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Si j'avais été séduite par l'écriture romanesque de Patrick Cauvin dans "Villa Vanille" ou par sa plume pleine d'humour dans "Belange", je n'ai pas vraiment adhéré à son approche du thriller. L'éditeur n'y était pas allé de main-morte en le comparant à du "Jean-Christophe Grangé" (que j'adore) sur la première de couverture. Cela m'avait mis l'eau à la bouche et ma déception a été d'autant plus grande.

C'était pourtant bien parti avec cette plongée noire dans l'industrie du tapis pakistanaise. le lecteur est confronté d'emblée à la triste réalité de l'exploitation des enfants, pour satisfaire la demande du monde occidental. Max Reiner, riche homme d'affaires français voit son empire menacé par la présence du cadavre d'un enfant, dissimulé dans un de ses bateaux rapportant sa cargaison de tapis du Pakistan. Pour élucider l'affaire, il se rend sur place et se prend d'affection pour Ram, un jeune garçon employé à la fabrique. Qui avait intérêt à glisser un caillou dans un engrenage bien huilé ?

le style "Cauvin", qui sait s'adapter à de multiples genres de productions, était parfait pour décrire cet esclavagisme moderne et prendre ainsi le lecteur à témoin. Et puis, je ne sais pas pourquoi, mais tout est parti en "cacahuètes". Des courses-poursuites à la James Bond, des brutes épaisses à la gâchette facile et bien sûr des meurtres à tout-va, bref tout ce que je déteste. J'ai beaucoup appris sur les styles d'armes qui existent de part le monde. L'auteur se plaît à les décrire en détails, de même que la façon qu'elles ont de perforer un corps humain. le récit s'achève dans une apothéose sanglante où je ne savais même plus "qui était qui". le thème a été très bien amené dans les premiers chapitres puis totalement perdu de vue pour se consacrer à des guerres d'intérêts personnels et financiers. Malgré les nombreux éclairs de génie apportés par l'écriture du talentueux auteur qu'est Patrick Cauvin, ma lecture se solde par un 9/20.
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Patrick Cauvin dont je continue la découverte sous l'angle du polar. On reconnaît son écriture, fine, sensuelle mais je le trouve moins attrayant dans le roman noir. Haute-Pierre reste mon préféré. Il est question dans le sang des roses de l'Inde et de la vie des enfants vendus par leur famille pour fabriquer des tapis. L'esclavagisme raconté par ces enfants fait froid dans le dos et l'écriture de Cauvin est parfaite pour décrire cette misère car il a la sensibilité qui colle. Mais la trame ne me paraît pas suffisante pour tenir du polar, certains personnages ne m'ont pas convaincue. Un petit peu déçue.
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Le thème du livre m'avait plutôt emballé : le cadavre d'un enfant est retrouvé lors d'une livraison de tapis. le patron a qui ils sont destinés, Reiner, mène l'enquête et se retrouve au Pakistan au coeur d'un trafic.
J'ai adhéré au début puis à la moitié j'ai décroché et lu en travers pour finir plus vite. Il y a un manque évident de réalisme et pas mal de longueurs. Sur le final je m'y suis vraiment ennuyé.
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Direction le Pakistan, au coeur des fabriques de tapis.
C'est dans cet univers que des enfants sont exploités. Comme Sawendi, Ram et bien d'autres, une main-d'oeuvre d'enfants tissent des tapis à longueur de journée.
A des milliers de kilomètres de l'Asie, Reiner profite de la vie dans son manoir en France mais doit superviser ce commerce lucratif qu'il dirige. Surtout, lorsque le cadavre de Sawendi est retrouvé sur un de ses bateaux, enroulé dans des tapis en provenance du Pakistan. Pourquoi ce meurtre ?
Reiner va se lancer alors dans une enquête périlleuse au péril de sa vie et de celle de Ram, ce jeune indien, qui n'oublie pas la mort de son ami, Sawendi.
Bon roman à suspense !
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De son manoir au bord de la Loire jusqu'au Pakistan, on suive Max Reiner, président du Syndicat Patronal de fabricant des tapis. Aidé par Ram, enfant-esclave tisseur des tapis, il va essayer de découvrir l'assassin d'un autre enfant.
Très bien écrit, histoire bien ficelée, ce roman est un cri de révolte contre l'exploitation des enfants au Pakistan !
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Un thème intéressant mais peu de suspens et beaucoup de longueurs.
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Le romancier nous entraîne en Inde, nous parle de la traite des enfants, de comment ils sont achetés à leur parents jusqu'à leur libération (si il doit y en avoir une) une fois la dette réglée.
Mais derrière cet escalage se cache encore un univers plus cauchemardesque.

Reiner est amené à mener l'enquête alors que le corps d'un enfant est retrouvé dans un de ses bateaux.
Il mènera ses recherches avec Ram, un enfant témoin du massacre de son meilleur ami, et sa femme.
Pour remonter et atteindre la source, ils devront tenter d'échapper à la mort et aux ténèbres.
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Pour moi, ce roman n'est pas le meilleur de Cauvin...Naturellement, cela change de ses histoires d'amour entre ados...J'ai trouvé que certains passages manquaient de fluidité...Un peu décousu...Pourtant, j'apprécie cet auteur, mais ce titre m'a un peu déçue...
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fomidable thriller dans la lignée de Jean-Christophe grangé.
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