Pour dire sous la louche

Cette petite saynète est gratuite. Son contenu est à peu-près aussi élevé que son prix. Ca a l'ambition d'être l'héritier du vaudeville si ce n'est, qu'une fois devant le notaire, cette " histoirette " apprend que le vaudeville a oublié de la coucher sur son testament.
Elle a le mérite d'être courte. Ca se lit en dix secondes chrono pour se rendre compte qu'on vient de perdre dix secondes.
Quant à l'humour, j'attends toujours qu'un sourire vienne germer sur mes lèvres.

Même la présentation numérique ne me convient pas. Plutôt que d'inscrire le nom du personnage qui prend la parole dans la marge, le nom barre stupidement le dialogue en milieu de page, complété par des conseils de mise en scène digne d'enlever toute créativité à un metteur en scène qui aurait l'inconscience de s'intéresser à cet ouvrage. Bref, une lecture courte mais parfaitement inutile.

Une courte saynète humoristique et féroce, en hommage à Cami. Un agent de police invite à dîner son commissaire divisionnaire qui est également l'amant de sa femme. Celle-ci leur présente une bonne soupe bien chaude. Mais soudain, l'agent de police découvre quelque chose de bizarre sous la louche. Inutile d'en raconter plus pour ne pas spoiler l'intrigue. Cette petite pièce de théâtre est amusante sans plus. Son auteur, Paul Laurendeau, a sans doute eu l'ambition de rivaliser avec les oeuvres d'Alphonse Allais, Labiche ou Jarry. L'ennui c'est qu'il n'arrive pas à la cheville des grands anciens. Il est drôle mais il manque un peu quelque chose pour que ça décolle vraiment. Comme la nouvelle, la pièce en un acte est sans doute le registre le plus difficile qui soit...
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