruk vous sera familier. ;)

Même s'il ne sait pas très bien contre quoi il a devoir lutter, ni qui l'emploie, le vampire a très envie de retrouver ses racines et de rompre sa solitude. Il va cependant trouver d'autres avantages à ce marché : comme la mission se déroule la journée dans un lycée, il va avoir accès à des injections qui le protègent du soleil et à des gélules coupe-faim (moyennement efficaces :p ). Ce que Faruk n'avait pas prévu, c'est qu'il s'attacherait à Barbara (Barbie pour les intimes).

Le livre se divise en deux parties : une au lycée à San Francisco, une dans les environs de la Nouvelle-Orléans. Au lycée, Faruk découvre une jungle urbaine, dans laquelle les jeunes se battent pour qui sera le plus populaire ou le bouc émissaire. On y retrouve les clichés du milieu : le groupe de sportifs et leurs pom-pom girls, les gothiques, les intellos, les freaks qui n'ont leur place nulle part, etc. le vampire prendra un malin plaisir à s'immiscer dans ce monde et à y tenir une place de choix. Tout le prédestine à être le gars populaire : il est canon (et il le sait), hautain, autosuffisant, bref, il a tout pour faire craquer toutes les adolescentes en manque d'attention !

Si j'ai beaucoup aimé cette première partie, j'ai absolument adoré la seconde à la Nouvelle-Orléans. C'est un endroit cher à l'auteure et ça se ressent dans son écriture. Elle décrit magnifiquement l'ambiance de cette ville, ces décors, et surtout son folklore. le vaudou, l'adoration des esprits (le Baron Samedi, Maman Gédé) et leurs liens avec les vampires sont des éléments fascinants au centre de ce récit.

Si ces deux parties se passent dans des endroits très différents, on y retrouve des moments de séduction, mais aussi d'extrême violence et sanglants à souhait. On découvre petit à petit les secrets qui entourent Barbie, même si elle-même n'est pas au courant. Cette brume de mystère autour d'elle se dissipe peu à peu et révèle des choses très surprenantes, même s'il faut s'accrocher un peu pour suivre. On apprend des choses jusqu'à la dernière ligne du roman !

Le récit se partage aussi en deux points de vue alternés, celui de Faruk et celui de Barbie. A travers les yeux du vampire, on découvre un monde sanglant et brutal, dans lequel il est le prédateur. Il se sait supérieur et n'écoute ni les conseils ni les ordres qu'on lui dicte. J'ai beaucoup aimé les moments durant lesquels l'auteur nous emmène dans ses souvenirs, douloureux mais nécessaires.

Barbie est tout son contraire : fille renfermée sur elle-même, surtout depuis la mort de son père, asociale, mal dans sa peau, elle vit avec son parrain et sa gouvernante Mama, originaire de la Nouvelle-Orléans. Tout ce qu'elle souhaite, c'est être oubliée, ce qui va être compliqué, vu ce qui se cache en elle ! Un jeu d'attirance et de séduction va commencer entre les deux protagonistes : qui craquera le premier et à quel prix ?

A côté de Faruk et Barbie, un personnage est vraiment sorti du lot pour moi : le parrain de Barbie, Abraham (Abe). Il met tout en place pour protéger Barbie, mettant sa propre vie entre parenthèses et surtout en danger. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour que la jeune femme continue d'avoir une vie normale. Il tient à elle comme si elle était sa propre fille et cet amour est très touchant. Il est prêt à mourir pour elle, comme il le prouve en allant trouver Faruk. Il reste cependant très mystérieux, se dévoilant à peine. Il réussit à avoir une véritable complicité et une confiance (toute relative quand même :p) avec le vampire.

J'ai juste un touuut petit reproche à ce livre : j'ai trouvé au départ que Faruk acceptait bien trop facilement sa mission : il ne sait rien de son employeur, de sa protégée, de ses ennemis potentiels. Au final, on ne lui dit rien à part de surveiller Barbie sans avoir de contacts avec elle (ce à quoi il n'obéira pas, bien sûr). Ça m'a semblé un peu naïf de sa part, quand considérant son âge, ses expériences passées et son mode de vie.

La fin du livre est assez surprenante, presque (je dis bien presque, parce que ça reste du Morgane Caussarieu :D ) un happy ending. L'histoire pourrait tout à fait se finir ainsi, mais une lettre dans l'épilogue nous fait nous poser la question d'une possible suite aux aventures de Barbie et Faruk. A voir donc. ;) Ce livre est pour moi le plus « tout-public » de Morgane et si vous souhaitez découvrir sa plume, je ne peux que vous conseiller de commencer par celui-ci !

J'ai adoré ce nouveau roman de Morgane : un peu moins trash que d'habitude, il ne manque cependant pas de violence, de séduction et de dents pointues avides de sang ! Faruk et Barbie jouent un jeu dangereux, qui pourrait chacun les mener à leur perte, et les mystères et la magie qui planent dans l'air ne vont pas les aider à résoudre leurs problèmes. Une excellente lecture !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Envie d'une histoire de vampires qui déchire ?
Rouge toxic est le livre qu'il vous faut !
Jubilatoire et addictif, on peut dire qu'il sort du lot !
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Avis publié à l'origine sur Instagram !

Une histoire qui vous tient en haleine jusqu'au bout ! Faruk au départ présenté comme un monstre sans coeur, évolue petit à petit au fils de l'histoire et il en va de même pour Barbie, adolescente bridée et entourée de mystère. On suit les deux personnages de façon alternative tout le long de l'histoire, un concept que j'ai bien aimé d'ailleurs, on a ainsi le point de vue de chacun au fil de tous les événements. Il y a des retournements de situation et surtout des surprises jusqu'à la fin. Petit à petit des brides d'informations nous sont donné concernant Faruk et son passé et il en va de même pour Barbie et ses origines. Néanmoins, ce n'est qu'à la fin que l'on comprend tout et particulièrement en ce qui concerne Barbie surtout. Au début, on peut penser que l'action met du temps à venir, personnellement ce point-là ne m'a pas gêné étant donné que la relation entre nos deux personnages et leurs univers se révéler petit à nous. Un roman vampirique avec une petite touche de romance que je recommande vivement et que j'ai pris plaisir à lire !
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J'ai lu il y a quelques temps son dernier livre « vertèbres » et ma foi j'ai bien aimé. J'ai été intrigué par son histoire de loup-garou… Sa façon d'écrire m'a tout de suite plu. Avec Morgane Caussarieu, nous n'avons pas que le prénom en commun. J'adore tout comme elle Anne Rice. J'ai vraiment beaucoup aimé ses personnages Barbie et Farukl'impression d'y être et de les accompagner dans leurs aventures. Gros coup de coeur pour la description sur la Nouvelle Orléans, de Maman Gédé et du baron Samedi.
Amoureux des vampires, allez-y !
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, je remercie pour cet envoi Babelio ainsi que les éditions ActuSF. Il s'agit là pour moi d'une découverte et pourtant cette auteure n'en est pas à son premier roman; Rouge Toxic a reçu le prix des Halliennales en 2018 et après lecture du résumé, j'avais très envie de découvrir cette histoire.

Moi qui aime beaucoup les histoires de vampires, j'ai bien aimé cette histoire car je l'ai trouvé originale en certains points et c'est toujours intéressant de découvrir d'autres choses.

Le roman se lit sur l'alternance des points de vues de Faruk et de Barbara (Barbie), les personnages principaux.

Faruk est un vampire solitaire, transformé à l'adolescence dont il a gardé les traits. Nous le découvrons au début du roman quand on vient lui proposer un marché.

En échange de la protection de Barbie, on lui donnera les moyens de retrouver son créateur. En acceptant, Faruk voit sa vie complètement chamboulée, puisqu'il doit se faire des injections pour supporter la lumière du soleil et avaler des comprimés pour réduire sa soif. Son objectif étant de protéger Barbara qui représente une bombe à retardement pour son espèce.

Barbara quand a elle est orpheline, surprotégée par son tuteur, elle ne sait rien des raisons qui le pousse à agir ainsi avec elle. Étudiante, elle fait la connaissance de Faruk en tant que camarade de classe sans se douter du rôle de ce dernier.

L'histoire va se dérouler en deux temps, la première partie à l'école où l'on découvre les personnages et la seconde partie plus dynamique et plus sanglante.

J'ai bien aimé la place du vampire dans ce livre avec une certaine froideur et un aspect pas si distant que ça finalement. On arrive à trouver des qualités à Faruk alors que c'est un tueur.

J'ai apprécié la dernière partie quand on arrive à La Nouvelle Orléans d'ailleurs ça m'a fait penser à la série The Originals au niveau de l'ambiance.

La fin m'a laissé en pleine réflexion sur le choix de Faruk mais il y a une suite nommée Rouge Venom, sortie au mois de mai de cette année, qui apportera certainement des réponses.
Lien : http://ligneapresligne.over-..
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En début d'année Morgane Caussarieu nous a régalé d'un nouveau titre, Rouge Toxic qui vient étoffer son riche univers de Dans les veines (Mnemos, 2012) et Je suis ton ombre (Mnemos, 2014). Moins sombre que ses romans précédents, cette amoureuse des vampires a volontairement souhaité s'adresser à un public plus large et plus jeune. Edité dans la collection jeunesse Naos des éditions Mnemos, ce nouveau livre plaira aux adolescents en mal de sensations fortes et d'hémoglobine qui prendront plaisir à s'attacher aux pas de la jeune héroïne de Morgane Caussarieu.

En choisissant le vampire comme sujet d'étude, Morgane Caussarieu cherche à redonner à celui-ci sa place de créature dangereuse et démoniaque. Agacée par cette image naïve du vampire dénaturé par la mièvrerie de quelques auteurs contemporains, elle nous dresse au fil de ses romans le portrait d'êtres primitifs, sauvages et bestiales. Uniquement annihilé par son irrépressible soif, le vampire est décrit ici comme une véritable machine à tuer. L'autrice se permet même d'ajouter un cran dans l'horreur en mettant en scène de nombreux enfants transformés en vampires. Arborant des faciès d'anges, ils sont en réalité les créatures les plus viles. Transformés à un âge d'insouciance, ils sont sans limite dans leur cruauté et commettent les mises à mort les plus horrifiantes. Elle promet ainsi à ses lecteurs une lecture au vitriole avec des scènes crues qu'on n'est pas prêt d'oublier. Surtout que la seconde partie du roman se déroule à la Nouvelle-Orléans impliquant le folklore local et c'est tout naturellement que les rites vaudous y sont à l'honneur. le vampire surnommé "gédé" en cajun y prend sa place de fils du Baron Samedi.

Raconté à deux voix, ce récit dégage un vrai dynamisme qui nous pousse toujours plus loin dans l'exploration de l'univers sombre, punk et si anticonformiste de l'autrice...suite sur Fantasy à la carte

Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Dernier roman en date de Morgane Caussarieu et une très bonne lecture que j'ai dévorée ! Quel plaisir de revenir aux cruels vampires qu'elle sait tellement bien décrire, se jouant des clichés qu'on nous sert ces dernières années (le vampire au lycée, un grand classique !) et leur donnant un background très intéressant à chaque fois !
Morgane Caussarieu est une auteure à suivre, assurément : ses vampires sont une valeur sûre pour qui veulent en voir des vrais et des méchants !

[EDIT DU 30/03/2019]
Après ses deux précédents romans adultes, Morgane Caussarieu s'est essayée au roman plus adolescent, que voici : « Rouge Toxic ». Nous quittons Bordeaux et la Louisiane pour San Francisco où nous faisons la rencontre de Faruk, vampire à l'apparence de jeune homme de quinze ans. Pour certaines raisons, il doit se faire passer pour un humain et intégrer un lycée pour approcher Barbie, une adolescente tout juste orpheline.

L'auteure tourne en dérision la romance entre un vampire qui doit cacher sa nature et une adolescente sensible à son charme, et arrive quand même à rendre intéressante leur histoire. J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur Faruk, ses origines, les circonstances de son état vampirique, et découvrir la fascination qu'il exerce sur les mortels. Ses réflexions ne sont pas ennuyeuses, il est vraiment bien écrit.

En plus de cela, j'ai vraiment aimé en savoir plus sur les vampires au fil de l'histoire, mais ce que j'ai préféré était les clins d'oeil aux précédents romans, « Dans tes veines » et « Je suis ton ombre », c'était vraiment très sympa !

Cette histoire a beau être réservé à un public plus jeune, l'auteure n'a pas pris les adolescents pour des idiots en nuançant ses propos pour ne pas choquer : c'est un récit de vampires alors il n'est pas édulcoré, ils restent de terribles prédateurs qui exercent tout de même une fascination mortelle. Mention spéciale à Faruk !
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Rouge Toxic est un livre sur lequel je suis tombé par hasard et qui m'a vraiment beaucoup plu.

Bon, il faut dire que de base j'aime beaucoup les histoires de vampires.

J'ai tout de suite accroché, du début à la fin. Je ne me suis jamais ennuyée.
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