Ça faisait un moment que j'avais envie de connaître le travail de David Sala sur les albums jeunesse. Pas déçue au niveau visuel vu que Monsieur Sala est un grand, grand illustrateur.
Ici référence aux tableaux de
Gustav Klimt et des motifs qu'on croirait sortis l'imaginaire slave avec des genres de Shadocks poétiques avec effets peinture sur soie. Oui, je sais ça parait bizarre lu comme ça mais quand on tourne les pages, on en prend plein les yeux ! C'est doré, c'est généreux, ça bouillonne et ça tournoie. Faut dire que la petite héroïne n'est pas commode et semble être capable de faire plier les éléments au gré de sa mauvaise humeur.
Mon mini moi de 5 ans était plutôt sidéré hier soir en découvrant tout ce que cette fillette avait comme pouvoirs. Il l'a trouvée absolument antipathique ! Et puis le personnage de la mère est apparu, totalement magnifique, elle, rendant mon fils ébloui mais assez dubitatif quant à la conclusion de l'histoire : la mère a retrouvé la poupée égarée, l'enfant est donc calmée et la vie reprend son cours tranquille.
Voilà, fin de l'histoire ! On notera toutefois une grande richesse de vocabulaire qui, couplée aux illustrations, apporte matière à voyager et à apprendre, c'est déjà bien !
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