Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

Game of throne avec un bon verre de vin, ça vous donne le sang de la cité, capitale du sud.
Déjà ça fait du bien de voir de la fantasy dans une petite maison d'édition, mais quand en plus, c'est réussi, je dis jackpot.

Dans la capitale du Sud, chaque famille a un rôle pour entretenir la cité. Alors quand une famille commence à prendre un peu trop de pouvoir, les alliances se font et se détruisent pour mieux régner.
On découvre ces jeux de pouvoir à travers les yeux d'un jeune coursier, à la solde d'une des maisons maîtresse de l'échiquier.

Il va sans dire que le petit coursier va s'avérer bien plus que ce qu'il paraît.

Il y a une petite touche de surnaturel mêlé aux légendes de la ville qui rajoute un peu de piquant à l'histoire et donne envie d'en savoir plus.

Ce roman est une jolie réussite : à découvrir.
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Dans la Cité surpeuplée, composée de nombreux duchés, Nox, commis d'épicerie féru de poésie se retrouve pris dans les intrigues politiques de sa maison, celle de la Caouane, la tortue.
Il doit beaucoup à Servaint, son duc, car ce dernier les a libérés, lui et sa soeur Daphné lorsqu'ils n'étaient que des enfants et qu'ils étaient emprisonnés dans les sous-sols du Moineau.
Cependant, quand le Duc Servaint a le projet fou de construire un canal traversant la Cité, bouleversant l'équilibre économique et la vie de Nox et son entourage, le jeune homme se retrouve bien malgré lui projeté dans un quotidien plus sombre, fait de manipulations et de trahisons.

Un premier volume très intriguant et prenant.

J'ai aimé le style de l'auteur qui favorise l'immersion. j'ai beaucoup aimé également le personnage de Nox, suscitant beaucoup d'empathie, ainsi que ses différents amis.

Cependant, on sent bien que ce volume est fait pour introduire l'univers et l'intrigue à venir dans les volumes suivants construisant également la psychologie du personnage principal.

C'est d'ailleurs plutôt bien joué car on part d'un personnage adolescent, voir jeune adulte qui prend de l'expérience, de la consistance et de la gravité à mesure qu'il prend de la maturité, à l'image d'un roman d'apprentissage. le personnage grandi sous les yeux du lecteur et le tout avec un rythme présent. Pas vraiment haletant mais avec une impression lancinante de fuite subtile en avant.

Bref, de quoi donner envie de lire la suite, d'autant plus que la fin de ce premier volume est en rupture avec le restant du récit.

Un très bon commencement !

Gros coup de coeur pour ce roman !
On plonge dans un univers à l'ambiance méditerranéenne très agréable, centré autour d'une cité gigantesque, divisée en quartiers-états qui se déchirent les uns les autres. le récit peut sembler très simple à suivre au départ, mais cache en fait des complots et enjeux politiques profonds, qui induisent un suspense particulièrement prenant. La magie est discrètement présente, par le biais du pouvoir que Nox se découvre, mais aussi via les activités de la Recluse, l'entité chargée de tous les travaux d'urbanisme dans la cité (et qui sont très nombreux).
L'intrigue est particulièrement prenante, ponctuée par l'amour des personnages pour la gastronomie, les arts et les lettres... mais aussi par la violence incroyable qu'ils peuvent déployer les uns envers les autres.
Vu ce très bon départ, j'ai hâte de lire la suite !
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C'est dans la capitale du Sud qu'on débarque, et il faut un peu de temps pour s'y retrouver tant cette ville est grande et parcourue par de nombreux clans qui cherchent à la dominer. Tellement grande d'ailleurs qu'on se concentre seulement sur les alentours du port grâce au personnage de Nox qui a été recueilli par la Caouane et qui connait les multiples rues et toits à parcourir.
C'est un personnage très attachant auquel j'ai vraiment accroché et le fait qu'il soit loin d'être parfait est encore plus chouette. En sa compagnie on peut tenter de comprendre les alliances qui se font et de défont et la place qu'il peut tenir dans la construction d'un canal qui doit traverser la ville.

Le côté fantastique est très léger et tourne autour d'un simple livre de poésie et pourtant on sent que c'est quelque chose qui peut avoir une importance même si pour l'instant elle est très lointaine.
C'est la ville qui est au centre du récit, elle qui se pose en personnage principal, avec sa mystérieuse Recluse qui la modifie continuellement, et on passe du temps à suivre Nox, à le voir tenter de se faire quelques amis et essayer de faire ce que l'on attend de lui tout en continuant à suivre sa propre voie.
Les personnages secondaires qui croisent la route de Nox m'ont bien plu que ce soit Symètre, son petit pote sympathique qui cache lui aussi son secret ou Guenaillie, la fille du duc de la Jubarte, qui aime se promener en ville. Il y a même une soeur machiavélique et sulfureuse.

C'est plein de trahison, de sang qui coule, c'est parois décourageant de voir les plans patiemment construits s'écrouler en un instant et je me suis régalée au milieu de tout ça, avec une mention particulière au jeu de la Tour de garde à la mode dans le pays qui m'a beaucoup intéressé et dont le fonctionnement à base de figurines qui changent selon les participants m'a beaucoup plu.
J'ai désormais très hâte de partir vers le Nord pour découvrir l'autre capitale mais ce voyage au sein de Gemina m'a déjà complètement séduite.
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Le sang de la cité est le 1er tome de la trilogie Capitale du Sud qui appartient à l'univers de la tour de garde. Dans ce tome, on découvre la capitale du Sud à travers les yeux de
Nox, un orphelin lié à la maison de la tortue. Il est
coursier pour un épicier et connait la capitale comme sa poche. Ce savoir étant précieux, sa maison va commencer à se servir de Nox. C'est un récit captivant où la ville est un personnage à part entière. Nox est un personnage qui fait fortement pensé à fitz dans l'assassin royal de Robin Hobb. C'est un personnage qui bien qu'évoluant dans les bas fonds garde une certaine candeur. Ce contraste donne une vision originale de la cité et des autres personnages. L'idée qu'il se fait de sa soeur par exemple est vraiment intéressante. Il part d'une vue très manichéenne où sa soeur est ingérable sans raison apparente pour mieux comprendre petit à petit son fonctionnement. Entre vie quotidienne, importance de la tour de garde et jeux de pouvoir, ce roman permet de passer un excellent moment.
Les aspects politiques qui sont introduits ici promettent des développements aux petits oignons, j'ai hâte de découvrir la suite ainsi que la seconde trilogie de l'univers, capitale du Nord.

Le sang de la cité ne révolutionne pas la fantasy, implantant ses racines dans les intrigues de cour à la Trône de Fer, à l'échelle d'une ville. Mais les apports de Guillaume Chamanadjian dans le worlbuidling de sa cité du sud à la géographie étonnante et la construction initiale de son attachant personnage principal insufflent suffisamment d'authenticité et de profondeur au récit pour le rendre prenant de bout en bout et attendre avec impatience de quoi la suite va retourner.

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« Fin du premier tome ». Les derniers mots de la page 394 surgissent comme le cri strident de la sonnerie du réveil qui vous extirpe d'un rêve fantastique. « le Sang de la Cité » s'achève mais je n'ai pas envie de quitter Nohamux, dit Nox, le héros de ce premier tome de « Capitale du Sud » , la trilogie qui, avec « Capitale du Nord » de Claire Duvivier, constituera le Cycle de la Tour de Garde.
Je ne suis pas du tout familier du genre Fantasy, je ne sais pas en parler, je n'en possède ni les codes ni les références et je le regarde le plus souvent avec l'appréhension de ne rien comprendre à ces univers où les prénoms des personnages semblent directement sortis d'un tirage de lettres qu'on aligne hasardeusement sur un chevalet de Scrabble, et où la magie côtoie de vilaines bêbêtes qu'on extermine à coups d'épée ou de sortilèges pour délivrer la princesse de Blablabla… Bref, je n'y connais rien, et c'est avec ma curiosité en poche et mon petit baluchon d'apriori que je suis entré dans Gémina. Et que j'en suis tombé amoureux au point de ne plus vouloir en sortir.
Tout me retient à Gémina, la Cité dont le chant, harmonie naturelle des cigales et des hommes, résonne en Nox comme les pulsations d'un coeur vaillant, comme la scansion de vers homériques. Tout y titille les sens : l'écriture envoûtante de Chamanadjian donne à la Cité, inspirée des bâtiments de la Sienne de Toscane, les couleurs, les odeurs, le goût, la musique de ce Sud médiéval. Tel est le décor dans lequel se déroule une intrigue construite à l'image du jeu dont raffole les habitants de la Cité : la Tour de Garde. Chaque personnage avance ses pièces sur un échiquier politique qui laisse peu de place à la pitié ; entre les dirigeants des différents duchés qui composent la ville, on ne se fait pas de cadeaux, ou, si l'ont s'en fait, il y a des risques qu'ils soient empoisonnés.
Et Nox, dans tout ça ? Que vient faire cet ado épris de poésie au milieu de ces jeux de pouvoir ? En est-il un simple pion ? Ou un rouage indispensable ? le garçon est guilleret de prime abord mais sa part sombre ne tarde pas à se révéler. Est-ce un hasard si le diminutif dont on l'affuble évoque la nuit, voire le sommeil éternel ou les Enfers ? Peut-être pas. le pouvoir qu'il se découvre petit à petit grâce à la Poésie donne une touche de noirceur qui ne fait qu'ajouter à la richesse du roman.
Il y aurait tant à dire de ce roman d'apprentissage que j'ai adoré. La plume de Chamanadjian, qui fait la part belle à des personnages féminins forts parmi lesquels l'indomptable Daphné, soeur de Nox, est enchanteresse, capable d'être aussi radieuse, qu'empreinte de noirceur, tour à tour épique, poétique et teintée d'humour dans des dialogues qui sonnent juste. Bref, tu l'as compris, j'ai maintenant le « Sang de la Cité » qui coule dans mes veines et c'est trop bon. Vivement la prochaine transfusion.

Cela faisait longtemps que je voulais aborder ce projet littéraire.
Deux histoires dans un même univers avec des points communs, des personnages et une intrigue de fond identique mais deux contextes différents.
Bref tout me plaire.
Et ce premier tome de Capitale du Sud y est parvenu assez aisément.
En le lisant, j'ai rapidement identifié d'autres sagas de fantasy et personnages de référence. L'assassin Royal pour la relation de jeune page-assassin, Gagner la Guerre pour la ville de Gémina et ses factions-duchés qui luttent entre elles, ainsi que Les salauds-gentilshommes, le tome Un bien car Camorr et Gemina semblent pas mal se ressembler.
Bien sur, impossible de ne pas penser aussi à Jimmy les mains vives des chroniques de Krondor quand on suit le parcours de Nox entre balades en ville et autres péripéties.
Bon, bien sûr, Nox n'a pas autant de difficultés et est beaucoup plus joyeux que Fritz, Les ducs de Gemina et leurs rivalités ne semblent pas aussi sournois que ceux de Ciudalia et on aimerait en découvrir plus encore sur cette Capitale du Sud qui semble immense et tellement méditerranéenne...
Un roman assez court mais qui se lit agréablement. Quelques inégalités dans les relations qui ne nous permettent peut être pas assez de nous attacher à certains personnages mais ce n'est pas le plus important. Pour un premier ouvrage, c'est une belle réussite et j'irai découvrir les suites avec plaisir, en passant bien sur faire un détour par Dehaven, la capitale du Nord.

J'ai découvert cet univers de fantasy avec la trilogie Capitale du Nord dont j'ai lu déjà les deux premiers tomes.
Ce récit donne faim, Nox et ses compatriotes semblent être de bons vivants et cette cité labyrinthique ne semble jamais dormir. On sent tout de suite que nous arpentons une autre ville, qu'on découvre une autre façon de vivre, mais les liens avec Capitale du Nord se remarquent déjà.
Alors que Nox est embarqué bien malgré lui dans les intrigues politiques de son protecteur il découvre l'existence d'une ville miroir troublante et dangereuse.
La fin du récit est poignante et très intrigante.
Encore une fois on découvre dans cette trilogie des personnages très intéressants qui se révèlent dangereux par différents aspects.

Le Sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian , premier tome de la double trilogie La Tour de Garde aux Editions Aux forges de Vulcain

Nohamux dit Nox est commis d'épicerie dans le quartier du port de la cité de Gemina, ville tentaculaire et surpeuplée divisée en différentes maisons. Orphelin mais lié a la maison de la Tortue depuis son enfance, sa vie est faite de livraisons de vins et de mets prestigieux, de poésie et de parties de Tour de Garde, ce jeu auquel l'on joue aussi bien au Sud qu'au Nord.
Lorsqu'il hérite par hasard d'un livre de poésie narrant les origines de la Cité, Nox va faire le parallèle avec sa propre histoire...

Récit initiatique par excellence, nous sommes ici sur le tome d'introduction de la trilogie du sud, au final il ne se passe pas tant de choses, mais on ne s'ennuie pas pour autant ! Avec ce récit à la première personne, nous suivons Nox dans la cité de Gemina, et quelle cité ! On plonge direct dans ses ruelles, dans son ambiance, dans ses mets et ses boissons (évitez de lire ce livre l'estomac vide, vous seriez frustrés 😅 ), ses intrigues politiques et sa magie.
Les personnages sont bien décrits, certains insupportables.
J'attends beaucoup de la suite, nous avons ici une belle mise en bouche. 😋

J'avais beaucoup entendu parler de cette double trilogie, et j'ai profité de Trolls & Légendes en avril dernier pour rencontrer les auteurs (adorables 🥰 ) et repartir avec les 2 premiers tomes 😊