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Décidément, j'aime beaucoup la littérature du XIXe siècle, pourquoi ? Je ne sais pas trop, peut-être le côté romantique, gothique, le style ? Encore une fois, j'ai eu un petit coup de coeur pour cette courte histoire qui fait penser au Faust de Goethe, "Melmoth ou l'Homme errant" de Charles Robert Maturin, "Le Golem" de Gustav Meyrink ou encore "Frankenstein ou le Prométhée moderne" de Mary Shelley..
Oui, finalement, le côté gothique, fantastique m'attire.
J'ai pensé aussi à l'histoire : "Les Mille et Une Nuits" dès le début de la narration.
Le Diable a un langage très avenant, très distingués, empli de politesse allant jusqu'à l'excès, un langage châtié en somme, ce afin "d'acheter" l'ombre de Peter Schlemihl en échange de la bourse de Fortunatus source d'inépuisable richesse, mais le piège est tendu, il sera efficace, très malin si j'ose dire.. À vous de découvrir pourquoi l'ombre..
À lire !
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L'à part de l'ombre.

L'étrange histoire de Peter Schlemihl d'Adelbert von Chamisso est un conte fantastique et philosophique d'une étonnante modernité fleurant bon le romantisme allemand. Oeuvre d'un déraciné au charme intemporel.
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Voici un court roman fantastique, simple à lire mais globalement bien écrit. le héros échange son ombre contre une bourse sans fond qui lui amène la fortune. Il comprend très vite que sans elle, il n'a plus de place dans la société. Une réflexion sur l'être et les apparences. Toujours d'actualité.
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Voici un court roman fantastique, simple à lire mais globalement bien écrit. le héros échange son ombre contre une bourse sans fond qui lui amène la fortune. Il comprend très vite que sans elle, il n'a plus de place dans la société. Une réflexion sur l'être et les apparences. Toujours d'actualité.
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Il y a les Grands Romans Intemporels dont je ne vous ferai pas l'affront de dresser ici la liste exhaustive. On les lit. On les relit. On les garde toute sa vie.
Il y a les bouquins qui changent une vie. Ne riez pas, le monde est rempli de gens qui se sont révélés à eux-mêmes après avoir parcouru des pages significatives et semblant être écrites pour eux seuls.
Il y a des romans de gare tout comme il existe des fast-food dont l'unique fonction se résume à combler un ennui, satisfaire un désoeuvrement, remplir un vide.
Il y a les pamphlets, des livres ouvertement provocateurs, ou encore des écrits nauséabonds, infects, répugnants, de ceux qui font douter de la prétendue intelligence humaine, craindre que notre civilisation soit disant avancée n'a pas fait tant de progrès finalement.
Il y a les balbutiements, les tentatives, les « fera mieux la prochaine fois » tant porteurs d'espoir. En s'y plongeant on a l'impression de faire oeuvre de charité, devenir le mécène de futurs Goncourt.
Et puis il y a les insolites, les pépites cachées, les surprises dénichées au fond d'un grenier sous une épaisse poussière et gardés par d'innombrables toiles d'araignées ou découverts par hasard sur l'étal d'un bouquiniste (existent-ils encore seulement?).
Qui connait Adalbert von Chamisso? En réalité, Louis-Charles Adélaïde Chamisso de Boncourt. le pédigrée empeste la plus haute aristocratie française à la veille de la Révolution. le voilà donc exilé en Allemagne où il germanisera son nom puis intégrera l'armée avant de finir botaniste : quand je dis que tout espoir n'est jamais vain!
« Français en Allemagne, Allemand en France, je suis partout étranger » confie-t-il. J'aime assez ces apatrides. Dépourvu de nationalisme conquérant ou xénophobe, ce sont des gens fréquentables. Un seul coup d'oeil au quatrième de couverture et je suis déjà emballé : l'histoire d'un gars qui perd son ombre…
En fait, il ne la perd pas, mais il la marchande contre une bourse qui ferait des envieux parmi bon nombre d'entre nous. On ne va pas se mentir : un portefeuille qui se remplit à mesure qu'on pioche dedans, c'est pas mal, non? Seulement, nous sommes rompus au genre des contes : rien n'arrive de bien qui ne cache le mal. La réflexion sur la perte de son ombre que toute les fortunes du monde ne pourra lui rendre est sacrément allégorique. On y verra ce qu'on voudra y voir, spécialement dans le monde mercantile qui nous entoure. Dignité, intégrité, déontologie, éthique, une morale, des principes, une philosophie. Ou plus prosaïquement le droit à la différence.
Peter Schlemihl, après avoir tenté de dissimuler cette tare incommensurable à ses pairs, voudra de toute force retrouver son ombre sans laquelle un homme n'est plus un homme. le marché sera un marché de dupes puisque on lui demandera son âme. C'est pas très original me direz-vous. Et vous aurez raison. Car les limites de cette fable s'arrête là. On aurait aimé voir se développer davantage les impressions du héros. Mais c'est oublier que ce petit conte (100 pages en comptant de nombreuses illustrations) a été écrit pour amuser les enfants d'un ami proche (on pense naturellement à Stevenson) et qu'il ne fallait pas y voir autre chose qu'un simple et rapide divertissement. Surement pas des principes philosophiques. Quoique…
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Peter Schemihl va faire un pacte avec un étrange homme qui se trouve être l'incarnation du diable: il échange une bourse d'or inépuisable contre son ombre. Au départ très heureux de son "deal", il va petit à petit se rendre compte que cette absence d'ombre fait peur à toutes les personnes qu'il croise et va le laisser dans une affreuse solitude.
Ceux qui aiment la littérature philosophique de cette période seront sans doute comblés. Pour ma part j'ai trouvé que c'était très long; au final il ne se passe pas grand chose et le lire seul sans l'accompagnement de la lumière du conte philosophique est un peu dommage.
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Dans ce conte d'Adelbert von Chamisso (1781-1838) nous trouvons tous les ingrédients du conte fantastique, mais aussi le contrecoup du détachement que Chamisso ressentait vis-à-vis du monde.

A-t-on besoin d'une ombre dans notre existence ? Peter Schlemihl, jeune homme désargenté, ne s'était jamais posé cette question et quand un homme à l'habit gris lui propose d'échanger son ombre contre une bourse inépuisable, l'affaire fut vite conclue. Commence alors le cauchemar pour Peter Schlemihl, car sans ombre, il est rapidement réduit à vivre à l'ombre, même avec tout l'or du monde qu'il possède. Il avait scellé un pact avec le diable à son insu, tout comme Raphaël de Valentin dans La Peau de chagrin.
C'est quand le diable veut lui rendre son ombre en échange de son âme que Peter s'enfuit, mais peut-il échapper à son affreux destin ?
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Un conte philosophique de la période du romantisme allemand, où se côtoient les objets magiques, Bonnet de nuages, Bourse de Fortunatus, Faux nid d'invisibilité, Bottes de sept lieues...et une tentation de vendre son âme au diable.
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Petite histoire qui devraient être mis dans les mains de tous les enfoirés qui pensent qu'au pognon et prêts à tout pour ça. Un Faust, en plus léger.
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Une histoire basique : un pacte avec le diable. Là où c'est plus étonnant c'est que les gens sont ennuyés par l'homme sans ombre, cela n'est pas digne mais.pas effrayés non plus. Dur vie quand même que celle d'un homme sans ombre. Heureusement il fera des decouvertes incroyables et la fin est inattendue!
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