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4,05

sur 473 notes
Tant et plus a déjà été écrit pour louer le talent de Fabien Cerutti pour son cycle de fantasy le bâtard de Kosigan. Force est de constater que ces louanges sont tout à fait justifiées.

Le parallèle avec le Trône de fer (tout particulièrement les deux premiers volumes dans l'édition originale en langue française) est justifié pour ce qui concerne le temps fort du roman : un tournoi de chevalier qui prend la forme de trois épreuves. Outre les affrontements physiques, ceux-ci laissent la place aux intrigues de cour et aux missions secrètes.

Plutôt classique, l'intrigue mettra du temps pour révéler tout son potentiel. le dénouement fonctionnera selon un mécanisme à plusieurs détentes, et ces effets sont franchement surprenants. La dernière page lue, c'est à se demander, si nous connaissons finalement le protagoniste… Un point final est apporté au récit, mais pour être honnête, il va être difficile de s'arrêter ici.

Le style de l'écrivain est riche et complexe, châtié et travaillé sans être abscons ou prétentieux (les explications discrètes proposées ici sont toujours les bienvenues). La narration prend la forme d'un récit épistolaire se déroulant au XIXème siècle et le coeur du récit reste l'intrigue médiévale. Ces deux temporalités finissent par se rejoindre et laisser la place à de belles surprises.

Avec L'ombre du pouvoir, Fabien Cerutti démontre qu'il s'inscrit dans ce clan des auteurs francophones qui se jouent, avec talent et inventivité, des canons de la fantasy classique. Il nous est offert de découvrir un monde qui ressemble à une France de la Guerre de Cent ans, réécrite, aux repères temporels brouillés et peuplée de créatures fantaisistes. de nombreuses références mêlent histoire et fantasy dans un délicieux mélange qui mérite d'être apprécié à sa juste valeur.

Ce premier volume du cycle est une belle réussite qui donnera immanquablement envie de lire la suite ! L'ombre du pouvoir est une belle réussite, une référence du genre !
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Un univers et un protagoniste solides, un roman prenant, mais une narration perfectible

Ce premier roman impressionne par son univers solide (mêlant avec brio Histoire réelle et races fantastiques comme les elfes, les nains, les sirènes, etc), son protagoniste complexe et attachant, son intrigue de haute volée, même s'il n'est pas dépourvu de défauts sur le plan narratif (l'alternance avec des chapitres situés en 1899 -le gros de l'action se passe en 1339- n'apporte pas grand-chose, casse régulièrement l'immersion et crée artificiellement des cliffhangers qui deviennent à la longue lassants). Je serai de la partie pour la sortie en poche du tome 2, en septembre, en espérant que ce dernier bénéficie d'une impression de meilleure qualité que L'Ombre du Pouvoir (problème récurrent chez Folio-SF, régulièrement signalé, jamais réglé).

Vous trouverez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Une fois encore, j'ai été gâtée grâce à Masse Critique ! J'en profite pour remercier Babelio et les éditions Mnémos pour l'envoi de ce roman que j'ai beaucoup apprécié. Si ma critique s'est faite attendre, je n'en ai pas moins dévoré le livre en très peu de temps ! le livre en lui même est d'ailleurs très beau et je suis ravie d'ajouter un si beau roman à ma bibliothèque, mais je suis rarement déçue par la qualité des romans chez Mnémos !

Le Bâtard de Kosigan est un roman de fantasy historique et je dois avouer ne pas m'y connaître assez pour déterminer où commence et où s'arrête la fiction dans le récit de Fabien Cerutti. On voit tout de même apparaître certains noms connus, mais de là à vous dire si leur histoire personnelle est respectée... Dans tous les cas, le roman est crédible. Fabien Cerutti arrive à rendre le plus naturellement possible la présence d'êtres tels les elfes ou des hybrides félins participants au tournoi sans que le lecteur ne tique et j'ai personnellement adoré cet aspect là du roman.

Comme son nom l'indique, le Bâtard de Kosigan est donc un bâtard, mais un de noble ascendance. Quelques... frictions avec sa famille, que je vous laisse découvrir, l'ont poussé à se mettre à son compte, et ce à la tête d'une bande de mercenaires assassins aux talents multiples. Pierre Cordwain de Kosigan, en 1339, nous apparaît très vite comme un personnage intelligent et roublard auprès de qui les apparences sont souvent trompeuses. Officiellement participant à un tournoi de joute dont la récompense en ferait baver plus d'un, on comprend bien vite que tout ceci n'est qu'une diversion et que le Bâtard n'est pas là par hasard. Et si par la même occasion il peut gagner quelques pièces d'or et ce sans s'embêter à respecter les règles, pourquoi pas !

Parallèlement, nous suivons de façon épistolaire les aventures de l'héritier du Bâtard de Kosigan, en 1899. Nous faisons connaissance avec celui-ci dès le début du roman, puis en alternance quasiment un chapitre sur deux. Il se fait appeler Michaël de Konnigan et est professeur d'archéologie médiévale. Je vous laisse découvrir son intrigue personnelle, ne vous révélant que le fait qu'elle semble liée à celle de son ancêtre...

Habituellement allergiques aux romans épistolaires, je me suis étonnée à attendre avec impatience chacune des prochaines lettres de Michaël de Konnigan, très intéressée par la façon dont son histoire est traitée. On nous met vraiment à la place de son correspondant, lequel doit parfois attendre que son ami ait fini de s'amuser à le tenir en haleine...

Je pense que j'ai lu le roman aussi vite grâce à l'alternance des chapitres entre Michaël et Pierre. J'attendais chacun avec impatience, ce qui fait qu'aucun ne m'a ennuyée. Je ne sais pas si je suis bien claire, mais je veux simplement dire que c'est habilement réalisé, pas du tout lourd, que le rythme n'en souffre pas... Bref j'ai adoré.

Aussi je n'aime pas les personnages parfaits à qui tout réussi et pourtant j'ai beaucoup aimé le Bâtard, et ce parce qu'il est roublard, tricheur et menteur, entre autres. Il y aura sûrement des gens pour se plaindre de la facilité qu'il a à séduire les femmes, mais ces dernières lui rendent bien.

Le Bâtard de Kosigan est un roman que j'ai donc beaucoup aimé et que je conseille à tout lecteur de fantasy. J'ajouterais qu'il est bien écrit, vraiment agréable à lire et qu'aucun temps mort n'est venu gâcher ma lecture. J'attends donc avec impatience la suite, autant de l'histoire de Pierre de Kosigan que de celle de Michaël de Konnigan. Un très bon premier roman !
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Je viens de terminer L'ombre du pouvoir, 1er tome du cycle le bâtard de Kosigan, et j'ai très envie d'enchaîner avec le suivant.
C'est un roman d'aventure fantasy enlevé, sans temps mort. le temps et l'espace de l'intrigue sont resserrés : quelques jours, le temps d'un tournoi de chevaliers en Champagne au 14ème siècle. Aux personnages traditionnels de la guerre de Cent ans, français, bourguignons et anglais, s'ajoute la présence de peuples anciens, elfes, changesangs, humals.
Les aventures de Pierre Cordwain de Kosigan m'ont fait pensé par certains aspects à celles d'Arsène Lupin. Entouré de son équipe de fidèles mercenaires, il tisse sa toile en secret, manigance dans l'ombre, pour que tout soit prêt au moment opportun pour servir ses desseins. C'est beaucoup plus musclé tout de même et ça ne gâche rien au plaisir.
Merci à Lyoko pour la découverte.
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Voila une aventure qui sort des sentiers battus. Prenez un bon roman d' heroic fantasy mélangé avec un livre sur une période de l' histoire de France et vous obtenez une belle épopée, et c'est celle de Pierre Cordwain de Kosigan dit le "Bâtard" un mercenaire impitoyable accompagné de ces compagnon de combat.

C'est histoire prends place en plein conflit entre la France et la Bourgogne, Pierre Cordwain rend service au grands d' Europe mais c'est aussi un calculateur et usant de son charme mais au combien attachant, une sorte de James Bond médiéval.

Avec ce roman, Fabien Cerutti nous entraine dans les combats de joute où les chevaliers se disputent des combats spectaculaires. de plus nous suivons également l'histoire du descendant de Pierre Cordwain cherchant des indices que son aïeul lui a laissé. L' histoire se lit très facilement tant le rythme est soutenu et il y a certain détails sur l'histoire mais ce n'est pas rébarbatif et on ne s'ennuie pas.

J'ai vraiment apprécié Pierre de Kosigan c'est un anti héros et qui dégage un fort charisme. Les autres protagonistes que ce soit les ennemis ou les alliés ne passent inaperçus et son intéressant dans leur style.

Une première aventure fort bien menée.
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Pourquoi un tel choix de lecture ? Comme à mon habitude en parcourant les sorties littéraires sur Noosfere, j'ai de suite été intrigué par le titre mais également par le nom de l'auteur que je ne connaissais pas. Je me suis ensuite rendu sur un site de vente en ligne, dont je tairais le nom et tout de suite la couverture m'a attiré : un portrait tel que l'on trouve dans de vieux châteaux décrépit ou vieux manoirs ancestraux pas toujours connus et qui à leurs façons narrent des pages inconnues de notre Histoire. Et sans même lire le résumé, un clic et j'avais commandé l'ouvrage.
Mais qui est donc ce nouvel auteur qui m'était inconnu ? Et c'est là que je menais ma petite enquête et le résultat ne se fit guère attendre pour découvrir les références en fantasy de Fabien Cerruti. C'est ainsi que je découvrit la source du roman : Neverwinter Nights. Ayant abandonné les jeux de rôle depuis plus d'une décennie et notamment l'univers précédemment nommé où six aventures dans l'univers du bâtard de Kosigan sont déjà parues et figurent dans le top dix des meilleurs scénarios.

Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique, le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy et l'histoire. Dans un récit double, l'auteur nous conte une aventure pleines de surprises. le récit se déroule donc sur deux époques : une première époque située dans un Moyen-âge épique et une seconde époque qui se déroule dans l'Europe du XIXème siècle où un archéologue aventurier, va sur les traces de son aïeul, aller de découverte en découverte. La première est la plus importante et nous fait vivre une aventure de Pierre de Kosigan, ce personnage énigmatique et manipulateur qui utilise tout son talent pour obtenir des informations capitales pour les plus grandes maisons d'Europe. Dans cette majeure partie de l'histoire, l'auteur nous entraîne dans une Champagne uchronique du XIVème siècle où il m^éle habilement des noms connus de l'Histoire de France à des créatures féeriques qui côtoient les hommes malgré la pression de l'Inquisition qui cherche à les éradiquer.

L'auteur nous offre un univers crédible de fantasy historique uchronique très riche en détails historiques : sur fond de rivalités entre Angleterre, France et Bourgogne, l'auteur nous rappelle quelques noms connus de l'histoire de France. Une Histoire où les meilleures intrigues sont souvent présentes, et quand l'Imaginaire rajoute son grain de sel, ce n'en n'est que plus épicé. La présence des peuples anciens apporte vraiment quelque chose puisqu'elle décide de deux idéologies raciales au minimum, ceux qui sont pour, et ceux qui sont contre l'existence de ces êtres.
Le Bâtard de Kosigan c'est avant tout un univers crédible ancré dans une ère politique trouble de notre Histoire de France, les débuts de la guerre de Cent Ans. Un univers agrémenté de magie ancienne et de peuples féerique ; une alliance d'historique et de fantasy qui fonctionne à merveille, l'auteur ayant su faire du féerique un élément de mystère, un élément du scénario qui offre au lecteur une histoire dans L Histoire. En effet, dans notre Histoire de France, l'auteur nous offre une faille temporelle où les personnages factices côtoient Édouard d'Angleterre, Guillaume le Maréchal... Un univers où le féerique se place en toile de fond. Un univers que le héros dans son journal nous décrit un monde moyen--âgeux bien éloigné de ce que nous pouvons imaginer, un monde complexe où les uns veulent le pouvoir, ou d'autres veulent vivre et préserver leur liberté. On sent l'auteur passionné par cette période de l'Histoire et il arrive à créer une ambiance confortable dans ce siècle féodal de combats, de mariages arrangés, d'alliances... Un monde où la magie faiblement présente est remarquablement dosée, avec une telle justesse que l'on ne croirait pas lire une fantasy classique, mais un roman historique où les combats sont décrits avec précision sans surjouer.



C'est dans cette France en proie à une multitudes de conflits religieux, ethniques et politique que le Bâtard de Kosigan une carrière plus que florissante, qui lui vaut une double réputation de professionnel fiable et de coureur de jupon redoutable et redouté. D'un contrat à l'autre, ses allégeances changent, faisant découvrir au lecteur les turpitudes de chaque camp, le mettant bien en peine de séparer le bon grain de l'ivraie… Pierre Cordwain de Kosigan est de noble ascendance, mais il n'est pas né du bon côté des draps. Bâtard d'une riche et prestigieuse famille, il a été contraint à l'exil à la mort de son père, pour échapper aux accusations et à la haine. Personnage malin, retors, calculateur, le voilà devenu chevalier assassin à la tête d'une troupe de mercenaires redoutables aux multiples talents. Un mercenaire, qui, grand amateur de batailles et de joute, qui garde tout de même un côté chevaleresque. Pierre n'est ni quelqu'un de bon et généreux, ni quelqu'un de mauvais et de sadique, c'est avant tout un humain comme les autres avec ses forces et ses faiblesses et qui sait équilibrer ses décisions et réactions en tentant de réfléchir d'abord aux conséquences. Et des problèmes, il va en rencontrer beaucoup, mais le destin va souvent l'épauler ainsi que des personnes intervenant au bon moment. le roman propose donc des personnages secondaires qui ont de l'épaisseur, plutôt sympathiques, que ce soit aussi bien les personnages réels que les personnages fantastiques.

De par sa personnalité et malgré que sa personnalité ait besoin de quelques développements le personnage central constitue le point fort de ce premier tome de par son côté mystérieux. En effet, il suscite beaucoup de questions, on sent qu'il a des objectifs à atteindre, on pense qu'il sert quelqu'un, on sait qu'il est mercenaire mais au final, qui sert-il ? Par ailleurs, la narration à la première personne renforce le sentiment d'empathie du lecteur et permet de rentrer facilement dans le récit aux côtés du chevalier.

En parallèle de l'intrigue principale bien plus compliquée qu'elle paraît au prime abord, nous invite comme nous l'avons vu précédemment à suivre une intrigue parallèle qui se déroule quelques siècles plus tard et c'est assez étrange de suivre les aventures d'un héros dans l'exercice de ses fonctions de capitaine de mercenaires et par moment l'enquête de l'un de ses descendants. Une enquête qui malheureusement, même si on finit par s'y habituer, coupe le souffle et le rythme de l'ensemble et dont l'importance n'est pas flagrante.

Malgré ce tout petit défaut l'action est au rendez-vous avec des chevaliers musclés et des intrigues menées de main de maître par notre héros. Pour le plus grand plaisir du lecteur, qui en redemande et s'immerge dans cet univers avec délices, l'auteur ne se prive pas de rebondissements, cachotteries et autres renversements de situations. L'histoire se lit assez vite et est rythmé par des chapitres courts. Les descriptions ne sont pas de trop, et servent bien l'ambiance. On peut toutefois regretter que, si les scènes de combat sont rendues avec un grand réalisme, notamment les phases du Tournoi, le livre manque par moments de descriptions plus approfondies pour mieux se représenter certains lieux. Ces précisions permettraient de mieux planter le décor et d'enrichir le monde prometteur posé par l'auteur.

Le style fluide,épuré et volontairement direct de l'auteur va à l'essentiel sans s'embarrasser de fioritures sert à merveille la personnalité de notre héros tout en soulignant son panache et celui de sa bande. Un style agréable, malgré parfois des scènes violents, qui sert un roman qui ne s'enterre pas dans le glauque que cette époque a pu produire. Une manière assez classe et sobre à l'image de la couverture. L'écrivain fait de son roman une oeuvre qui m'a rappelé les meilleures histoire de capes et d'épées. Kosigan est un personnage unique, roublard, intelligent, fort mais très humain, bref haut en couleur. C'est à une Fantasy historique documentée et à l'intrigue passionnante que nous avons affaire ici,on sent l'auteur passionné par ce qu'il écrit et décrit.

Dans un contexte historique qui favorise les intrigues, l'auteur nous cache volontairement les projets de son héros, cette manière de procéder fait toute l'originalité du roman. Malgré quelques petites maladresses le Bâtard de Kosigan se révèle un roman addictif avec un côté historique bien documenté, un héros charismatique, un scénario plein d'actions et de complots, un mystère parfaitement entretenu. Rôlistes, amateurs d'histoire ou lecteurs désireux de passer un bon moment, plongez vous sans attendre dans ce premier tome d'une série fort prometteuse.
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui nous propose de découvrir le Bâtard de Kosigan et son descendant dans deux intrigues qui paraissent s'entrecroiser. On plonge ainsi dans un récit rempli d'adrénaline, de rebondissements, d'action et de surprises qui happe facilement et rapidement le lecteur. L'univers développé tout au long du récit se révèle efficace, dense et complexe sans jamais non plus tomber dans des descriptions à rallonge et l'ajout de Fantasy à l'époque historique apporte un plus et se révèle original. Concernant les personnages, le Bâtard de Kosigan se révèle être un héros entrainant, efficace avec un passé sombre qui demande à en apprendre plus, mais je regratte qu'il tombe un peu dans la caricature du beau gosse tombeur de ses dames a qui tout réussi. Je trouve aussi qu'il prend trop de place dans le récit, ce qui fait que les autres personnages ont du mal à se sortir du simple rôle qui leur est attribué. La conclusion du récit se révèle réussi et laisse de nombreuses zones d'ombres en suspens ce qui appelle à lire la suite. Je regrette finalement que deux choses l'impression de faux-rythme qui apparait entre les deux intrigues principales et une impression de facilité dans l'intrigue de 1339 qui, à mon goût, se résout un peu trop facilement selon le plan établit et avec quelques légères facilités, mais rien de trop bloquant tant l'ensemble se révèle enlevé. La plume de l'auteur est entrainante, vivante et efficace et je lirai la suite sans soucis.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'ai bien apprécié ce mélange d'histoire moyenâgeuse et de fantasy.
On y suit le chevalier de Kosigan à la tête d'une troupe de mercenaires. Il participe à un tournoi à la fin du quel la comtesse de champagne doit annoncer le mariage de sa fille avec le prétendant d'Angleterre ou de Bourgogne.

J'ai trouvé l'écriture fluide, tout le long du livre je me suis demandé quel était son plan et je n'avais pas deviné la fin avant de la lire.
En plus de ce côté roman de cape et d'épée on y trouve les peuples anciens elfes, nains, orcs etc.. j'aurais d'ailleurs aimé en savoir plus sur l'utilisation de la magie et ces différents peuples mais cela viendra peut être dans les prochains tomes que je lirais avec plaisir.
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Ce Bâtard de Kosigan est intrigant à plus d'un titre: le personnage bien qu'humain ne l'est pas tout-à-fait, la Guerre de Cent Ans qui est censée avoir commencé en 1339 ne l'est pas tout-à-fait non plus, la Bourgogne est censée être un fief mouvant de la couronne mais est déjà une puissance en passe d'être reconnue. Pour une uchronie, rien d'absolument anormal cependant. de même que les elfes, nains, humals et autres créatures.
Ce qui est intrigant, ce sont les incursions à la fin du XIX° siècle, où on retrouve un descendant du Bâtard - qui semble avoir une vie aussi agitée que celle dudit ancêtre par ailleurs - dans un monde qui semble bien être le nôtre. Que s'est-il passé entre le XIV° et le XIX° siècle pour que L Histoire fût réécrite?
Pour le savoir, il va falloir lire les trois tomes suivants.
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Le bâtard de Kosigan est un chevalier mercenaire.
Exilé du Duché de Bourgogne et pourchassé , il prit le chemin de l'ombre en proposant ses services ainsi que ceux de sa compagnie aux grandes et nobles familles pour résoudre des problèmes épineux qui demandent discrétion et efficacité.

L'histoire se passe dans une France du XIVe siècle séparée entre plusieurs duchés et le royaume de France.
Mais malgré un contexte historique, nous croisons, des elfes, des hommes félins et d'autres créatures fantastiques.
Et pour corser le tout, une petite lutte politique en sous marin.

Ne tournons pas autour du canasson, j'ai eu un coup de coeur pour ce roman tant au niveau de la forme que du fond.
Un peu d'histoire, un peu de magie, de la politique : l'univers est riche, intéressant et facile d'accès.
Le personnage est malin, taquin et manipulateur mais il m'a été difficile de ne pas m'y attacher.
Et pour finir, le style d'écriture a été un régal !
Ciselé avec des mots choisis, pour moi, il est indéniable que l'auteur a un talent de conteur.

Un vrai plaisir de lecture.
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