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4,08

sur 10017 notes
Le style très "oral" de l'écriture, monologue incessant avec des phrases à rallonge sans ponctuations, m'a épuisé à grande vitesse. L'usage de qualificatifs sombres et d'images obscures participe de l'ambiance, mais sa répétition n'a pas aidé.
Le livre n'est pourtant très gros, mais je n'ai pas eu le courage de continuer...
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Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lisant ce livre qualifié souvent de
révolution littéraire, j'ai voulu m'en faire une idée...je n'ai pas pu le terminer. C'est acide à chaque phrase certes, mais trop de style tue le style. C'est noir et pessimiste au possible, tout en faisant l'apologie de la lâcheté. Céline a une vision de ses semblables peu glorieuse, rien d'étonnant quand on connaît les propos odieux antisémites qu'il a tenus. Cela répond à ma question, peut-on séparer l'oeuvre de son écrivain? La réponse est NON, pour ma part.
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Je peus pas arret au bout de quelques pages, je ne l'ais jamais reouvert ce livre.
Désolé, on en parle tellement, et puis j'aime pas le style
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Céline a beaucoup souffert à la suite de ses écrits antisémites, qui correspondent à l'ambiance et à la mentalité d'une époque, et en tant que tels pourraient n'être considérés que comme matériau à analyser pour mieux la comprendre.
Il a été très honnête et donc ce témoignage, même gênant, peut être utile pour comprendre un peu mieux l'âme humaine dans une certaine ambiance de cette époque en France.
Je ferais remarquer que même un grand comme Lénine a aussi eu des écrits catastrophiques, même si les notions de "partir de la base" ou d' "intention" sont bonnes.
Tous ces gens qui n'ont en réalité tué personne, mais ont exprimé une mentalité d'une époque, auraient peut-être gagné à vider leur "haine" (qui n'est qu'une réaction à des choses subies, souvent) chez un psy compétent. Pour eux, et pour nous, moins intelligents à exprimer des idées apparemment ressenties par beaucoup puisque beaucoup les suivent, et donc nous les suivons, comme des moutons aveugles prêts à se noyer si le chef des moutons est envoyé par dessus bord comme celui choisi par Panurge. de plus, sans doute qu'on est souvent plus royaliste que le Roi, si on transforme en actes ce qui souvent ne serait que des mots. Sans doute la façon d'obéir aux ordres n'est en grande partie que de la responsabilité de celui qui leur obéit? car en dernier ressort, si réellement on ne veut pas d'une "mission", il est apparemment toujours possible de se faire "hara kiri"?
A part ça, c'est un livre incontournable, surtout pour un médecin (et même pour les "patients" : un médecin qui nous dit honnêtement ce qu'il peut ressentir, c'est également précieux)
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Il est probable que Céline ait utilisé son expérience de commotion de guerre pour décrire celle de son personnage Bardamu dans "Voyage au bout de la nuit"(...) Il s'est également inspiré de son expérience de traitement par l'électricité pour décrire celui de Bardamu.

"La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918)" de Julien Bogousslavsky
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Un des grands chocs de ma vie de lecteur. Une oeuvre puissante, sombre et magnifique qui vous mènera...au bout de la nuit.
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Je suis restée très perplexe. Je trouve que le livre est divisé en deux parties. une partie très bien et passionnante et une autre un peu moins bien, qui m'a un peu ennuyé.
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Ce fut véritablement un voyage au bout de la nuit pour terminer cette oeuvre.
Une expérience, qu'il faut faire une fois dans sa vie, et qui ne se fera qu'une fois.

Un récit à tendance autobiographique racontant les périples de Ferdinand, à travers plusieurs continents, expériences de vies et rencontres. Dit comme ça, cela semble gentillet. Mais la particularité de ce roman, c'est son écriture, sa manière propre de poser les choses, les personnages, l'histoire.

Une écriture crue, franche, vulgaire et brillante à la fois. Pas de faux-semblants, la vérité de Ferdinand est livrée telle quelle dans toute sa laideur, sa lâcheté et son brin de naïveté cruelle. L'écriture ne m'a pas rebuté, j'ai trouvé le style très intéressant à lire, beaucoup de passages sont marquants, particulièrement concernant la guerre, la mort et la cruauté humaine.

Nous pouvons diviser le récit en plusieurs parties, et chacune a sa propre atmosphère et récit. Nous débutons avec la guerre enveloppée dans un brouillard obscur, puis vient l'aventure dans une Afrique colonisée alourdie par une fièvre lente. Ferdinand découvre par la suite l'Amérique, le rythme s'accélère au rythme d'une vie endiablée et faite de démesures, d'extrêmes et d'individualisme. Enfin, le retour à Paris, auprès des pauvres et des fous. L'humanité percera-t-elle ? Même si les parties sont très différentes, le récit m'a paru souvent long et lent, des thèmes, des avis redondants, une histoire peu rythmée, particulièrement dans les deux premières parties. Par la suite, le récit est mieux cadencé et intéressant, au fil des rencontres que Ferdinand fait et dirige sa trajectoire de vie. J'ai d'ailleurs bien aimé la dernière partie, le ton change, la dynamique des relations de Ferdinand change aussi, et mon expérience de lecture également.

Le récit est sombre, noir, il met en avant les plus grands travers de l'homme, de ses fourberies, de ses diableries. Il est pessimiste, à l'image de son protagoniste. Ferdinand, le lâche, l'anti-tout, l'antipathique, l'égoïste. Même pendant certains moments où l'on pense qu'il a pris de l'humanité, il retombe dans ses travers. L'humain ne change pas au fond de lui. Quelques parcelles d'humanités, des petits rayons transpercent le récit malgré tout, caractérisé par certains personnages : Alcide, Molly, qui viennent adoucir Ferdinand et la vision de sa vie.

Au final, Voyage au bout de la nuit est un roman qui marque, de quelques façons qu'elles soient, par son écriture, son protagoniste, sa vision. Je n'ai pas détesté, au contraire, j'en viens à m'en souvenir de manière positive, presque avec nostalgie. Sûrement dû aux conditions de lecture. Il faut prendre son temps face à cette lecture, la déguster, en parler et la partager avec d'autres personnes. Ce n'est pas un récit que l'on peut gober en une soirée, au risque d'en être écoeuré.


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Je crois que je n'avais jamais lu de livre de Céline et j'avais envie de tester, alors j'ai pris en audio ce récit. Je pense que dans un sens ce fût une erreur de le prendre en audio, car j'ai eu énormément de mal à rester concentrée sur le récit. Je pense que j'aurais réussi à rester pleinement dans le récit, si je l'avais lu en papier, ce que je ferais un jour.
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A environ 80 pages de la fin je n'en pouvais plus, je l'ai brûlé !

10 pages auraient suffit, mais tout un pavé ça_lasse ! Baver une telle oeuvre était peut être courageux à l'époque, mais cela reste un exercice trop facile. Tourner en rond sur le même sujet pendant aussi longtemps, on peut se demander si l'auteur n'était pas à court d'imagination. En tous cas, écrire sur le pessimisme et la négativité de l'humanité est tellement facile, que cela ne demande pas une imagination débordante. Cela revient à ouvrir un quotidien ou un livre d'histoire.

S'extasier parce qu'il a osé écrire ainsi, non, je n'adhère pas, pas sur ce sujet et pas de cette façon.

Petite précision, quand j'ai brûlé ce livre je n'étais même pas encore au courant de son penchant antisémite. Donc je n'ai pas été influencé par la personnalité de l'auteur.

Et honnêtement, il y a combien de personnes qui ont mis 5 étoiles parce que ce livre a été canonisé comme un classique de littérature ? Si vraiment ces personnes ont admiré le courage de l'auteur, qu'elles fassent preuve d'un peu de courage également. Osez votre avis, même s'il est à contresens.

En résumé : un livre inutile.
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