Allan Chase4/5
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Ote-toi de mon soleil
Résumé :
Les bras ballants devant le monument, on se promène, ça fait passer le temps… et puis, faut bien le dire, il est si beau, notre grand homme. Si grand, ma foi, qu'il en est même encombrant… Et plus ça va, plus il gonfle...
à croire qu'il est fait en baudruche... Un coup d'épingle et... floc !...
Hé, hé, mon gars, t'emballe pas -même en baudruche, le grand homme a le bras long !
Source : Gallimard
La honte d’avoir été retenue après les cours pour son mauvais devoir d’arithmétique était déjà bien suffisante, mais ce qui rendait Maureen encore plus malheureuse, c’était d’avoir à rentrer toute seule à la maison, dans les sombres rues glaciales, sans la compagnie de ses camarades, grâce auxquelles le long chemin hivernal était habituellement supportable. C’est quand elle était seule que les rues lui semblaient grises et sans fin. Pires encore que les reproches de sa mère pour son ignorance en calcul.
Il avait un devoir à remplir, mais ce devoir consistait uniquement à répondre à mes questions. Autant essayer de se frayer un passage à travers un iceberg à l’aide d’une fourchette à escargots ; on arrive à un résultat, en quelque sorte, mais l’iceberg n’en demeure pas moins intact.
N’oubliez pas, mes enfants, que le base-ball n’est qu’un jeu sportif, et pour que le jeu garde son intérêt, il faut savoir perdre de temps en temps : un vrai sportif doit donner une chance à l’équipe plus faible, mes gars.
Pour mettre debout une accusation, il fallait y consacrer du temps et des hommes que la police n’avait pas les moyens de mettre à sa disposition. A quoi bon gaspiller l’argent des contribuables ?
Quand Georges Morris voulait une information, il l’obtenait. Il n’y avait à cela rien de mystérieux : il était directeur de journal et, de plus, il y mettait le prix.