AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,44

sur 276 notes
5
36 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Et voilà, après 3 tomes seulement je dois déjà quitter la Capitale du Sud, Nox, Gemima, sa cuisine, sa poésie, ses odeurs, ses contes. C'est un peu triste mais en même temps je suis content d'avoir fait ce voyage,

C'était un projet ambitieux, deux trilogies entremêlées, qui peuvent se lire indépendamment tout en se répondant. Je ne pense pas trop m'avancer, bien que n'ayant pas encore lu le troisième tome de Capitale du Nord, en disant que c'est une grande réussite.

Le tome 2 m'avait un peu déplu sur certains aspects (tout en restant très bon), dans celui-ci je n'ai pas retrouvé les mêmes défauts, les différents rythmes sont très bien gérés et j'ai suivi l'histoire et les aventures de Nox avec grand plaisir.

C'est une très belle conclusion, l'histoire se clôt d'une très belle manière, tout en laissant la place aux héros du Nord pour raconter leur histoire dans le prochain et dernier tome de Claire Duvivier.

Un grand bravo Guillaume Chamanadjian, c'était une excellente trilogie et un très beau projet.
Commenter  J’apprécie          30
Ainsi s'achève Capitale du Sud, l'une des deux trilogies qui constituent le cycle de la Tour de Garde, première saga fantasy éditée Aux Forges de Vulcain. Ce tome 3 donne un point final aux aventures du très attachant héros Nox. Et quel point ! Guillaume Chamanadjian a offert à sa trilogie une fin à la hauteur des deux premiers tomes. On y retrouve un Nox qui, même s'il a gagné en maturité, conserve cette petite part de candeur qui laisse souvent parler son instinct, quitte à la plonger dans des situations périlleuses. On y découvre – enfin ! – la fameuse Tour de Garde, décor principal de ce tome, qui donne son nom à la saga et au jeu de plateau qui, presque anecdotique au démarrage de la trilogie s'avère capital dans sa résolution. C'est cela l'une des qualités de cette saga de la Tour de Garde réalisée par Chamanadjian et Duvivier : faire des éléments et personnages disséminés au fil des pages des deux trilogies des fusils de Tchekhov.
Dans ce tome où les deux trilogies se mêlent, le lecteur jubile de voir arriver l'Amalia et le Yonas de la Capitale du Nord et, comme un écho à cette rencontre, ce tome 3 de Capitale du Sud vient montrer le lien intime entre l'histoire d'un territoire, d'un peuple et les contes, mythes et légendes qui participent à ses fondations. Ici, le cartésianisme, la rigueur et le passé simple havenois se confrontent et se mêlent à l'imagination, la désinvolture et le passé composé géminiens, avec, en trait d'union, les Syctes et leurs arts du spectacle de rue.
L'intrigue navigue de complots et conflits en mirages et magie, et l'on se laisse porter, envoûter par le chant de la Tour, à la fois phare et sirène, phare dont la lumière vous éloigne du danger, vous redonne l'espoir d'une terre accueillante, et sirène dont l'apparence enchanteresse cache un monstre d'une noirceur absolue aux desseins mortifères.
A l'image de ces dualités, les « Contes suspendus » sont un point final fabuleux – dans tous les sens du terme – de Capitale de Sud en même temps que de merveilleux points de suspension accompagnant l'attente impatiente de « L'Armée fantoche », ultime tome de Capitale du Nord, signé Claire Duvivier qui viendra clore le Cycle de la Tour de garde. Vivement le mois d'octobre.
Commenter  J’apprécie          30
Le récit prend le temps de permettre à Nox de se reprendre, d'accepter son sort et de se battre pour son idéal.
Ce tome c'est de la gestion, celle d'une communauté, d'une petite cité. C'était déjà prégnant dans le tome précédent, mais ici c'est le coeur du récit, puisque Nox et ses partenaires se lancent dans la création d'un refuge viable pour tout à chacun, une utopie, un autre choix.
Nox s'invertit sur tous les fronts et il joue ainsi de multiples rôles, celui de négociateur, de marchand, de gérant, de cuisinier ou encore de conteur, sans pour autant prendre une place qu'il ne souhaite pas.
La part fantastique du récit prend enfin tout son sens et donne un poids aux mots et aux contes que j'ai beaucoup appréciés.
La tension qui grimpe au fil des pages et la plume toujours aussi belle de l'auteur m'ont fait dévorer ce dernier tome en à peine quelques heures.
Mais après avoir refermé le roman, je me rends compte qu'il reste pas mal de questions sans réponses, il me tarde donc de me pencher sur le dernier tome de Capitale du Nord.
Commenter  J’apprécie          20
un mini post juste pour le plaisir de remettre en avant cette double trilogie qui se croisent. le Sud et le Nord sont au même lieu et tout doit se dénouer maintenant. Cette fin et cette faim sont épiques. J'adore la fin même si j'oscille encore entre l'envie d'avoir l'histoire du point de vue du Nord et le fait de ne pas arriver à le sortir car après il n'y en a plus. J'aime les histoires avec de la cuisine surtout quand l'accent est mis sur les bienfaits de partager des repas et là il y a tout ce que j'aime. Maintenant il ne manque qu'une chose : on veut le livre de cuisine de Nox.
Commenter  J’apprécie          20
Une très jolie conclusion à cette trilogie que j'ai adorée. J'ai en particulier beaucoup aimé la poésie qui émane de l'explication des éléments fantastiques du parcours de Nox, et le caractère lumineux et utopiste de ce tome. le rythme de ce troisième tome est en plus excellent : on est happés par l'histoire, on noue les fils de l'intrigue ouverte dans les deux autres tomes tout en avançant quand même dans une histoire ultra prenante, avec des enjeux propres au tome, qui sont fidèles à Nox sans donner une impression de déjà-vu.

Je suis peut-être un peu moins convaincue par l'introduction des éléments du Nord (au début j'étais à fond, et je trouve que ça fait un peu pshiiit, doser les enjeux propres à Nox qui doivent être conclus ici tout en donnant des indices mais pas de clefs sur les enjeux autour d'Amalia et Yonas, c'était un sacré challenge, qui me semble rempli à moitié – mais je ne sais pas trop comment les auteurs auraient pu s'en sortir mieux que ça, vu l'exercice).

En tous cas, c'était une chouette lecture, chaleureuse, agréable,… Et j'ai déjà envie de tout relire dés le début pour retourner à Gemina (ce qui est très bon signe, ça m'arrive rarement !). Mais bon, en attendant la relecture, je pars surtout pour Dehaven et la conclusion de Capitale du Nord !
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre conclut à merveille la trilogie Capitale du sud. L'articulation avec l'histoire de Capitale du Nord et la rencontre entre les personnages sont parfaites. Ce livre permet de donner une belle conclusion à cette trilogie tout en donnant très envie de découvrir le dernier tome de Capitale du nord. C'est décidément un projet très original et qui semble fonctionner à merveille.

Concernant l'histoire, j'ai toujours autant apprécié le personnage de Nox et son évolution dans toute la saga. C'est vraiment un personnage attachant, on partage vraiment son ressenti et ses questionnements. Tous les personnages secondaires ne sont pas en reste et on n'a pas envie de quitter ce havre de "paix" utopique construit par tous ces personnages.

Le titre de la série complète "Tour de Garde" prend tout son sens. le lien entre le jeu et la réalité est bien explicité alors que je restais perplexe dans les précédents tomes. On comprend mieux les différents enjeux. le personnage de Daphnée est vraiment bien construit et terrifiant. J'aurais malgré tout aimé en apprendre encore un peu plus sur elle et ses pouvoirs tout comme ce qui concerne les serpentaires.

En bonus, le résumé des tomes précédents au début du roman est un très gros point fort qui devrait être présent dans toutes les suites de série. Il m'arrive souvent d'abandonner des séries car j'ai trop oublié les premiers tomes.

En conclusion, cette trilogie est vraiment un coup de coeur que j'ai dévorée en peu de temps. L'univers et les personnages sont très bien construits, la touche de fantastique bien dosée et ce dernier tome s'imbrique très bien avec la série de Claire Duvivier. J'ai vraiment hâte de découvrir le point final à ce projet ambitieux et Guillaume Chamanadjian sera un auteur à suivre pour moi.
Commenter  J’apprécie          22
J'attendais cette suite avec impatience ! Et ma seule déception est qu'elle signe la fin de la série...
J'ai dévoré ce tome en deux jours. Un seul petit point cependant : l'histoire fait parfois dans sauts dans le temps sans prévenir et même si on le comprends rapidement c'est un peu déroutant au début.
L'histoire se continue sans réelle surprise (en tout cas elle a pris la direction que je souhaitais qu'elle prenne,,.) mais l'écriture est belle et j'ai été prise dans le livre sans voir le temps passer. C'est une excellent fin et je ne suis pas (encore) triste de quitter la Tour de Garde car je sais la retrouver dans le dernier tome de Capitale du Nord...
Commenter  J’apprécie          21
Troisième tome de Capitale du Sud et cinquième du cycle de la Tour de Garde, Les Contes suspendus s'intéresse à la transmission, à comment l'Histoire a be-soin de la fiction pour perdurer, à comment les faits de-viennent des contes, qui alimentent une mythologie, elle-même ciment d'une culture commune qui permet aux ci-tés de tenir debout à travers les siècles.

Construit sous la forme de l'ADN en double hélice, en-tremêlant les événements de la Capitale du Sud, conso-lidés par Nox / Guillaume Chamanadjian, et de ceux de la Capitale du Nord, racontés par Amalia / Claire Duvi-vier, La Tour de Garde démontre dans ce cinquième tome, qui conclut l'axe du Sud, combien sa construction est habile et fonctionne sur les deux tableaux : chacune des deux trilogies est dépendante de l'autre, tout en fonctionnant parfaitement seule. Nox est ici secondé par Amalia, sans que les trous dans l'histoire de celle-ci, qui seront comblés dans le tome 3 de Capitale du Nord, n'entachent la narration – un petit miracle en soi pour un projet de ce genre.

Chaque tome de la Tour de Garde s'attache a un es-pace géographique spécifique : la cité, l'entre-deux murs, les quartiers nobles havenois, les faubourgs… Dans Les Contes suspendus, la narration prend place dans la Tour de Garde, un lieu vierge, que les person-nages vont devoir modeler à leur image : ce n'est plus le lieu qui influe sur les personnages, mais les person-nages qui influent sur le lieu.

Les cultures, les identités et les rituels de chaque peuple sont à nouveau interrogés et confrontés, mis au regard des systèmes politiques et de la construction sociale, avec cette interrogation chère à la série : comment faire société sans reproduire les erreurs du passé ? le tout avec une conclusion épique, construite à partir d'éléments présents dès le début du premier tome.

Au-delà de ses innombrables qualités formelles, de son intelligence, de la pertinence de ses visions politiques appliquées à un univers heroic fantasy progressiste, de la fluidité de sa narration, de sa capacité à faire ressentir les senteurs des épices, les odeurs de la ville, la convi-vialité des repas, Les Contes suspendus transcende son sujet par le bien-être produit sur le lecteur de passer tout ce temps avec Nox, ce personnage qui « ne sauve pas des vies par héroïsme », mais « sans y penser, dans une sorte de touchant mélange entre imbécillité et sa-gesse ». Nox est un croisement inédit entre le Zadig de Voltaire et un héros de Shōnen. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il décide, on a envie d'être à ses côtés, faisant de Capitale du Sud une oeuvre aussi captivante que récon-fortante. du pur plaisir de lecture.

Lien : https://www.playlistsociety...
Commenter  J’apprécie          20
La narration de ce livre est assez originale : elle se coud au fil des livraisons du héros, qui d'une échoppe à l'autre, rencontre ses clients et échange avec eux. L'histoire s'auto alimente et se construit ainsi pour le plus grand plaisir du lecteur.
En revanche, plus les tomes avancent, moins l'intrigue est prenante et des longueurs finissent par apparaître. Ce livre de fantasy en manque un peu à mon goût, le monde obscur n'étant pas assez exploité, je suis restée sur ma faim. Cela étant, il s'agit d'une trilogie correcte et que j'ai appréciée, preuve en est : j'ai prévu de lire les 3 tomes de capitale du Nord.
Commenter  J’apprécie          10
Empruntant cette saga dans ma bibliothèque, cela faisait plusieurs mois que j'avais laissé Nox. le résumé présent au début du roman n'était ainsi pas de trop...
J'ai mis du temps à me replonger dans ce récit aux nombreuses imbrications: économiques, politiques, amicales et fantastiques...
Nox construit une nouvelle cité, une utopie.
C'est le 3e et dernier tome pour la capitale du sud et donc une partie de l'intrigue est en train de se résoudre...Les intrigues sont bien menées. le jeu de la Tour de Garde, les différents personnages, tout prend sens. le choix du titre est judicieux.
Une bonne lecture détente, l'univers est poétique et met en valeur ce qui donne son charme à la vie: le théâtre, la musique, les contes et leur imaginaire...mais, sans que je parvienne à me l'expliquer, je ne suis pas transportée...
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (603) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2536 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..