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Cette saga de fantasy urbaine française a pas mal fait parler d'elle, et j'ai très vite comprit pourquoi ! le world building de ce livre est vraiment incroyable, même si j'ai eu un petit peu de mal à tout comprendre au début. J'ai quand même très vite réussi à me plonger dans l'histoire et à suivre les aventures de Nox au fils des pages. Même si j'ai trouvé le rythme parfois un peu lent, l'intrigue était vraiment prenante j'ai adoré voir l'évolution des personnages. J'ai beaucoup aimé Nox, ce jeune commit d'épicier au passé assez mystérieux.
Bref, selon moi le gros point fort c'est clairement l'univers du livre, qui est très élaboré et bien construit, j'ai adoré me plonger dans les rues de la cité de Gémina et de ses multiples duchés.
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Nox est sous la protection du duc de la Caouane, Servaint, dans la Cité de Gemina. le jeune homme cherche à en apprendre davantage sur la légende de l'Olivier, arbre centenaire, symbole de la Cité, présent dans différents poèmes et histoires et qui serait porteur de secrets. Il découvre un jour qu'il peut se rendre par magie, dans une Cité parallèle, vide d'habitants et parcourue par une étrange brume: le Nihilo.
Très bon roman de Guillaume Chamanadjian. le monde de Gemina est très bien décrit, on sent les odeurs, on voit les couleurs, on entend les sons, on marche dans les rues encombrées avec Nox. Très agréable à lire, j'ai hâte de lire la suite.
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Il m'a rarement été donné de coller à ce point à l'esprit d'une ligne éditoriale.
Ainsi, lorsque Aux Forges de Vulcain propose un jeune auteur non pas seulement comme écrivain de son premier roman mais comme l'un des deux protagonistes d'une saga de fantasy écrite à quatre mains, l'un envisageant l'histoire depuis le Royaume du Nord, l'autre depuis celui du Sud, le pari pourrait sembler risquer.
D'autant que c'est le petit nouveau qui a le privilège d'ouvrir le bal...
Mais le pari est gagné haut la main ! Dès le premier volume achevé je n'ai que la frustration de devoir attendre plusieurs semaines avant de lire la suite.
J'aime quand la fantasy n'invite pas la magie des sorciers mais la possibilité plus troublante des sombres univers lovecraftiens à l'instar de ce Nihilo dans lequel Nox vient d'abord se perdre puis ensuite se réfugier.
J'aime quand les personnages sont fouillés et complexes tout en demeurant faciles d'accès.
J'aime lorsqu'un auteur est capable de planter une ambiance précise sans en faire des tonnes.
J'aime aussi ce jeu de la Tour de Garde auquel j'ai envie de m'intéresser alors que je n'y ai rien compris.
J'aime tout dans ce livre.
Une question à David Meulemans : est-ce qu'on peut s'abonner Aux Forges ?
Lien : https://christophegele.com
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Gemina et Nox, la Ville et l'Adolescent : le début haletant d'une saga de fantasy qui s'annonce d'emblée d'un souffle puissant et d'une ruse peu commune.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/07/08/note-de-lecture-le-sang-de-la-cite-capitale-du-sud-1-guillaume-chamanadjian/

Dans « le sang de la cité », premier roman de Guillaume Chamanadjian et premier tome d'une série annoncée chez Aux Forges de Vulcain à partir de cette première publication en avril 2021 (et dont on sait déjà qu'à cette « Capitale du Sud » répondra du tac au tac une autre fresque, confiée à Claire Duvivier, la remarquable autrice de « Un long voyage », sous le titre de « Capitale du Nord »), deux protagonistes principaux rivalisent de charme et d'ingéniosité pour nous séduire.

Le premier héros, primordial en tous les sens du terme, c'est sans doute la ville, Gemina. Énorme cité du Sud, précisément, extraordinaire condensé de tout ce que le Moyen-Âge ou la Renaissance pourraient avoir rêvé à Barcelone, à Gênes, à Naples ou à Marseille, avec ses innombrables corporations marchandes et artisanales, ses quartiers constitués en autant de clans nobiliaires, ses intrigues et ses rivalités, séculaires ou spontanées, Gemina fourmille, bruisse, tonitrue et vit à part entière, entre conseils municipaux et programmes de grands travaux, entre traités commerciaux et luttes d'influence extérieures, sous l'égide de la Recluse, subtile administration de l'équipement, dont les ingénieurs et techniciens disposent pour certains d'étranges pouvoirs telluriques qui introduisent à point nommé une touche d'abord discrète de fantastique, ou de fantasy, dans le décor fictionnel para-historique. Plus réaliste que Lankhmar, moins sinistre que Wastburg, moins tentaculaire tout de même que la Nouvelle-Crobuzon et moins folle en apparence, sans doute, qu'Ambregris, moins pré-industrielle que Foranza et presque aussi exubérante, enfin que Bain, en Olondre, s'inscrivant ainsi d'emblée parmi la crème des grandes cités de l'imaginaire, Gemina a une image-miroir, sombre, vide et mystérieuse, dans laquelle se retrouve un instant plongé, comme par hasard, l'autre héros principal du récit, le jeune Nox, ville-fantôme nocturne qui va proposer l'une des quêtes essentielles de ce premier volume.

Nox est un narrateur phénoménal, une véritable trouvaille d'auteur, dont seul se rapprocherait peut-être le Syffe de « L'enfant de poussière » de Patrick K. Dewdney, pour des raisons toutefois différentes. Connu de toutes et de tous, ou presque, dans la cité, du fait de ses tragiques origines (évoquées dans la longue citation du prologue ci-dessus, avec sa composante en clin d'oeil à l'un des actes fondateurs de la saga du « Trône de Fer »), Nox, tout en étant suivi de très près, comme sa redoutable soeur hautement instable, par le duc Servaint, mène la vie diurne d'un commis d'épicerie fine, s'occupant principalement de livraisons aux clients et de commandes aux fournisseurs, arpentant vivement – ou plus langoureusement, selon les moments – les moindres recoins de certains quartiers, qu'il connait ainsi encore mieux que sa propre poche – qui aurait été alors revisitée par quelques yamakasi, par exemple -, et permettant à Guillaume Chamanadjian de nous rappeler par tous nos sens – ô combien savoureusement -, quarante ans après la publication de la trilogie « Civilisation matérielle, économie et capitalisme » par Fernand Braudel, à quel point l'infrastructure du quotidien constitue la clé de bien des développements de la superstructure des idées, y compris lorsque ce quotidien semble s'incarner aussi dans du vin, des pâtisseries ou des briques.

Si Gemina et Nox (Nohamux si on utilise son nom plutôt que son surnom) sont bien indéniablement les deux personnages centraux du « Sang de la Cité », il ne faut naturellement pas négliger la qualité fouillée, méticuleuse et attachante de la galerie complète et foisonnante concoctée par Guillaume Chamanadjian : en dehors bien sûr de la soeur du « héros », Daphné, on y trouvera de la haute société avec ses cercles rapprochés (mentionnons par exemple le duc Servaint, son éminence grise Tyssant, la maîtresse d'armes Lotharie, le conseiller Scholas, un certain Carl Russmor annonçant la future présence dans le jeu, à plus d'un titre de la grande cité du Nord, Dehaven, ou encore la demoiselle Guenaillie), en un casting relativement classique dans la fantasy, mais aussi tout un « peuple » petit ou moyen, qui a bien moins souvent les honneurs des projecteurs littéraires dans ce genre-là – ou apparenté -, tels l'épicier Eustaine, l'apprenti tuilier Symètre, le joueur de tour de garde (un jeu en apparence proche des échecs dont on subodore vite qu'il a une importance essentielle dans la saga qui se dessine, même si l'ensemble du projet ne s'appelait pas, précisément, « La tour de garde ») Casimux (faute un temps d'une « véritable » profession), ou bien la dessinatrice Aussilia, pour n'en fournir que quelques exemples. Dans ce qui fait société à Gemina, il existe bien des fleuves souterrains et des voies de communication discrètes entre univers a priori plutôt disjoints

Roman d'apprentissage inhabituel, « le Sang de la Cité » use avant tout d'une belle maîtrise du langage (jouant aussi à l'occasion avec certains médiévalismes charmeurs ou trompeurs, à l'image de la Céline Minard de « Bastard Battle ») et d'une gamme de tonalités pouvant, comme chez le Jack Vance totalement accompli de « Lyonesse », parcourir tout le spectre qui s'étendrait de l'humour bienveillant et du sarcasme assassin jusqu'au sérieux imperturbable de la haute politique ou à l'effroi insidieux de l'inexplicable. Et c'est ainsi que l'on se laisse entraîner avec joie dans les méandres annoncés d'une saga à deux voix dont l'ampleur et le machiavélisme s'annoncent déjà particulièrement gratifiants.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Dans ce premier tome, nous suivons le quotidien de Nox, un jeune commis qui a été recueilli, quelques années auparavant, par le duc de la Caouane. Sa vie, jusqu'alors rythmée par des livraisons aux quatre coins de la ville, des parties endiablées de Tour de Garde (tiens donc, c'est le nom de la saga 👀) et une relation tumultueuse avec sa soeur, va se retrouver chamboulée suite à la découverte d'un étrange poème sur la création de la ville de Gemina. Il va alors avoir accès à une ville-miroir hantée par une brume meurtrière et une étrange créature.

Je suis vraiment embêté parce que j'ai a-do-ré ce roman, mais pour autant j'ai beaucoup de mal à trouver les mots pour lui rendre justice.

Il faut déjà savoir qu'il s'agit d'une série très particulière puisqu'elle se compose de deux trilogies : #CapitaleDuSud qui se concentre sur la ville de Gemina et qui est donc écrite par Guillaume Chamanadjian, et #CapitaleDuNord de #ClaireDuvivier qui tourne autour de la ville de Dehaven et dont le premier tome sortira en octobre. On va donc avoir une publication en simultané de ses deux trilogies. Personnellement, j'ai d'office été séduit par ce projet très atypique.

Concernant ce tome en particulier, j'ai particulièrement aimé l'écriture de l'auteur (dont c'est le premier roman). A travers une plume très agréable et pleine d'humour, il a réussi à mettre en place une ambiance que j'ai vraiment adoré.

La première partie du roman est assez lente mais jamais ennuyante puisqu'elle nous permet de découvrir une ville complexe et une ribambelle de personnages très attachants (à part peut-être la soeur de Nox qui m'intrigue beaucoup malgré tout).

C'est dans la seconde moitié du roman que l'action va véritablement se mettre en place et qu'on va voir des manigances politiques prendre forme. Cette deuxième partie va aussi marquer l'apparition de l'aspect magique de l'histoire, une magie assez discrète pour le moment.

J'ai extrêmement hâte de découvrir le second tome de cette trilogie et d'en apprendre plus sur Gemina, sur le Chant de la Cité, et sur le mystérieux Nihilo. J'espère aussi qu'on suivra un peu plus Daphné, la soeur de Nox dont le comportement m'intrigue énormément. Et puis j'ai évidemment hâte de découvrir le premier tome de Capitale du Nord qui, j'en suis sûr, me transportera tout autant.
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Un article sur Babelio et une très colorée couverture m'ont convaincue de me procurer les deux premiers tomes de cette duologie.
Fille du sud, j'ai commencé par ce tome.
Et j'ai été enthousiasmée : l'écriture nous happe dès le début, dès la découverte de deux enfants par le duc de la Couane Servaint vainqueur du fou Adelphes le Souffleur.
L'intrigue se concentre sur Nohamux dit Nox, grand connaisseur des rues de la ville, que le duc veut utiliser pour un dessein caché ; sa soeur Daphné n'apparaît qu'à quelques moments certes cruciaux.
La couverture représente bien le livre : des rues foisonnantes d'activités où le vin et la nourriture sont omniprésents.
Une ville aussi, Florence ?, où nous decouvrons le jeu La tour de garde, titre de la trilogie, et où le chant de la cité entraîne Nox dans un monde parallèle à la fois qui lui sauve la vie et qui peut être fort dangereux.
Une réelle pépite !
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Je découvre enfin le premier tome de capitale du Sud après avoir commencé par les deux premiers tomes de Capitale du Nord.

Pour l'instant, je préfère les personnages, l'intrigue et le rythme de Capitale du Sud. Je me suis tout de suite laissée embarquer dans l'histoire aux côté de Nox qui est un personnage attachant auquel on arrive très bien à s'identifier.

J'ai aimé le suivre dans ces réflexions sur les personnages de son entourage et leurs motivations. On sent qu'il mûrit au fur et à mesure et qu'il a un regard de moins en moins naïf sur les intérêts des différents protagonistes.

J'ai également aimé cette ambiance de ville du Sud, où la thématique du vin est très présente, où les clans cohabitent, se toisent et négocient, où certains rebondissements sont dignes de cliffhanger à la Games of Thrones. L'idée des Maisons/Clans et vraiment très bien exploitée. J'aurais juste aimé en apprendre plus et notamment concernant la Recluse mais la suite de la série y remédiera sans doute.

Dans les deux séries, faire de la ville le monde à part entière du roman est vraiment une bonne idée qui est très bien réalisée. On ne se sent pas du tout à l'étroit entre les murs de la ville et on veut en apprendre plus sur elle.

La part de fantastique reste discrète, tout comme dans Capitale du Nord mais des rapprochements entre ces deux trilogies peuvent être faits pour certains éléments et j'ai hâte de voir où ça va mener.

Je m'en vais donc de suite commencer la lecture du tome 2.
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J'avais peiné à lire le premier tome de Capitale du Nord, heureusement pour moi, le voyage en Capitale du Sud s'est avéré bien plus plaisant. Grace à des personnages attachants et hauts en couleur, un style nettement plus fluide et surtout des rebondissements bien dosés qui n'attendent pas les dernières pages pour faire leur apparition. On est rapidement conquis par cette cité organique, où poésie et gastronomie avancent main dans la main, et il me tarde de voir ce qu'il adviendra de Nox (et aussi de sa soeur). Finalement je lirai probablement le cycle de la Tour de Garde en entier pour avoir une vision d'ensemble de l'histoire, mais entre la froide et rationnelle Dehaven et Gémina et son désordre au sang chaud, mon choix est clairement fait !
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Une très bonne fantasy au décor méditerranéen, le vin coule à flot et l'on se délecte de la gastronomie locale en écoutant de la poésie et en profitant du soleil et du bruit des vagues. J'ai adoré l'ambiance, aimé me plonger dans cette ville labyrinthique aux multiples intrigues politiques. Les pièces du puzzle se mettent en place tranquillement, les liens entre certains éléments, certains personnages prennent plus de sens à la fin du tome mais il reste de nombreuses zones d'ombre et j'ai très hâte de lire la suite car pour l'instant le mystère plane.

Pour un premier roman j'ai trouvé le world building bien pensé et surtout extrêmement bien amené. L'écriture à la première personne est également bien gérée et le récit est bien construit, bien rythmé, très bien équilibré. Une très très bonne découverte !
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Excellent premier roman que j'ai dévoré en 2 jours. le style simple, mâtiné de poésie, participe au plaisir de la lecture et nous permet d'avancer à grands pas dans l'histoire. Je n'attends qu'une chose, lire le 2e tome de la trilogie. Bien des mystères restent à résoudre, que ce soit la destinée des personnages ou celle de la cité, et la fin du tome nous laisse en haleine sur ces points.
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