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Il a bien mérité son prix de l'imaginaire 2022 !
Une très belle introduction dans l'histoire de la capitale du Sud, de Nox et son clan de la Couane. C'est un rythme effréné, épuisant, passionnant. du sang, des complots, un brin de mystère fantastique !
Il faut vite se jeter sur l'histoire de la cité du Nord par Claire Duvivier.
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Guillaume Chamanadjian propose une immersion dans les jeux de pouvoirs de la Capitale du Sud avec ce tome 1 le sang de la cité.

Derniers survivants du clan du Souffleur, Nohamux et sa soeur Daphnée ont été recueillis, enfants, par l'attaquant vainqueur, le Duc Servaint de la Caouane.
Devenu jeune adulte, Nohamux de la Caouane travaille en tant que commis d'épicerie au service d'Eustaine. Fin négociateur et sans cesse chargé de livraisons, il connaît la Cité comme sa poche.
Pour ces deux qualités, Nohamux se voit – malgré lui – recruté par le Duc Servaint pour une mission hautement délicate. Servaint de la Caoune a l'ambition de construire un canal permettant de relier le Nord et le Sud de la Cité. Il s'agit d'un projet onéreux, politiquement source de conflits, car il bousculerait les forces économiques entre les clans.

La crédibilité et l'originalité du protagoniste Nohamux de la Caouane

Aux yeux des habitants de la Cité, Nohamux est parfois moqué ou interpellé par l'apostrophe « Suceur d'Os ». Recueillis par le Duc de la Caouane, les deux enfants, Nohamux et Daphné, affamés, se sont jetés sur les morceaux de viande qu'on leur a donné, jusqu'à en sucer les os, d'où ce surnom peu flatteur.

Malgré les événements subis dans son enfance, Nohamux se révèle un personnage entièrement dévoué à sa Cité, qu'il affectionne tant.
Il est présenté, dès le début du roman, très à l'aise dans son rôle de négociateur de denrées. Il passe beaucoup de temps dans les rues de la Cité, pour réaliser ses livraisons, usant des raccourcis connu de lui seul. Ses escapades sont pour lui synonyme de liberté.
Nox est également un grand amateur de poésie, sensible aux contes fondateurs de la Cité, .

Ces caractéristiques en font un personnage atypique, et attachant. Au cours du récit, il peut se montrer aussi bien intelligent et indépendant, que – parfois – naïf. Cette ambivalence contribue à conférer au personnage sa crédibilité.

Les intrigues politiques et l'enjeu du canal

Pour parvenir à réaliser son projet, Servaint de la Caouane doit convaincre une multitude de clans concernés par le tracé du canal – notamment la Jubarte, le Lion, Chien, le Lapin, l'Hirondelle.



Le Chant de la Cité

La ville est très bien construite et décrite, permettant au lecteur une immersion plus grande. Par sa description, elle peut même parfois apparaître comme vivante, personnifiée.
Nox entend ce qu'il appelle « Le Chant de la Cité ». Par ses qualités d'observation, d'écoute, et grâce au livre mystérieux qui lui a été offert par Guenaillie de la Jubarte,

La fin du roman : le début d'un autre

Après ce dénouement, le lecteur attend impatiemment la suite.



En conclusion, le sang de la Cité constitue un roman d'intrigues politiques très bien ficelé, au centre duquel évolue un personnage attachant et atypique. L'immersion dans la Cité est totale, par la force des descriptions et par l'aspect vivant de la Cité. Après cette lecture, il reste bien des mystères à élucider () et il me tarde également de connaître la suite des aventures de Nox.
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Tout d'abord je remercie raissajoly de m'avoir fait découvrir ce livre. Comme elle est de bon conseil, je savais que j'allais passer un bon moment, mais je ne me doutais pas à quel point...
Tout a été dit sur le Sang de la cité, et mes mots ne suffiront pas à rendre justice à ce roman, mais je vais quand même ajouter mon humble contribution.
J'ai été conquise dès le prologue par la plume tout en poésie de l'auteur, et j'ai su qu'il me serait impossible de lâcher ce livre.
La première partie du roman se savoure, se déguste comme un verre de vin accompagné d'un mets délicat de l'épicerie Saint-Vivant. D'ailleurs la gastronomie et le vin ont une place de choix dans cette histoire. En lisant les passages les concernant, je regrette de ne pas avoir le palais assez exercé pour apprécier le bon vin. Autrement j'aurais d'autant plus apprécié ces passages. J'envie ceux qui peuvent détecter des arômes de cerise et de fraise juste en buvant de la pisse de raisin, mais peut-être que ça va s'arranger avec l'âge...
Bref, cessons ces lamentations et poursuivons.
L'ambiance de ce roman a pour moi un petit côté du Souper des maléfices de Christophe Arleston, qui n'est pas pour me déplaire. Est-ce ce côté sensoriel? le fait que l'intrigue se situe dans une cité portuaire? Bref, j'ai vraiment apprécié l'ambiance méditerranéenne de la ville de Gemina.
La suite de l'intrigue est plus sombre, avec plus d'actions, de rebondissements, d'intrigues politiques. Impossible de reposer le livre tellement on a envie de connaître la suite.
Quant à la fin... elle donne envie de se jeter sur le tome 2.
Seul bémol: il faudra attendre l'année prochaine pour retourner à Gemina et retrouver Nox et les autres. Et j'ai hâte d'être en octobre pour découvrir les Citadins de demain, de Claire Duvivier.
Bref, ce roman a été un coup de coeur.
Un seul conseil à présent: lisez le sang de la cité, cette histoire enchanteresse à laquelle vous ne cesserez de penser après sa lecture. Espérons que le reste de cette saga sera tout aussi enchanteresse.
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Une sobre élégance de plume accompagne ce roman d'apprentissage dans une cité imaginaire où se trament des événements qui montent peu à peu en intensité (et en noirceur). Univers bien imaginé, personnages nuancés, intrigue passionnante, voilà un excellent lancement pour ce cycle de la Tour de Garde, qui devrait beaucoup plaire aux amateurs de Robin Hobb, voire de Patrick Dewdney, en passant par la Bujold du Fléau de Chalion.
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Il va falloir que je me méfie des livres qui me font très très envie, ça ne me réussit pas !!!
Je trouvais l'idée de 2 trilogies qui se complète originale.
Par contre pour le reste un vrai flop pour moi.
Beaucoup trop de descriptions, une lenteur soporifique avant qu'un soupçon d'intérêt n'apparaisse.
Non, le P.P ne rattrape pas cet univers mal géré tant c'est s invraisemblable dans certaines situations.
Je n'ai pas de temps à perdre, je zappe le reste de cette trilogie.
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Alerte, coup de coeur ! Eh oui, je ne m'attendais pas à aimer autant ce début de saga, mais c'est un fait, j'ai adoré ! Tout dans cette histoire m'a charmée : les personnages, l'intrigue, le décor... Bref, une belle réussite à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

Nous suivons les aventures de Nox et Daphné, deux orphelins recueillis par le Duc de la Caouane, un des nombreux clans qui gouvernent la Cité de Gemina. Et en tant que membre de l'entourage d'un duc, il va être confronté aux intrigues politiques, aux coups bas et autres magouilles du clan. Nox a un avantage : il connaît le quartier comme sa poche et y évolue comme un poisson dans l'eau. Son duc l'a bien remarqué et va lui demander son aide pour construire son canal, un projet audacieux qui ne se fera pas sans créer quelques conflits au sein des clans.

L'ambiance de cette histoire est incroyable. On découvre une cité avec du caractère, presque un personnage à part entière (j'ai souvent lu cela dans les critiques, mais c'est tellement vrai !), une cité remplie de poésie, charmante et pleine de mystère. le commerce du vin et le jeu de la Tour de Garde sont ce que l'on croise le plus dans ses rues, sans oublier la légende qui raconte sa construction... Une légende que je vous laisserai découvrir !

Quant aux personnages, ils sont tout simplement attachants. Nox est un garçon énergique, un peu naïf par moment, mais qui sait avoir des réactions très réfléchies, et en tant qu'apprenti de l'assassin du clan de la Caouane, il n'a pas le choix. Sa soeur Daphné est aussi détestable que son frère est attachant, mais elle m'intrigue particulièrement. Symètre, également, a sa part de secrets et j'ai hâte de voir son évolution au fil des tomes.

C'est un tome d'introduction, mais très bien rythmé, avec pas mal d'action, une intrigue pas forcément originale, mais bien posée, des mystères qui se découvrent petit à petit, j'ai trouvé l'ensemble vraiment bien dosé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et je n'avais qu'une envie à la fin, c'était d'ouvrir la suite ! Il me faudra patienter un peu, la suite de la lecture commune, c'est le mois prochain. Vivement !
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J'ai commencé à lire le cycle de la Tour de Garde avec capitale du nord que j'ai beaucoup apprécié mais j'ai encore été plus enchantée par ce tome ci alors que le résumé me parlait moins.
L'ambiance de la ville m'a davantage touchée et est plus proche de mes goûts, cet aspect de poésie, de légende, cette organisation politique, la manière dont le décor est rendu vivant grâce à l'écriture de l'auteur. Puis le personnage de Nox auquel je me suis tout de suite attachée. La narration est superbe, le rythme maîtrisé, les personnages nuancés, l'intrigue addictive, c'est de la très belle fantasy comme j'aimerais en lire davantage ! Coup de coeur. J'enchaîne directement sur le second tome.
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Je me suis lancé dans le cycle de la Tour de Garde, en vue d'une rencontre avec les deux auteurs. J'ai commencé comme suggéré par le premier tome de Capitale du Sud : le sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian et cela m'a beaucoup plu.

En première vue ce n'est pas forcément très original, on est sur un roman d'apprentissage, j'ai vu pas mal de références, au trône de fer, à Gagner la guerre, mais finalement je ressors de ce tome très satisfait, je me suis totalement fait embarquer et j'ai vraiment l'impression d'avoir lu quelque chose de nouveau.

Le récit parvient à donner vie à la ville, ses habitants, il faut un petit peu s'accrocher au départ car on débarque dans un monde que l'on ne connait avec un vocabulaire spécifique (j'ai pensé à Un long voyage par moments), mais une fois lancé je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Et pourtant on est sur un tome introductif et il faut attendre la fin pour que cela démarre vraiment. Hâte de lire la suite (et de partir pour le Nord)
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Un pion sur l'échiquier.

Gemina. Ses tuiles chauffées par le soleil. Ses rues surpeuplées, pleines de vie, en mouvance perpétuelle selon les volontés de la Recluse, et qui ne se laissent apprivoisées par aucune carte. Il faut en battre les pavés pour les connaître.
Ses chants et ses poèmes, son port et ses oliviers millénaires, ses tournois de tour de garde, sa bonne chère et son vin qu'on dit être le sang des citadins.
Ses multiples duchés en son sein-même, et les jeux de pouvoir qui s'y trament.
Oh, et son miroir, une cité noire parcourue de brume – et de monstres.

D'inspiration méditerranéenne, la Cité est un personnage à part entière, incarnée, qu'on apprend à connaître avec un plaisir certain aux côtés de Nox, dont le boulot de commis d'épicerie l'amène à l'arpenter sans cesse, à en savoir toutes les subtilités, au point d'en percevoir le chant. Mais celle-ci semble receler encore bien des secrets – dont de très sombres, qu'il nous tarde d'explorer plus en avant.

Nox est tout de suite sympathique, un peu gamin des rues avec sa connaissance de la ville, son bagou, ses amitiés ; mais accède aussi aux hautes sphères politiques, quitte à se retrouver pris et dépassé par ses conflits, en étant le protégé du duc – lui ainsi que sa soeur, son double négatif, aux relations tendues.
Et tout comme Gemina, lui aussi possède ses parts d'ombre, à commencer par un sombre passé.

Si l'histoire revêt des allures de roman d'apprentissage qui pourrait rappeler l'Assassin Royal, il s'y tisse également de nombreux complots politiques, des manipulations retorses et des tension fortes, avec, surtout sur la fin, quelques scènes d'action intenses qui n'ont rien à envier au Trône de Fer.
Beaucoup de questions restent pour le moment sans réponses, mais on suit les conseils de Tyssant : on ne fait confiance à personne, on se méfie de tout le monde.

Peut-être un poil attendu et classique dans le traitement, les ingrédients composant le roman restent de grandes qualités, en faisant un récit ultra efficace et prenant, prometteur, aux personnages bien construits qu'il tarde de retrouver.
Un roman qui se dévore, le menton barbouillé d'huile. le dos imprégné de transpiration. Les mains couvertes de sang.

...

Par contre, avec tout ça, ça m'a donné faim de fougasse, de poisson et de vin, moi.
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Un très bonne lecture !

Je ne crois pas qu'un livre m'ait déjà autant donné faim (et soif !).

Je suis personnellement une grande amatrice de worldbuilding bien poussé : ce n'est pas le cas ici. Et pourtant, on ne s'en aperçoit pas, tant la cité de Gemina semble réelle. Les odeurs, les bruits, l'activité quasi incessante, les nombreux escaliers et les étroites ruelles, les petites boutiques de métiers d'art, les mille délices qui font saliver le lecteur du début à la fin, tout cela m'a vraiment donné le sentiment que la ville prenait vie, que j'y étais, et je sentais presque l'odeur des fougasses, des beignets au miel et du vin ! J'avoue, j'ai fait un usage abusif d'huile d'olive cette semaine, tout ça à cause de Nox, qui passe littéralement sa vie à manger, à boire et à grimper des escaliers pour faire passer tout ça !

Les personnages sont attachants, et Nos en particulier. le jeune homme est parfaitement intégré (c'était pas gagné), « plus sociable qu'un tavernier du port », il mange et boit à tous les râteliers, connait tous les vendeurs de beignet de son quartier, connait sa ville sur le bout des doigts, ET il est friand de poésie épique. le garçon a tout pour plaire ! Sa personnalité, mais aussi son histoire sont touchantes. j'ai eu un gros coup de coeur pour ce personnage simple, satisfait de sa vie et qui n'a qu'une envie : que rien ne change.

J'ai particulièrement apprécié ses interactions avec Symètre, Aussilia et Guenaillie, et j'espère revoir ce petit groupe par la suite. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, même si certains m'ont déplus très vite (oui Servaint, oui Tyssant, oui Daphné). J'ai parfois pensé à l'Assassin Royal, mais la comparaison reste lointaine.

A l'issue de ce tome 1, de nombreux mystères demeurent. Je suis très curieuse d'en apprendre plus sur l'origine du chant de la cité et du recueil de poésie (coïncidence ? Je ne crois pas, le vieux duc est dans le coup), sur l'implication (ou pas ?) du jeu de la Tour de garde dans l'histoire, sur le Nihilo, sur l'Epouse et… sur Daphné. Personnage détestable mais ô combien incompréhensible, ô combien central dans la vie de Nox. Ça sent la famille en guerre à plein nez…

Je ne m'attendais pas du tout à la fin, j'ai très peur pour la suite, pour les personnages (on ne sait même pas ce que deviennent certains à la fin !), même si pour moi, le plus choquant est certainement le fait que Nox n'ait rien ingurgité de comestible lors du dernier chapitre.

En tout cas, je ne pense pas qu'on mange aussi bien à Dehaven qu'à Gemina. Ce point m'interpelle tout particulièrement, et je me vois donc obligée d'enchainer avec « Citadins de demain », le premier tome de Capitales du Nord.

Si j'ai un mini reproche à faire sur ce livre, c'est que je trouve la police d'écriture énorme.

Petit + pour la carte en début de livre, qui m'a été bien utile pour identifier les déplacements et les situations des différents clans. La liste des personnages est aussi très utile, et je trouve bien de l'avoir placé au début du livre.
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