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3,66

sur 180 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Livre lu dans le cadre d'une Masse Critique Spéciale.

Je remercie Babelio et les éditions Sonatine pour cet envoi car j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman, voire même plus car il a été dévoré en 4 jours tant il a été captivant d'un bout à l'autre. Comme d'habitude, je ne me souvenais déjà plus du résumé que j'ai relu en diagonale pour me resituer l'histoire avant de le commencer.

L'auteur a utilisé une curieuse construction pour son roman où il alterne les narrateurs, dont la plupart n'ont pas de noms car ils nous apportent des éléments différents sur l'enquête en cours, aussi bien dans le passé où nous rencontrons Isobel que dans le présent, des protagonistes ne voyant pas d'un bon oeil la ré-ouverture de cette affaire non résolue vieille de 25 ans et impliquant 4 jeunes flics dont un doit être nommé prochainement au poste de commissaire (son passé doit donc être vierge de toute affaire louche). Sinon notre personnage principal est Darian Richards et j'espère pouvoir bientôt le revoir car j'ai bien apprécié son caractère et sa vision des choses. Cette histoire m'a un peu fait penser à NCIS car l'enquête se passe en eaux troubles entre des flics et un trafic de drogue. L'auteur profite de l'histoire pour nous faire découvrir l'Australie et le fonctionnement de certains postes de police. Par contre, concernant l'Australie, j'aurais préféré avoir une carte pour mieux situer les différentes villes et régions citées, la balade aurait ainsi été plus agréable. Par rapport à l'enquête, j'ai vraiment très apprécié la façon d'en mener la résolution et depuis « Drone Land » de Tom Hillenbrand, je réfléchis à tous les scenarii, même les plus improbables, mais je ne trouve que rarement la raison de l'acte en lui-même...

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été un coup de coeur et j'espère pouvoir en retrouver les principaux protagonistes dans de nouvelles enquêtes. Malgré la construction qui surprend au début, l'écriture de l'auteur est très agréable, même les passages crus ou violents passent tout seuls car ils sont, heureusement, très peu nombreux. Darian est un personnage complexe et fidèle à une certaine vision de la vie et de la justice. L'auteur nous montre ainsi l'envers du décor dans certains postes de police et de certains flics. C'est très intéressant et je ne pense pas que cela soit totalement imaginaire pour certains policiers, quelque soit les époques. Pour les amateurs de thriller mené de main de maître, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et son auteur dont c'est le premier livre édité en français. Certains ont comparé Darian à Harry Bosch de Michaël Connelly, je ne peux le confirmer n'ayant lu que « La blonde en béton » de cet auteur mais j'ai bien apprécié leurs 2 tournures d'esprit et leur protagoniste hors norme. Pour ma part, il s'agit d'un auteur de plus à pister. Petit bémol pour l'éditeur qui a laissé passer quelques coquilles...

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les éditions Sonatine prennent un risque.
Annoncer, par un bandeau, que Tony Cavanaugh , l'auteur de L'affaire Isobel Vine, est le nouveau Connelly, il fallait oser. Et, quand ces mêmes éditions proposent à l'inconditionnel du grand Michael, que je suis, de découvrir le premier livre, de cet auteur, édité en France, là, c'est carrément jouer avec le feu.
Et bien, je vais vous dire, je ne vais pas chercher à comparer le style de ces deux écrivains.
Je vais juste vous parler de l'excellent polar que j'ai terminé en quelques heures.
C'est donc un flic australien que nous suivons. Darian Richards, ayant échoué dans la traque d'un tueur en série, a quitté ses fonctions et s'est retiré au bord d'une rivière dans le Queensland. C'est là que le commissaire Copeland Walsh vient le chercher afin qu'il reprenne une enquête non résolue sur la mort, vingt cinq ans plus tôt, d'une jeune femme retrouvée étranglée. Décès bien vite (trop vite) classé en suicide. Si le commissaire veut rouvrir le dossier, c'est que son successeur annoncé et, d'autres flics, avaient approché la victime et que, pour éviter un scandale, la lumière doit être enfin faite sur cette mort mystérieuse. Richards reforme son équipe pour une enquête compliquée, où les suspects sont nombreux et le danger permanent... l'ennemi est partout, même où on ne l'attend pas.
Si, grâce à Connelly, Los Angeles n'a plus de secret pour nous, c'est ici Melbourne et son passé criminel que nous invite à visiter Cavanaugh.
Point commun entre Hyeronimus, cher à Michael et Darian, le flic de Tony, l'obstination. Deux têtes de mule que rien n'effraie, ni les criminels, ni les hiérarchies ou les flics ripoux.
Une fin ambiguë laisse augurer d'une suite que j'attends avec impatience.
Cavanaugh adopte un style de narration particulière. A la première personne pour le personnage principal, mélangeant présent et flash-back, ou, dans un même chapitre, faisant intervenir, à tour de rôle chacun des protagonistes, original, déroutant et....efficace.
Un nouveau nom dans le monde du polar, ça ne peut pas faire de mal. Amateurs du genre, vous ne serez pas déçu.

Merci à Babélio et aux Editions Sonatine pour cette belle découverte.
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En fait, ma fille doit partir faire un semestre d'étude prochainement à Melbourne. Donc quand j'ai vu ce livre, et lu la quatrième de couverture qui indique "Une ville, Melbourne, personnage à part entière du roman", j'étais quasiment obligé de l'acheter et de le lire.

Je ne regrette absolument pas, bien au contraire, tout au contraire : c'est un excellent polar. Toujours la quatrième "Le héros le plus complexe et le plus obstiné depuis Harry Bosch", c'est exact.

Pour entrer dans le vif du sujet, après une recherche in english, c'est le quatrième livre de la série "Darian Richards", donc le Harry Bosch de Melbourne, qui est sorti de sa retraite pour enquêter sur une "cold case". Isobel Vine, jeune australienne, est morte dans des circonstances non élucidées 25 ans plus tôt. Des jeunes flics semblaient présents au moment de sa mort, mais en portent-ils la responsabilité ? Je passe sur les détails, mais c'est l'histoire.

Bien ficelé, du suspense, une galerie de portraits, c'est super ! Il faut absolument que les autres tomes soient traduits en français !

Bon, pour en revenir à ma fille, j'espère que Melbourne sera davantage à la hauteur de sa réputation, très élevée, en tant que ville universitaire, plutôt que cette ville où tout de même, ça trucide ou ça meurt à tous les coins de rue.
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Une mort rapidement classée suicide il y a 25 ans
Un ancien flic qui s'est mis au vert
Un autre flic qui vient le chercher pour rouvrir l'affaire
Une histoire de confiance, de pouvoir, d'amitié
Des écorchés par les échecs, par les silences,par l'attente, par l'amour
Un jeu de narration excellent
Une histoire qu'on ne lâche pas

Mon seul regret, que l'Affaire Isobel Vine ne soit que le premier roman de Tony Cavanaugh publié en France, car je me serais ruée sur un autre de ses romans tant j'ai apprécié celui-ci.
J'espere que Sonatine nous permettra de découvrir qui se cache derrière le Tueur du train, si souvent évoqué dans cet opus et qui semble avoir mis à mal Darian Richards.

Merci à Babélio et aux Editions Sonatine pour cette excellente découverte dans le cadre d'une Masse Critique!
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Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :

Grybouille, n'est pas romancier, ni scénariste, cela se saurait… Je vis à Montpellier.
« Non ce n'est pas Ton Pellier, c'est le Pellier de tout le monde », certains se reconnaitront…

Mais revenons à nos mout…, heu non, kangourous puisque notre découverte du mois est australienne et vous m'excuserez du peu mais sur le bandeau il est annoncé comme « le nouveau Michael Connelly ». Il ne va pas falloir mettre à coté…

L'auteur,
Tony CAVANAUGH est une surprise puisque ce polar est son premier roman édité en France. Les Éditions SONATINE ont eu le nez fin d'aller chercher une nouvelle plume dans ce pays continent car pour nous lecteur c'est du tout bon…

L'histoire,
Nous sommes en terrain connu, un ex-flic sur le fil du rasoir, une affaire non élucidée vieille de 25 ans, la drogue, l'argent, le pouvoir, la politique, des flics pourris, une jeune lycéenne retrouvée morte, c'est un cocktail explosif qui… va tenir ses promesses.

Les personnages,
Richards DARIAN, ex plus jeune Chef de la criminelle de Melbourne qui a claqué la porte pour se mettre au vert depuis 4 ans, attitude pas toujours comprise par ses collègues, suite à une enquête difficile ou à une séparation destructrice ?
Copland WALSH, son mentor, le Chef de la Police de Melbourne qui est venu le tirer de sa retraite pour élucider un meurtre vieux de 25 ans ;
Nick RACINE, le futur Chef de la Police sauf si… ;
Maria CHASTAIN, agent principal, le bras droit de Richards, détachée le temps de l'enquête ;
Casey LACK, le petit ami de Maria, peu recommandable… ;
ISOSSELES, l'as en informatique, vivant reclus dans son appartement mais toujours prêt à travailler avec Maria ;
Tyronne, le petit ami d'Isobel 19 ans à l'époque des faits ;
Eli VINE, le père d'Isobel qui ne croit pas aux conclusions de l'enquête ;
Brian DUNN, le beau prof d'Isobel ;
Dominique STONE, l'homme de pouvoir, riche et influant ;
Les trois flics inséparables et celui qui est parti ;
Et puis celle qui brille par son absence, Isobel VINE à 18 ans que faisait-elle dans cette affaire qui la dépassait dangereusement… Manipulée ?

Le style,
C'est son premier roman édité en France mais l'auteur est bien armé, l'alternance de l'action dans le présent et le passé pour conduire les rebondissements… La description des lieux, le « je » employé pour le personnage principal rend encore plus proche notre policier sur le retour, tout y est bien agencé, à sa place, du bonheur quoi... Enfin pour nous, lecteurs (trices), car pour les personnages…

Avis à la population, il y a un nouvel auteur qui ne demande qu'à être découvert et il le mérite, son nom Tony CAVANAUGH !

Et pour clore cette chronique faites comme Zach REEVES, le nouveau patron de la Crime « Continuez de sourire… »

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J'ai découvert Tony avec "la promesse " j'avais beaucoup aimé
Je suis amoureuse de l'Australie depuis l'enfance et skippy le kangourou
Hahaha..............
Cette deuxième lecture confirme mon ressenti positif des histoires de Tony .
Damain Richards , le flic inflexible , que rien n'arrête .
Toujours à la limite , un super enquêteur mais marginal .
Cette fois ci il va mener une enquête sur une affaire vieille de 25 ans
Avec des flics impliqués ou pas , des flics qui depuis ont gravi les échelons
Le pouvoir , la justice pour les victimes dans une ville violente Melbourne.
J'ai aimé l'ambiance , l'enquête avec ses rebondissements , tous ces flics qui se coltinent toute la noirceur de la société.
Ces flics loin d'être irréprochables , des pourris avec leurs démons intérieurs
L'arrestation de Dominic Stone l'arrogant friqué ..........jubilatoire !!!!
J'ai lu ces deux livres dans le désordre puisque " l'affaire Isobel Vine " se passe avant " la promesse "
Pas trop grave finalement et joie future il y a " requiem " qui m'attend !!
Je suis bon public et quand une histoire me scotche j'en redemande
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Ce roman policier est le second de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar 2018 aux éditions Points. Alors que j'ai lu des critiques sur ce livre pas forcément des plus enthousiastes, je l'ai particulièrement bien aimé et lu en seulement deux jours.

Je m'explique : tout d'abord, j'ai aimé que l'histoire se déroule en Australie. Je suis trop souvent habituée à lire des polars et thrillers qui se déroulent soit en France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Même si je connais (un peu) l'Australie pour avoir vu des films ou séries s'y déroulant, j'ai vraiment pu découvrir - par la lecture de ce polar - Melbourne ainsi que le pays en général. Il m'a même vraiment donné l'envie m'y rendre un jour.

Ensuite, j'ai vraiment apprécié le style d'écriture de l'auteur, Tony Cavanaugh. Même s'il est vrai que les descriptions peuvent sembler longues (mais ce qui n'a toutefois pas été mon cas) vu le nombre de pages, la lecture de ce livre est facile et fluide. Alternant les chapitres entre passé et présent, les phrases coulent facilement et je n'ai pas eu besoin de devoir revenir sur certains passages. C'est la raison pour laquelle le travail du traducteur Fabrice Pointeau doit aussi être salué. le fait que Tony Cavanaugh soit scénariste doit sûrement expliquer pourquoi ses descriptions tant des personnages que des décors soient aussi visuelles. Encore un élément qui me fait aimer ce livre.

Autre point qui fait que j'ai dévoré ce ivre en deux jours est le fait que l'on se retrouve avec un duo d'enquêteurs atypiques : Darian Richards et Maria Chastain. Alors que Dorian s'était mis au vert au fin fond du Queensland, il reprend du service à la demande du Commissaire Copeland, son mentor des jeunes années. Attention, les grades de la police ne sont pas les mêmes que ceux que nous connaissons. Malgré tout, je les ai trouvés bien expliqués pour que le lecteur n'importe où dans le monde puisse s'y retrouver.

L'enquête se concentre autour d'un cold-case (= affaire criminelle qui n'a pas été résolue) : une vieille affaire de plus de 25 ans qui n'a jamais été élucidée, le meurtre de la jeune Isobel Vine. Tandis que le père de la victime est encore la seule personne qui souhaite faire la lumière sur ce meurtre, le gouvernement remet en service Darian, ancien inspecteur de la criminelle au taux exceptionnel d'élucidation lors de ses enquêtes. Vu qu'un des protagonistes du dossier a décidé de se présenter comme nouveau commissaire de la police de Melbourne, la lumière doit être faite sur son éventuelle implication. Alors que politique et enquête criminelle ne font pas bon ménage, les nerfs de chacun seront mis à rude épreuve à mesure de que la lumière sera faite sur ces faits sordides ayant mené à la mort de cette jeune fille de 18 ans.

L'atmosphère du polar m'a donné l'impression de me retrouver dans une enquête d'Harry Bosh de Michael Connelly. Par son côté « gros ours » dont le comportement est souvent à la limite du bordeline, Darian est accompagné de Maria Chastain, un agent spécial dont le petit-ami est un ancien escroc notoire et Isosceles, un expert en informatique, ermite agoraphobe entouré de supers ordinateurs lui permettant d'entrer au plus loin dans la vie des gens.

Voici les raisons qui font que j'ai trouvé ce polar australien bien réussi, malgré peut-être une fin un peu trop alambiquée/tirée par les cheveux. Si comme moi, vous avez apprécié le personnage de Darian Richards sachez que vous pouvez le retrouver dans une seconde enquête, sortie cette année aux Editions Sonatine, sous le titre « La promesse ». L'inspecteur Darian Richards a encore de beaux jours devant lui selon moi.
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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Darian Richards est un flic au passé prestigieux grâce au nombre d'affaires résolues ; après 16 ans à lutter contre la criminalité omniprésente à Melbourne, il s'est retiré au bord d'un lac pour fuir la morbidité de cette ville. Surprise : son ancien chef et mentor Walsh Copeland vient le convaincre de reprendre du service pour tenter de résoudre un “cold case” vieux de 25 ans !
Une jeune fille retrouvée nue, pendue à la porte de sa chambre avec une cravate.
Meurtre ? Règlement de compte sur fond de trafic de drogue ? Suicide ? Jeu sexuel ayant mal tourné ?
Au final, une affaire classée sans suite…
Mais pour Copeland il s'agit surtout de s'assurer que le passé d'un des 4 flics présents la nuit du drame, est d'un blanc immaculé, dans le but de devenir le futur patron de la police de Melbourne.
Flanqué de ses deux adjoints chevronnés, Maria Chastain, fille plutôt gironde qui donne de mauvaises idées aux hommes, et d'Isosceles, flic tendance geek qui sans l'informatique est paumé et n'arrive pas à comprendre comment on vivait avant l'invention du portable, Darian Richards va sillonner toute la ville de Melbourne qui est ici un personnage à part entière, avec son port, ses maisons néo-coloniales, ses tours de verre, ses quartiers mal famés et sa colline huppée, jusqu'aux frontières du désert pour chercher un témoin-clé.

Tony Cavanaugh nous propose ici son premier livre traduit en français. Sous une apparente tranquillité et un rythme plutôt lent, les 400 pages du roman se lisent sans aucune difficulté et l'ennui qui aurait pu poindre au début, laisse rapidement place à l'intérêt grandissant du lecteur impatient de découvrir les circonstances de la mort d'Isobel Vine, dont le père Eli ne croit pas au suicide, ni le petit copain de l'époque, Tyrone, un moment suspect, et qui a refait sa vie ailleurs.
L'auteur, par la bouche de la victime, celles de l'assassin et d'autres personnages, balade un peu son lecteur qui se laisse faire, tandis que les nombreux personnages se mettent en place et révèlent leurs relations passées. Les quatre flics : Boris Jones, Jacob Monahan, Aristotle Pappas (dit Stolly) et Nick Racine, celui qui doit accéder au poste convoité de chef de la police ; Brian Dunn, l'ancien professeur d'Isobel ; Ruby Jazz, la copine de l'époque et le magnat de l'immobilier Dominic Stone, sans oublier Casey, le copain de Maria Chastain, “biker” désoeuvré dont le casier judiciaire est aussi garni qu'un sapin à Noël…

Un sacré générique pour un sacré bouquin ! D'ailleurs Tony Cavanaugh, romancier, est également scénariste, ceci explique cela. À savoir que l'on a sous les yeux les images d'un polar, qui, s'il ne révolutionne pas les canons du genre, est doté d'un sacré sens du rebondissement et du suspense, en dépit de quelques passages un peu trop crus, qui auraient pu être atténués.
La 4e de couverture nous présente Darian Richards comme le « le héros le plus complexe et le plus obstiné depuis Harry Bosch » héros de Mike Connelly (pour ceux qui comme moi ne connaissent pas). Je suis un peu dubitatif sur ce genre de portrait d'un nouvel auteur, comme “le nouveau”, “l'héritier de”, “la nouvelle plume du crime” ou autre qualificatif. C'est sans doute à double-tranchant, et un peu surfait comme argument de vente, car un premier roman peut être une vraie pépite et la suite plus décevante (comme l'inverse d'ailleurs) et les comparaisons ne sont pas toujours les bienvenues, pour les “nouveaux” comme pour les “anciens”.

Il n'en reste pas moins un excellent thriller, que j'ai eu le plaisir de découvrir grâce à une opération “Masse Critique” hors série, et aux Éditions Sonatine que je remercie, ainsi que Babelio.
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Très très bon policier qui se lit avec avidité. L'affaire est bien construite même si elle date et est reprise de main de maître.

Le couple d'enquêteurs-policiers révèle rapidement ses capacités d'adaptation et d'intelligence. L'enquête ne peut que déranger et aboutir avec des dégâts collatéraux.

Tous les protagonistes sont touchés et affectés ce qui détermine chaque personnage et l'auteur nous les décrit comme s'il résolvait lui-même l'enquête.

Une belle réussite.

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J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce roman pour lequel j'avais eu à diverses occasions de très bons échos. La photo de couverture me plaisant bien, je n'ai pas hésité et j'ai eu raison parce qu'il s'agit bien là d'un texte audacieux et parfaitement construit autour d'une enquête à deux (comme c'est souvent le cas) dans une ville que je ne connais pas (Melbourne), enfin bref, tout ce qui fait que l'on se lance dans une lecture avec enthousiasme.

Inutile de résumer l'intrigue, d'autres l'ont fait (au risque d'ailleurs de dévoiler de nombreux indices) je vais simplement vous confirmer que vous serez souvent déconcertés et menés par le bout du nez dans les méandres du passé et du présent, à jouer de plusieurs suspects pour finalement découvrir une vérité très moche qui confirme bien la duplicité de l'être humain.

N'hésitez pas à rejoindre le club des fans de l'auteur, cela en vaut la peine !
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