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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions le Lombard Signé...

1956, Saratoga Springs. La jeune Rita vit dans un château en compagnie de sa maman et d'Edmond, le propriétaire des lieux et grand magicien. Elle a une imagination débordante, se raconte des histoires et parle aux animaux. Malgré leur grande différence d'âge et le fait qu'Edmond entretienne une liaison avec sa maman, il lui a promis qu'elle deviendrait un jour sa femme.
1960, Moscou. Edmond, en compagnie de son assistante et de Rita, parcourt le monde en faisant ses tours de magie, tous aussi spectaculaires. Rita commence alors à monter sur scène, vole la vedette du spectacle à sa maman qui devient alors une simple maquilleuse.
1967, Munich. le mariage de Rita et d'Edmond est célébré. Les tournées s'enchaînent. Tout bascule le jour où sa maman décède, elle accuse alors froidement son mari d'en être responsable et s'enfuit, croyant pouvoir échapper aux griffes de ce dernier...

Entre rêve et réalité, illusion et imagination, l'on ressort de cette lecture un peu déboussolé, en proie à quelques doutes et pas mal d'interrogations. Ça part un peu dans tous les sens, à se demander ce que ce bon vieux d'Hercule Poirot (pas le vrai, évidemment!) vient faire ici... Une mort suspecte, des meurtres étranges, un château qui sort de la mer, un loup-garou, des animaux qui parlent... tout ça sous la cape du magicien! Avec ce scénario alambiqué, abscons et singulier, Charyn nous emmène à travers le monde en compagnie de Rita mais pour moi, le voyage fut fastidieux. le dessin ne m'a pas convaincue non plus: un trait maladroit, des visages déformés et inexpressifs et des couleurs trop vives. Faut-il croire que cet album primé à Angoulême en 1986 aurait mal vieilli?

La femme du magicien... elle peut retourner dans sa boîte...
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Cette bande dessinée m'a mise mal à l'aise dès le début, autant dire que cela ne commençait pas trop bien.
Une femme, cuisinière de son état, élève seule sa fille Rita dans une grande maison de Saratoga Springs.
Elle est la maîtresse d'Edmond qui se dit magicien, lui-même amoureux de la jeune Rita et la courtise à la façon d'un magicien : en lui faisant peur et en lui créant un monde d'illusions : "Pourquoi veux-tu toujours me faire peur, Edmond ? / Mais parce que je t'aime, Missy ... et c'est comme ça qu'un magicien fait la cour à sa future femme.".
Ces trois-là finissent par parcourir le monde en présentant des numéros extraordinaires, la mère vieillit et finit par s'éclipser de la scène au profit de sa fille extrêmement talentueuse mais dotée d'un pouvoir surnaturel.
Comme il l'avait prévu, Edmond l'épouse et la mère devient alors un fardeau.
Il existe une alchimie entre Rita et Edmond, avec elle il est le "King of Magic", mais le jour où elle le quitte il n'est plus rien : "Avec toi, j'ai la magie. Sans toi, je ne suis qu'un prestidigitateur.".
Rita le fuit et se cache dans un New York cauchemardesque où son côté surnaturel finit par prendre le dessus, sa mère lui conseille alors de l'au-delà de retrouver Edmond : "Il faudra pourtant que tu le retrouves, tu le sais. Il est nuisible mais tu dois l'aimer. Sans lui, tu n'es rien.".

Le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier cette bande dessinée est "glauque", il convient très bien à l'histoire et à l'ambiance générale qui s'en dégage.
J'ai eu du mal à passer les premières pages, je faisais une réaction épidermique au personnage d'Edmond qui non seulement fait peur mais est d'une perversité rare et ferait presque de l'ombre au personnage de Humbert de "Lolita".
Passé le premier chapitre, l'histoire s'emballe plus et m'a prise partiellement au jeu car il faut bien reconnaître que je n'ai jamais été très à l'aise avec de toute ma lecture.
Je n'ai pas du tout accroché à la relation entre Rita et Edmond hormis vers la fin où celle-ci prend enfin une tournure un peu plus romantique et douce, n'arrivant pas à mettre un âge sur le personnage d'Edmond j'ai trouvé cela dérangeant l'attachement qu'il ressentait envers Rita, qu'il finit d'ailleurs par épouser.
Quant au personnage de la mère, il n'est pas non plus attachant, elle est sous le joug de cet homme et se laisse manipuler par lui au détriment du bonheur de sa fille et du sien.
Le seul personnage émouvant est d'une certaine manière Rita, mais là encore pas complètement.
L'histoire revêt une dimension fantastique qui peut déstabiliser, elle oscille toujours entre rêve et réalité, finissant par mélanger les deux à tel point que je ne savais plus trop sur quel pied danser.
De plus, les auteurs proposent une vision de New York quelque peu cauchemardesque : Central Park est un lieu dangereux à la tombée de la nuit, les hommes ont le pelotage facile et le droit de cuissage, la belle Rita fait tourner les esprits et ressortir de chaque mâle ou presque qui croise son chemin les plus bas instincts.
Et si mon opinion est mitigée sur cette bande dessinée, cela tient aussi des dessins qui ne m'ont franchement pas convaincue.
Je n'ai pas apprécié le coup de crayon, les personnages sont sans âge et plutôt inquiétants, la mère finit par sombrer dans une déchéance corporelle qui rebute le lecteur, quant à Rita elle ne m'a pas plus convaincue tant elle finit par ressembler à sa mère et manque d'expression dans ses attitudes.

"La femme du magicien" de Jérôme Charyn et François Boucq m'a plutôt déstabilisée et pas dans le bon sens du terme, je ne ressors pas particulièrement charmée de cette lecture, avec moi l'illusion du magicien n'a pas pris.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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J'avais lu cette BD parce que ma soeur m'avait dit qu'elle n'avait pas tout compris. Intriguée, et peut être un peu maso aussi, j'ai débuté ma lecture. J'ai déjà été déçue par les dessins. Malgré les couleurs et les détails qui fourmillent je ne les aiment pas du tout. Peut être question de gout. le scenario ne m'a pas plus accroché. Il n'y a pas grand chose à comprendre mais ça manque de fluidité et d'intérêt. Et pour couronner le tout je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.
Non vraiment ce n'est pas une lecture que j'ai apprécié.
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