Les petites distances

Très étrange, très agréable à lire, mais pas un coup de coeur pour autant.

Max ne laisse pas de souvenirs aux gens qui le croisent, pas même à ses parents.

Cela peut s'interpréter de différentes façons : timidité excessive, manque d'assurance, mort et invisibilité (façon Ghost), ou carrément personnage imaginaire... on n'est pas loin du fantastique.

Il va vivre dans le monde en étant invisible donc en pouvant tout se permettre. C'est le fantasme de tout voir sans être vu et de pouvoir transgresser les interdits.

Il va vivre une histoire d'amour avec Léonie, qui est hantée par ses cauchemars et ses visions.

Quand ils s'embrassent à la fin, est-ce vraiment réel ? Un coup de foudre ? Celui que l'on ne voyait pas et qui vit le grand amour ? Léonie qui s'invente un amoureux imaginaire comme si elle entrait dans le monde invisible de Max ?

Difficile de trouver l'explication, chaque lecteur peut avoir sa propre interprétation.

Toujours est-il qu'il s'agit d'une représentation de l'individualisme, chacun est préoccupé par son propre bien-être jusqu'à ne plus voir les autres. Beaucoup de gens s'écoutent parler, ramènent tout à eux, ne veulent pas s'embêter avec les autres et cette illustration est glaçante, malgré la poésie, l'humour et la joie de vivre de Max.

Le mythe de l'homme invisible revisité d'une manière plus mature, onirique, espiègle et originale. Je ne m'attendais pas à ça en lisant cette BD (notamment la place du sexe dans l'histoire) toutefois, ça se lit bien et ne choque pas. Les dessins sont vraiment beaux et j'ai été émue par plusieurs scènes. Une fin qui laisse place à l'imagination et aux interprétations des lecteurs.

Une jolie BD, avec de très beaux dessins et couleurs. J'adore les cheveux de Léonie.
C'est l'histoire de Max que personne ne voit, que Léonie sent et ressent.
Je n'ai pas compris où cette BD m'emmenait mais j'ai passé un bon et beau moment de lecture.

Génial !!! J'ai adoré !

L'histoire m'a totalement embarquée ! C'est original, parfois drôle, parfois triste, mystérieux, coloré et bien d'autres encore !

Les dessins sont superbes! le contraste entre Max et les autres personnages est très bien réalisé et j'imagine que cela a dû demander beaucoup de technique et maîtrise à la dessinatrice.

Bref, gros coup de coeur ! Je recommande !

Voici une BD que j'ai eu envie de lire juste par sa couverture, et je ne me suis pas planté dans mes choix. Les auteurs n'en sont plus à leurs coups d'essais, la scénariste a déjà réalisé l'excellente Betty Boob qui avait attiré toutes les éloges lors de sa sortie. Et cette BD confirme totalement le talent des deux conjugués !

La première chose que j'ai vraiment apprécié, c'est le dessin. Très beau, détaillé et attractif, il m'a fait rentrer dans l'histoire en moins de temps que je n'aurais cru. J'étais parti pour feuilleter deux pages, j'ai lu tout l'album d'une traite. Et j'en remangerais volontiers, tant j'ai été captivé par cette BD.

L'histoire avait tout pour me plaire : une romance teinté de fantastique, c'est toujours un plaisir à lire. Et quand c'est bien manié comme ici, c'est un régal. Les auteurs jouent des codes qu'on pourrait pensé éculés (l'idée peut sembler être reprise de Ghost, le film avec Demi Moore), mais qui sont reprises d'une façon originale. Et qui d'ailleurs m'a surpris par sa fin, puisque je m'étais fourvoyé dans mon interprétation. C'est toujours un plaisir de découvrir que les auteurs peuvent surprendre.

En partant d'une idée bien exploitée, le duo d'auteures parvient à nous pondre une BD traitant de bien des sujets, l'amour et le couple, la norme, les angoisses, la solitude et la maladie mentale. J'ai eu l'impression de plusieurs niveaux de lectures dans cette relation entre un fantôme et une solitaire. C'est beau et tendre, c'est très réussi sur tout les plans. J'ai fermé la BD avec une agréable sensation de merveilleux et le sourire aux lèvres pour la journée. Je crois que c'est largement suffisant pour justifier un conseil d'achat.

Et puis, c'est quand même une belle histoire d'amour, quoi ! Je ne pouvais pas rester insensible !

J'ai lu cette bande dessinée, car sa quatrième de couverture m'a paru très très surprenante. Une histoire entre un être invisible et un qui ne l'est pas… Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'en suis bien contente, car j'ai pu me laisser transporter totalement dans la lecture de cette oeuvre et suivre l'histoire de Léonie et Max doucement, au fil des pages. On est confronté à des hauts et des bas dans leurs deux vies et c'est, je crois, ce que j'apprécie le plus dans les histoires d'amour que je lis.

La fin, ceci n'est pas un spoiler, m'a surprise. Je ne m'attendais pas à ce que cela s'arrête si vite et si brusquement, c'est d'ailleurs peut-être ce que je pourrais reprocher à cette oeuvre. Bien qu'en réalité, cela alimente un peu l'histoire en elle-même et la question d'être invisible ou non.
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Une histoire très touchante. C'est assez "convenu" dans la construction ou l'on voit rapidement comment l'histoire va se dérouler tout du long, mais c'est très bien réalisé.
Idem pour la partie graphique que j'ai trouve très propre mais il a manqué un petit truc pour complètement me faire briller la rétine.
Mais le talent du livre réside surtout dans l'écriture des personnages et dans ce cas, c'est vraiment le point fort de Cazot qui arrive toujours à trouver les bons caractères et les bonnes personnalités pour que le tout match très bien.

Léonie est une jeune et jolie femme rousse qui est hantée chaque nuit par des visions d'êtres difformes. Max est un jeune homme tellement insignifiant qu'il en devient transparent, mais réellement transparent. Il va s'incruster dans la vie de Léonie, faire disparaître ses démons nocturnes, supporter de la voir dans les bras d'un autre, bref vivre avec cette femme qui ne le voit pas. Lorsque Léonie croit enfin avoir recouvré la liberté, elle se rend compte qu'il reste un démon chez elle et que celui-là n'est pas monstrueux, mais qu'elle l'aime. Et cet amour rendra à Max son “opacité”. Jolie parabole cette vraie transparence pour montrer l'insignifiance qu'on peut avoir pour l'autre, ce sentiment de ne pas exister à ces yeux. Très tendre histoire, très joli dessin
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Les petites distances est une histoire un brin fantastique. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à cela ! Qui n'a pas rêvé de devenir invisible ? Ici, Max vit d'abord la frustration de ne pas exister aux yeux des autres puis dans un second temps, il exploite cet atout. C'est une histoire de perceptions, d'amour aussi. Cela me rappelle un peu L'homme qui n'existait pas de Cyril Bonin. Au final, j'ai un peu de mal à me faire un avis. Je pense que le côté fantastique m'a un peu perdue, j'ai eu du mal à voir où l'autrice voulait aller. Après, c'est très beau, j'aime beaucoup le trait de Camille Benyamina. Mais je reste moyennement convaincue par l'ensemble.

C'est l'histoire d'un homme auquel on peut vite s'identifier / s'attacher. On vit avec lui ses douleurs, ses peines. Invisible, personne s'occupe de lui. Il a pas d'amis, sa famille l'a oublié, son colloc pareil... L'histoire est prenante. Les dessins dans les tons orangés sont assez agréables.