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Alors que la neige recouvre le paysage, devant les yeux ébahis de sa famille, Josy se barre de chez elle, le jour de son anniversaire, refusant de souffler les soixante bougies du gâteau préparé à son intention. Elle déclare « je pars » ! Sa décision prise, sa valise prête, elle prend aussitôt le volant de son vieux van Volkswagen. Elle se pose sur une aire de camping-car où est déjà stationnée une caravane d'où sort une jeune femme, Camélia, un bébé dans les bras. Celle-ci est partie de chez elle « quand j'ai su qu'il allait voir ailleurs j'ai pris mes cliques et mes claques… et mon gamin ».
Pour ce qui est de Josy, on comprend peu à peu, qu'un mal-être l'a envahie, qu'elle a besoin de renouveau, sa vie étant devenue fade. Ce sont son mari certes, pas violent, mais quasi inexistant, l'amour devenu tendresse avec l'usure du temps, après 35 ans de mariage, ses deux enfants qui, devenus adultes ont bien changé, son fils devenu égoïste et sa fille ne se souciant que de ce que pensent les autres, qui l'ont amenée à s'affranchir des contraintes familiales et à ce désir de renaissance avant qu'il ne soit trop tard.
Pour retrouver cette liberté, elle va essayer de se défaire de tous ces liens et ce ne sera pas chose aisée avec les appels incessants et culpabilisants de ses enfants qui l'aiment mais ne font rien pour tenter de la comprendre. de plus, il lui est difficile de discuter car il ne fait pas bon être dans la peau de celle qui part la première.
De quoi donner, peut-être, en lisant ce récit émouvant et moderne, l'envie à certaines de franchir le pas et de partir sur les traces de cette Josy si touchante et attachante…
Sur les conseils de Camélia, elle va assister à une réunion du CVL, Club de Vilaines libérées et va redécouvrir l'amour auprès d'une autre femme, mais difficile de s'extraire du regard des autres.
Outre le tabou du changement de vie, c'est aussi celui du changement d'orientation sexuelle qui sont abordés dans ce magnifique album oneshot et que la scénariste Ingrid Chabbert transcrit si bien, avec pudeur, sensibilité et tendresse, n'hésitant pas à laisser certaines vignettes vides, quand les dessins se suffisent à eux-mêmes.
Ce désir de liberté, d'être soi qui peut toucher tout un chacun à une époque de la vie, Aimée de Jongh l'a particulièrement bien exprimé et mis en valeur avec des dessins très sobres où les traits des personnages sont particulièrement expressifs et révélateurs de leur état mental et de leur ressenti.
Ses dessins sont sublimés par des tons d'aquarelle qui réussissent à créer des ambiances magnifiques et à restituer les émotions dans un univers très intimiste.
Soixante printemps en hiver : superbe collaboration de deux talents !
Je dois dire que, simplement en découvrant la belle couverture de ce roman graphique et en le feuilletant, j'étais déjà en partie conquise. Sa lecture n'a fait que confirmer mon intuition.
Un grand merci à Babelio et à Aire libre !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Josy, le jour de ses 60 ans, refuse de souffler ses bougies et décide de quitter la routine qui a englué son quotidien. Elle fait sa valise, monte dans son van, dans la perspective d'un changement de vie. Pendant que ses grands enfants la harcèlent sans chercher à comprendre les raisons de son départ, elle trouve d'abord du réconfort auprès de Camélia, maman d'un petit Tom de 18 mois, vivant seuls dans une caravane. Puis il y a les filles du CVL, le Club des Vilaines Libérées. C'est là qu'elle rencontrera Christine...

Je ne connaissais pas Aimée de Jongh, je connaissais en revanche Ingrid Chabbert, grâce à son roman graphique et adaptation de "En attendant Bojangles" (qui est d'ailleurs un très bel album). Elles ont créé à elles deux un très beau livre, tant par les dessins que par les émotions qu'il dégage. "Soixante printemps en hiver" est une jolie réussite.

Les graphismes, d'un réalisme éloquent, use de couleurs pastel, lisses, mélodieuses, reposantes, en adéquation avec les aspirations de Josy. Les autrices maîtrisent avec finesse les différentes expressions des visages. Les fonds et décors sont peu détaillés, mettant en avant systématiquement les protagonistes et leurs ressentis. Certaines planches sont vraiment très belles.

Quant à l'histoire, que dire à part que les personnages sont subtilement bien travaillés, (enfin) libres mais incompris et jugés pour certains, culpabilisateurs et réacs pour d'autres. Josy est extrêmement attachante, Camélia et Christine également. On passe d'une émotion à son opposé en un rien de temps. J'ai eu cette boule coincée dans la gorge autant que j'ai pu sourire. Certains passages sont même très drôles, comme celui de Paulette la poule par exemple.

Un livre tout en sensibilité, délicatesse et finesse, triste et douloureux quelquefois, mais souvent attendrissant et éclatant de sincérité, d'amour et de solidarité, empli de ces petits riens qui nous mettent en joie.

Lu dans le cadre de la masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Dupuis pour la découverte de cette jolie pépite pleine de tendresse et de belles émotions.
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Quelle est cette petite goutte d'eau qui fait déborder le vase de l'ennui ? du ras-le-bol ? Une forme de lassitude venue avec le temps comme si plus rien ne devait arriver, surprendre, cueillir l'étonnement dans le paysage quotidien ?
Ce n'est peut-être pas une goutte d'eau puisque le geste semblait prévu d'avance, prémédité. La valise était prête déjà sur le lit de la chambre conjugale.
C'est l'anniversaire de Josy, toute la famille est réunie pour fêter ses soixante ans, son mari, ses enfants, ses petits-enfants... Ils sont tous là, chouette !
Qu'est-ce qui lui donne envie de prendre la fuite, de démarrer ce vieux combi VW qui sommeillait dans le garage ? La peur de vivre ? La peur de mourir ? Bon sang, est-ce qu'il va démarrer ?
Ce n'est peut-être pas une goutte d'eau, mais au moment de prendre place autour de la table dressée pour fêter l'anniversaire de Josy, son mari surgit la bouche en coeur, sentant la cigarette, il réparait la porte du garage, sa chemise et ses mains sont souillées et il n'a pas pris la peine de se changer, il s'assied ainsi à la table. Ce n'est pas la goutte d'eau peut-être, c'est juste le détail qui tue, l'envie pour Josy de sentir d'autres odeurs, peut-être d'autres gestes et d'autres regards aussi...
Les premières pages nous délivrent une fulgurance vers la fuite murement préparée, dans cette évasion vers la liberté d'une femme qui écoute ses désirs.
Trente-cinq ans de mariage. Un mari aimable, peut-être parfois attentionné, mais peut-être pas assez attentif...
Quelque chose s'est usé...
Les jours ordinaires sont parfois cruels, ils le sont encore peut-être plus pour une femme qui aborde la soixantaine... C'est comme un rivage terrible, terrifiant, morne, sans vie, où le sens n'existe plus. Alors, quitte à aborder un nouveau rivage, ou virage, autant pousser la barque un peu plus loin....
Cette valise qui trônait sur le lit de la chambre conjugale ressemble déjà à un rêve en partance, tandis que le mari répare la porte du garage...
D'ailleurs, au fond, quand elle s'évade de ce jour d'anniversaire, elle ne lui en veut plus d'avoir su réparer cette porte de garage qui enfin s'ouvre vers l'ailleurs...
J'ai aimé cette fuite avec comme bande-son Alain Bashung, on ne peut pas trouver une meilleure étoile pour rebondir dans le ciel.
En avant, route !
J'ai adoré ce portrait de femme au bord d'un des abîmes de sa vie, écrit et dessiné à deux voix. D'une part Ingrid Chabbert porte les mots à la fois ordinaires et émouvants, les entrelacements des personnages et d'autre part Aimée de Jongh qui pose un dessin expressif et délicat sur cette histoire, sur ces voix, sur ces mots. C'est juste pour moi une magnifique harmonie.
Josy n'est pas partie à la meilleure des saisons... Mais on ne choisit pas toujours le moment de partir.
Pour Josy, le déclic est venu à l'âge de soixante ans. Partir ce jour-là, le jour de ses soixante ans, précisément le jour de son anniversaire...
Alors c'est un roadmovie qui commence comme je les aime.
L'incompréhension est là, pour toute la famille bien évidemment, et notamment chez la fille de Josy à laquelle cette dernière dit : « Tout ce qui t'intéresse, ce n'est pas de savoir pourquoi je suis partie mais si et quand je vais rentrer à la maison. »
Partir. On ne part pas toujours pour quelqu'un. En revanche on quitte quelqu'un, un monde, le monde d'avant... Quand on part, on ne sait pas toujours vers quelle destination...
J'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, mais les mots et le dessin de ce roman graphique traduisent à merveille la subtilité de ces instants douloureux et emplis de rêves.
Partir, c'est revivre un peu. Comment revivre à soixante-ans. C'est se confronter à la dureté des premiers jours. Passé l'idée du romantisme de la femme qui fuit, il y a la réalité rude et belle qui prend le relais. Mais il y a des rencontres forcément aussi.
Dans les rencontres de Josy, il y a de multiples personnages... Des hommes, des femmes, des territoires de bonheurs insoupçonnés...
Dans les rencontres de Josy se dessinent aussi une belle sororité. Alors elle se sent bien...
Et le reste, ce sont de merveilleuses pages que j'ai eu plaisir à visiter en compagnie de Josy, comme une amie, comme une soeur.
La dernière planche qui clôt ce très beau roman graphique et imagine le début d'une autre histoire est simplement belle.
Je remercie Babelio et les éditions DUPUIS de m'avoir fait découvrir cette magnifique BD dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.

♬ La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens ♬
Je m'en lave les mains
♬ J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho ♬

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On est dans une époque où l'un des axiomes principaux est de faire de sa vie ce que l'on ressent.

Cela donne dans la vie professionnelle un phénomène comme la grande démission où une jeune ingénieure frustrée chez L'Oréal peut se reconvertir dans l'élevage de vaches dans le Lubéron.

Si on prend l'exemple de cette BD concernant la vie sentimentale, cela donne une mamie de 60 ans qui décide de mettre un terme à son mariage de 35 années et de prendre son van Volkswagen des années 70 et vivre une vie de bohème pour tenter une expérience dans l'autre bord. Après tout, pourquoi pas puisqu'il s'agit de faire ce qui nous plaît et ce que l'on ressent !

J'avoue que moi-même, j'ai un peu de mal à me faire à ce genre de principes bienveillants car on a des responsabilités vis à vis des personnes qui nous entourent et on ne peut pas faire ce qui nous chante dans toutes les hypothèses de la vie. C'est bien beau mais cela ne mène assez souvent nul part.

Certes, notre attachante héroïne Josy sera malmenée par sa famille qui la taxe d'égoïste alors qu'elle s'est gentiment sacrifiée et qu'il y a manifestement un trop plein. Evidemment qu'on ne peut que la soutenir dans cette démarche courageuse où elle reprend enfin sa vie en main pour retrouver un peu de liberté. Mais bon, cela ne sera pas sans conséquences.

Encore une fois, l'auteure de Jongh maîtrise totalement le graphisme pour nous offrir un magnifique album. Son style me plaît beaucoup avec ces grandes cases et ce souci du détail dans les décors. A noter pour une fois une absence de narration. La lecture est aisée et très fluide.

C'est une expérience de vie assez originale et par conséquent intéressant à découvrir. Bref, une belle histoire assez touchante. On passe un excellent moment de lecture.
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Alors que toute sa petite famille s'affaire au rez-de-chaussée pour préparer la table, que son fils met la touche finale à son gâteau, Josy, à l'étage, regarde ses petits-enfants jouer dans la neige puis boucle sa valise, tout en savourant une cigarette. Mais une fois le déjeuner avalé, alors que tout le monde attend qu'elle souffle sur ses bougies, elle demande aux petits d'aller dehors et annonce à son mari et ses enfants, médusés, qu'elle part. Elle prend sa petite valise, déposée dans l'entrée, les laissant sous le choc, grimpe dans le van, et démarre. Au bout de quelques kilomètres, elle se gare sur une aire de camping-car et fait aussitôt la connaissance de Camélia et de son petit Tom, qui semble squatter ici avec sa vieille caravane. Si ses enfants ne manquent pas de l'appeler, lui laissant des messages empreints d'incompréhension et la sommant de rentrer, Josy ne répond pas, certaine de son choix et de ce nouveau départ dans la vie...

Tourner le dos à sa vie et les siens, emprunter un chemin détourné et suivre ses envies, Josy a eu le « courage » de faire tout cela le jour de ses soixante ans. Comme une révélation soudaine, il lui fallait autre chose, après 35 ans de mariage et d'amour devenu tendresse, après une vie consacrée aux autres, une vie de résignation. Mais si elle veut se sentir libre, ses enfants et son mari ne voient pas du tout les choses de la même façon. Bien au contraire puisqu'ils lui mettent la pression, sans jamais chercher véritablement à savoir les raisons de ce revirement. Un revirement ponctué de rencontres inédites et bienveillantes. Avec tendresse et délicatesse, Ingrid Chabbert nous fait partager le nouveau quotidien de Josy, un personnage plutôt attachant qui a osé aller contre les conventions sociales. Si cet album se veut plaisant et original, il manque, cependant, un peu de rythme parfois quand, a contrario, tout semble aller trop vite. Et si l'auteure ne s'intéresse qu'à la vie de Josy, à aucun moment l'on est au fait de la réaction de son mari, quasiment absent. Mais cela est-il sans aucun doute voulu ainsi. Quant au changement d'orientation sexuelle, il n'apporte finalement pas grand-chose à l'histoire. Graphiquement, le travail délicat et tout en finesse d'Aimée de Jongh est, quant à lui, remarquable. Elle a magnifiquement retranscrit les émotions, tout en nous plongeant dans une ambiance à la fois hivernale et chaleureuse.

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C'est l'anniversaire de Josy, soixante ans. Ce jour-là, elle annonce à sa famille (son mari, sa fille, son gendre, ses deux petits-enfants), qu'elle la quitte et part dans son van Volkswagen. Sa famille est abasourdie et ne comprend pas du tout l'envie de liberté de Josy, qui souhaite changer sa vie devenue ennuyeuse et vivre de nouvelles expériences. ● C'est le récit d'une tardive ouverture au monde. Si le scénario est assez linéaire tout en réservant quelques surprises, les dessins sont plutôt réussis. L'ensemble est tendre et plein d'émotion. ● Je n'ai pas eu le coup de coeur pour ce roman graphique qui ne m'a pas vraiment touché, même si je reconnais ses qualités. ● Je remercie Netgalley et les éditions Delcourt de m'en avoir permis la lecture.
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Pas été embarquée, j'ai trouvé ça un peu convenu en fait pour ce qui nous est présenté comme un « road movie libéré »; dans sa conception, la BD manque de ce souffle de liberté que son personnage est censée incarner.
Cette crise de la soixantaine aurait mérité plus de finesse et de profondeur. Dès le début, le choix que fait Josy d'annoncer la rupture, son départ, au moment de souffler ses bougies ne m'a pas tellement convaincue. La tête du mari, la posture du fils les mains sur la tête sont assez caricaturales, et ça ne colle pas trop avec le ton du livre. À part la voisine du parking où Josy pose son van, les personnages manquent de charme. Les dessins par contre n'en sont pas dénués, ce qui confère quand même un certain plaisir à la lecture.
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Bon sang que j'ai aimé cette histoire ! Elle a voulu le faire, elle l'a fait. Quoi ? de partir du foyer le jour de ses 60 ans. Et ce malgré le mari, les enfants, petits-enfants et la maison. Tout ça pour vivre dans un van. Enfin elle s'est donné la liberté qu'elle a toujours rêvée. Elle est plus qu'adulte et est un être libre, non ? Eh bien ses enfants, eux, étriqués dans leurs vies de couples, l'infantilisent comme une ado qui aurait fait une fugue. Dessins et couleurs font qu'on s'y arrête dessus, que les expressions de visages et gestes n'ont pas besoin de paroles. Un alliage de sensibilité, d'intelligence et de talent. Et après avoir tourné la dernière page, Josy reste avec nous comme une amie.
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C'est une BD dont la couverture et le titre m'intriguaient depuis sa sortie.
Lorsqu'elle s'est trouvée sur mon passage, j'ai sauté sur l'occasion.
La lecture des aventures de cette femme dont l'âge est inscrit dans le titre m'ont enchantées.
Après 35 ans de vie commune, Josy, l'héroïne décide de tout quitter pour vivre libre. C'est dans son vieux van qu'elle s'en va sur les routes et décide de se poser sur un parking.
Elle va s'ouvrir à de belles rencontres, elles sont inattendues mais chaleureuses, elle rencontre aussi l'amour...
C'est une bande dessinée qui met en exergue les préjugés et les contraintes sociales qui pèsent sur les femmes en général et sur celles qui n'aspirent qu'à la liberté pour pouvoir se retrouver, choisir leur propre voie et décider de leur sentiments.
Dans cette BD les femmes et leurs décisions sont mises en valeur, c'est un livre féministe, une histoire qui sort de l'ordinaire et qui est appréciable.
La fin ainsi que certaines parties du scénario cependant m'ont laissée un peu sur ma faim, trop rapide parfois, j'aurais bien aimé savourer davantage les aventures de Josy.
Le graphisme colle bien au scénario et au thème, le fond est en dégradé de bleus, quelques planches un peu sombres. Les dessins sont assez classiques mais agréables à regarder.
Une bande dessinée que je recommande à tous et toutes.
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Alors qu'elle s'apprête à souffler les bougies de son gâteau d'anniversaire en présence de sa famille, Josy, tout juste 60 ans, quitte la table et décide de partir.
Elle attrape une valise qu'elle a préparé peu avant et monte dans son vieux van Volkswagen, sans aucun projet en tête, si ce n'est tout quitter, son mari, ses enfants et ses petits-enfants, tout de suite.
Nous allons la suivre durant quelques mois, et nous allons découvrir peu à peu les raisons de son départ.
Elle va s'apercevoir qu'il n'est pas facile de décider seule de sa vie, même aujourd'hui.
J'ai beaucoup aimé accompagner Josy dans sa découverte de sa nouvelle existence, pleine de chaos, d'incertitude, de questionnements et de tâtonnements.
J'ai bien aimé les couleurs douces de cette bande dessinée et le fait que rien ne soit ni blanc, ni noir.
Il faut parfois du temps pour savoir qui on est, ce qu'on veut ou qu'on ne veut pas et cette jolie histoire d'émancipation le montre bien.
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